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ESI - École des Sciences de l'Information

Agal Imene

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production management manufacturing economics supply chain

Summary

This document provides a summary of production methods, including continuous, discontinuous, and hybrid methods. It also discusses various types of production, such as mass production, batch production, and single-unit production, along with concepts like Kanban and Just-in-Time production. The document also looks at the importance of stock management in different types of industry.

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Made by ‫ بطة‬aka. Agal Imene (future ECON teacher) – Résumé – Initiation à la fonction de production – Gestion des Stocks – – Module – ECON – 2CP – S1 ...

Made by ‫ بطة‬aka. Agal Imene (future ECON teacher) – Résumé – Initiation à la fonction de production – Gestion des Stocks – – Module – ECON – 2CP – S1 Fonction de production Définition de la fonction de production La production est l’activité socialement organisée, destinée à créer des biens et des services à partir de facteurs de production acquis sur le marché. C’est donc la transformation des flux de matières premières et d’informations en produits finis grâce aux hommes et aux machines. ℎ𝑜𝑚𝑚𝑒𝑠 + 𝑚𝑎𝑐ℎ𝑖𝑛𝑒𝑠 𝑀𝑎𝑡𝑖è𝑟𝑒𝑠 𝑝𝑟𝑒𝑚𝑖è𝑟𝑒𝑠 / 𝑖𝑛𝑓𝑜𝑟𝑚𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛𝑠 → 𝑝𝑟𝑜𝑑𝑢𝑖𝑡𝑠 𝑓𝑖𝑛𝑖𝑠 (𝑏𝑖𝑒𝑛𝑠/𝑠𝑒𝑟𝑣𝑖𝑐𝑒𝑠) Elle consiste donc à produire, en temps voulu, les quantités (de biens/services) demandées par les clients dans des conditions de coût de revient (coûts supportés pour la production et la distribution d'un bien ou d'un service) de qualités déterminés en optimisant les ressources de l’entreprise de façon à assurer sa pérennité, sa compétitivité et son développement. Modes de production Le mode de production caractérise le processus de réalisation d’un produit. On distingue : 1. Production continue : Cette méthode s’appuie sur la transformation continue – sans interruption – de la matière première, c’est-à-dire : sans stockage intermédiaire entre les postes de travail. Ce type nécessite des investissements considérables qui ne sont rentabilisées que grâce à un taux élevé d’utilisation et à une très forte automatisation (peu de main d'œuvre et beaucoup de machines). Par exemple : la cimenterie, liquéfaction du gaz naturel, … 2. Production discontinue : Dans ce mode, le processus de production peut être fractionné, c.-à-d. : les opérations successives de production peuvent être interrompues. Ceci vise à minimiser les retards et les en-cours (produits en cours de réalisation). Par exemple : les textiles, fabrication des voitures ou ordinateurs, … 3. Production hybride : Un système organisé autour d’une chaîne de production fortement automatisée peut se décomposer en trois sous-systèmes : discontinue en amont (source) de la chaîne de production, automatique dans la chaîne et discontinue en aval (destination) de la chaîne. Par exemple : la production manufacturière grande série des industries agro-alimentaires. On peut trouver d’autres variantes des trois modes décrits déjà, notamment :  Production « Flow-shop » / « Job-shop » : Dans une production « Flow-shop », tous les produits subissent une même séquence d’opérations (linéaire). Par contre, dans le mode « Job-shop », l’élaboration des produits entraine l’utilisation des postes de travail dans un ordre variable en fonction du processus d’élaboration. Production Production « Flow-shop » « Job-shop »  Production en Flux poussé / Flux tiré / Flux tendu :  Flux poussé : lorsqu’une étape de production est terminée, le produit est « poussé » vers l’étape suivante. C’est la disponibilité du produit venant de l’amont qui déclenche l’étape suivante de fabrication. Ceci implique le stockage des produits finis avant leur commercialisation.  Flux tiré : le déclenchement d’une étape de fabrication ne peut se faire que s’il y a une demande par l’étape suivante. La commande d’une étape est donc « tirée » par la demande de la suivante.  Flux tendu : on travaille avec le minimum de stocks (matières premières ou produits finis) et d’en-cours (produits en cours de fabrication) afin de réduire les couts et optimiser (augmenter) les délais. Types de production Le type de production se caractérise par la quantité de produits à fabriquer à la fois, et s’applique uniquement dans le cas de production discontinue. 1. Production par lot : Le même outil de production est utilisé pour fabriquer une grande variété de produits analogues mais non-identiques. Un lot est composé de quelques unités à quelques centaines d’unité. Par exemple : équipements industriels, … 2. Production unitaire : C’est un cas particulier de la production par lot. Le produit est fabriqué à l’unité, ou en petite quantité, conformément à un besoin spécifique, nécessitant beaucoup de main d’œuvre. Par exemple : bâtiments uniques, couture sur mesure, … 3. Production en masse : Dans un tel mode, les produits sont fabriqués en très grande quantité. Ce sont des produits standards ou similaires (identiques) qui nécessitent l’utilisation d’un outil de production spécialisé. Par exemple : électroménager, alimentation, produits de nettoyage, … Types de fabrication Le type de fabrication définit la relation Client-Entreprise. Il caractérise le type de disponibilité et de spécifications des produits fabriqués. On constate : 1. Fabrication à la commande : Elle concerne les produits couteux, spéciaux ou prototypes. Le produit n’est pas disponible au moment de commande et nécessite un délai de réalisation. Son prix n’est pas standard ; il se négocie en même temps que les délais. Par exemple : ouvrages d’art, immeubles personnalisés, … 2. Fabrication pour stockage : Elle concerne les produits peu couteux ou d’usage général. Les produits sont fabriqués en grandes quantités (production de masse/par lot) et sont disponibles immédiatement à la vente à un prix standard fixé. Par exemple : voitures, électroménager … 3. Fabrication mixte : Elle est dérivée de la fabrication à la commande. Afin de réduire les délais de réalisation, l’entreprise fabrique des sous-ensembles de produits selon une politique de production en stock, et n'incorpore la personnalisation du produit final (l'assemblage de ces sous-ensembles) qu'au moment de la commande. Outils de gestion de production a. Kanban : Kanban est un terme japonais signifiant fiche ou étiquette. Il désigne une simple fiche cartonnée fixée sur les bacs ou les conteneurs de pièces au sein d'une ligne d'assemblage ou d'une zone de stockage. Cet outil est positionné entre deux postes de travail et vise à limiter la production du poste amont aux besoins exacts du poste aval. Il est particulièrement adapté aux entreprises caractérisées par une production répétitive et relativement régulière. b. Le Juste à Temps (JAT/JIT) : Appelée souvent « flux tendu » ou « 5-zéros » (panne, délai, papier, stock et défaut) ou encore « zéro délai », cette méthode est propre au secteur de l’industrie et consiste à minimiser les stocks et les en-cours de fabrication en diminuant le temps de passage des composants et des produits à travers les différentes étapes de leur élaboration. c. L’analyse de la valeur : Ce concept a pour objet de poser un regard financier critique sur les produits et les procédures induites de l’élaboration de ces produits. Il est également utilisé comme outil de diagnostic de l’organisation de la gestion de production, en l’appliquant à la valeur de chaque fonction de la structure et de chaque tâche. d. La qualité : La qualité se rapporte à tout ce qui est mesurable dans l'ensemble des caractéristiques d'un produit/service qui lui confèrent l'aptitude à satisfaire des besoins de consommateur. Cet outil a donc une grande importance dans la détermination des performances d’une entreprise. e. Le Kaizen : C’est un concept japonais qui signifie littéralement "changement" (Kai) "pour le mieux" (Zen), et qui est traduit par "amélioration continue". Il s'agit d'une philosophie reposant sur la conviction que l’efficacité de l’organisation est liée à une amélioration permanente de la qualité et de la productivité. Elle vise à instaurer des améliorations concrètes, simples et peu onéreuses dans tous les aspects d'une organisation (processus de production, de la gestion, de la qualité, ou encore du développement personnel). f. POKA YOKE (Détrompeur) : Les pratiques courantes du contrôle de la qualité de production reposent souvent sur la vérification aléatoire de pièces. Dans l’approche japonaise, la généralisation du contrôle systématique implique d’avoir un processus de production parfaitement fiable. Pour cela, des appareils de contrôle appelés POKA YOKE sont installés sur les postes de travail pour détecter, automatiquement, tout événement anormal dans le processus, afin d’éviter les erreurs d'assemblage, de montage ou de branchement. g. MRP : Sa version initiale, « Material Requirement Planning » (MRP I), correspond à la planification des besoins en composants. Elle repose sur la distinction entre besoins indépendants (ceux qui dépendent de la demande externe, généralement les produits finis) et besoins dépendants (ceux qui dépendent d’une demande interne, ce sont les composants). La dernière version, « Manufacturing Resources Planning » ou « Management des Ressources de Production » (MRP II), ajoute au calcul des besoins, la recherche de l’adéquation entre charge et capacités. Les objectifs sont alors : de fabriquer ce que l’on a prévu, dans les délais prévus et de réduire les coûts de production. Approvisionnements, achats, logistique (not me grouping unrelated things in a single title just to save up on space) Approvisionnements L'approvisionnement englobe toutes les actions visant à fournir à l'entreprise – dans des conditions optimales de qualité, coût, délais et sécurité – les matières premières, composants, fournitures, outillages, équipements et services nécessaires à ses activités, en tenant compte des contraintes environnementales. Ses objectifs principaux sont :  Améliorer le rapport qualité/prix des produits achetés ;  Réduire les délais de livraison, les retards et les coûts ;  Optimiser le niveau des stocks de matières premières et des fournitures ;  Participation à l’optimisation de l’appareil de production. Achats Définition Expression du besoin Appels d'offres - ou demande de cotations - (demande d'achat par un (consultation des Les achats représentent l'ensemble des ressources (moyens) déployés pour tous les client) actes d’approvisionnement et de fourniture de biens et de services nécessaires au bon fournisseurs) fonctionnement d’une entreprise. Il est important de distinguer entre les achats et les approvisionnements ; Les achats Négociation Comparaision des fixent le cadre contractuel de l’acquisition d’un bien/service, depuis l’expression de son (choix du fournisseur) offres besoin jusqu'à la conclusion du contrat, nécessitant des capacités techniques et commerciales. En revanche, les approvisionnements se concentrent sur l'exécution de la fourniture des produits et sur la gestion des engagements pris lors de l'achat, Passation de la (Accusé de réception et nécessitant des compétences logistiques et organisationnelles. commande suivi de commande, (rédaction, envoi) relance) Processus d’achat Le processus d’achat se définit comme l’ensemble des actions ordonnées qui permettent à Comptabilité/finance partir d’un besoin exprimé, de fournir un produit apte à satisfaire les besoins de l’utilisateur (saisie et controle des Livraision (demandeur). factures, ordre de (réception et controle) paiement) Logistique Définition La logistique est l’ensemble des activités qui ont pour but la mise à disposition au moindre coût d’une quantité de produits, à l’endroit et au moment où une demande existe. La notion de logistique d’entreprise été définie à son apparition comme : « un mouvement ou manutention de marchandises du point production au point de consommation ». Cette notion, toutefois, a évolué pour être définie maintenant comme : « une technique de contrôle et de gestion des flux de matières et de produits depuis leur source d’approvisionnement jusqu’à leur point de consommation ». Champs de logistique La logistique concerne la maitrise des flux qui concerne les opérations telles que :  La localisation des usines et des entrepôts ;  La gestion, la réception et le stockage des matières premières, des en-cours ou des produits finis ;  L’emballage ;  La préparation de commandes ;  La manutention (déplacement, chargement, déchargement et stockage des marchandises) ;  Les transports et les tournées de livraison. Par conséquent, on dit que la logistique est une démarche de gestion et d’organisation de ces flux dans le temps et dans l’espace en quatre périodes :  Gestion des flux d’approvisionnements ;  Gestion des flux de production ;  Gestion des flux de distribution ;  Gestion des flux liés au service après-vente (logistique de soutien). Les STOCKS Définition & typologie des stocks Le stock est un produit que l’on garde en vue d’une utilisation ultérieure. Le fait de détenir de grandes quantités de stocks peut avoir un effet négatif sur la gestion financière d’une entreprise. Cependant, les stocks sont nécessaires pour pallier aux aléas liés aux pénuries du marché, aux délais de livraison et aux canaux de distribution. D’où la nécessité de la gestion des stocks. Il existe différents types de stocks :  Matières premières : matières qui entrent dans la fabrication des produits finis ou semi-finis ;  Produits en cours : des matières premières ayant subi quelques étapes de transformation (produits actuellement en train d'être fabriqués);  Produits semi-ouvrés (semi-finis) : des articles qui ont déjà subi certaines étapes de fabrication, mais qui nécessitent encore des opérations supplémentaires (finition) pour devenir des produits finis ;  Produits finis : les biens fabriqués qui sont passés par tous les stades de la transformation ;  Marchandise : stock qui ne subit pas de transformation, il est vendu en l’état ;  Rebus : déchets pour l’entreprise mais une matière première pour une autre entreprise. Exemple – fabrication d’un tablier scolaire : Les pièces du tablier sont considérées des en-cours. Quand ces pièces sont assemblées, le produit est considéré produit semi-fini. En ajoutant les boutons, boutonnières, la fermeture, … le produit deviendra un produit fini, prêt à être vendu (marchandise) ! 𝑡𝑖𝑠𝑠𝑢 𝑓𝑎𝑏𝑟𝑖𝑐𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑙𝑒𝑠 𝑝𝑖è𝑐𝑒𝑠 𝑑𝑒𝑠 𝑡𝑎𝑏𝑙𝑖𝑒𝑟𝑠 𝑎𝑠𝑠𝑒𝑚𝑏𝑙𝑎𝑔𝑒 𝑑𝑒𝑠 𝑝𝑖è𝑐𝑒𝑠 𝑡𝑎𝑏𝑙𝑖𝑒𝑟𝑠 𝑛𝑜𝑛 𝑓𝑖𝑛𝑖𝑠 𝑓𝑖𝑛𝑖𝑡𝑖𝑜𝑛 (𝑏𝑜𝑢𝑡𝑜𝑛𝑠,𝑓𝑒𝑟𝑚𝑒𝑡𝑢𝑟𝑒,… ) 𝑡𝑎𝑏𝑙𝑖𝑒𝑟𝑠 𝑠𝑐𝑜𝑙𝑎𝑖𝑟𝑒𝑠 → → → 𝒎𝒂𝒕𝒊è𝒓𝒆 𝒑𝒓𝒆𝒎𝒊è𝒓𝒆 𝒅𝒆𝒔 𝒆𝒏 − 𝒄𝒐𝒖𝒓𝒔 𝒑𝒓𝒐𝒅𝒖𝒊𝒕𝒔 𝒔𝒆𝒎𝒊 − 𝒇𝒊𝒏𝒊𝒔 𝒑𝒓𝒐𝒅𝒖𝒊𝒕𝒔 𝒇𝒊𝒏𝒊𝒔 Coût des stocks 1. Coût d’acquisition (Ca) : valeur monétaire (prix coûtant) du produit acheté. 2. Coût de possession (Cp) : intègre tous les frais du stock (entretien, assurance, location, immobilisation des capitaux investis, dépréciation, manutention). 3. Coût de passation/lancement (Cl) : les frais et les charges liées à la commande d’achat (transport, contrôle des achats, prospections, études et télécommunication, …). Sur une période : 𝑪𝒍 = 𝒄𝒐𝒖𝒕 𝒅𝒆 𝒍𝒂𝒏𝒄𝒆𝒎𝒆𝒏𝒕 𝒅′ 𝒖𝒏𝒆 𝒔𝒆𝒖𝒍𝒆 𝒄𝒐𝒎𝒎𝒂𝒏𝒅𝒆 (𝑪𝒍) ∗ 𝒏𝒐𝒎𝒃𝒓𝒆 𝒅𝒆 𝒄𝒐𝒎𝒎𝒂𝒏𝒅𝒆𝒔 (𝑵). 4. Coût de rupture (Cr) : frais réputés encourus (coûts d’opportunité) dues à la perte d’une vente/un client à cause de la rupture (manque) de stock. 5. Coût total de l’acquisition et de la gestion des stocks (CT*) : il correspond à la somme des coûts : 𝑪𝑻∗ = 𝑪𝒂 + 𝑪𝒑 + 𝑪𝒍 + 𝑪𝒓 6. Coût total de la gestion des stocks (CT) : il correspond à la somme des couts moins les couts d’acquisition des stocks (Ca) : 𝑪𝑻 = 𝑪𝒑 + 𝑪𝒍 + 𝑪𝒓 Valorisation (évaluation) des stocks Problème : Les entrées successives de matières ou de produits finis en magasin au cours d’une période donnée ne sont pas nécessairement chiffrées à une même valeur unitaire. Comment, dans ces conditions, calculer la valeur unitaire à appliquer aux sorties de stock ? Remarque :  Entrée du stock = articles ajoutés au stock = achat/production de stock (produits de n’importe-quel type) par l’entreprise (approvisionnement).  Sortie du stock = articles qui quittent le stock = vente de stock par l’entreprise à ses clients / utilisation du stock dans la production (consommation). Il existe plusieurs méthodes de valorisation des sorties du stock, parmi lesquelles on distingue : 1. Méthode du Cout Moyen Unitaire Pondéré (CMUP) : Elle consiste à calculer, à la fin d’une période (souvent mensuelle), pour chaque matière ou de marchandise le Coût Moyen Unitaire Pondéré (CMUP) en divisant le coût total des entrées successives par leur quantité totale et à appliquer ce coût ainsi déterminé aux sorties de la période considérée. Rappel : le cout d’une entrée se calcul par : ∑(𝑸 ∗ 𝑷𝑼) 𝐶𝑜𝑢𝑡 = 𝑄𝑢𝑎𝑛𝑡𝑖𝑡é (𝑄) ∗ 𝑝𝑟𝑖𝑥 𝑢𝑛𝑡𝑎𝑖𝑟𝑒 (𝑃𝑈) 𝑪𝑴𝑼𝑷 = ∑𝑸 A noter qu’il y’a une variante de cette méthode qui calcule le CMUP à chaque nouvelle entrée (c’est la méthode généralement utilisée en TD). 2. Méthode « Premier Entré, Premier Sorti » (FIFO) : Cette méthode considère que les stocks qui sont entrés en premier doivent sortir les premiers. On évalue donc les sorties de stock au coût des entrées les plus anciennes. Par voie de conséquence, en fin de période, le solde en stock existant est chiffré au coût des entrées les plus récentes. 3. Méthode « Dernier Entré, Premier Sorti » (LIFO) : Cette méthode considère que ce sont les produits entrés les derniers qui doivent être sortis en premiers. On évalue donc les sorties de magasin au coût des entrées les plus récentes. Par voie de conséquence, en fin de période, le solde en magasin est chiffré au coût des entrées les plus anciennes. Don’t worry if you don’t understand the point of these methods, the following example will hopefully clear things up for you :) EXEMPLE (1) : Valorisation des stocks – CMUP, FIFO & LIFO (version modifiée de l’exo2 du TD) Enoncé : Le stock initial et les mouvements concernant d’une matière première N sont les suivants :  01/04 : Solde initial 12 unités à 280 DA/U ;  16/04 : Sortie de 16 unités ;  03/04 : Sortie 10 unités ;  20/04 : Sortie de 03 unités ;  04/04 : Entrée de 25 unités à 302 DA/U  25/04 : Entrée de 15 unités à 325 DA/U ;  09/04 : Sortie de 13 unités ;  27/04 : Entrée de 12 unités à 400 DA/U ;  12/04 : Entrée 20 unités à 340 DA/U ;  29/04 : Sortie de 20 unités. TAF : Evaluer le stock en utilisant en utilisant les 3 méthodes : Coût Moyen Unitaire Pondéré (CMUP) calculé après chaque entrée, FIFO et LIFO. Première méthode : Coût Moyen Unitaire Pondéré (CMUP) calculé après chaque entrée. Remarques :  Le calcul du CMUP n'est pas possible en l'absence d'autres données que le SI. Ainsi, la valeur de la première sortie (10/04) est équivalente à celle du SI.  En cas de plusieurs entrées successives (25/04 et 27/04), le CMUP est recalculé à chaque entrée, même en l'absence de sorties valorisées à ce CMUP. Entrées Sorties Stocks Calcul des CMUP Date libellé Q PU MT Q PU MT Q PU MT 1ère entrée (04/04) : 01/04 SI 12 280 3360 12 280 3360 𝐶𝑀𝑈𝑃 1 = (2 ∗ 280 + 25 ∗ 302) / (2 + 25) = 300.37 03/04 Sortie 10 280 2800 2 280 560 2ème entrée (12/04) : 04/04 Entrée 25 302 7550 27 300.37 8109.99 09/04 Sortie 13 300.37 3904.81 14 300.37 4205.18 𝐶𝑀𝑈𝑃 2 = (14 ∗ 300.37 + 20 ∗ 340) / 34 = 323.68 12/04 Entrée 20 340 6800 34 323.68 11005.12 3ème entrée (25/04) : 16/04 Sortie 16 323.68 5178.88 18 323.68 5826.24 𝐶𝑀𝑈𝑃 3 = (15 ∗ 323.68 + 15 ∗ 325) / 30 = 324.34 20/04 Sortie 3 323.68 971.04 15 323.68 4855.2 25/04 Entrée 15 325 4875 30 324.34 9730.2 4ème entrée (27/04) : 27/04 Entrée 12 400 4800 42 345.95 14529.9 𝐶𝑀𝑈𝑃 4 = (30 ∗ 324.34 + 12 ∗ 400) / 42 = 345.95 29/04 Sortie 20 345.95 6919 22 345.95 7610.9 Deuxième méthode : FIFO (premier entré, premier sorti) Troisième méthode : LIFO (dernier entré, premier sorti) Entrées Sorties Stocks Entrées Sorties Stocks Date libellé Q PU MT Q PU MT Q PU MT Date libellé Q PU MT Q PU MT Q PU MT 01/04 SI 12 280 3360 12 280 3360 01/04 SI 12 280 3360 12 280 3360 03/04 Sortie 10 280 2800 2 280 560 03/04 Sortie 10 280 2800 2 280 560 2 280 560 2 280 560 04/04 Entrée 25 302 7550 04/04 Entrée 25 302 7550 25 302 7550 25 302 7550 2 280 560 2 280 560 09/04 Sortie 14 302 4228 09/04 Sortie 13 302 3926 11 302 3322 12 302 3624 14 302 4228 2 280 560 12/04 Entrée 20 340 6800 12/04 Entrée 20 340 6800 12 302 3624 20 340 6800 14 302 4228 20 340 6800 16/04 Sortie 18 340 6120 2 280 560 2 340 680 20/04 Sortie 3 340 6120 15 340 5100 16/04 Sortie 16 340 5440 12 302 3624 4 340 1360 15 340 5100 25/04 Entrée 15 325 4875 2 280 560 15 325 4875 20/04 Sortie 3 340 1020 12 302 3624 15 340 5100 1 340 340 27/04 Entrée 12 400 4800 15 325 4875 2 280 560 12 400 4800 12 302 3624 15 340 5100 10 325 3250 25/04 Entrée 15 325 4875 29/04 Sortie 1 340 340 5 325 1625 12 400 4800 15 325 4875 2 280 560 Remarque : 12 302 3624 27/04 Entrée 12 400 4800 1 340 340  Lorsque l'on dispose uniquement du stock initial (SI), les sorties sont 15 325 4875 toujours valorisées au prix du SI, sans d'autres entrées possibles pour 12 400 4800 effectuer un choix différent (d’où la similitude de la première sortie dans 2 280 560 les deux méthodes FIFO et LIFO) 12 400 4800 12 302 3624 29/04 Sortie 8 325 2600 1 340 340 PS : veuillez svp vérifier s’il y a des erreurs de calcul 7 325 2275 Quelques petites notions  Stock initial (SI) : c’est le stock qui existe en début de période. Remarque : le SF de la période N est le SI de  Stock final (SF) : c’est le stock qui reste en fin de période. la période suivante N+1  Stock moyen (SM) : 𝑆𝑀 = (𝑆𝐼 + 𝑆𝐹)⁄2  Stock de sécurité (stock outil) : il demeure en permanence dans l’entreprise (il n’est pas inclus dans les sorties) pour éviter les ruptures de stock. Dès que l’entreprise atteint ce niveau de stock, elle se réapprovisionne (nouvelles entrées). Outils de gestion des stocks Si le stock n’est pas assez important on parle de rupture de stock, ce qui est mauvais pour la production qui risque d’être interrompue. Un excédent de stock, par contre, coûte cher, sans oublier qu’il y a risque de dépréciation du stock. Alors, une bonne gestion des stocks consiste donc à trouver cet équilibre qui permettra de maximiser le profit en minimisant les coûts, et cela en utilisant les outils appropriés. 1. Loi de Pareto (20/80) Elle constate que « environ 80% des effets sont le produit de 20% des causes ». En matière de gestion des stocks, cela signifie que : « 20% des produits en stock représentent 80% de la valeur totale du stock ». Suite à cette analyse, il faudra retrouver les 20% des articles en nombre dans le stock, qui représentent 80% de la valeur totale du stock. Une fois identifiés, il faudra veiller à leur suivi car ce sont eux qui coûtent le plus cher à l’entreprise. Comment tracer le diagramme de Pareto ? 1. Collecter les données relatives au problème (références, quantités, prix de vente). 2. Définir un critère de sélection des sujets (on travaille généralement avec le chiffre d’affaires CAFF). 3. Classer les sujets (les produits P1, P2, …, Pn) dans l’ordre décroissant de la valeur du critère (CAFF). 4. Calculer les valeurs cumulées du critère dans l’ordre décroissant (%CAFF cumulé). 5. Remplir le tableau et tracer l’histogramme et la courbe des fréquences cumulées. 6. Interpréter le tableau et la courbe (20%/80%). EXEMPLE (2) : Loi de Pareto (exo5 du TD) 𝐶𝐴𝐹𝐹 𝑄 Remarque : 𝐶𝐴𝐹𝐹 = 𝑞𝑢𝑎𝑛𝑡𝑖𝑡é (𝑄) ∗ 𝑃𝑉 𝑢𝑛𝑖𝑡𝑎𝑖𝑟𝑒 %𝐶𝐴𝐹𝐹 = ∑ 𝐶𝐴𝐹𝐹 ∗ 100 %𝑄𝑢𝑎𝑛𝑡𝑖𝑡é = ∑ 𝑄 ∗ 100 Quantité PV CAFF (ordre décroissant des %CAFF %Q Référence CAFF %CAFF %Quantité vendues unitaire classé produits selon le CAFF) Cumulé cumulée P1 150 420 63000 516600 P4 54% 54% 13% 13% P2 132 750 99000 238080 P6 25% 79% 8% 21% P3 345 55 18975 99000 P2 11% 90% 8%. P4 210 2460 516600 63000 P1 6% 96% 9%. P5 280 28 7840 18975 P3 2% 98%.. P6 128 1860 238080 7840 P5 1% 99%.. P7 400 18 7200 7200 P7 %1 100%.. TOTAL 1645 950695 1 100% 100% Commentaire : La loi de Pareto est respectée ; 20% des causes engendrent 80% des effets. Causes = articles (produits/quantités) – Effets = CAFF (valeur du stock) (Vous trouverez un exemple de l’histogramme et la courbe des fréquences cumulées à la fin du cours de Mr. Mahfoudi – dernier exercice –) 2. La méthode ABC Méthode ABC 1- Classer les articles par ordre décroissant de leur valeur ou de leur Même principe de la loi Pareto, sauf que la méthode ABC fait intervenir 3 groupes et consommation annuelle. non 2 groupes (les 20% et les 80%). On aura donc : 2- Faire le cumul du nombre des articles en stock. 3- Faire le cumul en % de ces articles. Type de % d’articles % de la valeur monétaire Ceux qui représente de 0 à 20% du stock représentent 60 à catégorie (quantité) (CAFF) 80% du chiffre d’affaire, ils sont dans la catégorie A; A 0% – 20% 60% – 80% Ceux qui représentent 15 à 40% du stock, ne représentent que 15 à 20% du CAFF, ils sont dans catégorie B, B 15% – 40% 15% – 30% Enfin, ceux qui représentent 40 à 75% du stock, ne C 40% – 75% 5% – 20% représentent que 5 à 20% du CAFF, ils sont dans la catégorie C 3. Modèle de Wilson WILSON propose une formule mathématique qui permet d’obtenir pour un nombre de commande et un stock moyen donnés, un coût global de gestion des stocks le plus bas : le coût optimal. Grâce à la même formule, on peut déterminer le nombre de commandes optimal (N*) ainsi que la taille du lot de marchandise pour chaque commande. Il s’agit du lot économique (LE*). Par ailleurs, sous l’hypothèse que le coût de rupture est nul (𝑪𝒓 = 𝟎) et de la consommation régulière et constante, la formule de WINLSON s’applique à une seule référence ou un seul article et non pas à un lot, un groupe, une catégorie ou une famille d’articles à la fois. a. Recherche de la cadence optimale d’approvisionnement : But : déterminer le nombre de commandes optimal (N*) de manière à ce que la gestion du stock (GDS) se fasse à moindre coût. Nous avons : 𝑪𝒐û𝒕 𝒅𝒆 𝒍𝒂 𝑮𝒆𝒔𝒕𝒊𝒐𝒏 𝒅𝒖 𝑺𝒕𝒐𝒄𝒌 = 𝑪𝒐û𝒕 𝒅𝒆 𝒍𝒂𝒏𝒄𝒆𝒎𝒆𝒏𝒕 (𝒄𝒐𝒎𝒎𝒂𝒏𝒅𝒆) + 𝑪𝒐û𝒕 𝒅𝒆 𝒑𝒐𝒔𝒔𝒆𝒔𝒔𝒊𝒐𝒏 (𝒔𝒕𝒐𝒄𝒌𝒂𝒈𝒆) = 𝑪𝒍 + 𝑪𝒑  Le 𝑪𝒍 est un coût fixe par unité (lot). Pour N lots (unités) mis en fabrication au cours d’une période, on a : 𝑪𝒍 (𝒕𝒐𝒕𝒂𝒍) = 𝑪𝒍 (𝒖𝒏𝒊𝒕𝒂𝒊𝒓𝒆) ∗ 𝑵  Le coût de stockage 𝑪𝒑 du stock moyen dépend aussi du nombre de lots mis en fabrication (N). Soit Q la quantité annuelle à fabriquer au cours d’une 𝑺𝑰+𝑺𝑭 𝑸 𝑸 période, et le SM de cette période : 𝑠𝑡𝑜𝑐𝑘 𝑚𝑜𝑦𝑒𝑛 (𝑆𝑀) = 2 = 2𝑵 , alors on a : 𝑪𝒑 (𝒕𝒐𝒕𝒂𝒍) = 𝑪𝒑 (𝒖𝒏𝒊𝒕𝒂𝒊𝒓𝒆) ∗ 𝑺𝑴 = 𝑪𝒑 ∗ 𝟐𝑵 𝑸 𝑁 ∶ 𝑁𝑜𝑚𝑏𝑟𝑒 𝑑𝑒 𝑐𝑜𝑚𝑚𝑎𝑛𝑑𝑒𝑠 Alors : 𝑪𝒐û𝒕 𝑻𝒐𝒕𝒂𝒍 𝒅𝒆 𝒍𝒂 𝑮𝒆𝒔𝒕𝒊𝒐𝒏 𝒅𝒖 𝑺𝒕𝒐𝒄𝒌 (𝑪𝑻) = 𝑪𝒍 ∗ 𝑵 + 𝟐𝑵 ∗ 𝑪𝒑 avec : { 𝑄 ∶ 𝑄𝑢𝑎𝑛𝑡𝑖𝑡é 𝑐𝑜𝑛𝑠𝑜𝑚𝑚é𝑒 𝑡𝑜𝑡𝑎𝑙𝑒 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑝é𝑟𝑖𝑜𝑑𝑒 Le Coût Total de la Gestion du Stock sera minimum lorsque la dérivée première du coût de la GDS sera égale à zéro, alors : 𝑑𝐶𝑇 𝑄 𝑄 ∗ 𝐶𝑝 𝑸 ∗ 𝑪𝒑 𝐶𝑇 ′ = = 0 ⇔ 𝐶𝑙 − 2 ∗ 𝐶𝑝 = 0 ⇔ 𝑁 2 = ⇔ 𝑵∗ = √ 𝑑𝑁 2𝑁 2𝐶𝑙 𝟐𝑪𝒍 b. Recherche des quantités optimales d’approvisionnement : But : déterminer le lot économique (nombre d’unités par lot) ou les quantités économiques qui rendent « optimal » la GDS (c'est à dire à moindre coût). 𝑸 𝑸 Les quantités économiques (LE*) s’expriment avec : 𝑳𝑬∗ = 𝑵 ⇔ 𝑵 = 𝑳𝑬∗ 𝑸 𝑳𝑬∗ Alors : 𝑪𝒐û𝒕 𝑻𝒐𝒕𝒂𝒍 𝒅𝒆 𝒍𝒂 𝑮𝒆𝒔𝒕𝒊𝒐𝒏 𝒅𝒖 𝑺𝒕𝒐𝒄𝒌 (𝑪𝑻) = 𝑪𝒍 ∗ 𝑳𝑬∗ + 𝟐 ∗ 𝑪𝒑 Le Coût Total de la Gestion du Stock sera minimum lorsque : 𝑑𝐶𝑇 𝑄 ∗ 𝐶𝑙 1 ∗2 𝑄 ∗ 2𝐶𝑙 𝑸 ∗ 𝟐𝑪𝒍 𝐶𝑇 ′ = ∗ =0 ⇔− 2 + 𝐶𝑝 = 0 ⇔ 𝐿𝐸 = ⇔ 𝑳𝑬∗ = √ 𝑑𝐿𝐸 2𝐿𝐸 ∗ 2 𝐶𝑝 𝑪𝒑 c. Recherche de la période optimale d’approvisionnement : But : déterminer la période d’approvisionnement (le nombre de mois) optimale de manière à ce que la gestion du stock se fasse à moindre coût. 𝟏𝟐 𝟏𝟐 La période optimale (T*) s’exprime avec : 𝑻∗ = 𝑵 ⇔ 𝑵 = 𝑻∗ 𝟏𝟐 𝑸∗𝑻∗ Alors : 𝑪𝒐û𝒕 𝑻𝒐𝒕𝒂𝒍 𝒅𝒆 𝒍𝒂 𝑮𝒆𝒔𝒕𝒊𝒐𝒏 𝒅𝒖 𝑺𝒕𝒐𝒄𝒌 (𝑪𝑻) = 𝑪𝒍 ∗ 𝑻∗ + 𝟐𝟒 ∗ 𝑪𝒑 Le Coût Total de la Gestion du Stock sera minimum lorsque : 𝑑𝐶𝑇 12 ∗ 𝐶𝑙 𝑄 ∗2 288𝐶𝑙 𝟐𝟖𝟖𝑪𝒍 𝐶𝑇 ′ = ∗ =0 ⇔− 2 + 𝐶𝑝 = 0 ⇔ 𝑇 = ⇔ 𝑻∗ = √ 𝑑𝑇 𝑇∗ 24 𝑄 ∗ 𝐶𝑝 𝑸 ∗ 𝑪𝒑

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