Histoire de la Deuxième République (1848-1852) PDF
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Summary
Ce document traite de la Deuxième République Française (1848-1852), une période caractérisée par des changements politiques majeurs et des contestations sociales. Il explore les débuts de la République avec les réformes des "quarante-huitards" et l'évolution vers une république conservatrice. On y retrouve l'importance des ateliers nationaux et de la suppression des réformes sociales, et les luttes politiques et sociales de l'époque.
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Une difficile entrée dans l'âge démocratique I/ la deuxième république (1848-1852) 1. La république des « quarante-huitard » (février à mai1848) Le 24/02/1848 se met en place un gouvernement provisoire qui proclame la République. Il est chargé d'organiser des élections sous la présidence d'Alpho...
Une difficile entrée dans l'âge démocratique I/ la deuxième république (1848-1852) 1. La république des « quarante-huitard » (février à mai1848) Le 24/02/1848 se met en place un gouvernement provisoire qui proclame la République. Il est chargé d'organiser des élections sous la présidence d'Alphonse De Lamartine, ministre des Affaires étrangères et de Ledru Rollin, ministre de l'intérieur (figures expérimentés et aisés). Le 25/02/1848, c'est la proclamation du droit au travail, la limitation de la durée du travail et la création des ateliers nationaux qui ont pour but d'employer les chômeurs ; cela relève d'intentions sociales avancées. Le 02/03/1848, c'est le décret sur le suffrage universel masculin pour les plus de vingt et un an. Le 23/04/1848 se produisent des élections législatives pour élire une assemblée constituante (qui a pour but d'établir une constitution) ; il eu lieu la première expression d'une grande partie de la population grâce au suffrage universel masculin à un instant T avec une majorité républicaine « modérée » ce qui traduit un pays qui se convertit à la république. 2. La république conservatrice (mai 1848 à décembre 1851) Le 21/06/1848, l'assemblée constituante vote la suppression des ateliers nationaux qui donne lieu à des insurrections dans le milieu ouvrier (à Paris essentiellement mais aussi dans les provinces) et des affrontements dont celui des ouvriers et des policiers du 23 au 26 juin (4000 morts, 15000 condamnations et déportation en Algérie). Le 04/11/1848, la constituante vote un projet de constitution de la deuxième république et s'auto dissout. Cette dernière est très inspirée de la constitution américaine et prévoit l'élection au suffrage universel d'un président de la République pour un mandat de quatre ans sans possibilité de renouvellement de mandat. Le 10/12/1848, c'est l'élection présidentielle qui a lieu et Louis Napoléon Bonaparte, le neveu de Napoléon est élu. Pour les électeurs, il est vu comme le candidat des conservateurs qui va rétablir l'ordre. Le 13/05/1849 une nouvelle assemblée législative est constitué avec la victoire des républicain conservateurs. Le 15/03/1850 l'assemblée vote la loi Falloux qui prévoit la mise en place d'une surveillance des établissements scolaires par le clergé catholique (mesure conservatrice). Le 31/05/1850 est votée la loi des trois ans qui prévoit que s'ils ne peuvent pas prouver une résidence fixe depuis 3 ans, le droit de vote est retiré, ce qui donne lieu à l'exclusion de trois millions de pauvres de la politique, on passe de neuf million et demi de votant à environ six millions et demi. C'est donc une occasion pour Bonaparte qui souhaite changer la constitution pour rester au pouvoir, face au refus de l'assemblée, de se rendre populaire. Il fait donc campagne et propose de supprimer la loi des trois ans pour se rendre légitime. Le 02/12/1851, LNB fait un coup d'état qu'il justifie par le refus de l'assemblée législative de changer la constitution et tente de se légitimiser par un référendum pour demander l'avis du peuple qui s'avère être en sa faveur. Le 03-10/12/1851 des répressions ont lieu face à des résistances (peu nombreuses). Le 21/12/1851, LNB organise un plébiscite et demande si les Français le veulent au pouvoir et s'ils approuvent le changement de constitution. LNB a pour vœu de recréer l'empire. LNB organise un second plébiscite et demande aux français la « permission » de changer la constitution pour se proclamer empereur, approuvé par les français il créé le second empire. Le 02/12/1852 le second empire est officiellement proclamé le second empire avec Napoléon III à sa tête. Deux dynamiques du second empire, l'empire autoritaire (1852-1860) et l'empire libéral (1860-1870). L'empire autoritaire s'opère dans un contexte de projet dynastique. L'empereur se marie avec la princesse d'Espagne Eugénie Montijo en 1853 avec le but d'avoir des enfants légitimes pour assurer sa descendance et le prochain trône. Nait alors Eugène, nommé le prince Impérial, baptisé à l'été 1856. L'état autoritaire qui se prépare commence par la loi sur la presse de 1852 qui amorce la restriction de nombreuses libertés fondamentales. Dans le même temps, l'empire tente de se donner une image démocratique en maintenant le suffrage universel masculin et en intégrant des élections du corps législatif tous les six ans. Or les élections sont contrôlées, les préfets on tous les droits de saboter les autres candidats et le candidat officiel est désigné par l'empereur en personne. Il y'a également la notion de prestige militaire présent en ce temps, en effet l'intervention de l'armée française en Italie en 1859 y est pour beaucoup avec la victoire des batailles de Magenta et Solférino. L'empire libéral quant à lui est marqué par la volonté de Napoléon 3 de chercher des supporters. Il eut un tournant vers les années 1860 ; la loi d'amnistie est votée en août 1859, elle permet aux opposants du second Empire arrêtés en 1852 d'être libérés. De même, une nette amélioration du travail du corps législatif est perçue avec l'attribution de plus de droits aux députés pour contrôler le gouvernement. En 1868, la loi sur la presse est révisée et devient plus libérale. En mai 1870, un plébiscite est organisé, l'empereur demande si les Français sont d'accord avec la libéralisation en cours. 80% des Français sont favorables ce qui exprime une certaine force du régime en place. Le 2 septembre 1870, la défaite de Sedan au début de la guerre franco-prussienne et l'arrestation de Napoléon 3 par l'armée prussienne ébranle le pays et cause l'effondrement du régime. Le 4 septembre 1870 des révolutionnaires parisiens proclament la troisième république à l'hôtel de ville. En conclusion, cette période (1848-1870) est marquée par l'entrée dans les mœurs du suffrage universel masculin et la montée du nationalisme en Europe.