Hpro CM05 Les Trématodes PDF
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These notes cover the classification of Trematodes, specifically including Fasciola hepatica (large liver fluke) and Dicrocoelium lanceolatum (small liver fluke). The document details the life cycles, characteristics, risk zones, and management strategies for these parasites. It also includes the classification of different types of Trematodes, highlighting characteristics and key features.
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Hpro_CM05_Les_trématodes_CALLAIT_SIF Lucas Grandvaux S5 Alice Dennebouy Hpro 08/10/2024 Les Trématodes Kassandra Florimont CM05 Clémence Popelin MPCC SIF Cl. Nématodes Absence de trompe Embr. Némathelminthes Cuticule épaisse = "vers ronds" Pseudocoelomates sexes xéparés Cl Acanthocéphales Trompe épineuse Helminthes = "vers parasites" Cl. Monogènes Non segmentés Embr. Plathelminthes Cl. Cestodes = "vers plats" Segmentés Acoelomates Souvent hermaphrodites Cl. Trématodes Figure 1 : Classification des Helminthes Non segmentés Table des matières I. GENERALITES............................................................................................................................................................................................................ 1 II. CLASSIFICATION SIMPLIFIEE..................................................................................................................................................................................... 2 III. ESPECES VUES EN COURS......................................................................................................................................................................................... 2 A. FASCIOLA HEPATICA OU GRANDE DOUVE [A]..................................................................................................................................................... 2 B. DICROCOELIUM LANCEOLATUM OU PETITE DOUVE [B]..................................................................................................................................... 3 C. CALLICOPHORON SP [A]...................................................................................................................................................................................... 4 IV. ZONES A RISQUE ET GESTION DES PARASITES.......................................................................................................................................................... 4 A. GRANDE DOUVE ET CALLICOPHORON................................................................................................................................................................ 5 1) Les zones à risques........................................................................................................................................................................................ 5 2) Les périodes à risques................................................................................................................................................................................... 5 B. PETITE DOUVE.................................................................................................................................................................................................... 5 Les points les plus importants à savoir par ordre décroissant d’importance sont les cycles, les moyens de lutte, l’action pathogène, les lésions, la morphologie des parasites et la classification. I. Généralités Les trématodes sont des vers plats (parfois conique ou filiformes) non segmentés avec de deux ventouses. Leur cuticule est recouverte par une épaisse couche de glycocalyx renouvelée en permanence. Cela contribue aux capacités des Trématodes à échapper au système immunitaire, représentant un gros enjeu thérapeutique (variabilité des antigènes de surface). Figure 2 : Différentes formes de trématodes Hermaphrodites (sauf Schistosomes) Hétéroxènes avec au moins un hôte intermédiaire. Parasites obligatoires Chymivores. Hématophages/ Histophages Leur développement est possible selon les familles et les espèces dans des milieux variés (eau, environnement « sec » …). Ces paramètres environnementaux et les modalités de contamination des hôtes conditionnent la vie du parasite mais aussi les moyens de lutte possibles. Les espèces les plus connues de Trématodes sont les douves : la grande (Fasciola hepatica) et la petite douve (Dicrocoelium lanceolatum). Page 1 sur 5 Hpro_CM05_Les_trématodes_CALLAIT_SIF II. Classification simplifiée Figure 3 : Classification simplifier des trématodes III. Espèces vues en cours A. Fasciola hepatica ou grande douve [A] Figure 4 : Cycle de Fasciola hepatica HD : Bovins, ovins, caprins, chevaux… Homme (zoonose) Cycle : Dixène HI : Limnée Contamination : Ingestion des métacercaires accroché en eau des brins d’herbe Localisation de l’adulte chez HD : Canaux biliaires Nécessite de l’eau Ppp : 3 mois Cycle : 1) Excrétion des œufs dans les canaux biliaires. 2) Si les œufs ont été excrétés à proximité d’une zone humide, les miracidium ciliés (équivalent des L1) passent à travers le tégument de la limnée. (Escargot amphibiens = HI). 3) Multiplication asexuée au sein de la limnée (plusieurs stades larvaires : rédies → sporocystes → cercaires). 4) Contamination de l’environnement par les cercaires en présence d’eau qui se fixe sur l’herbes pour donner des métacercaires (forme infestante et de résistance +++). 5) Consommation des métacercaires par les herbivores => migration des stades immatures dans le foie. 6) Puis (2 mois après) => les adultes vont dans les canaux biliaires. La migration dans le parenchyme hépatique est marquée par des sillons blanchâtres. De plus, les adultes peuvent être responsable de cholestase (obstruction de bile en amont par obstruction des canaux biliaires). Remarque 1 : l’ingestion d’une limnée ne peut pas transmettre la grande douve : métacercaires nécessaires ! Remarque 2 : l’Homme se contamine en mangeant des légumes (salade, cresson…). Page 2 sur 5 Hpro_CM05_Les_trématodes_CALLAIT_SIF Pathogénie : La grande douve provoque des lésions hépatiques chez son hôte définitif. Stades immatures : dans le parenchyme hépatique, pendant 2 mois jusqu’à ce qu’ils deviennent adultes. Régime alimentaire histophage (tissus hépatiques). Stade adulte : migration jusqu’aux canaux biliaires. Régime alimentaire hématophage : spoliation sanguine pouvant aller jusqu’à l’anémie ou des chutes de productivité. La détection de ce parasite se fait à partir de la carcasse (vérification minutieuse du foie), par sérologie (recherche des antigènes de la douve) ou par examen des fèces (coproscopie) -> Pas de copro trop vite en cas de doute ! B. Dicrocoelium lanceolatum ou petite douve [B] Figure 5 : Cycle de Dicrocoelium lanceolatum HD : Ruminants Cycle : Trixène HI : HI1 : Escargot HI2 : Fourmi Contamination : Ingestion des métacercaires par ingestions de fourmis contaminées Pas besoin d’eau (milieu sec) Ppp : 2 mois (pas de copro trop vite en cas de doute) Cycle : 1) Emission des œufs dans l’environnement. 2) Ingestion des œufs par un escargot (HI) xérophile non aquatique (vit dans les prairies sèches et les garrigues). 3) Multiplication asexuée (1 œuf → plusieurs cercaires). 4) Sortie active des cercaires dans des boulettes de mucus sécrétées par l’escargot (le mucus est une protection supplémentaire pour les cercaires). 5) Contamination des fourmis par ingestion de cercaires présents dans les boulettes de mucus. 6) Dissémination des larves dans l’organisme => atteinte des cellules nerveux : modification du comportement : les fourmis sont paralysées en haut des brins d’herbe. 7) Ingestion de fourmis par les HD (ruminants). Stade immature : localisation dans le parenchyme hépatique. Stade adulte : localisation dans les canaux biliaires. Il est également à noter que les zones à risque sont différentes entre les deux espèces selon la biologie de leurs hôtes intermédiaires donc la gestion de ces parasites ne sera pas faite de la même manière. Remarque : La petite douve peut parfois se retrouver chez l’Homme mais il s’agit d’une zoonose accidentelle. Remarque bis : La petite douve est moins pathologique que la grande. Page 3 sur 5 Hpro_CM05_Les_trématodes_CALLAIT_SIF C. Calicophoron sp [A] (douve de l’estomac) HD : Ruminants Cycle : Dixène Localisation de l’adulte chez l’HD : Caillette HI : Limnée, planorbes, bulins. Mode de contamination de l’HD : Ingestion métacercaires Ppp : 3 mois Cycle : Phase exogène Similaire à F. hepatica (grande douve) et dans le même type d’environnement (humide). Phase endogène 1. Ingestion des métacercaires (= forme de résistance), 2. Libération des paramphistomes immatures dans la caillette. 3. Migration vers le duodénum à les paramphistomes s’enfoncent dans la muqueuse. Immatures : 2-3 mm, hématophages / histophages. Persistance pendant 3-8 sem dans la muqueuse du duodénum et de la caillette. 4. Migration des immatures à contre-courant du TD à passage dans le rumen. 5. Évolution au stade adulte dans le rumen. 6. Fixation grâce aux ventouses postérieures aux papilles ruminales. Régime chymivore. Ils peuvent être très nombreux (plusieurs milliers) et ont une durée de vie très longue (jusqu’à 5 ans sans traitement). 7. Elimination des œufs dans les fèces de l’hôte : 12 semaines après la contamination. Remarque : La ponte est irrégulière et souvent plus abondante que celle de F. hepatica. Page 4 sur 5 Hpro_CM05_Les_trématodes_CALLAIT_SIF IV. Zones à risque et gestion des parasites A. Grande douve et Calicophoron Les animaux se contaminent en ingérant les métacercaires fixées sur les brins d’herbe, proches de gîtes à limnées. On peut retrouver également des métacercaires sur le foin. 1) Les zones à risques Ces « gîtes à limnées » sont : Des gîtes permanents (cours d’eau dans un pâturage) Des gîtes temporaires qui dépendent de la météo (flaques, zones piétinées autour de l’abreuvoir qui déborde …) La variation de la hauteur de l’herbe joue également un rôle sur la présence de limnées. Au printemps : l'herbe est haute et homogène → la contamination est moindre (métacercaire au sol, herbe partout…). A l’automne : l'herbe est souvent rase et sèche dans le pâturage, mais plus haute à proximité des zones humides où se trouvent les métacercaires. Lors des visites d’élevage, le vétérinaire doit se déplacer dans les différentes pâtures afin de reconnaître et mettre en évidence la présence de zones à risques. Les solutions pour limiter les limnées sont de clôturer les zones à risque ou de drainer les pâtures. Ce sont principalement des moyens mécaniques. 2) Les périodes à risques On observe une inhomogénéité des périodes de contamination. Cela est dû au développement saisonnier des limnées ainsi qu’aux variations météorologiques, qui conditionnent la survie ou non des HI. Printemps et automne : présence importante de métacercaires et de cercaires → périodes à risque. De plus, la contamination est très importante à l’automne car il y a une grande population active de limnée. Des métacercaires sont émises à la fin de l’automne et la plupart d’entre elles meurent. Cependant, un hiver doux et pluvieux (#Normandie) peut donner lieu à un reliquat de métacercaires de la génération d’avant, qui pourront se Figure 6 : Correspondance entre le cycle des limnées et la présence développer plus tôt au printemps. On parle de métacercaires des métacercaires de la grande douve trans-hivernantes. Il faut bien comprendre les variations des périodes à risque pour mieux choisir les périodes de traitements. Il n’existe pas beaucoup d’antiparasitaires efficaces. B. Petite douve La petite douve est moins soumise aux variations météorologiques car on là se retrouve dans les prairies sèches. Remarque : il existe un risque de contamination multiple par les rotations de pâtures (grande et petite douve, …). Page 5 sur 5 Hpro_CM05_Les_trématodes_CALLAIT_SIF Un gros merci à Kassandra et Clémence pour leur grande aide à la relecture et la reformulation de certaines phrases pour rendre le poly toujours plus synthétique et compréhensible ! Page 6 sur 5