Environnement journalistique PDF

Summary

This document discusses various aspects of the French journalistic environment, examining the influences and dependencies of the media, the role of media owners, the relations between media and their audiences, and critical approaches to understanding the media. It also explores the different types of media, including print and audiovisual media.

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Environnement journalis que Exam : réponses à des ques ons sur le cours Introduc on Le journaliste ne travaille pas seul : il est intégré dans un monde social et fait par e d'un collec f. Selon le sociologue américain Howard Becker, toute produc on est une "chaîne de coopéra on", impliquant une co...

Environnement journalis que Exam : réponses à des ques ons sur le cours Introduc on Le journaliste ne travaille pas seul : il est intégré dans un monde social et fait par e d'un collec f. Selon le sociologue américain Howard Becker, toute produc on est une "chaîne de coopéra on", impliquant une contribu on collec ve (illustrée, par exemple, dans ses études sur les fumeurs de marijuana). Le journaliste évolue à la fois à l’intérieur et à l’extérieur de sa rédac on et de son média, en instaurant des rela ons avec une entreprise média que qui, en tant qu'en té économique, doit générer des revenus. Ce e posi on influence donc inévitablement le travail journalis que. Le mé er évolue dans un contexte socio-économique complexe, façonné par les interac ons entre les médias et l’espace public. Ce contexte affecte les pra ques journalis ques, les sources d’informa on et les rapports de dépendance. Si on est journaliste à Ouest-France, les rou nes et la manière de faire le taff ne sont pas les mêmes que dans une autre rédac on, dans un autre pays etc. Les pra ques changent mais aussi les sources, notre rapport avec, les enjeux économiques, les enjeux d’interdépendance dans lesquelles on est impliqué Influences et dépendances Contexte socio-économique Le travail journalis que évolue au croisement des rapports entre : Les médias et leur public. Les sources et l’espace public. Cela influence les pra ques, les rela ons aux sources et les enjeux économiques. Dépendances des médias Les médias, dépendants de divers acteurs (annonceurs, propriétaires, poli ques), voient leur légi mité ques onnée. Les dépendances des médias reme ent en ques on la légi mité des médias aux yeux du grand public. La dépendance est mul ple et diverse. Discours de la pub qui influence les médias (chaine privée VS chaine publique). D’ailleurs, on le voit aussi quand les journalistes sont vic mes de ce e dépendance. On peut avoir une approche cri que qui fus ge ce e dépendance, toujours à l’échelle na onale quand on en parle. Approches cri ques Pierre Bourdieu (Sur la télévision) : - "Circularité circulaire de l’informa on" : les médias se contentent de relayer des informa ons circulant dans d'autres médias, créant une bulle coupée du réel. 1 média (AFP) lance une dépêche et ce e dernière est reprise par d’autres médias, ce qui crée une bulle de médias qui parle de ce qui est dit dans d’autres médias, et pas dans le monde réelle. (idée que personne ne lit un de journaux qu’un journaliste lui même) : il y a des « bons clients » de ce e bulle : Les médias sont enfermés dans des bulles avec des « bons clients ». Selon Bourdieu, ils sont experts (les expert de plateaux télé). Être invité sur les plateau ne veut rient dire, ce n’est pas une exper se mais montre juste qu’ils font par e du cercle fermé de ceux et celles de la télévision. valeur de ses info n’est pas importante. - "Lune es par culières/ média ques" :les médias ne voit la réalité que sous l’effet de celles ci, elles sont média ques ces lune es. percep on déformée de la réalité par les journalistes, qui ne correspond pas à celle du public. Finalement la valeur de l’informa on n’est pas forte car elle ne parle que de ce qui les intéressent au lieu de parler de ce qui importe à la société. La thèse de Bourdieu est que ce e pra que dénature la pra que du journaliste et son rôle dans la société « Agenda si ng » : approche théorique : les médias ne sommes pas capable de dicter nos pensées mais par leur agenda et informa ons, nous suggèrent à quoi il faut penser/influencer. Place des propriétaires des médias Julia Cagé, chercheuse en sociologie : considère l'informa on comme un bien public, dénonce les abus des industriels qui détruisent la liberté d’informa on. et propose de démocra ser l'ac onnariat journalis que. Cela perme rait aux journalistes d’être acteurs et garants de l’indépendance des médias (autogérance et indépendance). Serge Halimi (Les nouveaux chiens de garde) : dénonce les connivences entre médias et pouvoir, soulignant que les journalistes ne sont pas véritablement indépendants. => dans ces approches on cri que on dénonce bcp l’influence des industriel dans les médias na onaux mais ne parle pas des médias locaux. (la situa on est similaire) Becker contrairement à Bourdieu dit qu’on ne peut pas savoir l’influence des propriétaires sur les journalistes (ce rapport de dominance) tant qu’on a pas essayé de chercher à comprendre. Ce qui est important ce n’est pas de dénoncer les médias pour leur dépendance mais essayer de comprendre les rapports d’interdépendance : ce sont des condi ons qui perme ent aux journalistes de produire les informa ons. Il est nécéssaire de poser ce cadre la pour considérer les médias et se demander quelle place on peut a ribut. Typologie des médias Presse écrite Peut etre sous divisée en pls : Journal vs Magazine. C’est une differencia on visuel mais surtout en focn on du mode de fonc onnement. Dans le magazine, y’a un rédacteur en chef et les journalistes sont souvent des pigistes. Y’a une conférence de rédac on. Ils n’ont pas d’imprimerie à eux. Fonc onne avec peu de moyens humains, journalis ques et matériels. Rapporte plus de sous que le journal. La périodicité : ce sont des quo diens, des hebdomadaires, des mensuels. Le lectorat : spécialisé, généraliste, professionnel. Médias audiovisuels Régula on et transforma ons Historiquement, les médias audiovisuels ont évolué : Monopole d’État jusqu'aux années 1980. Diversifica on suite à la priva sa on, avec une régula on stricte via l’Arcom (ex-CSA). Limita on à 7 chaînes TNT par groupe. Marché et stratégie Marché oligopolis que : dominé par quelques groupes (France TV, TF1, M6). Le ciblage s’effectue par émission, non par chaîne en ère, ce qui correspond aux a entes variées des publics. Par cularités idéologiques Bien que des é que es idéologiques (ex., TF1 plus à droite) existent, les chaînes cherchent à s’adresser au plus grand nombre, ce qui a énue les clivages. Radio 852 opérateurs radios qui exploitent plus de 5000 fréquences Les gros groupes (nrj groupe, rtl group, radio france, radio skyrock, rmc) dominent. (pour repondre aux exigences de l’ue concernant la concurrence, certains groupes ont du revendre leur maison d’édi on.) 67% des radios sont des radios associa ves ! Muta on des médias vers le numérique.! Influence du numérique sur la presse écrite : muta on générale des médias vers le numérique, notamment de la presse écrite. Pression sur le journaliste, une contrainte de produire des infos qui pourraient être mis sur d’autres supports pour rencontrer son public et donc succès. Dilu on de l'énoncia on : sur le web, les ar cles perdent leur mise en page originale, ce qui peut réduire l’iden té éditoriale. Il y a intertextualité sur une page papier avec l’iden té éditoriale et visuelles, ce qui va changer en me ant l’ar cle en format numérique. Sur web, l’ar cle n’est pas enfermé dans la page. Il y a plus de dilu on de l’énoncia on dans le numérique. Construc on du sens L’énoncia on, selon Emmanuel Souchier, est essen elle pour construire le sens. La manière de présenter les informa ons détermine leur interpréta on par le public. PQR vs PQN Presse quo dienne na onale (PQN) Exemples : Le Monde, Libéra on, Le Figaro. généraliste évolue globalement dans le contexte de pluralité de l’offre en France. Peu de concentra on excessive. Certains journaux s’organisent pour renforcer leur indépendance (ex., Libéra on sous forme de fonda on). =Marché avec peu de propriétaire qui agissent dans ce marché : Le monde appar ent au fond pour l’indépendance de la presse (ac ons ne peuvent être revendues aux riches industriels qui souhaiteraient prendre contrôle de l’info+ nomina on du rédac chef va être validé par e la rédac) libéra on : va vers plus d’indépendance : appartenait à SFR et maintenant est sous le statut spécial de média géré par une fonda on figaro : appar ent au groupe Dassault (pas média que au départ mais finance depuis 2004) → ces médias sont en concurrence et ont des strat éditoriales diff, des croyances diff etc MAIS pas complément en concurrence dans les esprits des gens. Quand le lecteur lit, il se ra ache à ce qu’il connaît. Presse quo dienne régionale (PQR) Exemple : Ouest-France. Iden té éditoriale fondée sur la proximité géographique, plus que sur une orienta on poli que. Forte dépendance envers les acteurs locaux, ce qui limite parfois l'autonomie éditoriale. SWOT (strengh, weakness, opportunity and threat) - ou l qui permet d’introduire un produit/ un média sur le marché/nvlle plateforme. (ac ons à mener etc). Est ce que c'est per nent pour iden fier les ac on à mener ? Peut être si on veut aller sur un nouveau marché, proposer un nouveau service. Pour la presse écrite peut être que c’est pas u le. → Le posi onnement du média se fait au début, s’ils essaient de se reposi onner/changer de plateformes etc , ça ne marchera pas sur le public n’a rera pas de nvx gens. Le posi onnement se fait dans la mise en forme visuelle, l’énoncia on, dans les prises de posi on idéologique (par la mis en visibilité du discours, la hiérarchisa on, les couleurs, qu’est ce qui est mis en valeurs sur la page), par la sélec on de certains sujets, théma ques, le choix des mots. Les lecteurs qui partagent une vision conven onnel du réel avec le journal, ne vont pas comparer deux médias → vont se concentrer sur ceux avec lesquels ils sont en accord ; et ne feront pas confiance à de nouveaux médias qui ne partagent pas leur idéologie. Phénomène du biais de confirma on/ chambre d’échos Conclusion Les entreprises de presse évoluent dans un environnement concurren el mais le posi onnement éditorial et le contrat avec le public fait en sorte que les médias soient cloisonner dans leur espace, ainsi sans trop de mouvement du public. Contrat de lecture Théories d'Eliseo Verón (anthropologue argen n) informer est un acte de communica on et pas d’informa on. L’approche de Veron porte sur la facon d’informer, et donc de communiquer, et s’intéresse aux strat que les médias/journaux poursuivent dans le but d’instaurer une rela on privilégiée avec le lecteur. Il existe une dimension à la fois culturelle et économique au contrat. Le contrat de lecture est disposi f d’énoncia on, qui comprend la rela on de lecture qui est proposée par le producteur du discours. La forme prime sur le fond. La rela on comprend aussi l’interpréta on et le partage d’une vision conven onnelle. // E. Souchier : c’est par la mise en forme (l’énoncia on) que s’exerce le pouvoir, l’acutalité n’existe que si elle est mise en forme, elle n’existe pas en soi. La mise en forme est un acte plus ou moins authoritaire. Selon Véron, il y a a différents contrart de lecture car différentes facons de s’informer (une manière de s’informer = un type de contrat de lecture). Ce contrat se décline selon deux pôles : 1. Presse pra que : basée sur la proximité de produc on rédac onnelle et des produits des annonceurs/publiciataires avec les besoins spécifiques des lecteurs (ex., magazines spécialisés). 2. Presse d’actualité : rela on de proximité moins évidente entre contenu informa f et publicité, mais des choix éditoriaux adaptés à l’audience. Dépoli sa on de la presse Véron : rapport pour la presse généraliste gauche/droite s’affaiblit Jean-Marie Charon : la presse s’est dépoli sée après la Seconde Guerre mondiale. un nouveau journalisme est arrivé et le journalisme des par s a disparus. Eugénie Saï a : la presse est dépoli sée à par r des années 1980 (etude en fr et italie) : a coupé ses liens avec les par s poli ques. (Mais pour le prof : il y a tjr se posi onnement, n’est plus imposé par les par s mais vient des convic ons du journaliste même. les convic ons personnelles des journalistes peuvent encore influencer les orienta ons des ar cles.) Yves Agnès : sociologue des médias : les journalistes travaillent avant tout pour le public, le lecteur : travaille pour réconforter la rela on privilégiée qu’on établie avec un lecteur par culier auquel on s’adresse et qui nous fait confiance. La rela on et nature de la source privilégié, la manière d’aborder le terrain changent également en fonc on du type de presse. => le marché de la PQN n’est pas monopolisé. Les rapports en les sources/pouvoir pol et les journaux NATIONAUX en fr sont plutot équilibrés. Juillet 1881 : loi liberté de la presse. 1981 : fin de la censure à la télé. Rapport pouvoir/ journaliste dans la PQN : selon Jean Charron (pas le meme qu’avant) on dis ngue pls types de journalisme dans la PQN : - journalisme d’opinion (19e s) : presse militante - journalisme d’informa on (1920-1980) : de-militan sme. Les journalistes parviennent à s’imposer face aux pouvoir, grâce au principe annoncé d’objec vité/neutralité journalis que → pour ça que ça vend 1935 : loi Brachard : professionnel.le - journalisme de communica on : le journaliste n’est pas objec f, son but est d’aller cibler un public par culier donc ils avancent les info de manière subjec ve + les sources ne font que de communiquer (pas raconter ce qu’il se passe vraiment). Le journaliste comprend que le monde communique donc on ne peut pas juste relater ce que les autres/ sources disent : faut expliquer, décoder, être expert. Le rapport pouvoir/journaliste n’est pas conflictuel mais le journaliste doit savoir prendre ses distances et rer de propres conclu. ! Les médias agissent pleinement dans un contexte de pluralité, dans un régime démocra que. Subven ons publiques à la presse écrite qui sont octroyées sans prendre en compte le posi onnement idéologique des journaux mais en fonc on du nombre de rages/paru ons: critère objec f. La Presse Magazine : par cularité de la france : bcp de types de presse magazine grand public contrairement à la presse populaire. Quelque chose de vraiment éli ste, langage pas simple se porte plutot bien. Négocie bien ce virage vers le numérique. Les publicitaires sont demandeurs et les financent bien : bonne rece e publicitaire. souplesse structurelle : peu de couts fixes à avoir : bcp de recours au personnel extérieur (pigiste, sous traitance) contrat de lecture dans la presse magazine : s’applique très bien : Yves Agnès dis ngue pls composantes de la proximité avec le public : - l’appartenance à un groupe socio-pro - appartenance socio-culturelle - la vie quo dienne. ( -autre) → le groupe socio pro car le monde a besoin d’une iden té de ra achement, on a end tjr d’un journal de quelque chose d’u le, de renseignement qui serait u le pour nous même. Selon lui, sur l’appartenance socio-culturelle : on a tjr le désir de se ra acher à un groupe qui a un lien avec les gouts personnels. Le projet éditorial se ra ache aux diff gouts possibles. Même principe pour la vie quo dienne mais au niveau na onale (diff que dans la PQR). => La presse magazine est très bien adaptée pour appliquer ce principe de proximité Alexandre Joux et Marc Bassoni : nous donnent d’autres critères : la presse magazine segmentent le public à par r de 3 types de critères : - critères théma ques : sujets des magazines : famille, art de vivre, sport, nature, art et culture, informa que, société, économique, actualité - critères socio démographiques : genre, age, lieu de résidence - critères socio-culturels : projet éditorial construit en fonc on de style de vie, modèle de conso et façon d’être iden fiés. On est dans un marché oligopolis que comme le marché média que au global. -grands groupes : Lagardère (moins puissant qu’avant), prismamedia, mondadori france, rossel, czech medsa invest -groupes intermédiaires: Bayard, marie claire, groupe de la PQR => concentra on horizontale dans la presse magazine. Les rédacs ont une grande autonomie, bcp de prestataires extérieurs et le pigiste reste au coeur de ce modèle éco. Audovisuel Tv: à l’échelle na onale s’est transformé en 1 siècle (était monopole d’état) Alexander Joux et Marc Bassoni : « marché oligopolis que à frange » : fait cohabiter qlq offreurs plutôt gros et qui contrôlent la majorité du marché avec des pe ts offreurs qui se situent à la périphérie du marché (la frange) F. Balle : compare sérieusement l’industrie auto et les industries culturelles, dont les médias audiovisuels : memes principes qui lient les deux industries : dans les années 60 : principe de le monde a le droit à la meme chose (monopole) puis les gens ne voulaient plus avoir la meme chose donc le marché s’individualise, la tech fait en sorte qu’on peut produire différemment donc diversifica on et la personnalisa on de masse. Les médias na onaux audiovisuels sont plus généralistes et donc les public sont bcp plus vola les que pour la presse écrite. Pas de logique éditoriale, pas d’a achement de la chaine à un certain public mais fonc onnement plutot par émission. → programma on est stratégique : savoir quel public on cible et à quelle heure ? Cible privilégiée : La FDRA-50 : femme dynamique responsable d’achat de -50ans : no on publicitaire et marke ng correspondant à une popula on de consommatrices fort peu précise mais qui est néanmoins considérée comme déterminante dans les dépenses du ménage, cons tuant donc une cible privilégiée à séduire. Le contrat existe mais est différent, il est diminué. Les é que es idéologiques existent quand même. Le ciblage se fait par émissions aussi. lois 1982 : plus de censure d’état sur l’audiovisuel marché tv oligopolisi que: france tv (29 % des audiences), 1 groupe (23 % des audiences) , M6 groupe (10%), canal + (6%), rmc-bfm cma (7%) , arte (3%). le reste se partage les 22 %. (nouvelle chaine de la tnt : ouest france, réel tv) Régula on existe une régula on publique qui impose une regu tres stricte : CAS/ ARCOM. La loi fixe un max de chaine tnt par groupe (max7). Avoir des fréquences n’est pas un droit pour les groupes, mais une autorisa on temporaire. L’autorité de régula on a imposé des condi ons pour les reventes/achats (notamment l’achat TF1 M6). Conven on signée les 5ans : n’est pas une formalité, obliga ons par la suite. pq c8 n’a pas été autorisée ? arcom a suggéré de faire un comité rela f à l’honnêteté, l’indépendance etc au sein des groupes : 1 et m6 on dit oui, les groupes bolloré ont refusé + c8 n’est pas rentable+ mises en garde, mises en demeure et sanc ons contre la chaine car publicité clandes ne, discrimina on à l’encontre des personnes handicapées, les propos homophobes, probleme pluralisme de l’info, les actes diffusés d’agressions sex+ publica on photos in mes+ comm an ivg quand conven on est signée : c8 avait proposé du différé. 22/10 Presse locale La situa on est différente par rapport aux médias na onaux. Pas de contrat de lecture idéologique car y’a pas vraiment de droite et de gauche dans ces médias. Yves Agnes dis ngue pls critères à par r desquels les médias locaux peuvent créer des liens de prox : géographie, vie quo dienne. Ces critères sont opéra onnels pour les médias locaux car le monde est a aché à une ville où une région. Même si on habite pas dans ce e région, on peut lire la presse régionale. L’appartenance, le lien avec ce e région fait un critère fort du contrat de lecture. Il dis ngue aussi les critères comme actualité, grands ins ncts et socio culturel. Mort-kilomètre : plus on est éloigné de l’endroit du fait, moins on est intéressé. La concurrence marché oligopolis que. Pas de concu entre région mais concu intra région. => cloisonnement des médias locaux dans les régions pov de l’offre de l’info : concu pas très élevée pour presse écrite. pour tv : accès facile meme si on regarde pas. Format web : acces facile mais on regarde pas si on est pas ra aché. Réduc on de la diversité tendance à la diminu on de tres de la PQR, diminu on constante. Pauline Amiel et Franck Bousquet expliquent la diversité du tre de presse servait de contrepoids à l’homogénéisa on des contenus à l’échelle régionale parce qu’il y avait à l’échelle locale des médias qui représentaient des sensibilités pol divergentes. Depuis les années 1960, le nombre de tres diminue régulièrement : En 1946 : 153 tres. En 2024 : 51 tres. La concentra on des groupes média ques a accentué ce e perte de diversité, réduisant les contre-pouvoirs régionaux. (donc ces chiffres ne reflexent pas l’ampleur de la diminu on.) Pour englou r les concurrents directs et mutualiser les moyens techniques et humains il faut u liser les moyens de l’imprimerie, de l’achat de matériel, de la vente d’espace publicitaire car cela permet de faire des économies d’échelle. Les groupes : 1- SIPA ouest france : plus gros journal de e la france en nb d’exemplaires publiés. 630 000 ex/j avec 22millions de lecteurs/j. (+ radio, web etc) 2- Rossel : groupe belge en fr, la presse du nord + radio + la belgique : 3millions de lectureurs par j 3- ERBRA : crédit mutuel inves dans le média à l’échelle locale dans l’est : 11 tres dans 23 départements. 4- Sud ouest : presse et tv et radio 5- centre france : 12 departements : 2millions de lecteurs, 240k ex/j 6- la depeche : groupe familiale + chaine tv il y a aussi la PQR qui appar ent aux grands groupes industriels. (parisien avec LVMH, Nice ma n, etc) Le marché est bien plus concentré que le marché de la presse na onale. Dépendances et enjeux démocra ques La presse locale est par culièrement vulnérable aux influences des acteurs poli ques et économiques. Ségolène Frisque remarque une tendance: dans l’époque contemp on peut constater une recomposi on progressiste de l’espace local et notamment l’arrivée massive des communicants dans les collec vités, chargés de rela on avec les médias locaux (augmenta on des conf de presse, et des moments de convivialité). Ce e dépendance, couplée à un manque de ressources, crée une "paralysie des médias locaux", limitant leur capacité cri que. par cularité de l’échelle locale : il n’y a pas d’intensifica on de la concurrence. Les sources poli ques dominantes ont la capacité d’aller imposer leur discours. La comm envers les journalistes devient stratégique pour les acteurs pol locaux. Svt des proches des acteurs pol qui occupent la direc on de médias au niveau local. Alors dans la presse locale, on relate un peu plus ce que l’ins tu on veut dire, reste ins tu onnalisé. La précarisa on des journalistes joue aussi en faveur des communicants. Moments de convivialité, cadeaux offerts, orga voyages pro etc. Pas considérer comme de la corrup on, là c’est légal. Est ce qu’on ale droit d’accepter ca ? Ques on de légi mité pro Chacun doit respecter la « Grammaire professionnelle » , Cyril Lemieux : rapport entre sources et journalistes à l’echelle locale. « Grammaire professionnelle » : il y a tjr des modèles d’ac ons légi me (ce qu’on peut faire ou pas), on doit tjr y répondre. : « elle s’observe à travers ce qu’elle permet aux individus de percevoir ou de décrire néga vement dans leurs rela ons mutuelles. Ensuite la grammaire s’observe à travers ce qu’elle permet aux individus de percevoir ou de décrire posi ve dans ses mêmes rela ons » trois types de grammaire pour 3 types de situa on : publique (dans les lieux publiques) naturelle (rela on perso) de la réalisa on (pra que réelle, résultat d’une coopéra on entre diff acteurs) la dépendance générale de la PQR par rapport aux collec vités : c’est un marché monopolis que presque naturel d’un groupe dominant le pb : le monopole ne favorise ni la liberté des journalistes ni la libertés des médias face aux pvrs publiques. Frisque : paralysie des médias locaux parce pour préserver leur santé financiere, ces medias locaux qui appar ennent aux grands groupes prennent peu de risque, vis a vis des lecteurs, des annonceurs et des partenaires ins tu onnels → afin de garder ce rôle d’acteur de la vie local donc ne pas se facher avec le pvr en général. Ces groupes média ques ont des partenariats aevc des acteurs de l’écosysteme local : intérêt de garder ce rapport de force => effacement de l’autonomie rédac onnelle face aux pvrs mais aussi face aux assos qui sont financées par les collec vités et qui se perme ent de rédiger des ar cles, des comptes rendus de leur propre réunion. La ligne éditoriale des médias locaux devient de plus en plus conservatrice. Franck Bousquet et P Amiel : « l’iden té éditoriale de la PQR n’est plus fondé sur une lecture poli que du local mais sur l’ appartenance à l’espace géographique définit par sa zone de diffusion. » les tres de la PQR deviennent à ce moment la les promoteurs de leur territoire et sont associés à d’autres acteurs (collec vités, entreprises et asso). Ils n’ont plus le pvr de cri quer ces acteurs car ils font par s du meme espace. Cri ques, médias locaux -agent de l’état Simon Gadras : la presse locale ne remplit pas une mission démocra que, mais contribue à la consolida on de la na on et de l’état à travers le territoire. =Un instrument de la centralisa on. Il explique que depuis la 19e s la pqr est complètement affiliée à l’état et contribue à l’encrage de l’état sur les territoires. C Ségur : les médias locaux ont tendance à cons tuer un frein à la démocra e locale par la reproduc on des discours majoritaires dominants. on ne voit pas dans les médias locaux une diversité d’acteurs. Les groupes pol ou militants qui ont des projets alterna fs sont invisibilisés. L. Ballorini : « les contenus de la pqr sont structurées par une vision du monde qui privilégie la stabilité et la tranquillité sociale ». Il n’y a pas de censure mais pour etre entendues, les sources non dominantes ont plus de mal car pas l’habitude, les moyens, moins audibles. frisque : naturalisa on des ins tu ons : pvr en place qui est considéré d’office comme une info incontournable pour les journalistes et des représentants naturels de la société Conclusion L’environnement journalis que est marqué par des rapports de dépendance complexes, qui façonnent le rôle et les pra ques des journalistes. Ces influences (économiques, numériques, poli ques) nécessitent une vigilance constante pour préserver une informa on libre et pluraliste.

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