INFECTION VARICELLE - ZONA.pptx

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Faculté de Médecine de Tlemcen

2018

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varicella zoster virus virology infection

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INFECTION VARICELLE - ZONA 3/26/2018 Pr Vagamon BAMBA, UAO,BOUAKE 1 INTRODUCTION L’infection varicelle – zona est due au Varicelle Zona ou VZV qui est un virus appartenant au groupe des herpes virus et de contamination strictement interhumaine. Il...

INFECTION VARICELLE - ZONA 3/26/2018 Pr Vagamon BAMBA, UAO,BOUAKE 1 INTRODUCTION L’infection varicelle – zona est due au Varicelle Zona ou VZV qui est un virus appartenant au groupe des herpes virus et de contamination strictement interhumaine. Il va déterminer 2 affections que sont la varicelle et le Zona  La Varicelle est une maladie infectieuse, contagieuse et immunisante. Elle correspond à la primo infection.  Quand au Zona, il est une récurrence localisée, le plus souvent due à la réactivation de VZV resté latent dans les neurones des ganglions nerveux. 3/26/2018 Pr Vagamon BAMBA, UAO,BOUAKE 2 INTERETS Ce cours présente un triple intérêt: 1) Epidémiologique: Les VZV sont très fréquentes. En France, l’infection VZV est dominé par la varicelle avec une incidence moyenne d’environ 600.000 cas/an Par contre à Abidjan, cette affection est dominée par le Zona dans le service Dermatologie et il y est fréquemment associé à l’infection VIH dans l’ordre de 84% des cas (selon Kanga et Coll) du fait de son association fréquente au VIH dans 84% des cas. 3/26/2018 Pr Vagamon BAMBA, UAO,BOUAKE 3 2. Diagnostic: le diagnostic du varicelle – zona est aisé, il est essentiellement Clinique dans la forme classique. 3. Thérapeutique: Depuis 1998, le traitement des infection VZV repose sur la conférence de consensus sur la prise en charge des infections à VZV par les antiviraux qui à lieu à Lyon ( société de pathologie infectieuse de langue Française SPILF; Lyon Mars 1998). Il s’agit d’un cours qui est destiné aux étudiants de la 5ème années de l’UFRSMA qui ont un pré requis en matière de semiologie Dermatologie. 3/26/2018 Pr Vagamon BAMBA, UAO,BOUAKE 4 OBJECTIFS 1. Expliquer la pathogénie de l’infection due au VZV (non) une définition objective de l’affection Varicelle – Zona 2. Décrire les signes de l’infection non compliquée au VZV citer 3 cas à décès Clinique varicella – zona période d’infection; 3. Distinguer les autres dermatoses qui simulent l’infection du VZV énumérer 4 cas de complications varicelle – zona; 4. Indiquer les modalités thérapeutiques de l’infection au VZV proposer un traitement de la forme non compliquée varicelle – zona. 3/26/2018 Pr Vagamon BAMBA, UAO,BOUAKE 5 ETIOPATHOGENE 1. Etiologie: Agent pathogène: il est le même pour la varicelle et le zona. Il s’agit d’un virus varicelle – zona qui appartient à la famille des herpès virus. Il est caractérisé par: Une croissance rapide; Une destruction des cellules infectées; Et par une capacité de rester latent dans les ganglions sensitifs. Réservoir de virus: c’est l’homme malade; Principale source: sécrétion des voies aériennes supérieures, vésicules; 3/26/2018 Pr Vagamon BAMBA, UAO,BOUAKE 6 ETIOPATHOGENE 2 Mode de transmission: la transmission est avant tout respiratoire à partir d’un sujet malade par voie aérienne (gouttelettes de P fluge, éternuement, toux); Rarement elle est transmise par contact direct avec les lésions cutanées; Aussi une transmission maternofoetale est possible mais rare. 3/26/2018 Pr Vagamon BAMBA, UAO,BOUAKE 7 ETIOPATHOGENE 3 Terrain:  Varicelle: C’est classiquement une maladie de l’enfance, qui survient par petites épidémies dans les familles, les crèches et les écoles.  Zona: il peut survenir à tout âge de la vie, mais classiquement avec une nette prédominance chez l’adulte de plus de 50 ans. mais actuellement du fait de son lien fréquent avec le VIH, de nombreux cas d’enfants et d’adultes jeunes s’observent. 3/26/2018 Pr Vagamon BAMBA, UAO,BOUAKE 8 ETIOPATHOGENE 4 2. Pathogénie L’infection du au VZV évolue en 3 grandes périodes: primo – infection; latente et récurrence. Primo – infection: Après une contamination respiratoire: On a une dissémination hématogène du VZV entre J4 et J6 ( c’est la virémie primaire); 3/26/2018 Pr Vagamon BAMBA, UAO,BOUAKE 9 ETIOPATHOGENE 5 Ensuite, le virus est véhiculé jusqu’au niveau des organes cibles ( peau et des muqueuses) vers J8 – J12, c’est la virémie secondaire. Puis a lieu une réplication du virus dans les kératinocytes + effet cytopathogène (ballonisation) vers J14 – J20; C’est cet effet cytopathogène caractéristique qui est responsable de la formation de vésicules intra – épidermiques typiques de l’éruption de la varicelle. 3/26/2018 Pr Vagamon BAMBA, UAO,BOUAKE 10 ETIOPATHOGENE 6 Latence Survient alors un temps de latence asymptomatique de durée variable au cours de laquelle VZV reste quiescent dans les ganglions sensitifs (notamment les ganglions thoraciques et trigéminés). Réactivation: Puis de nombreux facteurs tels que l’immunodépression, le vieillissement du système immunitaire vont déclencher la réactivation du VZV la survenue du zona. La réactivation n’est pas obligatoire. Elle survient à la faveur d’une modification de la pathogénicité du virus et/ou de l’immunité cellulaire. 3/26/2018 Pr Vagamon BAMBA, UAO,BOUAKE 11 Ce sont donc ces différents mécanismes qui sont à l’horizon des symptômes de l’infection du VZV, que nous allons aborder dans le chapitre des signes. 3/26/2018 Pr Vagamon BAMBA, UAO,BOUAKE 12 SIGNES En ce qui concerne son aspect: L’éruption est constituée de macules rosées en nombre variable vite surmontée de vésicules. Donnant l’image de « gouttes de rosé » sur une personne saine et qui est très caractéristique. Le liquide se trouble rapidement avec l’ombilication centrale (dépression curtrale) de la vésicule. Puis dans trois jours la vésicule dessèche formant une croûte (crustation) qui tombe en une semaine pour faire place à une tâche dépigmentée, parfois une cicatrice atrophique, qui disparaîtra à la longue. 3/26/2018 Pr Vagamon BAMBA, UAO,BOUAKE 13 SIGNES 2 Quand à la topographie:  L’éruption est caractérisée par une topographie descendante. Elle s’installe d’abord sur le cuir chevelu, ensuite atteint le visage, le tronc et les membres étendus supérieur (où elle respecte les paumes des mains et les plantes des pieds. Tandis que certaines lésions sont inflammatoires, d’autres se dessèchent pour former des croûtes. C’est donc cette chronologie dans l’apparition des lésions qui explique son polymorphisme avec des éléments d’âge différent chez le même malade. 3/26/2018 Pr Vagamon BAMBA, UAO,BOUAKE 14 SIGNES 3 Cette éruption peut s’accompagner de façon inconstante, d’un prurit et l’examen mettra en évidence: De petites érosions des muqueuses (buccales, génitales et parfois conjonctivales) séparées les unes des autres ; Une micropolyadénopathie; Et un sd infectieux avec fièvre et algies diffusées; Période de récurrence: Non obligatoire La réactivation du VZV sera responsable de la survenue d’un zona. Le zona évolue en 2 phases:  Une phase pré éruptive;  Une phase éruptive 3/26/2018 Pr Vagamon BAMBA, UAO,BOUAKE 15 SIGNES 4  La phase pré éruptive Elle est caractérisée par une douleur unilatérale à type de brûlure ou parfois plus vive en « coup de poignard » localisé. Cette douleur s’accompagne:  De fébricule 37°5 à 38°;  De céphalée;  De malaise générale;  Et d’une hypoesthésie de la zone atteinte. Cette phase précède l’éruption de 3-4 jours. +++ 3-4 jours plus tard suit la phase éruptive. 3/26/2018 Pr Vagamon BAMBA, UAO,BOUAKE 16 SIGNES 5  La phase éruptive: L’éruption est faite de placards érythémateux (rougeur nettement perçu sur peau blanche et qui disparaît à la vitropression) sur lesquels vont siéger en 24heures des vésicules groupées en bouquet, confluant parfois pour réaliser des bulles polycycliques. Vers le 5ème jour, les vésicules se troublent, de dessèchent et vont former 2 jours plus tard des croûtes brunâtres. La décrustation se fera vers le 10 ème jour et laissera place à des cicatrices dépigmentées le plus souvent indélébiles; 3/26/2018 Pr Vagamon BAMBA, UAO,BOUAKE 17 SIGNES 6 L’élément caractéristique de cette éruption est sa topographie unilatérale radiculaire très évocatrice. +++ L’éruption s’accompagne:  De douleur avec des accès paroxystiques, lancinante;  Des paresthésies; Un sd infectieux discret et une adénopathie satellite dans le territoire de l’éruption sont présents; Tous ces signes évoluent chez un patient dont l’état général est bien conservé. 3/26/2018 Pr Vagamon BAMBA, UAO,BOUAKE 18 SIGNES 7 Ces manifestations cliniques sont en pratique quotidienne assez évocatrice d’une authentique infection au VZV et ne nécessitent pas dans sa forme habituelle une confrontation paraclinique. Quelles sont donc les modalités évolutives de l’infection due au VZV? 1. Evolution: o Sans traitement: L’infection VZV se fera vers l’aggravation de la maladie avec possibilité de survenue de complications. o Avec traitement L’évolution est habituellement bénigne et rapidement favorable en une dizaine de jours, cependant pour le zona se pose surtout un problème de douleur post zostériennes.+++ 3/26/2018 Pr Vagamon BAMBA, UAO,BOUAKE 19 Telle se présente la forme prise pour TDD. A côté de celle-ci existe d’autres aspects de l’infection varicelle – zona que nous allons aborder dans le chapitre des formes cliniques. 3/26/2018 Pr Vagamon BAMBA, UAO,BOUAKE 20 FORMES CLINIQUES De la varicelle Formes compliquées: Les complications sont de 3 ordres: cutanées, pulmonaires et neurologiques.  Complication cutanée: il s’agit le plus souvent de surinfection bactérienne ou de impéginisation par le staphylocoque qui est habituellement sans gravité.  Complications pulmonaires: c’est la pneumopathie varicelleuse survenant entre le 1er et le 6ème jour de l’éruption: avec toux dyspnée, fièvres, hémoptysie et parfois détresse respiratoire aigue. Elle est principale cause de décès avant 6 mois. 3/26/2018 Pr Vagamon BAMBA, UAO,BOUAKE 21 FORMES CLINIQUES 2  Complication neurologique; il peut s’agir: De convulsion liée à l’hyperthermie Ou de complications spécifiques:  Ataxie cérébelleuse régressive avec perte de la coordination des mouvements et troublent de l’équilibre;  Rarement encéphalite de mauvais pronostic (encéphalite varicelleuse);  Méningite aseptique;  Parfois un sd de Reye peut être observé en cas d’administration d’aspirine (acide acétyle acétique): il associe une encéphalopathie mortel des cas à une insuffisance hépatique et hyperammoniémie. 3/26/2018 Pr Vagamon BAMBA, UAO,BOUAKE 22 FORMES CLINIQUES 3  Autres complications rares: Des cas de purpura fulminants par coagulation intra vasculaire disséminée on été rapportés; Hépatite, myocardite, glomérulonéphrite et thrombopénie peuvent exceptionnellement être observées ( exceptionnellement atteinte viscérale). Formes selon le terrain: Varicelle de l’adulte: L’éruption est profuse avec des signes généraux. L’adulte plus que l’enfant présentera des pneumopathie varicelleuses, responsable de décès d’un patient sur 3. Le tabagisme 3/26/2018 Pr Vagamon BAMBA, UAO,BOUAKE 23 FORMES CLINIQUES 4 Varicelle Néonataire; La varicelle est rare avant l’âge de 6 mois du fait de la protection par les anticorps maternels. Mais il existe d’exceptionnels cas néonataux avec une éruption diffuse, ulcéronécrotique ou hémorragique. Les complications pulmonaires et neurologiques sont fréquentes, avec une évolution spontanée mortelle dans/3 cas. Varicelle de la femme enceinte: Le risque de pneumopathie existe comme chez tout adulte, mais le danger essentiel est le risque de transmission au fœtus. 3/26/2018 Pr Vagamon BAMBA, UAO,BOUAKE 24 FORMES CLINIQUES 5 Avant la 20ème semaine de gestation: elle peut être responsable de la fœtopathie varicelleuse avec malformation squelettiques, oculaires et neurologiques. Entre 20 et 38 semaines: le danger est bien moindre, mais si l’enfant est contaminé, il est susceptible de présenter un zona dans les premières semaines ou mois de vie. Varicelle et immunodépression Qu’il s’agisse de déficit immunitaire congénital ou acquis, ces patients présentent des formes graves, ulcéro – hémorragiques ou nécrotiques, avec des signes généraux sévères et une atteinte viscérale multiple. 3/26/2018 Pr Vagamon BAMBA, UAO,BOUAKE 25 FORMES CLINIQUES 6 Du zona  Formes compliquées: Les complications son aussi à trois ordres:  Complications locales: zona hémorragique; nécrotique et surinfecté;  Neurologiques:  Méningite lymphocytaire;  Troubles retentionnelles urinaire ou rectaux (zona sacré);  Paralysie d’un ou plusieurs nerfs crâniens; 3/26/2018 Pr Vagamon BAMBA, UAO,BOUAKE 26 FORMES CLINIQUES 7 Algies post zostériennes: ce sont des douleurs séquellaires locales qui persistent plus d’un mois après l’épisode aigue. Elles sont lancinantes à type de brûlures et retentissent sévèrement sur la qualité de vie des parents. Formes topographiques; Le zona peut survenir dans n’importe quels territoire, ainsi seront observés:  Le zona intercostal: c’est la forme la plus fréquente. L’éruption s’étant en hémi ceinture. Il peut parfois exister des éléments aberrants sur le côté opposé. 3/26/2018 Pr Vagamon BAMBA, UAO,BOUAKE 27 FORMES CLINIQUES 8  Le zona ophtalmique: classiquement il est fréquent chez l’adulte et le vieillard. C’est le nerf ophtalmique de willis qui est concerné. Sa gravité est liée aux complications oculaires qu’il entraine avec risque de perte de l’acuité visuelle.  Cette topographie a été observé chez des sujets jeunes dans l’étude réalisée à Abidjan (2001 – 2003) et était significativement liée à l’infection VIH.  Le zona du ganglion géniculé: il intéresse la branche sensitive du nerf facial. L’éruption est discrète, elle s’associe à une otalgie et une paralysie faciale périphérique de pronostic favorable. 3/26/2018 Pr Vagamon BAMBA, UAO,BOUAKE 28 FORMES CLINIQUES 9 Forme selon le terrain: Femme enceinte: le zona de la femme enceinte ne comporte pas en principe de risque fœtal.  Zona et infection à VIH L’immunodépression VIH favorise la réactivation VZV. Chez le patient attaint de l’infection à VIH, le zona est particulièrement frequent, souvent motif de découverte de la séropositivité. Le zona est volontiers ulcéro hémorragique, nécrotique. Cette forme représentait 43% à Abidjan. 3/26/2018 Pr Vagamon BAMBA, UAO,BOUAKE 29 FORMES CLINIQUES 10 Il peut être généralisé, l’on parle de zona – varicelle caractérisé par un éruption zoniforme dans un métamère associé à l’apparition des vésicules varicelliformes bien séparées les unes des autres et disséminées à distance. Sur ces formes associées à l’infection VIH surviennent fréquemment des complications viscérales qui sont pulmonaires, hépatiques et encéphaliques. 3/26/2018 Pr Vagamon BAMBA, UAO,BOUAKE 30 DIAGNOSTIC 1. Positif En générale, il est essentiellement clinique et repose:  Pour la varicelle: sur la présence d’une éruption vésiculeuse ombiliquée prurigineuse avec des éléments d’âge différents  Et pour le zona: sur la présence de lésions vésiculeuses de topographie radiculaire unilatérale accompagnées de douleur à type de brûlure ou de « coup de poignard » En cas de doute ou dans les formes atypiques, l’on pourra alors s’aider d’examens paracliniques, notamment: 3/26/2018 Pr Vagamon BAMBA, UAO,BOUAKE 31 DIAGNOSTIC 2 De l’identification du VZV par culture du liquide ou par immunofluorescence; De la PCR (polymérase Chain Réaction ou réaction en chaine de polymérisation) est réalisé dans les laboratoires spécialisés. C’est une méthode rapide, spécifique et plus sensible que la culture. Elle permet de détecter de très faibles quantités d’ADN viral dans le liquide de vésicule et dans le sang en période de virémie. 3/26/2018 Pr Vagamon BAMBA, UAO,BOUAKE 32 DIAGNOSTIC 3 Du cytodiagnostic de TZANCK: c’est une technique qui consiste à rompre le toit d’une vésicule et à racler la plancher. Le produit du grattage est étalé sur une lame pour examen. La coloration du Giemsa permet de retrouver l’effet cytopathogène avec présence de cellules bollonaisantes de l’UNNA (inclus multi varicelles, inclusion nucléaire) Bien que le diagnostic soit règle générale évident, certaines affections peuvent prêter à confusion avec d’authentiques varicelles et zona. Elles seront abordées dans le chapitre du diagnostic différentiel 3/26/2018 Pr Vagamon BAMBA, UAO,BOUAKE 33 DIAGNOSTIC 4 2. Différentiel  Peuvent être essentiellement devant une varicelle: Un impétigo: infection bactérienne très contagieuse dont la lésion élémentaire est vésiculo – bulle le plus souvent de siège périorificiel. Rapidement elle se trouble pour devenir pustuleuse avec un toit fripé qui se rompt en quelques heures pour aboutir à une érosion. Une syphilis secondaire: selon Fournier, elle est la grande stimulatrice de toutes les dermatoses. Dans ce cas, la sérologie tréponémique est positive. Un prurigo hypersensible lié à environ………… 3/26/2018 Pr Vagamon BAMBA, UAO,BOUAKE 34 DIAGNOSTIC 5 Une infection à herpès simplex virus: Les vésicules sont groupées en bouquet et sont accompagnées d’une sensation de cuisson ou de prurit. Eczéma aigue: Il réalise des placards érythmato – vésiculeuses très prurigineuses à bordure émiettée avec suintement. La maladie étant reconnue, se pose le problème de la prise en charge thérapeutique que nous verrons dans le chapitre du traitement. 3/26/2018 Pr Vagamon BAMBA, UAO,BOUAKE 35 TRAITEMENT Quel sont les buts du traitements? 1. But:  Assécher les vésicules;  Éviter les complications; 2. Moyens Les moyens à notre disposition pour faire le traitement son hygiéniques et médicaux. moyens hygiéniques: - Couper court les ongles et les maintenir propres pour limiter le grattage et la surinfection 3/26/2018 Pr Vagamon BAMBA, UAO,BOUAKE 36 TRAITEMENT 2  Prendre des douches ou des bains quotidiens avec un savon dermatologique;  Application d’ATS sur les lésions (Chlorhexidine en solution acqueuse)  Il faut éviter: pommade, crème, talc car favoriseraient la macération et la surinfection;  Eviction des collectivités jusqu’à la guérison clinique. Moyens médicaux: il repose essentiellement sur le traitement antiviral. Il s’agit de virostatique inhibiteur de l’ADN polymérase viral, enzyme assurant la réplication des chaines d’ADN. 3/26/2018 Pr Vagamon BAMBA, UAO,BOUAKE 37 TRAITEMENT 3  Les médicaments antiviraux sont:  Acyclovir qui se présente en injection ou en comprimé: 10- 20mg/kg/8h  Valaciclovir comprimé ( Zélitrex 500mg cp): 0,5-1g/8h per os  Famciclovir comprimé (oravir 500mg cp): 0,5-1g/8h per os  Autres médicaments:  antipyrétique. Proserie l’aspirine (risque de sd de Reye dans la varicelle) puis les AINS et préférer le paracétamol: 50mg/kg/j  Anti histaminique H1 sédatif: hydroxyzine (Atarax): 1mg/kg/j ou Deslomose adine: 5-10mg/kg/j; 3/26/2018 Pr Vagamon BAMBA, UAO,BOUAKE 38 TRAITEMENT 4  Antibiothérapie: Oxacilline à raison de 50mg/kg/j;  Antalgiques: de classe II pour calmer les douleurs, (selon classification E A)  Paracétamol + codeine (codoliprane);  Dextropropoxyphène (Diantative gélule); Co antalgique (selon l’OMS)  antidépresseur: Amitriptyline (Laroxyl 25mg): 1mg/kg/j; prescrit pour ses effets sédatifs  Carbomazépine 200: régulateur de l’humeur – antiépileptique 400 à 1200mg/j 3/26/2018 Pr Vagamon BAMBA, UAO,BOUAKE 39 TRAITEMENT 5 3. Prévention de la varicelle  Repose sur la vaccination. C’est un vaccin à virus vivant atténué recommandé à partir de 12 mois en l’absence d’antécédent de varicelle, zona, de grossesse et d’immunodépression.  Il est largement utilisé au USA  Conférence de consensus non favorable à la vaccination (bénignité de varicelle chez l’enfant et risque de déplacer la varicelle vers l’âge adulte donc vers des formes plus graves)  En côte d’Ivoire, ce vaccin n’est pas non plus pratiqué 3/26/2018 Pr Vagamon BAMBA, UAO,BOUAKE 40 TRAITEMENT 6 4. Indications: les indications depuis 1998, en ce qui concerne la traitement antiviral, découlent de la conférence de consensus de Lyon.  Infection VZV non compliquée: Varicelle non compliquée de l’enfant:  Soins locaux  Eviction des collectivités jusqu’à formation des croûtes  Paracétamol en cas de fièvre  Anti histaminique  Antibiotique si surinfection  Pas d’antiviral 3/26/2018 Pr Vagamon BAMBA, UAO,BOUAKE 41 TRAITEMENT 7 Zona du sujet immunocompétent: Sujet de moins de 50 ans:  Traitement local  Pas d’antiviral  Antalgique  L’éviction des collectivités n’est pas nécessaire Sujet de plus de 50 ans: - En prévention des algies post zostérienne: 3/26/2018 Pr Vagamon BAMBA, UAO,BOUAKE 42 TRAITEMENT 8  Valaciclovir: Ig toutes les 8h pendant 7 jours par V.O;  Ou Famiciclovir: 500mg toutes les 8h pendant 7 jours par V.O Infection VZV compliquée ou grave: Varicelle grave ou compliquée: sujet immunodéprimé; femme enceinte; enfant de moins de 1 an, pneumopathie varicelleuse. 3/26/2018 Pr Vagamon BAMBA, UAO,BOUAKE 43 TRAITEMENT 9 La conférence de consensus préconise l’utilisation de l’Aciclovir en IV (voie veineuse) à raison de 10-20mg /kg/8heures dans les indications suivantes et ce pendant 8-10 jours. Zona sujet immunodéprimé: Acyclovir IV pendant 7 à 10 jours; o Adulte: 10mg/kg toutes les 8h en IV o Enfant : 500mg/m² toutes les 8h en IV Zona ophtalmique (quel que soit l’âge)  En prévention des lésions oculaires: Valaciclovir: 1g toutes les 8h pendant 7jours;  Avis spécialisé 3/26/2018 Pr Vagamon BAMBA, UAO,BOUAKE 44 TRAITEMENT 10 Algies post zostérienne:  Amitryptyline 25mg; 75mg/j  Carbamazépine 200mg : 400 à 1200mg/j 3/26/2018 Pr Vagamon BAMBA, UAO,BOUAKE 45 CLASSIFICATION DES ANTALGIQUES SELON L’OMS 3/26/2018 Pr Vagamon BAMBA, UAO,BOUAKE 46 aspirine Anti inflammatoire non stéroidiens Diflunisal (dolobis) Niveau 1 floctafénine (Idarac) antalgiqu Nefopam (Acupan) es non Noramidopyrine (viscéralgine forte, Optalidon, Avafortan) morphiniq ue Paracétamol Niveau II Codéine + paracetamol (codiprane) antalgiqu Dextropropoxyphène + paracetamol (Diastolic, Xalgix, Bisedal) e opioïdes faibles Tramadol (Tramal, Tremado…) Fentanyl ( Durogésic) Hydromorphone(Sophidone) Niveau III Agonistes purs Morphine (Actiskenan, skenan moscontin) antalgiqu Pethidine (dolosal) e opioïdes Buprenorphine forts Agonistes mixtes Nalbuphine ( Nubain) Pentazocine (Fortal) Anticomitiaux (carbamazepine, phénytoine, valproate de sodium, clonazepam) Corticoides Coanalgés Neuroleptiques (phénothiazines) iques Spasmolytiques 3/26/2018 Trieycliques Pr Vagamon BAMBA, UAO,BOUAKE 47 CONCLUSION  Le virus varicelle – zona est responsable de la varicelle lors de la primo-infection et du zona lors des récurrences. Il s’agit en règle générale d’infection bénignes et de diagnostic clinique aisé. Cependant les formes graves et des complications qui mettent en jeu le pronostic vital peuvent survenir en particulier chez l’immunodéprimé.  L’apparition des molécules antivirales et une prise en charge consensuelles adaptées, ont permis de modifier le pronostic de ces formes. 3/26/2018 Pr Vagamon BAMBA, UAO,BOUAKE 48 3/26/2018 Pr Vagamon BAMBA, UAO,BOUAKE 50

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