Guide d'étude - Effet du vieillissement sur les rythmes biologiques (PDF)
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M. Fortin
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Summary
Ce guide d'étude explore l'impact du vieillissement sur les rythmes biologiques et les systèmes anatomophysiologiques. Il détaille les changements physiologiques dans divers organes comme le cœur, les poumons et le système digestif, ainsi que leurs implications potentielles sur la santé. Le guide examine également les effets du vieillissement sur les fonctions cognitives et le maintien d'un état de conscience.
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APP M. FORTIN Effet du vieillissement sur les rythmes biologiques et anatomophysiologique systèmes Principaux signes du vieillissement normal Exemples de signes d’un état pathologique Cœur ° Élévation maximale de 5 mm Hg de la pression...
APP M. FORTIN Effet du vieillissement sur les rythmes biologiques et anatomophysiologique systèmes Principaux signes du vieillissement normal Exemples de signes d’un état pathologique Cœur ° Élévation maximale de 5 mm Hg de la pression Essoufflement artérielle systolique attribuable au vieillissement Douleur rétrosternale ° Perte de l’efficacité en situation de demande accrue Arythmie avec s/s telle que des exercices intenses HTA ° Ralentissement de la FC au repos et – grande Souffles cardiaque B3-B4 accélération à l’effort ° Présence d’irrégularités passagères du rythme cardiaque Poumon ° Diminution des capacités inspiratoire/expiratoire Dyspnée maximale Essoufflement lors d’activité de la vie ° Perte de tolérance à l’effort physique intense quotidienne et domestique ° perte de tolérance aux conditions respiratoires difficiles Toux persistante (smog, fumée) Respiration sifflante ° déclenchement + difficile de la toux, perte d’efficacité Sécrétion jaunâtre/verdâtre de celle-ci Crachats de sang ° susceptibilité accrue aux infections Bouche ° Susceptibilité aux caries Bouche sèche et hyposalivation ° ↓ capacité à ressentir la soif + Signes déshydratation perception des saveurs + sécrétion Gingivite salivaire Signes de dysphagie et reflux gastrique ° Amincissement de la muqueuse buccale ° réduction de l’efficacité du synchronisme de déglutition ° ralentissement du transit du bol alimentaire de la cavité buccale jusqu’à l’estomac (diminution de la qualité et de la force du péristaltisme œsophagien) Intestin grêle ↓ absorption de différentes vitamines et minéraux causée Douleur abdominale par ↓ surface intestinale et circulation sanguine Crampes intestinale inadéquate Ballonnement Diarrhée/constipation/incontinence fécale Signes dénutrition colon ° ↓ frontière entre l’élimination optimale et la Changement dans les défécations constipation et l’incontinence fécale Incontinence fécale ° sensibilité accrue aux mauvaises habitudes de vie telles Fécalome que des faibles apports liquidiens journaliers ou autres Douleur substances irritantes Hémorroïdes ° diminution de l’immunité digestive Sang dans les selles Estomac ° Altération de la sécrétion de différentes hormones → ↓ Perte d’appétit importante éructation appétit Brulures d’estomac ° Ralentissement de la vidange gastrique N/°V ° ↓ immunité ́ digestive Douleur dans la zone épigastrique ° réaction tardive à l’ingestion de substances acides ou Crampes d’autres substances irritantes Ballonnement Foie ° ↓ capacité de digestion d’un repas riche en lipides et en Ictère sucres Brûlures d’estomac ° Allongement du temps requis pour le métabolisme des Hépatalgie (malaise abdo) rx et alcool Crampes Ballonnement Diarrhée/constipation/incontinence fécale Reins et ́ à concentrer les urines ° Difficulté Pollakiurie élimination ° ↑ fréquence des mictions nocturnes, Dysurie, hématurie, pyurie urinaire résidu post mictionnel Incontinence urinaire ° ↓ capacité vésicale Douleur lombaire ° Miction impérieuse Oligurie/anurie ° sensibilité́ aux pressions abdominales N/V ° réduction de l’excrétion des médicaments ayant des démangeaisons conséquences l’augmentation de la demi-vie des méd Appareil sexuel de ° ↓ pilosité génitale Douleur, rougeur l’homme ° distension du scrotum Sang dans l’urine ° HPB Masse sur testicules ° atténuation de l’intérêt sexuel Démangeaisons Musculaire ° ↓ masse et force, vitesse de contraction, endurance, Perte d’équilibre ou chute résistance, force des tendons et les ligaments et flexibilité Changement unilatéral de la force ou la mobilité d’un membre Douleurs musculaires sans effort ou traumatisme pour les expliquer Difficultés dans les AVD/AVQ dû à une faiblesse. Ostéo-articulaire ́ osseuse, élasticité ° Perte graduelle de la densité ́ des Chutes cartilages Fractures ° cyphose dorsale entraînant un déplacement du centre Douleur aux articulations de gravité vers l’avant Déformations ostéoarticulaires peau ° Peau sèche Ecchymoses ́ et vascularisation ° ↓ élasticité Saignements ° perte de résistance aux traumatismes Plaies qui tardent à guérir ° allongement du temps de cicatrisation Douleurs ° épaississement des ongles Démangeaisons ° grisonnement et perte des cheveux Composantes de l’état mental et les effets du vieillissement composante de l’état définition effet du vieillissement mental mémoire court terme capacité d’emmagasiner un nombre limité diminution de la capacité à manipuler d’informations pendant une brève période de l’information, à encoder et à récupérer des informations complexes mémoire de travail sert à l’accomplissement d’une tâche dans aucun impact sur la capacité à se l’immédiat ou dans un futur très proche (quelques rappeler des séries de chiffres minutes). joue un rôle important dans la manipulation de l’information et dans l’encodage et la récupération des informations stockées dans la mémoire à long terme. mémoire à long capacité d’emmagasiner des connaissances aucun impact, bien que certaines terme/sémantique générales sur le monde études rapportent une légère diminution chez les plus de 85 ans mémoire à long capacité de garder en mémoire les habiletés aucun effet terme/procédurale motrices, les actions et les procédures mémoire épisodique capacité de mémoriser des évènements et des diminution de la précision des (mémoire à long souvenirs s’inscrivant dans un contexte temporel, informations: difficulté à associer un fait terme) spatial ou émotionnel à un contexte et à récupérer des informations mémoire prospective capacité de mémoriser des informations diminution de la capacité (oublis (mémoire à long concernant des évènement à venir ou des occasionnels) terme) comportements à adopter dans le futur attention capacité de rester attentif, vigilant pendant une activité. attention soutenue: capacité de rester attentif pas d’effets sur l’attention soutenue, durant un certain temps pendant une tâche, par pour des tâches simples, mais exemple écouter une émission de radio diminution si la tâche dure longtemps attention divisée: capacité de partager son attention entre plusieurs tâches, par exemple, conduire une voiture en entraînant une diminution de l’attention divisée, pour conversation les tâches complexes concentration (ou capacité de rester attentif, vigilant dans la diminution de la capacité de “d'attention sélective”) réalisation d’une activité, malgré des stimuli concentration dérangeants dans l’environnement. Il s’agit d’un processus volontaire état de conscience état général de vigilance et de réactivité aux stimuli aucun effet internes ou externes. Permet d’être en relation avec soi-même et avec son environnement. Toutes les fonctions mentales en dépendent stade normal: alerte (réaction spontanée à une demande) stage anormaux: hyperalerte: surréaction léthargique: ralentissement des processus mentaux, mais réaction à un stimulus verbal stuporeux : somnolence mais réaction à un stimulus physique comateux: aucune réaction aux stimulus physiques fonction exécutive capacité de conceptualisation de contrôle de soi, de diminution de la capacité de résoudre flexibilité, d’organisation, de planification, de de nouveaux problèmes complexes résolution de problèmes. En bref, il s’agit de toutes les fonctions essentielles à tout comportement dirigé, volontaire et adapté vitesse de traitement vitesse des processus mentaux lors de l’exécution diminution de la vitesse de traitement de l’information d’une tâche de l’information ***Le vieillissement normal affecte quelles fonctions cognitives et quelles mémoires? Mémoire prospective/de travail/épisodique, la concentration, la capacité à résoudre des problèmes complexes, attention soutenue et divisée, fonctions exécutives Facteurs qui influencent le vieillissement - génétique - stress oxydatif - alimentation - milieu de vie/environnement social de la personne Facteurs qui favorisent un bon vieillissement - pratique régulière de l' activité physique - saine alimentation - soutien social - gestion du stress - ressources d’adaptation Vieillissement pathologique - stress dépasse capacité d’adaptation - cancer - maladie cardiovasculaire - diabète - obésité il faut avoir un équilibre entre facteurs positif et négatif Comment explique-t-on l’effet du vieillissement sur l’hypertension artérielle Modifications due au vieillissement et leurs influences sur la pression artérielle: - perte d’élasticité des tissus - augmentation de la résistance périphérique - augmentation du collagène et de la raideur du myocarde: joue sur la fréquence cardiaque - diminution de la sensibilité des récepteurs adrénergiques - diminution de la fonction rénale - diminution de la réaction à la rénine en présence d’un manque de sodium ou d’eau - modification de la pharmacocinétique et de la pharmacodynamique des médicaments Comment explique-t-on l’effet du vieillissement sur l’insuffisance rénale Modifications due au vieillissement et leurs influences sur la fonction rénale: - diminution des néphrons en taille et en nombre - rétrécissement des artères rénales consécutif à l'athérosclérose - diminution du débit de filtration glomérulaire - perte d’efficacité des cellules tubulaires (sécrétion/réabsorption) Comment explique-t-on l’effet du vieillissement sur l’hyperplasie bénigne de la prostate - La diminution de la testostérone engendre une proportion plus élevée d’oestrogène dans le sang ce qui entraîne une augmentation de l’activité de la dihydrotestostérone (DHT) qui stimule la prolifération des cellules de la prostate. Stades du sommeil stade 1: - somnolence, stade de l’endormissement (durée 1 à 7 minutes) (endormissement) stade 2: - sommeil léger, mais encore très sensible aux stimuli extérieurs. - Diminution du tonus musculaire stade 3: - le sommeil devient plus profond - diminution des signes vitaux (température corporelle, fréquences respiratoire et cardiaques) stade 4: - statut du sommeil profond - le réveil est difficile - l’énurésie, les terreurs nocturnes et le somnambulisme survient durant ce stade - c’est à ce moment qu’à lieu la production d’hormone de croissance et la division cellulaire - la durée de ce stade diminue avec l’âge sommeil paradoxal : sommeil MOR (mouvements oculaires rapides) - c’est la période de rêves et aussi de cauchemars - l’activité squelettique est fortement inhibée - la respiration est irrégulière - le rythme cardiaque peut s'accélérer ou ralentir Effets du vieillissement sur l’architecture du sommeil - allongement de la durée du sommeil indices pour distinguer l’insomnie clinique du léger (stade 1) sommeil normal: - diminution de la durée du sommeil - prendre plus que 30 minutes pour profond (stade 3-4) s’endormir - augmentation du nombre et la durée des - passer plus de 30 minutes éveillé par nuit éveils nocturnes - dormir moins de 6,5 heures par nuit avec un efficacité de sommeil inférieure à 85% Troubles neurocognitifs majeurs (TNCM) le terme neurocognitif majeur, qui a remplacé celui de démence dans le DSM-5, est caractérisé par un déclin cognitif par rapport au niveau de performance antérieur dans un domaine cognitif ou plus (attention complexe, fonctions exécutives, apprentissages et mémoire, langage, perception-motricité, cognition sociale) qui interfère avec l’indépendance dans les activités quotidiennes. Maladie d’Alzheimer : maladie chronique, évolutive et dégénérative 4 théories qui expliquent la maladies: (plus importantes, protéines Tau et plaques amyloïde) 1. Physiopathologie : (théorie de la plaque amyloïdes **) - 1-Présence de plaques amyloïdes - 2-Dégénérescence neurocellulaire - 3-Perte de connexion entre les cellules - 4-Mort cellulaire 2. Protéine Tau **: retrouve dans les axones, permettent de maintenir les canaux de communication en ligne droite, donc cela créer un pont entre les fibres, ce qui permet maintenir canaux de communication en ligne droite. Dans la maladie d’alzheimer, se sont des protéines tau qui sont déformées, ce qui entraîne enchevêtrement a/n neurofibrillaire, ce qui crée une perte de connexion entre les cellules → mort cellulaire 3. Les bêta-amyloïde peuvent former des canaux dans la membrane cellulaire qui favorisent l’entrée excessive de calcium dans les neurones→ mort cellulaire 4. Les protéines bêta-amyloïde (au niveau interstitiel) : À faible dose, elles provoquent une vasoconstriction et à fortes doses (chez les Personnes âgées) entraînent des lésions permanentes des vaisseaux sanguins (Secondaires à la libération des radicaux libres). En perturbant les vaisseaux sanguins→entraîne la mort des neurones (moins bien irrigué au niveau sanguin) Deux formes de la maladie Alzheimer Caractéristiques Alzheimer Corps de Lewy Symptômes inauguraux perte de mémoire, anomie troubles des fonctions exécutives: hallucinations visuelles, idées délirantes, inattention et altération du niveau de conscience Mémoire perte de mémoire importante dès peu de troubles de la mémoire dans les le début de la maladie premiers stades, mais augmentent tandis que la maladie évolue Apraxie : prendre un verre perturbation aux stades modérés déficit notables dès le début Niveau de conscience pas atteinte atteinte Hallucinations rares au début, mais tendant à présentes dès le début augmenter Idées délirantes surtout au stade sévères dès le début de la maladie Changement sur le plan seulement aux stades sévères dès le début de la maladie (rigidité et moteur (rigidité et myoclonie) bradykinésie) Risques de chutes seulement aux stades modérés et dès le début de la maladie sévères Risques de chutes caractéristiques effets du vieillissement vue - baisse de l’acuité visuelle centrale - rétrécissement du champ visuel périphérique - diminution de la sensibilité vis-à-vis des contrastes - baisse de l’accommodation - diminution de la discrimination des couleurs - réduction de la perception de la profondeur - baisse de la récupération de la vision après un éblouissement - réduction du diamètre de la pupille appareil vestibulaire diminution de la capacité à déterminer l’orientation du corps dans l’espace proprioception augmentation du seuil de sensibilité des mécanorécepteurs muscles - diminution de l’endurance - perte de puissance musculaire - baisse de la résistance - diminution de la vitesse de la contraction musculaire - réduction de la flexibilité démarche - baisse de rapidité des pas - réduction de la hauteur et de la longueur des pas - augmentation de la variabilité des pas - augmentation de la proportion du temps où les pieds sont en contact avec le sol systèmes nerveux central - augmentation du délai de réaction - diminution de la coordination entre les groupes de muscles effecteurs système ostéoarticulaire - cyphose dorsale entrainant un déplacement du centre de gravité vers l’avant - altération du cartilage, d’où réduction de la mobilité articulaire et perte de souplesse des articulations et - porosité des os Facteurs prédisposants: Non modifiables : en lien avec la personne, le tableau en haut Facteurs précipitants: environnement, sont modifiables - Médicaments : effets secondaires des psychotropes, benzo, antidépresseurs, diurétiques, antiarythmiques. Le risque augmente avec le nombre de médicaments - Contention physique: ridelles de lit et contentions contribuent aux chutes - Facteurs environnementaux : aménagement de l’environnement, plancher glissant, escaliers, neige, baignoires, ne pas utiliser son accessoire de marche, nouvel environnement. Ostéoporose Ostéomalacie Ostéoporose - Maladie osseuse associée à une carence en vit. D qui se traduit - Maladie osseuse métabolique chronique caractérisée par une par une décalcification et un ramollissement des os détérioration et une ↓ masse osseuse qui rendent les os plus fragiles - Vitamine D sert à l’absorption intestinale du calcium. un apport - Dans l’ostéoporose, la résorption osseuse est plus importante que insuffisant interfère avec la minéralisation normale des os qui ne le dépôt osseux. La perte de substances osseuses affaiblit l’os qui calcifient pas devient plus sujet aux fractures. - Facteurs étiologiques; exposition insuffisante aux rayons UV, - 4 Facteurs principaux qui influencent le développement de malabsorption gastro-intestinale, diarrhée chronique, grossesse l’ostéoporose : (bébé va aller le chercher le calcium) , maladie rénale 1) hérédité - Obésité morbides: apport insuffisant en Ca+, diminution de 2) nutrition l’activité physique, carence en vitamine D, maladies chroniques 3) exercice coexistantes et leurs traitements pharmacologiques 4) fonction hormonale Prélèvence: 65 ans et + : 27,4 % jusqu’à 59% (femmes 85 ans) hommes: moins sujet à l'ostéoporose 5% 65 ans et va monter 20% 85 ans et plus Fractures de la hanche Manifestations cliniques - Rotation externe - Spasmes musculaires - Raccourcissement du membre - Douleur et sensibilité intense au foyer de la fracture Site où est situé la fracture: capitale: tête fémur sous-capitale: sous la tête col fémur Les trois : intracapsulaire car se trouve à l’intérieur de la capsule articulaire intertrochantérienne et sous trochantérienne : sont des fractures extracapsulaires, car à l’extérieur de la capsule articulaire. Prothèse partielle: change seulement la tête fémorale, on ne touche pas au bassin Prothèse totale: on change la tête et on installe un cotyle dans l’acétabulum (bassin). Fracture et traction La traction consiste en l’application d’une force d’étirement sur une partie du corps ou d’un membre blessé et d’une autre force de traction dans le sens opposé Objectifs d’une traction: - prévenir ou diminuer la douleur - prévenir ou diminuer les spasmes musculaires - immobiliser une articulation ou une partie du corps - réduire une fracture ou une luxation Peut aussi servir à: - traiter un état articulaire pathologique (tumeur, infection) - prévenir des lésions aux tissus mous - favoriser l’exercice actif et passif - induire un espacement articulaire pendant une arthroscopie ou une reconstruction articulaire majeure Fracture et phase de consolidation Syndrome d’immobilité système conséquences cliniques facteurs en cause cardiovasculaire - diminution de l’endurance à l’effort augmentation du travail cardiaque de l’ordre de 30% en - risque de thrombo phlébite et position de décubitus par rapport à la position assise par embolie pulmonaire la suite de la redistribution du volume sanguin - hypotension orthostatique - stase et viscosité sanguine - diminution du volume sanguin et du tonus musculaire des membres inférieurs - diminution de la réponse du système nerveux sympathique respiratoire atélectasie - diminution d’amplitude des mouvements risque de pneumonie respiratoires - diminution d’expansion postérieure de la cage thoracique - diminution du tonus musculaire thoracique - stase des sécrétions bronchiques - augmentation du risque d’aspiration bronchique urinaire - augmentation du résidu post - vidange incomplète de la vessie en position mictionnel & de la rétention urinaire décubitus - risque d’infection urinaire, - hydratation insuffisante d’incontinence urinaire et de lithiase urinaire - excrétion accrue des minéraux (calcium, azote, soufre, phosphore, potassium, sodium) - gastro-intestinale - diminution de l’appétit - diminution de la motilité gastro-intestinale - risque de reflux gastro-oesophagien - changement des habitudes de vie peut augmenter le risque - perte de force des muscles de de la défécation d’hémorragie digestive haute - position non naturelle peu favorable à la - risque de constipation et fécalome défécation qui peuvent entrainer n°|v° tégumentaire risque de plaie de pression - stase veineuse - augmentation du temps pression sur les proéminences osseuses - augmentation de friction et cisaillement neurologique & - trouble de la posture et de la - changements sensitivomotrice avec diminution santé mentale marche accroissant le risque de des réflexes posturaux et de protection et chute diminution de la coordination et de l’équilibre - anxiété, agitation, désorientation, - perception spatio temporelle modifiée par la idées délirantes, hallucinations privation sensorielle - dépression - réduction de la stimulation cognitive et isolement - délirium social - multiples perturbations musculo-squeletti risque de chute augmenté par: - diminution de mouvement et d’exercices, que - diminution de masse et force particulièrement la diminution de la contraction musculaire des muscles - diminution de l’amplitude - modification du collagène, diminution de la articulaire glycosaminoglycane et de l’eau - ankylose et contracture - diminution de mise en charge - dégénérescence des cartilages - réabsorption du calcium et du phosphore du tissu risque d’ostéoporose et de fracture osseux. augmenté par la diminution de la masse osseuse Délirium Signes essentiels pour soupçonner un délirium - installation rapide des symptômes incluant leur fluctuation - l'altération du niveau de conscience - l’inattention Mécanismes pouvant contribuer au délirium - carence cholinergique - libération excessive de dopamine - augmentation ou réduction de l’activité sérotoninergique Autres mécanismes possibles: - les interleukines 1,2 et 6 - le facteur de nécrose tumomal-alpha - les interférons - le stress Facteurs prédisposants Facteurs précipitants Déshydratation Médicaments (benzo et neuroleptiques) Dénutrition Contention physique Incontinence urinaire Sonde urinaire Fécalome Changements dans la routine de soins Douleur Changement de chambre à l’hôpital, isolement dans une Insomnie chambre privée Démence à un stade modéré ou Environnement non familier avancé Sous-stimulation, hyperstimulation Déficits visuels et auditifs par le bruit et la lumière Problème de mobilité Perte d’autonomie fonctionnelle Comorbidité Dépression Stress psychosocial et veuvage Effet du vieillissement sur la pharmacocinétique et pharmacodynamique absorption Orale : qte de rx absorbée ne change pas, c’est la vitesse qui est ralentie cela pourrait être causé par: - ralentissement du temps de vidange gastrique - diminution mobilité gastro-intes- surface d’absorption et débit sanguin - réduction nb cellules muqueuse gastro-intes Rectale : ralentissement causée par une ↓ débit sanguin Intramusculaire : modification de l’absorption causée par une réduction de la masse musculaire et la modification de la morphologie et diminution du débit sanguin périphérique Transdermique : modification de l’absorption causée par la ↓ du degré d’hydratation de la peau et une ↓ de la qté de lipides de surface et une baisse du débit sanguin périphérique et de la microcirculation distribution déplacement des méd dans l’organisme est modifié en raisons des changements suivants, qui augmentent le risque d’effets indésirables des med - augmentation de la masse graisseuse - diminution de la masse maigre et de la qté d’eau dans le corps - diminution de la concentration de l’albumine sérique métabolisme métabolisme hépatique des méd diminue avec l’âge. la demi-vie de certains médicaments peut donc être augmentée, prolongeant ainsi l’effet du médicament. Cela est causé par: - réduction de la masse hépatique - diminution de la perfusion hépatique - diminution du métabolisme de 1er passage - réduction de l’activité des enzymes hépatiques élimination les fonctions rénales déclinent avec l’âge. Ce changement entraîne une accumulation des méd et augmente le risque d’apparition de réactions indésirables. Cela est causé par : - déclin de la masse rénale - réduction du nb de néphrons et de la perfusion rénale - diminution de la filtration glomérulaire Médicaments : Hydrochlorothiazide classe: antihypertenseur, diurétique mécanisme : favorise la production d’urine en bloquant la réabsorption du sodium et du chlorure dans le segment précoce du tube contourné distal. La rétention de sodium et de chlorure dans le néphron provoque également la rétention d’eau, ce qui entraîne une augmentation du débit urinaire. La capacité des thiazides à favoriser la diurèse dépend d’une fonction rénale adéquate. Ces médicaments sont inefficaces lorsque le taux de filtration glomérulaire est faible. Calcium/Vitamine D nutriments indispensables intervenant dans la régulation du métabolisme phosphocalcique et l’homéostasie osseuse. La vitamine D intervient dans l’absorption du calcium et du phosphore par les intestins, ainsi que dans leur réabsorption par les reins et sur la tonicité musculaire. L’absorption intestinale du calcium diminue avec l’âge. Lorsque le calcium est sous la forme de carbonate, son absorption dépend du pH gastrique. Or chez le sujet âgé, l’achlorhydrie gastrique est fréquente, avec donc une réduction nette de l’absorption du carbonate de calcium si celui-ci est pris en dehors des repas. Au moment ou après le repas, la sécrétion acide gastrique est suffisante pour assurer l’absorption. Le citrate de calcium, en revanche, ne dépend pas du pH gastrique et son absorption est donc plus constante, quelle que soit l’heure de prise. Témazépam (Restoril) Classe : Benzodiazépine Mécanisme : favorise le sommeil en activant les récepteurs de l’acide gamma-aminobutyrique (GABA). L’utilisation de benzodiazépine pour traiter l’insomnie chronique chez les personnes âgées est controversée. L’agent se répartit dans tout l’organisme et traverse la barrière hématoencéphalique. En cas d’administration prolongée, le témazépam s’accumule dans les tissus. Précautions et mises en garde : dysfonctionnement hépatique, dépression majeure ou psychose lorsque l’anxiété n’est pas un facteur prédominant; réduction de la dose initiale recommandée chez les personnes âgées. Lorazépam (Ativan) classe: benzodiazépines mécanisme d’action: favorise le sommeil en activant les récepteurs de l’acide gamma-aminobutyrique (GABA). précautions/mises en garde: les personnes âgées et celles souffrant de syndrome cérébral organique sont sujettes à dépression du SNC même lorsque les benzo sont prescrits à faible dose. Alors, il faut réduire la dose initiale d’environ 50% et ajuster la posologie en fonction des besoins & de la tolérance du pt. Puisque le foie est le lieu le plus probable de conjugaison du lorazépam et que son élimination est une fonction rénale, les précautions habituelles s’imposent quand le lorazépam est prescrit à des patients souffrant d’insuffisance rénale ou hépatique d’intensité légère à modérée Aricept (donépézil) mécanisme d’action: Inhibiteurs de la cholinesterase empêchent la dégradation de l’ACh par l’Ache → ↑ la disponibilité de l’ACh a/n des synapses cholinergiques Si Alzheimer : transmission accrue par les neurones cholinergiques qui n’ont pas encore été détruits, les inhibiteurs de la cholinestérase ne guérissent pas, mais ralentissent la progression Haldol (Antipsychotique) Mécanisme d’action: Modification des effets de la dopamine dans le SNC avec ses effets anticholinergiques et alpha-adrénolytiques - Effet thérapeutique : ↓ signes et sx de psychose - Précautions : réduire la dose chez les PA, risque accru de décès et de morbidité cardiovasculaire pour les personnes atteintes de démence Dilaudid (hydromorphone) Mécanisme d’action: Agonistes opioïdes activent les récepteurs mu et les kapa Effets sec : euphorie, constipation, sédation, dépression respiratoire, dépendance Métabolisme : hépatique Excrétion rénale surtout sous forme métabolites Précautions : pour la PA, commencer par une plus faible dose et ↑ progressivement (altération fonction hépatique, rénale ou cardiaque, ainsi que maladies concomitantes) Flomax (tamsulosine) mécanisme d’action: Antagonistes alpha-1-adrénergique provoque un blocage sélectif des récepteurs alpha-1 sur les muscles lisses du col de la vessie, de la capsule prostatique et de l’urètre prostatique → ↑ débit urinaire + ↓ volume urinaire résiduel administré par voie orale, l’absorption est lente il est métabolisé dans le foie et excrété dans l’urine Interaction : utilisation combinée avec un hypotenseur peut entrainer une réduction significative de la TA Azithromycin (zithromax) classe: antibiotique mécanisme d’action: se lie à la sous-unité 50S des ribosomes bactériens →l’inhibition de la synthèse des protéines l'absorption est augmentée par la nourriture (pris avec repas), après il est largement distribuée aux tissus et se concentre dans les cellules. l’élimination se fait par la bile, en tant que métabolites Unisom (diphenhydramine) classe: antihistaminique, hypo sédatif effet secondaire: sédation produisent une dépression du SNC: le temps de réaction est ralenti, la vigilance est diminuée et de la somnolence. Le blocage des récepteurs cholinergiques muscariniques par les antihistaminiques peut produire des réponses anticholinergiques. PA: plus sensibles aux effets sur SNC (étourdissement, incoordination, confusion, fatigue) et aux effets anticholinergiques exagérés (sécheresse buccale, rétention urinaire, constipation) Médicaments vente livre (pas represcrit en CHSLD, pourquoi?) Ampoules Energex : vitamines pour ↑ l’énergie... Unisom extra fort (Benadryl) : antihistaminiques produisent une dépression du SNC et PA sont particulièrement sensibles aux effets sur le SNC (étourdissements, incoordination, confusion, fatigue) et aux effets anticholinergiques (sécheresse buccale, rétention urinaire, constipation) Douleur non soulagée chez la personne âgée o Échelle de mesure PACSLAC pour évaluer la douleur chez les personnes âgées avec déficits cognitifs Évaluation initiale de l’usager Selon l’acronyme « AINÉES » A : autonomie et mobilité (oublie sa canne) I : intégrité de la peau N : nutrition et hydratation (perte de poids involontaire depuis 3 mois) É : élimination (urgence mictionnelle, constipé) E : état cognitif et comportement (dépistage délirium) S : sommeil (prend de la médication + plan d’hygiène de sommeil) APP MME. GRENIER structures et fonctions des glandes mammaires déposé sur le muscle grand pectoral plus sein gros, + tissus adipeux lobe: contient lobules, renferme alvéoles conduits lactifère: production de lait→ sinus lactifère→ orifices du mamelon Troubles mammaires bénins {changement fibrokystique, kyste et fibroadénome} fibrokystique fibroadénome - un ou plusieurs nodules bien définis, rond et mobiles - petite masse (1-3cm), solide, ferme, texture - réactivité aux oestrogènes et progestérone caoutchouteuse, indolore, habituellement - taille et sensibilité des nodules augmentent avec les unilatéral (bilatérale possible) menstruations et se résorbent après - croissance lente, non influencé par le cycle - écoulement peuvent présenter une apparence menstruel, mais sa croissance peut augmenter laiteuse jaunâtre ou verdâtre rapidement lors de la grossesse fibroadénome/kyste: a/n lobules tumeur phyllode: 85-90% tumeur bénigne. ectasie canalaire/papillome intracanalaire: conduits lactifère Si tumeurs qui sont masse ronde, ferme et grossir rapidement atteindre dimension 4-5 cm : nécessaire enlever chirurgie complète (enlever tumeur totale) la mammographie dépistage but : de dépistage et en absence de signes et de symptômes récents mammographie de routine dans le cadre d’un examen périodique ou de suivi médical: ex: mammographie hormonothérapie mammographie pour problèmes mammaires aux seins connus et stables Exemples: - mammographie kyste - mammographie : maladie fibrokystique - dysplasie - douleurs (malaises habituels) Mammographie pour les patients à risque - néoplasie lobulaire - hyperplasie canalaire atypique (HCA) - histoire familiale importante (atcd) lorsque positive: mammographie de contrôle à 24 mois, suite à à une investigation de mammographie anormale programme québécois de dépistage du cancer du sein (PQDCS) s’adresse spécifiquement aux femmes - âgés 50-74 ans - qui sont assurées par le régime public d’assurance maladie du Qc les femmes qui ont déjà eu une cancer du sein : ne sont pas admissible, car elles doivent avoir un suivi médical personnalisé et adapté à leur situation les femmes - 50 ans et + 74 ans : doivent discuter avec leur médecin des avantages et des inconvénients du dépistage par mammographie Certaines provinces disposent de programmes ou de protocoles pour les femmes qui courent un + grand risque de développer un cancer du sein. Les critères qui déterminent le niveau de risque varie d’une province à l’autre. - transgenres 50-74 ans sans facteurs de risque : mammo aux 2 ans si homme trans (femme à la naissance) avec seins femme trans (homme à la naissance) avec hormonothérapie > 5 ans - ATCD cancer sein ou cancer ovaire femme : ECS (examen clinique des seins) + mammo annuel transgenre : idme à sans risque mais annuel - irradiation thoracique : ( 8 ans après irradiation) ECS annuel +IRM mais pas avant 25 ans +mammo mais pas avant 30 ans avantages inconvénients - réduit le risque de mourir d’un cancer du sein - des possibilité de surdiagnostic - des périodes d’attente et d’inquiétude lorsque des examens - réduit risque de subir une chimiothérapie complémentaires sont nécessaires (le dépistage permet souvent de détecter les cancers à un stade peu (moitié des femmes qui participent au dépistage pendant 20 ans, avancé de leur développement, alors le traitement est possible sans passent au moins 1 examen complémentaire) chimiothérapie) - diminue mortalité ne se concrétise pas pour toutes - permet aux femmes de connaître l’état de santé de leurs seins (98% n’auront pas le cancer si leurs mammo et examens n’en ont pas révélé) - chirurgies plus conservatrices (tumorectomie> mastectomie) Aspiration à l’aiguille → Ponction à l’aiguille fine : aiguille de fin calibre est insérée dans le tissus anormal pour prélever du liquide cellulaire dans la masse à l’aide d’une seringue, 3 ou 4 ponctions sont habituellement requises, peut guider le diagnostic et planifier le traitement approprié, déterminer si kyste ou tumeur solide, si négatif malgré présence d’anomalie suspecte: biopsie additionnelle recommandée la mammographie de diagnostic présences de s/s récents/manifestations cancer du sein nodule/masse ayant augmentée de volume écoulement récent eczéma persistant douleur localisée et récente rétraction mamelonnaire récente adénopathies axillaires nouvelles kystes nouveaux rétraction de la peau déformation du sein cas particuliers: suivi radiologique recommandé de 6 à 12 mois suite à une mammographie anormale femmes avec atcd cancer du sein, même si la mammographie est faite dans le but de dépistage la mammographie de dépistage : aucun s/s L’examen clinique des seins chez les femmes ayant des atcd de cancer du sein chez les femmes avec atcd ou risque de cancer du sein lors prescription d’hormonothérapie chez femmes ayant s/s l’auto examen des seins n’est plus recommandé car mène à plusieurs faux diagnostics Indications d’une IRM données probantes - porteuse de mutation BRCA - parent 1er degré d’une personne porteus BRCA, non testé - présentant risque à vie > 20 à 25% selon les modèles tels BRCAPRO ou BOADICEA consensus d’experts - radiations à la poitrine entre 10 et 30 ans - syndrome génétiques (Li-Fraumeni, Cowden) ou parents du 1er degré atteints Échographie n'est pas un examen de diagnostic peut être utilisé avec la mammographie pour des femmes à risque avec les seins denses peut être le premier examen diagnostique chez les moins de 30 ans La cellule à ce niveau, les atomes d’oxygène, d’hydrogène, de carbone, de calcium, d’azote et de phosphore s’unissent pour former des molécules (eau, protéines) Organites éléments intracellulaires spécialisés qui assurent une fonction précise servant à maintenir la cellule en vie organites fonctions mitochondries synthèse de l’ATP, source d’énergie de la cellule ribosomes synthèse de protéines réticulum synthèse les phospholipides et le cholestérol endoplasmique rugueux enferme les protéines dans des vésicules lors de transport vers le complexe Golgien, synthèse phospholipides et cholestérol réticulum synthèse des lipides et des sétroides endoplasmique lisse Neutralisation des drogues et des médicaments, stockage du Ca2+ complexe golgien emballage-modification-isolement des protéines qui doivent être sécrétées par la cellule peroxysomes les enzzymes neutralisent certaines substances toxiques, enzyme la + importante, la catalase dégrade le peroxyde d’hydrogène lyposomes digestion intracellulaire microtubules soutient la cellule et maintien sa forme, interviennent dans le mouvement cellulaire + intracellulaire microfilaments interviennent dans la contraction musculaire et autres types de mouvements intracellulaire filaments intermédiaires éléments stables du cytosquelette qui s’oppose aux forces mécaniques qui s'exercent sur la cellule centrioles lors de la mitose (division cellulaire), constituent un réseau de microtubules formant le fuseau mitotique inclusions stockage de nutriments, de déchets et de produits cellulaire Noyau et ADN rôle : Forme les chromosomes lors de la division cellulaire, supporte le code génétique et contrôle les activités de la cellule 23 pairs de chromosomes molécules de protéines et adn qui contiennent toutes les informations héréditaires chromatide: adn compressé chromatine: décompressé, délit Le cycle cellulaire G1: c’est la phase la plus longue, et la plus variable selon le type cellulaire. Pendant cette phase, la cellule croit en taille et fabrique des protéines cytoplasmiques S: l’adn est dupliqué. Une enzyme détord l’ADN et réplique les deux brins G2: phase de croissance et de contrôle de la bonne transcription du matériel génétique M: phase de division cellulaire (mitose) G0: c’est une phase de repos d’une durée indéterminée La mitose 1. la prophase: les chromosomes deviennent visibles. Il y aussi la mise en place de fuseau de division ainsi que la rupture de l’enveloppe nucléaire 2. la métaphase: les chromosomes migrent et s’alignent sur le fuseau mitotique 3. l’anaphase: les deux chromatides de chaque chromosomes se séparent et migrent chacune vers un pôle de la cellule 4. la télophase: la chromatine se décondense et l’enveloppe nucléaire se reforme. À la fin de cette phase a lieu la division cellulaire en 2 cellules filles (cytocinèse) Cancérogenèse processus par lequel une cellule normal se transforme en cellule cancéreuse De nombreuses théories ont été proposées pour expliquer ce processus, mais aucune ne fait l’unanimité. La cause exacte du cancer chez l’humain reste encore inconnue. plusieurs substances sont identifiées comme ayant la capacité d’induire une cellule cancéreuse. Ces substances se classent selon leur capacité à provoquer cette transformation les agents initiateurs (carcinogène) - il s’agit d’un agent chimique, biologique ou physique capable de provoquer directement, de manière permanent et irréversible un changement dans la structure moléculaire de l’ADN cellulaire - exemple : chimique: hydrocarbure, aflatoxine, amines aromatiques, cyclophosphamide biologique: oestrogène, virus physique: radiation, UV, traumatismes les agents de promotions (cocarcinogène) - agent capable d’altérer l’expression génétique de la cellule et d'entraîner une transformation - ne peut pas provoquer une transformation génétique à lui seul. Il travaille en conjugaison avec un agent initiateur - les effets sont temporaires et réversibles - on agit promotion de la santé.: agent de promotion - exemples: graisse animale, alcool les hormones - les changements dans l’environnement hormonal d’une personne peuvent entraîner une surproduction d’hormones endogènes - 4 principaux tissus humain réagissent en réponse à une stimulation hormonale (cancer de prostate, du sein, du cerveau et l’endomètre) - elles ne modifient pas l’ADN = carcinogène (agent de promotion) les agents chimiques se divisent en 2 catégories - les cancérigènes agissant direction sur l’ADN et provoquant la transformation de la cellule normal en cellule cancéreuse - les pro-carcinogènes nécessitent une activité métabolique avant de se transformer en carcinogène complet (fumée de cigarette, goudron, glutamate monosodique) (foie dégrade en métabolites : peut être cancéreuse) les agents viraux - Les virus contribuent à la cancérogenèse en infectant l’ADN, créant un changement qui entraîne la mutation de la cellule. Il existe des liens certains entre le virus EBV (mononucléose) et le lymphome de Burkitt de même qu’avec les cancers naso-pharyngés. virus hépatite B et le cancer du foie même qu’avec CMV et HIV et le sarcome de Kaposi la radiation - l’exposition à la radiation provoque des dommages permanents à l’ADN. ils sont reliés au temps d’exposition et au type de tissus exposés gastro-intestinaux et hématopoïétiques sont extrêmement sensibles à la radiation l’exposition aux rayons ultraviolets du soleil est également bien documentée en rapport avec les cancers de la peau Hérédité - 5-10% prédisposition héréditaire, cette prédisposition peut être suspectée lorsque plusieurs cas d’un même cancer sont apparus dans une même famille - avec le développement des connaissances du génome humain, plusieurs tests de dépistage ont été développés pour identifier les personnes et les familles à risque les oncogène (gène normal avant mutation) : catégorie de gènes dont l’expression favorise la survenue de cancers 3 grandes catégories de gènes associés aux pathologies cancéreuses - les oncogènes (pronto-oncogènes) - les gènes suppresseurs de tumeurs (anti-oncogènes) (régule la croissance de la cellule et limite la prolifération des cellules cancéreuses) - les gènes de réparation de l’ADN (2 types de gènes) 1- système de réparation du mésappariement? : erreur lors de la duplication de l’Adn, le gêne de réparation ba tenter de réparer l’adn si il n’y parvient pas, porovoque le mort de la cellule (apoptose) 2- gêne nucléotide: répare les mutations qui ont été induite par des carcinogènes environnementaux , si il n’y parvient pas , il va provoquer l' apoptose de la cellule, si altéré et ne peut pas provoquer l’apoptose= naissance d’une cellule anormale donc cancéreuse. les étapes de la carcinogénèse cellule normale → sensibiliser par des agents chimiques/médications/virus → cellule initié si elle est mise en contact avec des agents de promotions, elle va amorcer le début d’une lésion pré-cancéreuse → si lésion continue à se développer (stade de progression) → tumeur maligne 1. Initiation : désigne une mutation de la structure génétique de la cellule, qui découle d’une mutation héréditaire ou de l’exposition soit à un agent chimique ou viral, soit à un rayonnement ionisant. Est irréversible, mais les cellules altérées ne deviennent pas toutes tumorales. 2. Promotion : une altération unique de la structure génétique de la cellule ne suffit pas à provoquer un cancer. La promotion se caractérise par une prolifération réversible des cellules altérées. L’augmentation de la population de cellules altérées fait en sorte que la probabilité de mutations supplémentaires est encore plus grande. La promotion est réversible. Les agents promoteurs incluent entre autres le tabagisme, la consommation de lipides d’origine animale, l’obésité et la consommation d’alcool. 3. Progressions : Ce stade est caractérisé par une augmentation du taux de croissance de la tumeur. Elle est aussi plus envahissante et se propage à des sièges éloignés Caractéristiques des cellules cancéreuses/néoplasique autonomie ne nécessitent pas d'intervention du système nerveux ou hormonal pour se reproduire taux de croissance élevé le % de cellule en division plus élevé que dans une masse de tissus normal facilité de migrer ont la capacité de se détacher du tissu d'origine et de se reproduire dans une autre partie de l’organisme. les métastases sont plus nocives pour l’organisme angiogénèse capacité de produire nouveaux vaisseaux sanguins résistance immunitaire peuvent déjouer le système immunitaire morphologie indifférenciée métabolisme prédominance catabolique présence de protéines foetales immortalité en culture cellule normale se divise 40x puis c’est fini garde mémoire de son âge cellule cancéreuse : pas de limite de division, immortelle plusieurs années besoins restreints en sérum besoin diminué en sérum ce qui la rend plus facilement adaptable à différents milieux perte d’inhibition par contact cellule normale : cesse de croître en contact avec l’autre cellule continue de croître par-dessus des autres croissance sans support solide cellule cancéreuse peut continuer à croître et à se diviser en suspension dans un milieu aqueux antigènes tumoraux présentent des antigènes tumoraux à leur surface production de protéase sécrètent enzyme qui digère le milieu environnant facteurs de croissance produit ses propres hormones de croissance. elle s’auto stimule à croître Tableau de comparaison entre tumeur bénigne et maligne caractéristiques tumeur maligne tumeur bénigne capsulé rarement habituellement différencié peu partiellement métastase fréquent absent récurrence fréquent rare vascularisation modéré à élevé léger mode de croissance infiltration et expansion expansion caractéristique cellulaire cellules anormales qui deviennent de plus en relativement normale, similaire aux cellules plus différentes des cellules mères mères Stadification et classification du cancer est une façon de décrire ou de classer un cancer selon l’étendue de la maladie dans le corps le stade se base souvent sur - la taille de la tumeur - la propagation du cancer à partir de son emplacement d’origine (métastase) - l’endroit où il s’est propagé il existe une classification universelle qui permet de comparer les cancer d’un même origine: TNM system tient en compte: - de la grosseur de la tumeur primaire (T) - de la présence ou l’absence de ganglions (N) - de la présence ou l’absence de métastase (M) *COMMENCE AVEC LE “TNM” ET ENSUITE L'INTERPRÈTE SELON LE STADE CONCERNÉS* Cependant, il existe d’autres systèmes de classification adaptés à la pathologie diagnostiquée (ex: FIGO cancers gynécologiques, DUKE et ASTLER COLLER pour cancer colorectal, Breslow et Clark pour mélanome, etc.) la classification histologique permet de regrouper les cellules cancéreuses selon leur apparence et comportement - les cellules cancéreuses bien différenciées ressemblent aux cellules normales & se comportent de la même façon - peu différenciées ou indifférenciées ressemblent très peu aux cellules normales. Elles semblent immatures ou non formées et souvent ne ressemblent pas du tout au tissu d’origine - modérément différenciées ont une apparence et un comportement qui se situent à mi-chemin entre les deux selon leur degré de différenciation cellulaire et leur vitesse de croissance les tumeurs sont classées par grade - les cellules cancéreuses de bas grade sont habituellement bien différencier et les tumeurs se développent lentement - les cellules cancéreuses de haut grade habituellement peu différenciées ou indifférenciées et elles se développent rapidement et se propagent plus tôt. - plus le nombre est bas: plus le grade est bas vice versa Grades d’une tumeur Gx impossible d’évaluer le grade G1 bien différenciée bas grade G2 modérément différenciée grade intermédiaire G3 peu différenciée haut grade G4 indifférenciée haut grade Marqueurs tumoraux hormones, enzymes, ou des antigènes produits par les cellules cancéreuses et doivent posséder certaines caractéristiques essentielles: - sensible et spécifique - refléter la masse tumorale - avoir une valeur pronostic - permettre de prévenir récidive - permettre suivi du traitement plus efficace Mutations des gènes BRCA-1 et BRCA-2 Stadification et classification du cancer carcinome in situ (intracanalaire): peu de lésions carcinome infiltrant (dans les parois) canalaire: prend naissance dans le revêtement d’un canal galactophore mais traverse sa paroi pour s’étendre au tissu mammaire voisin, les cellules cancéreuses peuvent se propager et former des métastases dans d’autres parties du corps, tumeur qui sécrète du mucus et ayant un pronostic favorable - médullaire - mucineux - tubulaire lobulaire : prend naissance dans les glandes productrices de lait maternel (lobules); pas de formation de masse; les cellules cancéreuses peuvent ensuite sortir des lobules et former des métastases ailleurs dans le corps; engendre initialement un léger épaississement de la peau au quadrant supéro-externe du sein carcinome inflammatoire : rare, le plus malin de tous les cancers du sein, agressif à croissance rapide et au potentiel métastasique élevé, peau du sein se caractérise par une rougeur/chaleur/peau d’orange; cellules cancéreuses bloquent les canaux lymphatiques Paget : (lésion persistante du mamelon et de l’aréole) : avec ou sans présence de masse palpable sous-jacente, prend la forme d’une démangeaison/brulure/écoulement sanguinolent du mamelon aplatis et/ou inversé accompagné d’une érosion superficielle→ ulcération, pronostic favorable lorsque se limite au mamelon/ forme de rare de cancer (homme) le cancer du sein: vient au premier rang des cancers diagnostiqués chez les femmes au Canada (1/9), causes inconnues seconde cause décès: cancer poumons (1/29) Niveau de radiosensibilité pour un adénocarcinome : modéré Facteurs de risques - âge - sexe - atcd - atcd lésions mammaires à risques - densité mammaire - facteurs hormonaux - habitude de vie (alcoolisme, sédentarité, obésité, tabac) cancer multifactoriel, ne sont pas héréditaire (seulement 5-10%) Les facteurs hormonaux - ne pas avoir eu d'enfants ou avoir eu un premier enfant après l’âge 30 ans - les menstruations précoces (avant âge 12 ans) - la ménopause tardive ( après l’âge 55 ans) - la prise d'hormones à la ménopause - aucun atcd d’allaitement plus le sein est exposé aux hormones, plus il y a de risque Habitudes de vie - maintenir un poids santé - diminution sa consommation d’alcool (pas plus qu’une consommation/jour ou 4-5 consommation/semaine) - exercice (au moins 30 minutes d’exercices (marche, entraînement) 5x/semaine - utilisation judicieuse de l’hormonothérapie - ne pas fumer et éviter d’être exposée à la fumée secondaire quel est le suivi pour des femmes considérées à risque élevé - examen physique aux 6 mois des seins par le médecin - irm annuelle à partir de 2 ans et mammographie annuelle à partir de 40 ans débuter avant si le plus jeune cancer survient dans la famille est à moins de 30 ans échographie mammaire au besoin selon les recommandations du radiologiste Les types de mastectomie - mastectomie totale - mastectomie totale avec préservation de l’enveloppe cutanée - mastectomie totale avec préservation de l’aréole mais excision du mamelon - mastectomie totale avec préservation du complexe aréolo-mamelonnaire (CAM) conditions CAM - patiente jeune - non obèse - sein petit ou moyen volume - pas ou peu ptose (pas tombant) - pas de chirurgie (réduction ou mastopexie ou de la radiothérapie antérieure) après mastectomie, reconstruction non chirurgicaux : prothèses externes adaptées ou épithésie implant : expanseur tissulaire prendre peau a/n du ventre et pour fabriquer un sein (DIEP) Traitements adjuvants traitement associé à la chirurgie pour diminuer le taux de récidive - radiothérapie pour toutes mastectomies partielles ajouter à mastectomie totale si tumeur > 5 cm ou > 4 cm ganglions positifs effets secondaires: cutané, fatigue, pneumonite ou atteinte cardiaque - hormonothérapie - chimiothérapie - anticorps monoclonaux (herceptin) Radiothérapie but : est d'administrer une dose suffisante élevée de radiation pour détruire les cellules cancéreuses dose pouvant être émis vers tumeur est limitée par la quantité de radiation que les tissus normaux qui l’entourent peuvent tolérer. Chaque partie du corps tolère différentes doses de radiation. Beaucoup d’entre elles ne peuvent tolérer qu’une certaine dose pour toute la durée d’une vie. la radiation semble des plus efficace juste avant la division cellules (phase G2) et au cours de la division (phase M) avantages limites tue davantage les cellules cancéreuses que les cellules efficacité locale normales effets secondaires variables: les effets à long terme sont moins permet de compléter l’action de la chirurgie ou de diminuer fréquents, mais plus sérieux la tumeur avant la chirurgie effets secondaires: fatigue, réactions cutanées, changements d'appétit, perte de poils et de cheveux, mal des rayons, aplasie médullaire, diminution de la croissance osseuse, anxiété/dépression, troubles du sommeil, changements sexuels, cancers secondaires traitement hormonal - recherche des récepteurs hormonaux sur la tumeur si récepteurs d’oestrogène ou progestérone sont + anti-oestrogène (tamoxifène si pré-ménopause ou ménopausée inhibiteur des aromatases (arimidex, femara) : si ménopausée (1er choix) pendant 5-10 ans Médicaments tamoxifen/nolvadex classe: anti-oestrogène subit une conversion hépatique en métabolites actifs → bloquent les récepteurs des oestrogènes sur les cellules cancéreuse du sein→ empêchent l’activation des récepteurs par l’estradiol principalement oestrogène endogène l’oestrogène agit sur les cellules tumorale pour stimuler la croissance et la prolifération en absence d’influence de l’estradiol, le taux de prolifération de cellules tumorales diminue pour que le traitement soit efficace, les cellules cibles doivent avoir des récepteurs hormonaux ER+ Anastrozole (Arimidex) classe: inhibiteur de l’aromatase est approuvé pour traitement oral de 1ère intention des femmes ménopausées atteintes du cancer du sein à récepteurs hormonaux positifs. mécanisme d’action : 1. prive les cellules cancéreuse du sein des oestrogènes 2. L’anastrozole inhibe l’aromatase → réduit la production d’oestrogène Chez les femmes ménopausées, la principale source d’oestrogènes c’est les androgènes surrénaux qui sont transformés en oestrogènes par l’enzymes aromatase dans les tissus périphériques. Chez les femmes atteintes d’un cancer oestrogèno-dépendant, la privation d’oestrogène peut arrêter la croissance tumorale et entraîner la mort cellulaire. Chimiothérapie indiquée pour les femmes pré ou post-ménopausée âge (bénéfices supérieurs chez pré-ménopausée) ganglions positifs ganglions négatifs et critères de haut grade - taille de la tumeur (>2-3 cm) - grade tumoral (peu différencié ou indifférencié) - récepteurs hormonaux négatifs - HER2+ Principes - agents actifs anthracycline taxanes anti-métabolites inhibiteurs des microtubules choix des agents dépend - des agents déjà utilisés - intervalle de temps - profile de toxicité/état du patient Anticorps monoclonaux Herceptin (trastuzumab) 3 mécanismes 1. intracellulaire: permettent aux cellules du système immunitaire de reconnaître la cellule cancéreuse et de la détruire 2. intracellulaire: bloque le message que le HER2+ envoie à la cellule pour entamer la division cellulaire 3. rendre cellule plus sensible à la chimiothérapie si expression du gène HER2+ diminue risque de récidive de 50% augmente la survie globale de 30% traitement de 1 an après chimio Mastectomie préventive et reconstruction offertes pour: - porteuse BRCA - Li-Fraumeni - risque de cancer du sein calculé >30% mastectomie controlatérale indications claires - mutation génétique prouvée - atcd de radiothérapie en mantelet Meilleur moyen de prévention du cancer en cas de mutation chirurgie: mastectomie totale bilatérale - seule procédure qui diminue efficacement et à long terme le risque de cancer du sein - le risque de cancer du sein devient montre que celui de la population générale féminine - on diminue les examens à la suite. Pas de résonance magnétique, pas d'échographie ni mammographie