Les Enjeux de la transition énergétique PDF
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Nantes Université
Aurélien Evrard
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Ce document présente les enjeux de la transition énergétique. Il discute des différents types d'énergie, de leur production et consommation, et des implications environnementales. Il explore l'évolution de la consommation d'énergie depuis des millénaires jusqu'aux répercussions actuelles.
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Les Enjeux de la transition énergétique Aurélien Evrard. Transition énergétique => terme qui occupe une place importante dans le fonctionnement de nos sociétés. Elle est partout, et surtout présente dans différents espaces. Ex: + milieu académique (histoire d...
Les Enjeux de la transition énergétique Aurélien Evrard. Transition énergétique => terme qui occupe une place importante dans le fonctionnement de nos sociétés. Elle est partout, et surtout présente dans différents espaces. Ex: + milieu académique (histoire des sciences et des techniques) + champ politique car approprié par pls d’acteurs (qui ont pourtant des conceptions de la transition différente). Section 1 => Les défis énergétiques: pourquoi faire la transition I- Dé ni on Étymologie = énergie est dé nit comme « force en action ». En effet, c’est l’énergie qui va conditionner tte l’action humaine. Ex: taper sur un ordinateur. Scienti que = énergie est un ordre de grandeur permettant de mesurer une capacité à effectuer des transformations. Ex: capacité de se déplacer seul ou en transport. Dans la vie, on rencontre l’énergie sous différentes formes: + mécanique + calori que (chaleur,cuisson) + cinétique (déplacement, voiture, vent) + chimique (carburant) + lumineuse (soleil) L’énergie est produite par différentes sources: + Énergies de stock = ressources fossiles (charbon, pétrole, gaz, uranium pour nucléaire). Elles ne sont pas renouvelable, sont présente dans une quantité inconnue. Ainsi, leur épuisement n’est pas impossible. Leur avantage est qu’elles sont concentré et utilisable à la demande (- cher) + Énergies de ux = phénomènes naturels. Elles sont renouvelable (vent, soleil, mouvement des marais, géothermie). Elles sont utilisables partout, pas lié aux gisements particuliers. Leur emprunte écologique est + faible, voir nul au moment de la production de l’énergie elle-même. D’où l’expression d’énergie verte. Elles sont aussi intermittente. En effet, l’énergie produit principalement de l’électricité. On ne peut pas la conserver, elle doit être user dès qu’on la produit. La répartition est appelé « mix énergétique » (enjeu de la transition). C’est le sujet phare concernant la transition énergétique. En réalité, c’est que la partie émergé de l’iceberg. C’est une qst qui devrait intervenir à la n. L’enjeu majeur de la transition est la demande et la consommation, c’est par ça qu’on devrait commencer. II- Une croissance de la consomma on Étape 1: L’énergie accompagne le dev de l’humanité: > Découverte du feu, bois utilisé pour produire du feu. Énergie faible. > Cela augmente + avec la sédentarisation de l’homme, qui va commencer à cultiver. La biomasse sera la principale énergie (0,4/individu). C’est un modèle qui est encore proche de celui pratiquée par 1,5 milliards d’individu ajd (région peu instrumentalisé en Amérique latine). Jusqu’au milieu 18ès, le rapport à l’énergie se poursuit à l’énergie humaine, vent, eau courante, animaux domestique. La croissance de l’énergie est encore modérée. Étape 2: La révolution industrielle change les résultats. Seconde moitié 18ès, 1ère révolution industrielle avec émergence de la machine à vapeur, début règne du charbon, dev chemin de fer. Cela va accentuer la consommation. Passe à x3. 1 sur 13 fi fi fi fl ti fi fi ti Étape 2: 2ème révolution industrielle. Fin 19ès, dev du pétrole. Accentue le déplacement, les évolutions technologiques.. Ce qui va pousser tjrs + la consommation. Étape 3: Après 1945, grande accélération de la conso, ressource naturelle, pollution. Cela s’explique par le besoin de reconstruction de l’Europe. Donc, on relance massivement l’exploitation du charbon, reconstruit centrale électrique. À ce moment, c’est les états qui vont prendre en charge la mission de consolidation énergétique. Ex: 1946 FR: création EDF, GDF (gaz). Ces acteurs sont des produits de la reconstruction après guerre. La charbon devient au coeur de la reconstruction. En effet, son accès est un enjeu majeur de la coopération industrielle des états européens. Étape 4: 1960, cela va porter la hausse de la demande, dev de la société de consommation. Ex: 1ers appareils technologique, automobile. Concernant l’automobile, accentue la demande de pétrole. Ainsi, le pétrole va devenir énergie majeure. Entre 1965/1973: x2 de la demande de pétrole (en 8 ans). III- 1970: Limi s d’un modèle énergé que 1970, le rythme de la croissance conduit à surexploitation des matières premières Ce constat commence à poser des prblm de pollution, notamment à travers le mouvement hippie (1960). Il y a donc eu début de « prise de conscience » avec multiplication de travaux intellectuel dans le champ écologique. C’est un mouvement critique de la société consommatrice. Mais, + important est qu’il y a eu une prise de conscience des acteurs institutionnels. Notamment avec => « Rapport du Club de Rome », The Limits to Growth (1972). rapport = ressources naturels diminuent, capacité de produire à manger diminue, production diminue, population diminue. Rapport sérieux car fait un retentissement relativement important à l’époque. Il est utilisé par les acteurs de l’écologie politique, experts. Idée = met en évidence caractère limitée de la ressource naturelle et illustre manque de durabilité de notre mode économique. 2 sur 13 te ti 3ème vague => choc pétrolier (1973). C’est + un enjeu politique avec guerre du Kippour qui conduit à augmentation prix du pétrole. Ainsi, crainte de pénurie d’énergie, récession économique, peur d’avoir froid (dans le nord). C’était donc un choc politique, économique, psychologique. Il y a un autre effet politique. On commence à envisager l’indépendance énergétique. En effet, les état prennent conscience de leur dépendance à l’égard des pays producteur de pétrole. Donc prise en compte de la nature politique de l’approvisionnement pétrolier. Ainsi, dev de politiques nationales en fonction des ressources/techniques qu’ils disposent. Ex: ALL = charbon // EU = pétrole // FR = nucléaire (comme EU Et ALL). À ce moment, on commence à parler d’énergie renouvelable, solutions temporaire. Ces programmes ont permis d’atténuer la crise, mais: 3ème vague => 2nd choc pétrolier lié à guerre Iran/Irak. Interdit pétrole + augmentation du prix. La conséquence est un dev + important de la politique d’énergie. Ex: 1982, FR: agence de l’environnement et de l’énergie. Les organismes commence à se questionner sur la maitrise de la demande. Mais, continu d’insister sur chaque ressources du pays. L’idée est dev la production d’énergie sur le sol nationale pour éviter d’être dépendant des pays pétrolier. Conséquence: accélération de la demande + pressions qui s’exercent sur les politiques. 1970 => période de paradoxe. Prise en compte que les ressources de la planète ne sont pas in ni, et qu’il existe des imites au dev industrielles et énergétique. Mais en même temps, la consommation d’énergie augmente de façon inexorable. C’est le résultat choix pol + éco. Ex: mécanisation de l’agriculture (1950). Ces choix appellent a + de besoin énergétique, donc 0 vrai prise de conscience. Milieu 1980, baisse de consommation car crise économique dû au choc pétrolier. Cela va générer un contrechoc pétrolier: consomme -, donc consomme - d’énergie, donc prix baisse. Donc, état pro te pour dépenser prix placé sur l’énergie. Ex: budget de l’énergie FR, divisé par 2 en un an. Cela montre forme d’addiction qui montre qu’on se pose la qst de la baisse de la demande qu’en période de crise et pas en dehors. 2 qst: + Possibilité de découpler croissance économique et croissance écologique. On recherche une hausse de croissance économique mais baisse de demande énergétique. Certains experts vont dire que possible avec des politiques de l’ef cacité énergétique. + Sobriété énergétique => prendre + petit frigo qui consomme -. D’autres pensent que découplage pas possible donc plutôt chercher à limiter la croissance économique, seul moyen de limiter croissance énergétique. IV- Ex rnalités environnementales de l’énergie Externalité = dégradations de l’environnement (pollution). Les externalités environnementales sont résultat de l’activité légitime. On ne cherche pas à polluer, mais on pollue. Les politiques écologiques consistent à tenter de limiter ces externalités. En matière d’énergie, il y a bcp d’externalité environnementale. 1970/80 => 1ère manifestation des externalités des énergies fossiles: pluie acides. Ont pour effet de renfoncer l’acidi cation de lac, détruit forêts. Prise de conscience de dégradation de l’environnement. Mais, ce sont des externalités localisé. 1980/90 => constat du changement climatique avec mise en cause des énergies fossiles. Cela prend effet avec création du GIEC (1988), Protocole de Kyoto (1997). Effets sont dû par des usines localisés mais pourtant effets sont vu à l’autre bout du monde. 3 sur 13 fi te fi fi fi Enjeux du nucléaire (présenté pourtant comme solution à la pollution lié à l’électricité, car n’émettait pas de gaz à effet de serre). Pour autant, cela a crée accidents nucléaire. Ex:1979 accident Three Miles Island, 1986 Tchernobyl, 2011 Fukushima. Énergies renouvelables qui ont aussi des externalités. Pas au moment de la production de l’énergie, mais fabrication des panneaux solaire/éoliennes qui nécessitent de nvl ressources naturelles. Extraction de métaux qu’on va aller chercher dans fonds marins, sous-sol, donc dégradation de la biodiversité. Pour produire énergies renouvelables, faut énergies fossiles. Vice = on a autant besoin d’énergie qu’on est censé remplacé pour produire énergies renouvelable. C’est pas le principe d’une transition. Il n’y a pas de manière de produire de l’énergie qui est réellement verte. La seule solution est de maitriser la demande. V- In nsi ca on des pressions au changement Depuis 5 ans, ces pressions sont encore + intense: > Pressions économiques. Après crise du covid, - consommation. Donc, prix de l’énergie a chuté. Mais, qd économique est reparti, hausse importante de la demande alors que son ralentissement avait réduit la fabrication => hausse importante du prix de l’énergie. > Pression sociales. Hausse a généré tensions sociales importantes. Ex: mobilisation gilets jaunes, cause de la scalité sur l’énergie qui est à l’origine. > Enjeux environnementaux. Les sécheresses, inondations, ouragans. Manifestation de + en + marquée de la pression lié au changement climatique. Selon rapports du GIEC, ceux qui étaient le + émetteur, sont les + touchés (favorable pour prise de conscience). Car qd ça ne les concernait pas, il y avait procrastination pour la prise en compte collective. > Pression géopolitique. Russie/Ukraine; Proche Orient; Niger (coup d’état, producteur d’uranium qui alimente les nucléaire françaises). Section 2 => Les enjeux analytiques: comment définir la transition énergétique et ses enjeux ? I- Les ex rnalités environnementales de l’énergie Les dégradations de l’environnement sont des activités légitimes comme se nourrir c’est pour cela qu’on appelle des externalités environnementales. Les politiques environnementales consistent en grande partie à essayer de limiter / corriger ces externalités. Cela s’explique pourquoi les politiques environnementales sur le papier sont consensuels mais en réalité nous contraignent. Ces extranéités sont nécessaires en terme d'énergie et elles peuvent prendre différentes formes. Exemple d’externalités : Dans les années 1980, on constate que les oxydes de souffre et d’azote émis par les usines, et par la combustion des énergies fossiles, émettent des gaz. Ces émissions / pollutions atmosphériques provoquent un phénomène de « pluie acides » qui dégradent la faune et le flore. —> ce sont des pollutions localisées. Dans les années 1980/1990 : changement climatique —> mise en cause d’énergies fossiles. Il y a une éruption de l’enjeu du changement climatique dans l’espace public. - GIEC (1980) - Protocole de Kyoto (1997) 4 sur 13 fi te te fi ti => réactions institutionnelles, création de Conventions internationales. On commence à enclencher une mise en cause des énergies fossiles car ce sont les principales clauses de ces émissions toxiques. —> c’est une génération de pollutions globales : toucher tous les secteurs économiques et l’ensemble de la planète. Une solution à la question précédente : l’enjeu du nucléaire : cependant le nucléaire est générateur d’externalités environnementales : accidents Three Miles Island (1979) et Tchernobyl (1986). Va émerger plus lentement la question de stockage des déchets radioactifs (pour des millions d’années). Aucune des sources d’énergies n’a aucune externalités environnementale. Toutes ont des externalités environnementales. Même les énergies renouvelables « terres rares », (consensus que ça incarne l’avenir, elle n’émette pas de gaz d’effet de serre à la production (le vent) mais leurs installations nécessitent des ressources naturelles qui faut extraire (gaz, pétrole, ciment, acier, métaux)) : problème sur l’idée de transition énergétique. II- In nsi ca ons des pressions au changement Ces pressions reposent sur les mêmes facteurs. Enjeux économiques : prix de l’énergie. Crise sanitaire : télétravail etc, baisse des énergies fossiles et baisse les prix. Cependant hausse importante lors de la reprise (électricité, essence, charbon), en 2022. On a beaucoup associer ça a la guerre Ukraine, mais celle-ci à seulement accentué. Enjeux sociaux : tensions et mobilisations sociales. Par exemple les gilets jaunes, hausse de la fiscalité sur l’énergie, on taxe plus les énergies pour en utiliser moins. De la même manière, pénurie d’essence, des mouvements sociaux des secteurs de transports de pétrole et d’essence au RU (les gens se battaient dans les stations de service). Pression sur la hausse des prix, etc. Enjeux environnementaux : rapports du GIEC (qui prévenait qu’on atteignait plus rapidement sur les prévisions) et manifestations du changement climatiques. L’intention du public s’est élevée grâce à ces changements individuels. Enjeux géopolitiques : Russie / Ukraine, Proche-Orient, Niger, etc —> des zones de productions d’énergies. Les conflits occasionnant la raréfaction des ressources, et l’accès de ses sources devient un enjeu stratégique qui intensifie les conflits. => plus compliqué que ce que l’on pense. III- La ansi on: une réponse aux crises énergé ques ? Une notion consensuelle : on l’a retrouve partout, à l’échelle globale. Déclinaisons nationales : Energiewende (tournant énergétique), energy transition etc. Cependant la transition ce n’est qu’un terme, des auteurs considèrent que ce n’est qu’un slogan. La transition c’est avant tout ce que les acteurs en font : - les militants : conception plus radicale de la transition écologique : changement de comportement important ! 5 sur 13 te tr fi ti ti ti - les acteurs institutionnels, politiques : logique de justification de l’action publique : Exemple : Ministère de la transition énergétique, et des Débats Nantes Métropole : mieux isoler les bâtiments publics, etc. Chaque programme va dans des conceptions différentes - les acteurs économiques (greenwashing?), qui ont été les premiers qui voulaient se désengager des énergies fossiles. L’idée est de récupérer des parts du marché, en déployant des discours consensuels, intérêt collectif. Cette notion ambiguë : acteurs de terrains, et acteurs chercheurs : Sur le plan académique, elle n’est pas définie de la même manière dans les différents domaines. Un « caractère élastique », chacun peut se l’approprier. Par exemple : l’histoire des sciences et techniques : la notion servait à faire des séquences différentes ères énergétiques : le bois / remplacé par le charbon (révolution industrielle) / remplacé par le pétrole (1ère GM). = des « phasiste », « the age of » : les transitions énergétiques c’est le remplacement d’une ressource dominante à une autre. Dans un article de 2018, la définition de la transition écologique c’est « déploiement extensif d'énergies propres, telles que l'éolien et le solaire, pour réduire les atteintes environnementales du développement économique » (Aklin et Urpelainen, 2018). C’est également une approche problématique : - l’hypothèse déterministe —> au sens de l’histoire - l'hypothèse substitutionniste : les nouvelles sources s’ajoutent aux précédentes, se combinent, voir se soutiennent —> addition voir « symbiose énergétique ». Et non un grand remplacement !!!. Toutes les courbes montent, et aucune descend (arrêter une utilisation d’une ressource). Il n’y a pas de transition mais une addition. - extraire les choix énergétiques du monde politique et social ? C'est à dire ici on parle surtout de source d’énergie, hors on considère qu’il y a un processus de frictions : des technologies des énergies mais aussi des modèles de société. IV- La ansi on « om what » ? D’où on part, et vers où veut-on aller ? Chocs pétroliers (70s) : retour progressif de l’Etat. AUPARAVANT : Jusqu’à présent l’Etat avait laisser beaucoup de marges de manoeuvres aux opérateurs économiques (charbon, pétrole), voir même locaux (électricité). Les Etats et les acteurs économiques imposent leurs intérêts et visions du monde sur la politique énergétique. Un « syndrome de l’énergie » : symbiose impose une vision particulière de l’énergie. - Imposer / et offre de l’énergie. On réfléchit d’abord comment produire l’énergie, et en période de crise trouver des solutions. - Organisation du secteur : monopoles (un acteur en position dominante, exemple EDF), ou oligopoles (multiples acteurs dans un marché). - Gestion technocratique des politiques énergétiques / monopole de l’expertise légitime est entre les mains des grands opérateurs énergétiques. - Ce syndrome d’énergie à générer des mécanismes de « lock-in » : c'est à dire il est difficile de transformer un secteur dès lorsque celui-ci est organisé par des acteurs technocratiques. Il y a des acteurs qui maitrisent les expertises légitimes, qui ont une puissance etc. 6 sur 13 tr ti fr / « Hard energy path » : Lovins un physien écologique aux USA qui a appelé cette organisation : et il l’a apposé à Soft energy path (système actuel) ; il a essayé d'imaginer comment faire autrement, changer de trajectoire. L’idée est au lieu de faire primer les critères économiques, on fait primer les critères environnementaux. Il plaide une approche par la demande et non à l’offre : c’est quoi les besoins incompressibles d’énergies (s’alimenter, avoir chaud), et comment produire ces sources d’énergies dont on a estimé qu’elle correspondait aux besoins incompressibles. La diversification et territorialisation des sources d’énergie (renouvelables) : une approche décentralisée du système d’énergie. La production est décentralisée, avec des multiples unités, qui aussi multiplicités d’acteurs / ouverture du processus décisionnel. Il y a une complexification des réseaux d’acteurs (consommateurs / producteurs) : placer un système solaire sur son toit etc. Section 3 => La mise en « pratiques »: les appropriations multiples de la transition énergétique Exemples d’appropriations différenciées de la transition énergétique. En Allemagne, dans les années 70’ s’est développé un récit de la transition énergétique, des militants et experts ont essayé de promouvoir un scénario Energiewende. ; qui propose une réorganisation de la politique allemande. Petit à petit, ça commence à prendre au sein de la société allemande : pluies acides, Tchernobyl, pleins d’acteurs se désengageant du nucléaire. Au début des années 2000, l’arrivé au pouvoir d’une coalition des socio-démocrates et les écologiques (la coalition rouge-verte). Cette coalition met en place le Energiewende : sortir du nucléaire et on déploie massivement les énergies renouvelables. Cela ne s’est pas faite sans résistance, les auteurs économiques, Merkel n’était pas favorable à cette sortie du nucléaire, elle voulait progressivement. En 2011, Hiroshima, Merkel revient au programme sur lequel elle s’était opposée (programme sur le calendrier de la sortie nucléaire). Le résultat : 2022 : l’Allemagne a fait la transition énergétique : mais en vérité, elle n’a pas changé grand chose en terme de volumes et des énergies. —> cela montre que la transition écologique n’est pas un processus radical. En France, la notion est beaucoup plus récente. Dans les années 2000, il y a deux types d’acteurs qui commencent à parler de la transition énergétique : - Negawatt : un concept créé par des experts. Nombre de watt qu’on peut ne pas produire, économiser de la consommation et donc de la production. C’est un récit par le bas, des personnes qui sont hors des systèmes énergétiques. - Insiders, par le haut, ce sont des personnes au sein des grands groupes énergiticiens, des élites énergétiques etc. Rapport Energies 2050 : décarbonner la politique énergétique = déployer le nucléaire au nom de la transition écologique (contrairement à l’Allemagne). => politique bien différente. En France comme en Allemagne, faire la transition est de maintenir le poids du secteur automobile en Allemagne et du secteur nucléaire en France. La transition vers les énergies renouvelables ? On observe deux modèles de développement des énergies renouvelables : - un modèle décentralisé (projets collectifs en biomasse, éolien « participatif / citoyen »): implique des changements beaucoup plus radicaux (réseau, organisation du 7 sur 13 secteur, usages de l’énergie) = Soft Energy Path. L’idée de transformer la politique énergétique et la société. - un modèle centralisé (exemple : éolien en mer). Conception classique de la transition énergétique : d’une « ère énergétique » à une autre = Hard Energy Path (mais ajusté) ; reprise en main par les grands énergéticiens. Enjeux : - cohabitation, complémentarité, concurrence ? (Cf procédures juridiques et administratifs, modes de financements etc) - les effets en terme d’acceptabilité sociale : plus on construit à grandes échelles des énergies renouvelables, plus elles sont contestées ; en Danemark, l’éolien au Danemark c’est en petite coopérative, rapporter de l’argent aux membres de la coopérative et non à l’Etat (implication des citoyens différente). Des mobilisations sociales « Green and green » : confrontation entre deux échelles de la perception de l’environnement (global : question de climat vs impacts locaux : les paysages, biodiversité etc.) —> noeud transition écologique : choix en permanence. II) la transition analytiques comment dé nir la transition énergétique Dé nition qui se décline en fonction des pays → en fonction du climat Ex= energiewende , energy shifuto c'est un notion qui est souvent considéré comme écran elle masque les con its des désaccords. elle dé nie par plusieurs acteur = les acteurs de la transition éco donne un sens à ce mot Ex = les militant mouvement citoyen la translation correspond à une stratégie militante par laquelle il faut transformer le système de production énergétique , change le types de ressource , une société énergétique Il y a un usage plus institutionnel. Ex : Débats organisés par Nantes métropole / Lois écologiques. 8 sur 13 fi fl fi fi C’est une version différente de ce qu’on peut retrouver dans l’usage militant, une transition énergétique conduite par la politique française sera plutôt dans l’optique de limiter les fossiles et repenser l'utilisation nucléaire mais pas la supprimer. Les acteurs économiques sont les premiers à avoir parlé de transition énergétique. Ex : Acteurs du nucléaire américains. Ils ont tendance à favoriser leur propre lière en parlant de transition vers le nucléaire en abandonnant les énergies fossiles. Ex : Investissements de Total dans des lières renouvelables et en promouvant l’idée que les énergies fossiles sont des énergies de transition. Dans le champ académique la notion n’est pas très bien dé nie, certains disent que la transition a un caractère élastique, elle est souvent oue, mal dé nie. Une dé nition s’est imposée, c’est la manière dont l’histoire des sciences et de techniques et économiques ont formé cette transition, la transition énergétique est une série de séquences des développements des différentes sources d'énergie. Ex : USA : Bois → Charbon (Révolution industrielle) → Pétrole (XXème siècle). Cette conception de la transition énergétique est une approche phasiste, c’est une transition incarnée par l’expression « the adge of ». = Travaux de D. Fressoz. ( note QCM = probable de poser la q° du types qu’est ce que une approche phasiste ? ) Cependant Fressoz dit qu’il faut rejeter cette conception,, mais adj elle est acceptée. Cette approche pose problème pour plusieurs raisons : C’est une approche qui repose sur l’hypothèse déterministe, l’idée qu’il y aurait un sens de l’histoire qui s'impose à tous les acteurs de tous les pays avec l’idée qu’une source de l’énergie doit s’imposer, et que les énergies renouvelables occuperaient le devant de la scène. C’est une hypothèse substitutionniste, cad que les énergies se remplacent les unes des autres, mais ce n’est pas ce qu’on observe. Les anciennes sources d'énergie ne sont pas remplacées par les nouvelles, plutôt suppléées, complétées, voire même se soutiennent Fressoz va encore + loin, non seulement les sources d'énergie s'additionnent, mais elles ont besoin les unes des autres (idée de «symbiose énergétique »). Ex : Fabrication éolienne (énergies renouvelables) → acier / béton (activités industrielles énergivores grâce aux énergies fossiles). La transition énergétique nécessite les anciennes énergies. La conception dominante de la transition sont des visions centrées sur des choix technologiques qui sont extraits du monde social ou politique où ces choix sont effectués. On peut développer des énergies renouvelables de plein de manière différente en termes d’organisation politique et sociale. Quand on parle de transition, on parle souvent de choix technologiques. Si la transition énergétique était prise au sérieuse, il faudra comprendre que c'est un processus de friction entre les modèles de sociétés dont les technologies seraient porteuses. → Transition « fron what » : 9 sur 13 fi fl fi fi fi fi Le modèle de départ est celui qui s’est construit à la n de la WWII et des années 70, il dépend de la reconstruction d’après-guerre et des chocs pétroliers. C’est le retour fort des États, avant les systèmes énergétiques étaient gérés par les compagnies d’énergies. Avant la WWII, les acteurs locaux avaient un rôle très important, notamment dans le secteur de l'électricité, les municipalités étaient propriétaires des réseaux électriques avant la création d’EDF. Il y a eu des binômes entre les acteurs économiques (grandes compagnies), et les acteurs politico- administratifs qui imposent leurs intérêts et leur vision du monde sur la politique énergétique en verrouillant ce secteur, c’est le syndrome de l’énergie (Lindberg, 1977), les acteurs se construisent un champ d’application dans le domaine énergétique peu ouvert à l’extérieur. L’approche de l’énergie est centrée sur l'offre, on ré échit à la manière de produire de l’énergie à moindre coût. Il y a aussi une approche concentrée des secteurs de l’énergie, il y a des situations de monopole (ex : EDF pour l’électricité), ou des oligopoles (Allemagne), les arguments sont parce que les énergies demandent bcp d’investissements, mais en réalité c’est un choix politique. Les politiques étaient gérées de façon technocratique, l’idée développée est celle que l’énergie demande des compétences techniques importantes et que les citoyens lambdas ne sont pas assez formés pour décider rationnellement la politique de l’énergie. Cette organisation a été quali ée de syndrome de l’énergie, car c’est un ensemble qui dès lors qu’une décision est prise, embarque pour des années et qu’il est dif cile d’en sortir. Le système verrouille des décisions qui peuvent être prises à cause des modes d’organisation perméables aux outsiders. = Mécanisme de « lock-in » / « Hard energy path » (Lovins, 1977). Dans les années 70, on essaie d’imaginer d’autres manières pour concevoir la politique de l’énergie. Lovins est un des seuls qui a réussi à s’imposer dans les débats académiques, il imagine un sentier divergeant pour contrer le « Hard energy path », c’est le « soft energy path ». → Il veut inverser la tendance en faisant primer les critères environnementaux sur les critères économiques. → Il faut se poser la Q de la demande, des besoins que l’on a, ensuite il faut ré échir à ses besoins et usages, une fois identi és il faut se poser la Q de la production de l'énergie pour répondre à ses demandes. → Il faut considérer que la production d’énergie repose sur une diversi cation des sources qui doivent être nécessairement les moins polluantes possibles et les plus diverses possibles. Il doit y avoir une forme de territorialisation de l’énergie selon les gisements, selon où on se trouve sur le territoire, il n’y a pas les mêmes ressources dans le sol ou dans l’air. → Cela a pour conséquence de développer une production décentralisée, ce sont nécessairement des plus petites productions et une multiplicité d’acteurs. Ex : Panneaux solaire (producteur + consommateur d’énergie). Ce modèle sert à montrer qu’il n’y a pas qu’une seule voie possible pour penser à la production d’énergie. Elle reste utopique si notre modèle politique, social et économique n’évolue pas. Une transition énergétique serait possible, mais cela implique des transformations radicales de notre modèle. 10 sur 13 fi fi fl fi fi fi fl Exemple de 2 types de politique qui ce sont toutes 2 inspiré de la transition énergétique : Allemagne → c’est un pays qui aincarné cette transition en se prenstant comme un modèle ( mais en reaité plutôt de contre model pour savoir ce qui ne faut pas faire ) En ALLemgane o a vu un processu de domestication dans les année 70 , c’est a dire que les cateurs politique et ad , ce sont approprié ce modèle mais en réalité en on changer le contenu pour l’adpater a leurs contexte. En allemegane dans les annéé 70 se sont plutot des militant qui ont apporter ce modèle la dans le cadre de la translation ( on est contre le programme nucléaire , la masse de charbon , on developpe d’vantage les ressoucees renouvelable ) Cette vison elle est au depart margainale , mais elle prendra de l’empleur en fondation du co,texte ( EX avec la politique “ Tchernobyle” ) , en allemengane l’accident de techenerobyel a conduit a l’apport d’acteur important en Allemegane pour remdéduer a l’erngerie nucelaire. Dans les années 90 on voit ensuite arriver en Allemagne le chancelier ( Gérard Chauder ) et les écologistes vont mettre en place → Energumen 2 qui va apporter 2 principales évolutions. avec la sortie du nucléaire le développement massif de l'énergie renouvelable Ce processus n’a pas été aussi simple qu’elle en a l’air pour les militant , avec la droite par exemple ( angela ) qui poussait à dire que cela était économiquement néfaste de sortie du nucléaire Avec l'accident de fukushima → permet a la droit de valider la sortie du nucléaire ( on revient au programme des socié démocrate) = mais cela ne fait pas du modele all le modele basé sur les engeie renouvelable , la trajecture n’a pas totalement changé , le gaz pétrole.. ne sont pas tjr present en amjorité La transition energitiqyeballemenade elle a quelque effet mais on ne touche pas au coeur du système économique allemand qui est l’automobile qui n’a pas été touché → cet intérêt éco allemagne a ete preserve En france : le discours transitionnel apparaît plus tard elle entre dans le débat publique en n d'année 90 que le programme allemand est concrétisé , les militant souhaite s’inspirer de l'allemagne A la même période 2 récit écologique se développe: ( ex : négawatt→ repose sur le fait que la seul varie energie polluante n’existe pas , le negawatt est une mesure qui permet ensuite avoir une idéé de mesure de combien on économise au lieur d'avoir une idéé de combien on consomme ) → on a donc une approche dites “ par le bas “ pour les acteurs fracais A la même période 2 récit écologique se développe: 11 sur 13 fi la transition en france va être basé sur la decarbonisation de l’energie , alors décarboné la politique energetique , c’est pas etonnat que la france se base sur ca puisque la france a tres peut de nucléaire / alors que allemagne c’est un sujet plus complexe tant donné que l’energie nuclaire etait bcp plus developpé Approche “Par le haut”--> la transition est basé sur la décarbonisation politique ( réduire le C02 ) et non la changement total , permet une production du nucléaire =opposé à l'allemagne Concrétisation de la politique française→ LOi TEC 2015 “ loi energie / climat “ 2019 , climat et résilience en 2021 → décarbonée Ex accélération sur les énergie renouvelable = parce éoliens en mer ex : eacceleration centrale nucléaire ( relance ) La transition vers les énergies renouvelables ça ressemblera à quoi ? = 2 grand modèle de déploiement des engie renouvelable : → un modèle décentralisé qui se base su des projetct collectif , citoyen collectif qui investit dans les eolienne = modele qui facilite l’accepation des tech,ologiqe → modèle centralisé ( eolienne en mers ) = conception classique le TE , on parle d’une “ère energetique” , ce sont la propriété de grand groupes industrielle. Ces grand energétiien sont le grand exploiteurs de l’ernergie renouveablle, Ce projet on en n’a vue aissu l’in uence dans le domaine solaire ( panneaux solaire dans le sahara pour amener de l'électricité en europe) le projet a été abandonné trop chers. projet desertec = importation d'énergie solaire en europe Les enjeux : ce sont la cohabitation et la complémentarité entre ces domaine , puisque l’in uence ne sera pas la même selon que le modèle est centralisé ou décentralisé, en etrme d’investissment l'enjeux est diffrentes aussi , l'autre ne jeux ets la manière dont les nejeux sont percu en fonction du modèle de développement des renouvelable choisis , l’effet est diffrent sur la percaptiopn. ex : Danemark le modèle de déploiement de l'éolienne était accepté par le population , a partir de 1990 le modèle décentralisé a laissé sa place à une modèle centralisé dans les année 90 , et c’est donc dans ce tournant des année 2000 qu’un mouvement de protestation dannois est arrivé du faut d’une importation de l'implantation d’une masse d'éolienne. On observe des revendication , avec des mobilisation social de types “ Green on green” → en réalité en faite ces mouvement était liée au fait que 2 types de protection environnemental se disputait avec d’un côté des mouvement sociaux qui favorise une lutte globale contre le changement climatique , et de l’autre une vision locale négatif sur l'environnement → nalement ce que l’on gagne au niveau local est néfaste pour le local 12 sur 13 fi fl fl = ce n’est pas donc que dès mobilisation seulement du fait que les eoliennes nous dérangent près de chez nous/ mais on trouve aussi des mobilisation écologique à des échelles différentes. Conclusion : la transition E est un faux consensus , ce consensus est en partie faux car la transaction n'est seulement une q° de choix technologique car ces choix technologique sont imbriqué dans une dimension social des choix politique sociétaux à différentes échelle → vision du monde Un second éléments, les risques sous jacent au succès énergétique, le problème c’est que le succès de cette notion permet de euphémisé / procrastiné , des transformation a opéré ( ex avec remplacement des fossiles par les énergie renouvelable,) ce risque est ensuite de renvoyer à plus tard d'autre jeux = l'un des enjeux est de savoir si c’ets une bonne nouvelle de parler de transition et non pas de crise écologique ce qui nuirait à masquer différents enjeux 13 sur 13