Histoire Contemporaine PDF (1814-1914)
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Ce document est un aperçu du siècle des possibles (1814-1914) en France, écrit par Emmanuel Fureix. Il explore des thèmes liés à la France au XIXe siècle, ses héritages et ses inventions.
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Histoire contemporaine Emmanuel Fureix, le siècle des possibles (1814-1914) Paris, Puf, 2014 La modernité désenchantée 23 octobre entrainement écrit : intro + conclusion + plan détaillé La France aux XIXème siècle : héritages et inventions Eugène Delacroix, la liberté guidant le peuple représen...
Histoire contemporaine Emmanuel Fureix, le siècle des possibles (1814-1914) Paris, Puf, 2014 La modernité désenchantée 23 octobre entrainement écrit : intro + conclusion + plan détaillé La France aux XIXème siècle : héritages et inventions Eugène Delacroix, la liberté guidant le peuple représente les trois glorieuses pendant lesquels le peuple renverse Charles X. c'est une figure avant l'heure de Marianne, la liberté qui franchis une barricade avec au premier plan des morts avec derrière des personnages armés même un enfant qui est devenu l'incarnation du peuple. Ce tableau nous semble canonique, en réalité ce tableau est d'abord est mis dans les réserves du Louvre à Paris car on a peur de la présence du tableau et des visiteurs, incite les visiteurs à la révolution, il ne sera accessible au public quand 1874. Le besoin d'émancipation des individus symbolisés par le bleu, le blanc, le rouge Lucien Baylac, vue panoramique de l'exposition universelle de 1900, 1900. Qui montre la seine, le grand palais, le petit palais et dans le prolongement du pont Alexandre III le champ de mars et au fond du champ de mars les invalides (symbolique de la nation française avec le tombeau de l'empereur napoléon Ier) et la tour Eiffel. C'est une image qui a contribué à donner l'image de Paris comme ville monde alors que Paris à la fin du 19^ème^ siècle est distancé en taille comme des villes comme gènes, new York et qui laisse de côté la France rurale, la France majoritaire (56%). Une image fausse de la France du 19^ème^ siècle. Ces images ne sont pas mensongères mais représente des stéréotypes qui nous donne l'impression de connaitre cette époque. Avènement d'une forme de démocratie politique mais aussi ascension de violence, d'exclusion des femmes de la citoyenneté active, d'ouvriers, de repressions politiques, siècle de violence militaire en Europe. Siècle de conquête militaire violente (Algérie). Le 19^ème^ siècle est un siècle de progrès mais marqué par les ombres de l'histoire. 3 dimensions dans le cours : - La dimension politique, siècle de la politisation, il hérite de la Révolution française, de la conquête des libertés individuelle et collective et le rapport qui s'introduit entre les Français et la vie publique qui s'inscrit dans le temps, c'est un apprentissage. Un processus qu'on envisage qu'il n'y a pas que les élites qui dirigent mais que les Français par le bas ont fait écouter leur voix par le suffrage, par l'opinion publique grâce à la lecture de la presse, dans les associations, dans les rituels qui marque le 19ème siècle (les banquets qui se perdent après la 2^nde^ guerre mondiale), les fêtes civiques, les enterrements, le cimetière est un lieu politique (quand il faut enterrer un opposant politique), les carnavals, les charivaris, les réunions publiques (meeting) qui succèdent au banquet. Construction d'un espace politique partagé débuté par la Révolution française - Dimension économique et sociale : siècle d'industrialisation qui lente, marqué par des phénomènes des longues durée, début du prolétariat (apparait sous la plume des écrivains utopiste) et qui sont à l'origine d'un mouvement sociale de contestation, d'amélioration par la grève et la réforme. Siècle de la croissance urbaine, transformation des campagnes, développement des moyens de communication. - Dimension culturel et anthropologique : la construction d'un nouveau rapport au temps et à l'espace, on découvre que le temps est plus vaste que dans le récit biblique, temps de la création de la culture de masse, siècle d'émancipation des tutelles traditionnelles (Église), sécularisation= mise à distance de la religion qui avait une grande place dans la vie publique et qui devient dans le domaine privé Introduction : Vivre en France en 1814 : le poids des héritages révolutionnaires et impériaux Passe de la monarchie absolue du droit divin au pouvoir national Sur le plan économique c'est un pays rural et agricole avec une évolution ou la France devient commerçante Sur le plan sociale, effondrement de la société d'ordre, mouvement d'élite recomposé I. La Révolution française et l'ouverture des possibles (1789-1799) 1. La rupture de 1789 17 juin 1789 : les états généraux, décide de se former en assemblée nationale, elle prend acte de transfère de souveraineté du monarque à la nation qui composé de citoyen de tout milieu 14 juillet 1789 : 40 000 parisiens prennent d'assaut la forteresse royale de la Bastille qui représente l'arbitraire royale sans suit l'affichage de la concorde tricolore, le roi et Paris promut comme acteurs fondateurs de la Révolution (Voir diapo plubel) 26 août 1789 : déclaration des droits de l'homme et du citoyen, Michel Viard considère que c'est la date de l'ancien régime, à partir de ce moment la monarchie absolue est de l'ordre du passé 2. De la monarchie constitutionnelle à la République : quelle Révolution ? (1790-1795) 10 août 1792 : chute de la royauté Mise en place d'un régime représentatif en France on distingue d'un citoyen dit actif et les citoyens passifs qui se contentent d'assister à l'exercice de ce droit par les autres repose sur l'idée de la culture politique libérale. Pour être capable de voter il faut des conditions, avoir 25ans, habiter depuis 1an au même endroit et pouvoir acquitter le cens ( niveau d'imposition à partir duquel se déclenche le droit à voter, impôt = 3jours de travail) les libéraux considère qu'il ne faut pas dépendre d'un autre, pas subir la pression de son entourage (raison qui motive l'exclusion des femmes qui sont accusés d'être sous l'emprise de leur mari et ne pas exercer comme il faut leur choix, des domestiques, les personnes subissant une faillite qui n'arrivent pas maintenir son commerce ne peut pas être un bon citoyen). Un nouveau maillage d'un territoire en commune (36000), des départements qui existe encore. La constitution de 1791, constitution constitutionnelle, le roi devient le roi des Français et dispose du pouvoir exécutif. La constitution d'un clivage entre 2 camps, un qui refuse l'héritage de la Révolution française qui n'accepte pas les changements et les autres les partisans de la révolution qui est en guerre contre l'Autriche. Le drapeau rouge est déployé aux tuileries qui avant cette date signifie que l'armée possède les pouvoirs de police et de justice, qui maintenant signifie le symbole institutionnel de la 1^ère^ république En 1792 se met en place sur de nouvelle élection, 2^ème^ tentative du suffrage universel masculin qui accorde le droit de vote à partir de 21ans, être domicilié, vivre de son travail et ne pas être domestiqué. Explosion démocratique où domine les Jacobins qui votent pour la mort du roi le 21 janvier 1793. Ce mouvement se radicalise en 1793 (instauration de la Terreur de septembre 1793 jusqu'en juillet 1794 qui fait entre 35 et 40000 victimes). De nombreux problèmes menacent la république notamment une coalition de pays européen pour faire tomber la Révolution française et des paysans vendéens qui s'offusque de la république sont réprimés. 3. La stabilisation sous le directoire (1795-1799) Le directoire a pour but de Stabiliser la révolution après la terreur et éloigner le spectre de la dictature. Seul Les citoyens de 21ans qui peuvent acquitter un seuil d'impôt de 3 journée de travail. Fin du suffrage universel masculin, mise en place d'un suffrage à 2 niveaux, il y a un gros contexte de fragilités où les ennemis de la république continue d'agir et la guerre contre les pays européens voisins pour sauver ce qui a été acquis. Une loi apparait, la loi Jourdan-Delbrel (septembre 1798) qui rend le service militaire obligatoire pour tous citoyens de 18 à 25 ans, la république va investir se binôme citoyen-soldat (conscription). Elle est très mal vue par les communautés car c'est une armée patriote mais très démunie, elle représente une menace de mort, un départ des communautés rurales. II. La réorganisation napoléonienne (1799-1814) 1. La réorganisation de la société Volonté d'ordre de mettre un terme aux affrontements intérieurs en la personne de napoléon Bonaparte (militaire devenu général, distingués par le directoire lors de victoire lors de la compagne d'Italie en mars 1796, octobre 1797, mise en place de la mythologie napoléonienne, défenseur de la république) il est accueilli triomphalement à Paris pour être celui qui a conquis le nord de l'Italie (constitution des collections du Louvre) 18 brumaire an 8, 18 novembre 1799, coup d'état de napoléon qui vise à consolider l'ordre publique et politique, abandonner tous les générateurs de division. Les « masses de granit » qui vont réunir la France, trois grands principes liberté, égalité, propriété Maintien de départements grâce à la création des préfets qui est installé à la tête chargée de faire appliquer les lois Pacification religieuse, concordat de 1801 qui est approuvé par le Pape Pie VII, rétablie une partie du contrôle de la papauté sur l'église de France. Bonaparte nome les évêques et le Pape nomme l'investiture canonique. Le concordat assure la liberté de conscience. La religion catholique est la religion de la majorité des Français ce qui reconnait de plein droit la légitimité du culte pour les autres religions. L'éducation, mai 1802, instaure l'instruction primaire mais sans obligation, création du secondaire ouvert seulement aux garçons, création des lycées, pépinière des futures élites de l'empire (l'obtention du baccalauréat est de moins de 1%). Le code civil 1804 qui régit toute la société, l'importance du droit de propriété, des parents ne peuvent déshériter totalement leurs enfants légitimes (filiation), partage des biens filles-garçons en ligne directe sont égaux en succession sauf disposition particulière. Le code civil consacre la domination masculine, infériorité de la femme éternelle mineure dès qu'elle est mariée qui indique sa sujétion à son mari sauf si elles ne se marient pas mais elles sont victimes de discrimination. Une femme mariée ne peut pas disposer de ses biens même hérités par ses propres parents. Le droit au divorce est maintenu mais très défavorable envers les femmes (très grande indulgence sur l'infidélité masculine). 2. L'Empire et L'Europe Passage du consulat à l'empire en 1804, contexte de grandes menacent, passage à une dictature personnelle. Napoléon forme la première grande armée qui incorpore au fur et à mesure des victoires de l'Empire des populations européennes (Austerlitz 1805) qui vont contribuer à flatter l'orgueil national et à agrandir l'empire. Elle impose dans ses départements les réformes de la révolution qui renforce le prestige de la France avec la présence de l'armée française qui se traduit dans les départements annexés avec beaucoup d'hostilités, volonté de mettre les Français dehors (campagne d'Espagne, il ne parvienne pas a s'établir durablement qui annonce le déclin de l'Empire, Le Royaume-Uni est la seule grande puissance européenne à rester libre) III. Vivre en France en 1814-1815 : un pays déchiré 1. La chute Elle débute avec l'alliance de la Russie et la Prusse en 1813 pour former une coalition anti-française que rejoint l'Autriche. A partir de là, la France connait des défaites. A l'intérieur de la France il y a une crise de subsistance de production de céréales qui augmentent la pénurie et entraine une surmortalité. La fin de l'empire se caractérise par une augmentation des impôts pour financer la guerre, contestation de la conscription, des départements entiers refusent d'envoyer des soldats, augmentation des mutilations volontaires, des insoumission (refus de partir), et les désertions se multiplient (des soldats incorporés qui partent). 2. Un pays vaincu et occupé Invasion des pays du centre de l'Europe qui rencontre une forte résistance de l'armée impériale (combats très durs dans l'est de la France) le 31 mars 1814 entrée des alliés dans Paris, déchéance de l'empereur qui abdique le 6 avril 1814. La France est occupée militairement par des puissances étrangères. Le 30 mai 1814 un nouveau gouvernement est mis en place Louis XVIII est appelé à créer un nouveau régime, la restauration, au titre de descendant directe. La France retrouve son territoire original et ses colonies sauf certaines îles que les Anglais récupère. L'humiliation nationale est intense et un soulagement des Français que la guerre s'achève mais Napoléon redébarque en Provence en 1815 à la tête du cortégé qui va remonter à Paris avec 2 symboles : l'aigle comme symbole du pouvoir et les 3 couleurs qui reviennent. Pour chasser louis XVIII qui repart dans le nord de la France, accueil triomphale mais défaite à Waterloo pour napoléon (exil définitif dans l'océan Indien, fin de l'aventure napoléonienne). 3. Mémoires révolutionnaires et légendes napoléoniennes. Défaites terribles qui profite aux RU qui encrent la puissance britannique dans l'Europe et dans le monde. On se retrouve avec des mémoires concurrentes. Légendes dorées de la révolution émancipatrice et une légende noire qui se fixe sur la Terreur notamment développé par les Britanniques qui cultivent une peur de cette période et la légende napoléonienne qui met l'accent sur la dictature personnel, culte de la personnalité, surveillance des opposants politique et période noire en vue des morts lors des guerres (1M de morts lors de l'Empire) Chapitre 1 : les monarchies postrévolutionnaires Introduction : Période de monarchie post révolutionnaires, monarchie censitaire (mode d'exercice du suffrage restreint), fondation de la souveraineté nationale, exercice de la citoyenneté, exercice de la vie politique I. Du compromis à la réaction : l'expérience de la Restauration (1814-1830) 1. La chartre octroyée ou la Restauration ambiguë Le roi louis XVIII revenu dans les fourgons de l'étranger, retour des bourbons en France pas une évidence. Il est possible uniquement dans une débâcle militaire. Il affirme la nécessité d'accepter les principes de la Révolution française ou certains principes issus de 1789, il est conscient qu'n ne peut pas revenir à la monarchie absolue. Rupture fondamentale ou avant chaque constitution était bcp discutée, mtn elle est octroyée (accepter et rejeter la révolution) « la chartre » Inscrire le nouveau régime dans la continuité temporelle, dans la monarchie de Louis XVI, il veut un retour en arrière, le texte est donné à des sujets et non à des citoyens. Le roi dispose de l'exécutif complet et surtout les ministres sont responsables devant le roi. On est dans une monarchie constitutionnelle mais pas un régime parlementaire. Maintiens de l'idée de souveraineté nationale dans cette constitution avec une différence entre les citoyens actifs et les citoyens passifs : -citoyens actifs : hommes pouvant être électeurs et qui peuvent être éligibles à des fonctions de représentation, doivent avoir 30ans au minimum, acquitter une contribution directe d'au moins 300francs (au minimum 6 mois de salaires d'un ouvrier, d'un paysan) qui réduit le corps électoral à 110000 sur 9M. pour être éligibles il faut parmi ces électeurs avoir 40ans minimum et payer 1000francs. Ce système avantage les fortunes foncières au fondement de la France des notables (élites) qui a seul droit à la participation au suffrage. Une souveraineté nationale qui s'exercent en étant contrôlé : suffrage censitaire. Droit d'exprimer leur opinion à l'échelle nationale. Egalite de tous les citoyens devant la loi, liberté religieuse mais la chartre rétablit la religion catholique comme religion d'état. 2. L'apprentissage de la vie parlementaire Terreur blanche contre la terreur rouge, ce sont les contrerévolutionnaires qui règle leurs comptes avec les partisans de la révolution et de l'empire notamment dans le sud de la France. Le calme revient après la première élection législative avec la chambre introuvable, plus royaliste que le roi, les députés ultras qui contestent toutes légitimités à la révolution et veulent le rétablissement complet de la monarchie qui ne sont pas majoritaires. Dans ce contexte s'organise une nouvelle vie politique qui se structure autour de tendance, à droite les ultras, au centre les constitutionnaire (favorable aux compromis, à gauche les libéraux (pour rappeler que la révolution a existé). Élan libérale avec les lois de Serre qui voit le déploiement d'une presse politique très importante qui permet aux débats de se structurer. 3. Contre-révolution et échec des Bourbons Le duc de Berry, légitime prétendant de louis XVIII est assassiné par un ouvrier bonapartiste qui est le signe pour les ultras d'un complot contre les bourbons qui entraine une vague de réaction. La censure est rétablie en mars 1820, le pouvoir rétablit dans la presse une autorisation préalable. 2 lois en 1822 enlève la censure mais elle peut être rétablit par simple ordonnance. Les délits de presse sont transférés aux tribunaux correctionnels qui sont composés de magistrats (possibles aggravation de la répression contre la presse), création d'un délit de mauvais esprit. Les libéraux se mobilisent contre ses lois qui est intimement liés aux journées de juillet 1830. Ce système est aggravé par la loi du double vote. Les électeurs les plus aisés peuvent accroitre leurs influences. Un retour biaisais au suffrage indirect avec l'arrivée au pouvoir de Charles X (1^er^ roi après Louis XVI à se faire sacrer à Reims) retour à la royauté du droit divin (atmosphère d'Ancien Régime). Dans ces conditions se structure dans l'espace confiné des maisons privés, dans les banquets II. La révolution des « Trois Glorieuses » et la solution orléaniste (1830-1835) Période d'agitation et de révolution, révolution de 1830 1. Révolution, insurrections et barricades Fin des années 1820, raidissement conservateur, très lente montée du libéral, début de consolidation d'une opposition légale encore très marginale. Le conflit devient vraiment important entre cette chambre et le roi quand Charles X s'entiche de marquer une \^politique encore plus réactionnaire en envoyant un message et en recevant de la chambre une adresse qui rappelle au roi l'existence d'une représentation nationale. Réponse en coup de force, en violation de la chartre, Charles X proclame 4 ordonnances le 25 juillet 1830, qui suspende la liberté de la presse, dissous la chambre des députés, réduit le corps électoral et fixe les dernières élections qui ne passe pas. La réaction se forme dans un contre-pouvoir qui ses constitut dans la presse libérale qui proteste qui est suivit par la rue, début insurrection 1830 dans les rues de Paris (peuple de paris, ouvriers, artisans, vétérans guerre napoléonienne) au milieu des barricades, des étudiants plutôt du côté de la gauche depuis la restauration et les femmes (qui disparaissent de la représentation) qui tiennent des barricades et combattent. Paris se couvrent de barricades, les centre, la rive droite, la barricade prend possession de l'imaginaire de l'insurrection populaire, on construit des barricades avec toutes sortes de matériaux, tous ce qu'on trouve aux alentours qui est très efficace. Face à face entre le peuple qui harcèle en lançant des projectiles et les cavaliers qui ont du mal à défaire les barricades. Elles sont partout et mènent à la prise par les insurgés de l'hôtel de ville qui revient au centre politique de l'imaginaire. Prise le lendemain des tuileries avec l'aide des gardes nationaux, sens politique qui fait penser à 1789 qui avait mené à la chute de la monarchie. Après cette phase violente avec des morts sur les barricades intervient une 3^ème^ phase de la révolution, l'organisation légale de la révolution avec les élites libéral, Casimir Perrier et les Laffitte, Adolphe Thiers écrit Le National, qui se rejoignent pour faire face au départ de Charles X, ils poussent à la candidature de Louis-Philippes, duc d'orléans, promotion de ce rôle, il met sur le devant de la scène à cause de son père. Philippe-Égalité, cousin de louis XVI qui avait voté sa mort. Louis-Phillipe est un ancien militaire de la première république et appelé au trône par une majorité de députés qui lui demande de devenir roi des Français par la grâce de dieu et la volonté nationale. Cette affirmation se traduit par l'adoption des 3 couleurs, bleu blanc rouge, sur tous les symboles de l'état et de l'armée. 2. Une timide libéralisation des institutions Le nouveau régime est défini par une nouvelle chartre qu'on appelle la chartre révisée en 1830, elle instaure des compromis, affirmation de la nature contractuelle de la monarchie, le catholicisme perd son statut de religion d'état dans l'esprit du concordat et définit le fonctionnent des institutions. Un partage des pouvoirs législatifs en 2 chambres mais la chambre des pairs à partir de 1831 n'est plus composé de membres élus à vie et la base électoral est élargi qui passent de 300 à 200 francs, avoir 25 ans pour être électoral et avoir 30 ans pour être élus et payés une contribution de 500francs, environ 250 000 électeurs grâce à l'entrée des capacités, des hommes qui sont citoyens même s'ils n'acquittent pas les 200 francs de contribution directe mais seulement 100francs mais s'ils sont dotés de capacités importantes, être doté d'une institution suffisante pour comprendre la vie politique, les citoyens restent très minoritai^r^e alors qu'il y a 9M d'hommes. En mars 1831, la loi municipale adoptée décide que l'élection ces conseillers municipaux pourra se faire sur une base élargie et octroie le droit de vote au niveau local à environ 1/3 hommes, ouverture importante de la politique par le bas, des êtres pas aises mais qui veulent participer à la vie et au décision commune. 3. La résistance de la France des notables Dans le système capacitaire, monarchie des notables. Ces notables se heurtent à des oppositions croissantes dans la chambre des députés, dans la presse critique l'immobilisme de la monarchie de Juillet. Un regroupement de libéraux qui veulent faire évoluer la monarchie de juillet avec un abaissement de niveau du sens pour ouvrir le vote, le mouvement considère que la monarchie n'est qu'un départ et qu'il faut continuer, on appelle la « résistance » les libéraux très modérés. III. Du juste milieu à l'essor des oppositions sous la monarchie de Juillet (1835-1848) 1. Le juste-milieu » selon Guizot Prône la prudence dans l'exercice du pouvoir, les gens du juste milieux veulent arrêter la révolution, les grandes libertés sont de retour (François Guizot, qui domine le gouvernement de 1840 à 1846 avec un élan de conservatisme, construit un gouvernement représentatif en garantissant les libertés, il considère qu'il ne faut réformer les institutions, c'est le pays lui-même qu'il faut réformer, les français doivent s'enrichir, pour lui le droit au suffrage n'est pas un droit c'est une fonction, il s'oppose aux républicains. En 1842 il s'oppose à un élargissement du sens et à la chambre des députés qui entrainent sa dissolution, il privilégie le contrôle de la vie politique quitte à se montrer autoritaire) cette logique de conservation politique s'accentue après 1835, la violence politique reprends, tentative d'attentat contre Louis-Philippe qui provoque un durcissement du régime et une vague de répression et des lois sur la presse et la liberté d'expression qui se traduisent le 9 septembre 1835 par une loi qui double la somme nécessaire à donner au pouvoir pour avoir le droit d'ouvrir un journal, sont étendues la liste des délits de presse, le journal est menacé de l'intérieur par ceux qui prônés la liberté de la presse en 1830 2. La montée du républicanisme En reprend les vieilles méthodes mises en point dans les régimes autoritaire, notamment dans les rues et se structurent dans des sociétés sécrètes (la société des droits de l'homme 4000 hommes). Les républicains revendiquent le droit à l'insurrection et l'ensemble de l'héritage de 1793 (convention nationale avait commencé à mettre en place), le général Lamarque son enterrement donne lieu à des répressions dans les rues de Paris qui sert d'événements modèle pour Victor Hugo dans « les misérables ». La nébuleuse républicaine qui se structurent dans les années 1840 avec une nouvelle génération d'hommes politique, avec Hyppolyte Carnot, Godefroy Cavaignac qui s'assagit, qui passe de l'insurrection à l'opposition légale, elle privilégie la lutte dans la chambre des députés et non plus dans la rue. Renforcés avec le nombre croissant d'élus républicains, développement de la presse républicaine, des cercles d'hommes qui n'ont pas forcément le droit de vote commencent à parler politique, travail de pédagogie pour montrer qu'il ne sont pas porteur du désordre et qu'on peut leur faire confiance. Création d'un programme politique qui dont elles défents les grandes lois. Interdiction du banquet de fin de campagne qui va déclencher l'insurrection de février et la mise au banc de cette monarchie. 3. Vers un nouveau monde ? réformateurs et utopistes Les républicains s'encrent dans une expérience ayant déjà existé. Mais des savants inventent des formes de sociétés nouvelles, le marxisme, le compte de saint Simon qui meurt en 1825 qui avait imaginé une société rénovée sur les abeilles opposées aux oisives, il va créer toute une école sous la monarchie de Juillet qui créer une communauté libre de Ménilmontant, essayer de penser des règles nouvelles. Charles Fourier meurt en 1837 créé un autre mouvement, il imagine les phalanstères où la notion de profit est abolie et Étienne Cabet veut supprimer la propriété privée dans une autre branche de mouvement. Ce ne sont pas des années intermédiaires qui se serait déroulés dans l'attente du suffrage universel. C'est un temps d'élaboration politique, apprivoisement de la vie parlementaire. Expérimentation des nouvelles formes de pouvoirs, le parlementarisme s'inventent à l'ombre de l'héritage complexe de l'empire et de la monarchie. Chapitre 2 : 1848-1870 : Espoirs et désillusions démocratiques Introduction : Mise en place de suffrage universel masculin qui n'est pas complète. Moment important dans le processus politique français, temps de construction d'un espace politique sanglant I. La Seconde République : du « printemps des peuples » à la République conservatrice (février 1848- décembre 1848) a. La mise en place d'une nouvelle République La violence y reste contenue a l'exception de la fusillade du boulevard des capucines le 23 février 1848 qui fait une trentaine de mort, le lendemain louis-Philippes est contraint d'abdiquer, une république est une proclamation inattendue qui va durablement marquer tout l'imaginaire républicain, désir de rupture avec la monarchie, la peine de mort pour opinion politique est abolit le 26 février 1848, la liberté de la presse est pleinement rétablit, l'abolition de l'esclavage dans les colonies française le 27 avril 1848. Engage le gouvernement à trouver du travail à tous les citoyens (184000 chômeurs parisiens dans la mesure qu'une grave crise sévie en France. Des mesures très généreuses qui s'inscrivent dans un mouvement européen et extra-européen appelé le printemps des peuples, la France s'inscrit au sommet de ce mouvement, un grand souffle d'espoir. b. La mise en place du suffrage universel masculin et les premières élections On passe le 5 mars 1848 par un décret d'un suffrage censitaire étroit à un suffrage universel masculin, le gouvernement temporaire confit aux futurs députés de rédiger une nouvelle constitution, sont fixés les modalités du vote, abaissement de l'âge du vote à 21ans et l'âge de l'éligibilité à 25ans ce qui avaient été voulu pendant la 1^ère^ république, baisse la durée d'installation terraine à 6mois et elle octroie le droit de vote aux domestiques. Elle reste inflexible sur l'exclusion de la femme considérait comme non capable, non autonome sous m'influence de son père ou de son mari, en son nom propre si elle est célibataire avant 1848 elle pouvait déléguer son vote après non. Les premières élections se déroulent le 23 avril 1848 pour désigner l'assemblée constituante, le taux de participation est très élevé, les villages votent en groupe et la tendance modéré de la république l'emporte avec 500 sièges suivis des monarchistes tempérés puis les républicains radicaux socialistes, cette république se prononcent pour une république conciliatrice et modérée. En février 1848, ce n'est plus contre le drapeau blanc que le drapeau tricolore doit s'affronter mais contre le drapeau rouge symbole de l'insurrection populaire c. Les divisions du camp républicain et l'élection présidentielle de décembre Démocratie directe, l'élaboration directe de la loi, non pas par des représentants légaux mais directement par la chambre. Les extrémistes militent pour les ouvriers, ils font ouvrir des clubs d'associations oculaires, retour à l'esprit de la convention, regroupés jusqu'à 50000 personnes à Paris. Insurrection menée par les ouvriers et le peuple de Paris en raison de la fermeture des clubs, insurrection violente qui fait 4000morts sur les barricades, bain de sang qui fractures les républicains et qui amène dans l'esprit des Français la peur des rouges (de la république synonyme de violence). 2 étapes importantes, la rédaction de la nouvelle constitution adoptée le 4 novembre 1848, elle proclame la république solidaire avec des droits sociaux et insiste sur la nécessité de l'affirmation de l'ordre publique afin d'éviter de nouveaux chocs qui s'appuie sur la famille, le travail, la propriété et l'ordre publique. C'est un régime qui promeut la place importante d'un président de la République doté d'un pouvoir exécutif très fort mais en cas de conflit entre le président et le législatif il n'y a pas de solution prévue dans la constitution, le 1^er^ président, louis napoléon Bonaparte, élue car neveux de l'empereur mort, prestige du nom des Bonaparte, défiance des paysans de la république que louis napoléon Bonaparte est élue et devient un prince-président, il n'a rien d'un républicain. II. L'ascension du bonapartiste et la fondation du second Empire (décembre 1848-décembre 1852) a. Le « parti de l'ordre » et le répertoire des lois conservatrices Dès son arrivée au pouvoir se forme une nébuleuse autour de sa personne, le « parti de l'ordre » dans lequel il y a des républicains modérés jusqu'au monarchiste mais qui ont tous en commun la peur de la révolution sociale promis par les plus radicaux. Cette coalition emporte les élections à l'assemblée législative. Néanmoins en mai 1849 c'est le parti de l'ordre qui l'emporte avec 64% des sièges qui amène un certain nombre de lois. La loi Falloux (15 mars 1850) qui permet l'enseignement privé dit libre (de la tutelle de l'état) parce qu'elle permet l'accès des enseignements issu des congrégations religieuses à l'enseignement primaire et secondaire, loi conservatrice et autoritaire car elle permet au préfet de révoquer les instituteurs si l'enseignement est contre le régime. 2^ème^ loi conservatrice, loi du 31 mai 1850 qui restreint la portée du suffrage universel masculin qui n'abolit pas complétement le suffrage mais édicte que pour être inscrit sur les listes électoral il faut payer une taxe électorale, ne pas avoir été condamné et être domicilier depuis 3ans dans la même commune, sont exclu du suffrage universel, les ouvriers et les opposants politique, à l'issu de cette loi plus de 3M d'électeurs sont exclu du suffrage soit 30% du corps électoral disparait, atteinte au avancée de la révolution de 1848. b. Le coup d'État et ses conséquences Avec ces réactions louis-napoléon doit violer la constitution, celle de 1848 ne lui permet pas ne se représenter et doit céder le pouvoir, il choisit le coup d'état comme une succession à son oncle qui été lui aussi parvenu au pouvoir par coup d'état, il est soutenu par l'armée qui est chargée de réprimer les troubles, l'armée est majoritairement bonapartiste. Ce coup d'état déclenche des résistances qui sont importantes, 4000 hommes sont arrêtés à Paris, cette insurrection se fait au nom de la défense des droits sociaux (droit au travail, lutte contre le chômage et la misère). Dans toute la France 26000 personnes sont arrêtées et 10000 sont condamné au bagne ou à aller en Algérie, les militants républicains partent en exil. On voit se recréer une légende noire du second empire que Victor Hugo se force de forger sur louis napoléon devenu napoléon III. c. Le glissement vers un régime politique : « démocratie illlibérale » (Pierre Rosanvallon) A partir de 1851, un régime qui va rétablir le suffrage universel mais aussi le contrôler et contrôler l'ensemble des libertés notamment d'expression. Peu après son coup d'état LN se présente comme le sauveur du suffrage universel de 1850, le sauveur de la démocratie, les hommes domestiques obtiennent le droit de vote et il organise des plébiscite= un referendum, il demande oui/non, il demande si les gens sont d'accord pour une rédaction d'une nouvelle constitution, majorité de oui car le « parti de l'ordre » est en train de se mettre en place » avec le soutien de l'Église (en Italie les états pontificaux sont menacés par les rouges qui veulent kill the pape donc catho supportent LN) se soutient permet une nouvelle constitution adopté le 14 janvier 1852. Est établis une assemblée législative, le corps législatif, système de candidature officielle qui est élu pour 6ans qui vote les lois et les budgets mais la liberté est mince, article 9 : il n\'ont pas l'initiative des lois, ils peuvent interpeler l'exécutif mais elle est subordonnée à l'acceptation du Sénat (bicamérisme). Le chef de l'exécutif peut utiliser le droit de veto pour un projet qui lui déplait. Système très autoritaire, les députés doivent faire un serment de fidélité au prince. Les candidatures officielles sont des filtres, circulaire du 12 février 1852, listes de candidats dans les circonscriptions soutenu par l'état, le candidat officiel à ses frais de campagnes payé par le pouvoir. On lui confie le pouvoir pour 10ans sans que soit établis le mode d'élection de son successeur, l'empereur nomme à tous les emplois publics, démocratie autoritaire. Cette constitution est proposée au peuple le 20-21 novembre 1852 pour la restauration de l'Empire avec le retour au symbole avec les 3 couleurs mais revient aussi l'aigle symbole du premier empire, 7,8M de oui sur 8M d'électeurs, ce plébiscite inaugure un effacement progressif de la révolution (plus de devise sur les bâtiments publics, un décret remplace l'anniversaire de la naissance de la république par l'anniversaire de LN le 15 aout). Le 2 décembre 1852, le second empire devient héréditaire. III. De l'Empire autoritaire à la chute de l'Empire (décembre 1852-septembre1870) a. La phase autoritaire du régime (1852-1860) Contrôle de l'opinion publique, le préfet, l'organisation préfectorale chargée d'exercer une tutelle sur les collectivités territoriales, couteau à tous faire du régime. Lors des conseil de révision, moment où les jeunes gens qui allait faire leur service militaire était examiné, l'administration territoriale rencontre la population, infiltre la propagande bonapartiste, dans les comices agricoles , réunion périodique où sont fixés les prix du bétail et des marchandises, les préfets sont là, aussi dans les banquets de sapeur-pompiers pour mettre en avant la cause impériale, certains évènement provoque le développement des autorités, lors des catastrophes naturels, les épidémies, l'octroi des subventions au commune, au œuvre sociale, scolaire à la bienfaisance sont des moyens de toucher la population. Les préfets jouent un rôle déterminant dans le choix des candidats et de la presse et dans les réunions et dans les associations, souvent les préfets changés d'affectation. Second relais pour séduire le plus grand nombre, la légende impériale, la guerre avec la propagande imprimée (mise en image de scène de bataille, pantalon rouge, tunique bleu), guerre de Crimée qui oppose une coalition improbable des Français et des Anglais dans une même expédition. Une presse qui fait l'apologie du régime subventionnée par l'empereur, l'administration diffuse les discours et les textes sur les murs par affiches dans les rues, NAPOIII diffuse des extraits de son livre dans lequel il prônait l'extinction du paupérisme (question sociale) en donnant du travail à tout le monde (s'occuper de misère en France). La propagande excelle dans le reportage, réseau de distribution de livret dans lesquels les dessinateurs, les chansons populaires qui valorisent l'empereur (imagerie d'Épinal). Les voyages officiels pour les catastrophes ou non pendant lesquels LN va dans les provinces qui contribue à son prestige, son prestige principal vient de la guerre, N III veut faire la guerre pour essentiellement redorer le blason de la France (guerre de Crimée 1853-1856 que la France gagne avec le Royaume-Uni, qui permet à la France de disloquer les frontières européennes) la France est replacée au cœur de l'équilibre européen. La campagne d'Italie pour libérer l'Italie centrale et du nord des armées autrichienne qui l'occupe qui se traduit par 2 victoires, la victoire de Magenta (4juin1859) et la victoire de Solférino (24 juin 1859), 2 grandes puissances battues par LN. Elles comportent de nombreuses ombres, le projet du piémont de libérer les provinces des états pontificaux qui provoque en 1860 une rupture avec la papauté, méfiance des catholiques français face à l'empereur. La victoire est un moyen de légitimer, LN prend la tête lui-même de son armée. Le peuple parisien accueille de manière triomphale les troupes ayant combattu en. Italie et sont autorisés à chanter la Marseillaise. LN organise une grande cérémonie et remet au régiment de son armée leurs nouveaux symboles avec l'aigle sur le drapeau avec une foule de + d'1M de parisien, avec au milieu une messe, osmose entre l'armée et le second empire qui se poursuit dans l'expansion coloniale, la France met le pieds en Cochinchine, future Indochine, établissement d'un protectorat au Cambodge en 1853, une politique de prestige (nouvelle Calédonie en 1853). b. La montée des oppositions et l'Empire libéral (1860-1870) Cette décennie est caractérisée par un assouplissement du contrôle sur le pouvoir législatif. L'opposition renait, nouveaux militant, Jules Ferry, Léon Gambetta, Charles Floquet, l'opposition républicaine se renforce et les procès de journaliste permet à ses militants de se faire connaitre. Les républicains gagnent du terrain dans l'opinion publique, 1869, grandes élections législatives, progression pour les républicains mais reste minoritaire (174 sièges). Gambette est élu sur un programme radical avec une dimension de droits sociaux. A la fin du second empire, les républicains sont divisés. c. La guerre franco-allemande Guerre de 1870-1871, déclaré par napoléon III, va constituer une catastrophe pour la nation française, les crédits militaires sont votés par la chambre 245 pour, y compris certains républicains (non pas pour napoléon mais pour soutenir l'effort de guerre), seule 10 républicains s'opposent et 7 s'abstiennent. La guerre est acceptée au plus haut niveau de l'état et dans la population car la France est persuadée d'avoir la meilleure armée du monde. Or la guerre échappe d'emblée à la France, avec des grands désastres, le premier est celui de Wissembourg, 4 août 1870 suivis d'une série de désastre notamment à Frœschwiller qui va entrainer toutes les autres surtout celle autour de Metz. Napoléon III se constitut prisonnier et capitule qui choque la population française, ce dont profite les républicains. A Paris, la foule devance les représentants, le 4 septembre, la république est déclarée, la population rentre dans la chambre des bourbons (chambre des députés) et prononce la déchéance de l'empire et la république à l'hôtel de ville. Un gouvernement provisoire est instauré et prend le nom de gouvernement de la défense nationale, mi-septembre la troupe allemande arrive autour de Paris d'une part par la champagne et la Picardie et par le sud tandis que les combats se prolongent dans la région de la Loire et puis en bourgogne et franche comté. La France est envahie puis occupé, ce gouvernement est présidé par le général Trochu qui est composé de républicains modéré, volonté de sauvegardé le climat tempéré, dans ce gouvernement Gambetta qui a le ministère de l'intérieur et Henry Rochefort ministre qui lui est radical gauche. La république est née de la déroute militaire, qu'elle va ensuite exploiter de la légende noire, discrédité toute tentative contre l'invasion. Une république provisoire et fragile, son installation définitive va se faire au terme d'un processus. Chapitre 3 : 1870-1886. La République malgré tout 4septemble 1870 : proclamation république provisoire, Allemagne occupe toujours la France jusqu'en Normandie, 1/3 du territoire occupé. C'est à Paris que va débuter la dernière insurrection du 19ème siècle, la commune de Paris (mars 1871-mai 1871) avec les communes de province pour installer la troisième dans un pays qui n'est pas républicain. En 1879, grandes lois qui régissent les grandes libertés. I. L « année Terrible » (1871) et la naissance du régime 1. Les premiers pas La guerre n'est pas terminée, la république intensifie l'effort de guerre, gouvernement dirigé par le général Trochu. La situation militaire s'aggrave même avec les efforts de recrutement, la ville de paris est encerclée le 19 septembre, une résistance héroïque de la population parisienne démarre, ou survivent pendant plusieurs 2M de personnes derrière un rempart coupé du reste du pays. A partir de la mise en place du siège, Gambetta appelle à la résistance en quittant paris en ballon et depuis tour il multiplie les initiatives de l'armée en mobilisant les gardes mobiles (20-40ans) célibataire, veuf, sans enfants, ne savent pas combattre, pas de ravitaillement, très mal équipé qui affronte les troupes allemandes qui se renforcent de semaine en semaine même si les Allemands rencontrent des difficultés. Les mauvaises nouvelles s'accumulent au mois d'octobre, la reddition du maréchal Bazaine qui fait le choix par résignation et par calcul (il défend la continuation du second empire) de livrer l'armée de Metz (170 000hommes) en capitulant, humiliation nationale qui s'accompagne de mesure symbolique notamment les drapeaux capturés précédemment par les Français pris par les Allemands. Créer une immense manifestation nationale, le 30octobre notamment à Dijon et le 31 octobre à Paris, insurrection qui fait des victimes. De nombreux combats sont menés en France surtout dans l'est, le 28 janvier 1871, une convention d'armistice est signé qui ouvre la voie de la négociation de la paix entre les 2 pays, défaites écrasante, l'armée française est détruite qui donne lieu à la construction du mémoire de la défaite et qui va jouer un rôle important. Des élections législatives sont imposées par Bismarck le 18 février 1871 pour savoir si le pays devait poursuivre la guerre ou non, les monarchistes et les républicains modérés veulent arrêtés et les républicains extrémistes veulent continuer, les monarchistes sont majoritaires, le pays se prononce pour la paix et l'Assemblée nationale se réunit à Bordeaux et décide de différer la question des nouvelles institutions et le confie à Adolphe tiers, le régime républicain n'a rien de républicain. 2. La Commune et son impact Insurrection de paris qui débute en mars 1871, la commune de paris est dirigée par des néojacobins (les héritiers de Robespierre, dans. Un esprit d'application des idées de la convention nationale sur un point économique et social et du patriotisme révolutionnaire), des socialistes utopiques, mais le refus de la défaite, refus des manœuvres en cours, les communats se séparent, ils demandent et veulent continuer le combat contre les Allemands contre l'avis du gouvernement qui s'installe à Versailles. Ils veulent un gouvernement communale et les lois sont prises en délibération aux moments des grandes assemblées, la tension monte entre la commune et Versailles qui menace d'entrée dans paris qui se passer durant la semaine sanglante, les troupes de tiers, les versaillais rentrent dans paris et reprennent petit à petit les quartiers, ce sont les versaillais qui l'emporte, la commune meurt le 28 mai 1871, les pertes de la commune sont évalués à 20 000morts à plutôt aujourd'hui à 10 000morts, on considère que la commune est le plus massacre politique du 19^ème^ siècle, une répression légale, les communards sont passés devant les tribunaux militaire, c'est l'armée qui condamne, 10000 condamnation, femmes et hommes au total 4600 personnes sont condamnés à de fortes peines (la déportation en nouvelle Calédonie) louise Michelle est condamné à la déportation et reviendra vivante en métropole, la commune relance la crainte du rouge que les français et la province associe au républicain, relance les tendances conservatrices, antirépublicaines. La commune crée une fracture morale et affective dans le clan de la gauche entre les républicains et les socialistes qui va durablement affecter l'histoire des gauches. 3. La période de Thiers et l « ordre moral » (1871-1875) Coalition de conservateur, une république conservatrice marqué par Thiers puis par le maréchal Mac-Mahon (il est rappelé au pouvoir car il est l'image de l'armée et quelqu'un qui est suffisamment conservateur pour calmer les tensions), il devient président de la république, cette période est caractérisé par un lendemain de défaites, une recherche du coupable, qui a mis la France dans cette état-là, il est là pour entretenir le sentiment de culpabilité des français, condamnation du second empire qui était un régime qui valorisé la guerre, se construit l'image d'une France qui mérite son sort. Le rôle de l'idéologie, c'est un raidissement du candidat légitimiste, le comte de Chambord qui aurait pu prétendre à restaurer la monarchie, ce comte refuse la proposition du pouvoir car ce pouvoir est conditionné à l'acceptation du drapeau tricolore en 1873. Les républicains gagnent du terrain, ils gagnent les élections partielles entre 1872-1875, Léon Gambetta incarne la résistance de l'armée et de la nation, il va faire l'apôtre de la république en allant voir les français et les convaincre que la république n\'est pas dangereuse et le seul régime qui peut garantir l'ordre et la paix, il critique le second empire, au terme de cette compagne, la république devient définitive grâce à l'adoption des lois constitutionnelle de 1875 qui enracine la nature républicaine du régime II. Comment la République devient républicaine 1. Les lois constitutionnelles de 1875 Toutes les grandes constitutions de la France sont des textes uniques au contraire d'ici, un ensemble sans préambule et l'absence traduit un trouble important et une absence de consensus. On possède à la tête de l'état, création du septennat contrecoup de la commune, exécutif envisagé sur une longue durée, qui rapport à une forme de tradition, 2 chambres, la chambre des députés (initiative des lois) et le Sénat (chambre haute, protectrice des institutions). Le président de la République peut stopper de manière autoritaire, il est irrééligible, (forme de monarchie déguisé sans hérédité). La chambre des députés est élue sous suffrage universel masculin. A côté le Sénat est élu sur un suffrage indirect (permet de filtrer l'opinion) environ 300 membres, 175 sont élus à vie, il devient le bastion de la France traditionnelle à tendance conservatrice pour stopper l'initiative trop moderne de la chambre des députés. Le président de la République peut dissoudre, le régime est parlementaire, le gouvernement doit rendre des comptes face à la république qu'il conduit. 2. La percée électorale des Républicains Crise du 16 mai 1878, crise institutionnelle, MM voit les républicains progresser qui tente une dernière fois de contrôler un régime qui lui échappe en annonçant une dissolution précipitée, coup de force contre les Français. Ces élections aboutissent au contraire voulu car les républicains se renforcent qui deviennent la force principale, le pouvoir revient à la chambre des députés, on considère cette crise qui marque le passage au régime d'assemblée. En 1879, il y a un scrutin pour les élections au Sénat qui donne la majorité aux républicains, cela permet d'élire pour la première fois un président de la République réellement républicain, Jules Grévy qui doit beaucoup à Gambetta pour la conquête du pouvoir. 3. La République et ses symboles La république va capitaliser et pratiquer une politique symbolique, le 14 juillet, la marseillaise et Marianne. Le 14 juillet devient fête nationale, saturer de tricolore qui choisit pour devenir la fête de la nation, première 14 juillet 1880, qui montre un avant et un après, avant la révolution et qui voit l'avènement de la liberté. Le rôle joué par le peuple, il n'est pas possible de célébrer la Terreur, s'appuyer sur 1789 pour rendre hommage au peuple, célébration du défi militaire ou la république est associé à l'armée qui renait de ses cendres, unité entre armée et république, grand moment festif. Des quartiers ou règne du tricolore à tous les balcons mais il y a toujours 2 villes qui cohabitent dans la ville de Paris. La matinée est consacrée aux discours officielles, les zones ou la république est bien implanté on inaugure les statuts en hommage à la république ensuite vient la revue militaire, les villes qui possèdent des garnisons militaires, la première revue se situe à Longchamps qui permet aux chevaux de défilés, après cela se tient le banquet républicain qui perdurent, l'après-midi s'entament les cultures locales, temps des fanfares, qui s'achève par le bal du 14 juillet ou se retrouve des personnes de milieux social différents La marseillaise, chant de guerre de l'armée du Rhin, créé à Strasbourg, la guerre de 70 redonne la signification du peuple en arme, elle est chantée dans les bars parisiens. Marianne, figure allégorique de la France et de la république dans un corps de femme disparu sous le second empire, en 1872, le sceau de l'état voit réapparaitre cette image qui remplace l'aigle de l'empire. III. L'enracinement de la République (1879-1889) 1. Les grandes lois républicaines : libertés et démocratie Enracine les grandes libertés, loi qui dés 1879, rétablit la liberté du débit de boisson, le cabaret devient le lieu de prédilection des discours républicains, il s'émancipe de la surveillance du pouvoir, 1880, rétablissement du colportage. Grande loi de 1881, rétablit la liberté de la presse qui établit en France un régime libéral, elle supprime toutes les empreintes en dehors du droit de réponse, elle soumet les délits de presse au jury d'assisses, a un jury de citoyen en dehors du régime politique, qui va permettre l'essor de la presse d'opinion. Liberté des réunions publique, les meetings, les discussions, les conférences peuvent se dérouler sans autorisation préalable, favorisé l'expression de la démocratie. Loi du 4 mars 1882, élargis la base de fratrie démocratique, rendent à tous les conseils municipaux, le droit d'élire leurs maires, loi complémentaire d'avril 1884 consacre l'élection du maire et des adjoints sauf à Paris en raison du passé de la commune, elle a une tutelle, un préfet de la seine et un préfet de police. Les communes deviennent des foyers politiques, apprendre à faire de la politique 2. La révision constitutionnelle de 1884 Le congrès décide d'accélérer la républicanisation en prenant des mesures, 14 août 1884 est décidé la répression de prière avant les sessions parlementaires, laïcisation du gouvernement, la forme du gouvernement ne peut pas être révisé pour éviter la volonté de restauration monarchique. Les sénateurs qui ont été nommés à vie, leurs sièges seront répartis dans les départements les plus peuplés. Une laïcisation de la société qui s'accélère à partir de 1881. 3. La laïcisation de l'école et de la société En 1880, la liberté est accordé de travailler le dimanche pour contrecarrer le pouvoir de l'Église, affirmer que les obligations religieuse sont subordonnés vis-à-vis des besoins de la société civile, les républicains suppriment les caractères confessionnels des cimetière, toutes les religions pourront être enterrés dans un carré spécifique, laïcisation des hôpitaux, ils sont défais de leurs croix, de manière progressive qui se fait au moment de la rénovation des locaux ou au moment de la construction. Le retour du divorce rétablit par Naquet en 1884 dans une logique révolutionnaire mais ne supprime les différences entre hommes et femmes, des conditions plus favorables pour les hommes en cas d'adultère, l'homme ne peut être poursuivi que lorsque l'homme entretient une relation adultérine dans le domicile conjugal. Les républicains restent dans la logique de la pacification de la société civile et dans la société marquée par la domination masculine en grande partie dans le domaine scolaire. Jules Ferry qui obtient des avancés cruciales dans l'enseignement primaire, il obtient la gratuité de l'enseignement primaire en 1881 qui va débloquer les autres conditions en particulier l'obligation, il va se nouer une relation de confiance entre les Français et l'école (6-13ans ou sortait avec le certificat scolaire). 28 mars 1882, laïcise les programmes, la religion catholique n'est plus dispensée dans les locaux scolaires même si les devoirs envers Dieu sont maintenus. Ce fonde à ce moment l'image de l'âge d'or de la république. Entre 1871 et 1880, la république qui était née d'un désastre militaire réussi à s'implanter, qui est l'œuvre d'un noyau homme politique déterminé à fonder une république durable pour amener la paix sur un plan international, elle chante la nostalgie des provinces perdues, et la paix social et politique