PDF - Dossier PEC - Unité élémentaire et sécurité
Document Details
![SpontaneousPearl4383](https://quizgecko.com/images/avatars/avatar-17.webp)
Uploaded by SpontaneousPearl4383
Tags
Summary
Ce document, issu d'une compagnie militaire, détaille l'organisation interne de l'unité élémentaire, les fonctions et les rôles de chaque membre, ainsi que les consignes de sécurité à respecter. Il aborde également l'importance du rassemblement quotidien et les procédures à suivre. Des questions sont incluses pour évaluer la compréhension des différents aspects.
Full Transcript
CHAPITRE 1 -L’UNITÉ ÉLÉMENTAIRE Le bon fonctionnement du service quotidien de l’unité est conditionné par une organisation stable s’appuyant sur ? - un cadre de vie bien défini - des règles de service rigoureuses - des attributions fonctionnelles précises 1. DESCRIPTION Définition de la Compagnie...
CHAPITRE 1 -L’UNITÉ ÉLÉMENTAIRE Le bon fonctionnement du service quotidien de l’unité est conditionné par une organisation stable s’appuyant sur ? - un cadre de vie bien défini - des règles de service rigoureuses - des attributions fonctionnelles précises 1. DESCRIPTION Définition de la Compagnie ? La compagnie est la plus petite formation placée sous les ordres d'un chef responsable de l'administration, des activités et du mode de vie des militaires qui la composent. Commandée par un officier qui est directement responsable devant le commandement, elle dispose organiquement des moyens de s'administrer et de remplir les missions qui peuvent lui être confiées. 1 C’est à son niveau que se réalisent concrètement la vie militaire et la personnalité de la collectivité. Elle est l'échelon le plus élevé où chacun peut connaître tous les autres et en être connu ; c'est là que se réalise, dans la pratique des relations personnelles, l'unité d'esprit, d'action et de style indispensable à la vie collective et à la bonne marche du service. Quelles sont les différentes formes que revêt l’unité élémentaire à la Brigade ? La Compagnie d’incendie et de secours La Compagnie de commandement logistique La Compagnie d’appui spécialisé La Compagnie de formation La Compagnie de soutien L’unité élémentaire spécialisée La Compagnie métier. CHAPITRE 2 - FONCTIONS ET EMPLOIS 13. CAPORAUX-CHEFS ET CAPORAUX Définition des CCH et CPL ? Les Caporaux-chefs et caporaux vivent et travaillent avec les sapeurs dont ils sont les moniteurs permanents. Ils donnent l’exemple de la discipline, de la conduite, de la tenue, de la rigueur et de la ponctualité. Ils s’abstiennent rigoureusement de toute familiarité vis-à-vis de leurs sapeurs comme de toute brusquerie physique ou verbale. Titulaire CT1 SPP, ils peuvent exercer des fonctions de sergent : Chef du Secrétariat SOA Secrétaire au bureau ADU Suppléant au chef de groupe Adjoint au sous-officier chargé de l’ordinaire Adjoint au sous-officier gérant du foyer Suppléant du sous-officier chargé des systèmes d’information et de communication Adjoint au sous-officier sport Suppléant du sous-officier chargé de la conservation du patrimoine Chef de chambre Tous les caporaux-chefs et caporaux participent au service de jour. Ils se présentent au sergent de jour au départ et au retour de chaque service extérieur. 2 14. SAPEURS Que sont les sapeurs à la compagnie ? Les sapeurs sont les exécutants des diverses missions et services de la compagnie. Ils doivent se maintenir dans la condition physique indispensable à l'exécution des différentes formes de service à la Brigade et tout particulièrement du service de secours et de défense contre l’incendie et acquérir l'instruction militaire et technique nécessaire au meilleur rendement. De quoi est responsable chaque sapeur ? Chaque sapeur est responsable des effets d'habillement, de couchage, d'équipement, du matériel qui lui sont confiés et de sa documentation. Il en assure la propreté et en provoque la réparation, le remplacement ou la mise à jour. A qui un sapeur peut-il demander un entretien direct ? Tout sapeur peut toujours demander un entretien direct à ses chefs jusqu'au grade de capitaine inclus. Que doit-il faire s’il veut être reçu par un chef d’un grade plus élevé ? S'il désire être reçu par un chef d'un grade plus élevé, il en avise en premier lieu l'adjudant de compagnie ou le chef du CS, qui transmet la demande au commandant de compagnie. A qui le sapeur doit-il se présenter à chaque départ ou retour de service extérieur ? Ils se présentent au sergent de jour au départ et au retour de chaque service extérieur. Où sont affectés les sapeurs durant la période de vérification d’aptitude élémentaire ayant satisfait aux épreuves du PEC ? Ils sont affectés en unité d’incendie. A quoi sont appelés les sapeurs de 1ère classe d’après leur ancienneté ? Ils sont appelés, d’après leur ancienneté, à remplacer dans le groupe, ainsi qu’à la chambre, les caporaux absents ou indisponibles. Que peuvent exercer comme fonction les sapeurs ? Ils peuvent exercer les fonctions de chef de représentation, gradé de jour ou de chef d'équipe s'ils ont été reconnus aptes par le commandant de compagnie. CHAPITRE 3 – LE SERVICE DE JOUR DE LA COMPAGNIE 1. MISSIONS, ORGANISATION, PERSONNEL 3 Que comprend le service de jour de la compagnie ? - un sergent de jour - gradé de jour Qu’a pour objet le service de jour ? - L’armement permanent des engins du centre de secours - la transmission et l'exécution des ordres intérieurs à la compagnie - la transmission et l'exécution des ordres ou messages parvenant à la compagnie en l'absence d'officiers ou de l'adjudant de compagnie - la surveillance de la bonne tenue et de la propreté du casernement et des abords - l'exécution des mesures propres au service de sécurité - l'exécution des mesures propres au service d'incendie. 2. LE SERGENT DE JOUR 2.3. Rassemblement quotidien A quelle heure a lieu le rassemblement ? Le rassemblement quotidien du matin a lieu à l’heure fixée par le commandant de compagnie. Qu’a pour objet le rassemblement ? Procéder à l'appel et à la désignation des personnels dans les fonctions qu'ils occuperont au cours des 24 heures à venir Transmettre les ordres et les informations du commandant de compagnie Annoncer les événements intéressants les personnels et la vie de l’unité, issus de la décision Brigade (récompenses, avancements, accidents, etc.). A quoi est mis à profit le rassemblement quotidien ? Le rassemblement quotidien est mis à profit pour : Vérifier la tenue Propreté des hommes Présence des carte professionnelles Permis de pour les conducteurs Mettre au point certains détails du service. Nul ne peut se prévaloir de son absence au rassemblement quotidien pour excuser son ignorance d’une consigne ou d’un ordre lu à ce moment. 4 Qui assistent au rassemblement quotidien ? Chaque jour, y assistent tous les personnels, hormis le stationnaire, ceux qui sont de repos ou en permission, engagés sur intervention ou en service extérieur. Par qui est assuré le rassemblement ? Par le sergent de jour Et par qui est-il présidé en compagnie, en Cs et dans les groupements des services ? Un officier ou l'adjudant de compagnie au PC de l'unité Le chef de garde dans les centres de secours L’adjudant de compagnie dans les unités du groupement des services. Quand assiste le commandant de compagnie au rassemblement quotidien ? Lorsqu’il estime nécessaire, le commandant de compagnie assiste au rassemblement. 2.5. Appel des morts aux feu et levée des couleurs Quand a lieu l’appel des morts au feu ainsi que la levée des couleurs ? L’appel des morts au feu et la levée des couleurs a lieu lors du rassemblement du lundi matin ou du premier jour ouvrable qui suit un lundi férié. Par quoi est fixé le cérémonial ? Le cérémonial est fixé par l’INS « Service général et sécurité dans les casernements ». 3.LE GRADE DE JOUR Qui seconde le gradé de jour ? Tous les gradés, à l’exception du chef de secrétariat du SOA et du chef cuisinier, concourent au service de jour. Que fait le gradé de jour avec les militaires sanctionnés ? Il surveille les militaires sanctionnés de jours d’arrêt ou de tours de consigne. Il leur porte une attention particulière (discipline, moral, consommation d’alcool ou de stupéfiants). Si nécessaire, il les accompagne dans leurs différents déplacements à l’extérieur du 5 casernement. Que fait-il exécuter ? Il fait exécuter les consignes du commandement concernant le chauffage, les consommations d’eau, d’électricité, les mêmes concourant au développement durable. De quoi est-il particulièrement chargé ? Faire lever le personnel à l’heure prévue. Il prévient immédiatement le sergent de jour lorsqu’un sapeur est malade. Faire exécuter les travaux d’intérêt général (TIG) et surveiller leur exécution. Conserver chauds à la cuisine les aliments des personnels retenus par un service. La surveillance des repas 3.1. Chef de chambre Qui est le chef de chambre ? Le gradé ou le sapeur le plus ancien présent dans la chambre est le chef de chambre. A quoi veille le chef de chambre chaque jour ? La propreté Au bon ordre, Au nettoyage et à l’aération de la chambre. Il interdit tout tapage, Éteindre les lumières Le respecter du silence. Quelles consignes fait appliquer le chef de chambre ? Il fait appliquer les consignes relatives à l'entretien des effets de couchage et du matériel de casernement. Il signale sans délais au chef de groupe toute dégradation ou disparition survenue. CHAPITRE 4 -SÉCURITÉ DES CASERNEMENTS 6 1. RÔLE DU SERVICE DE SÉCURITÉ Qu’assure le service de sécurité ? Le service de sécurité assure la surveillance et la permanence dans les casernements. Il alerte le commandement en cas d'incident. Qui est responsable du fonctionnement du service de sécurité ? Le commandant de compagnie est responsable du fonctionnement du service de sécurité de ses casernements. Où est assuré le service de sécurité ? A l’exception des casernes où un poste de sécurité ou un poste unique de contrôle et de surveillance s’impose par la disposition des lieux ou par les activités, le service de sécurité est assuré au niveau du PVO. Que propose le commandant de groupement au Général commandant la Brigade sur les postes de sécurité ? Le commandant de groupement propose au général commandant la Brigade, les casernes devant disposer d’un poste de sécurité ou d’un poste unique de contrôle de surveillance distinct du PVO. 2. COMPOSITION DU SERVICE DE SÉCURITÉ Quelle est la composition du service de sécurité ? Le service de sécurité est le plus petit détachement présent en toute circonstance au CS. Il est assuré au niveau du PVO par le personnel suivant : PC de cie : sergent de jour, caporal de jour, stationnaire et planton. En outre, les gradés et sapeurs désignés pour assurer le service du PVO sont employés comme auxiliaires du service de sécurité Autres CS : stationnaire et planton (plus le service de jour lorsque les secours sont présents au CS). Par qui est assuré le service de sécurité de nuit ? De nuit, la permanence est assurée par le personnel de veillée au PVO (BSP 118). Ce personnel prend alors les consignes du service de sécurité. Par qui est fixé la composition du service de sécurité et les modalités d’exécution dans les casernes disposant d’un poste de sécurité ? Dans les casernes disposant d’un poste de sécurité ou d’un poste unique de contrôle et de surveillance distinct du BOT, la composition du service de sécurité et les modalités d'exécution sont fixées par le commandant de groupement. 3. CONSIGNES DU SERVICE DE SÉCURITÉ 7 Quelles sont les consignes générales du service de sécurité ? Recevoir les appels de secours verbaux Veiller à ce que la sortie des véhicules d'incendie ne soit pas gênée par des véhicules en stationnement illicite Assurer la police générale des casernements Maintenir l'ordre dans les locaux communs Surveiller les entrées et sorties des militaires, des personnes civiles et véhicules Appliquer le plan de protection des casernements Assurer la prévention contre l'incendie Ouvrir et de fermer les portes d'entrée de la caserne, ainsi que des remises après le départ des secours Exécuter les consignes particulières. Par qui sont fixées les consignes particulières ? Les consignes particulières sont fixées par le commandant d’unité. Quelles sont les consignes particulières du service de sécurité ? La conduite à tenir en cas de trouble ou de manifestation Les modalités d'exécution des consignes du commandement à l'occasion de certains événements : fêtes, élections, visites d'autorités L’accès des casernements conformément aux dispositions de l’INS 0.3 et des notes permanentes à diffusion restreinte Les règles de comportement des familles à l'intérieur des casernements. CHAPITRE 5 – NOTION DE SAVOIR-VIVRE EN COLLECTIVITÉ, DE RESPONSABILITÉ INDIVIDUELLE DANS LES CASERNEMENTS 1.1 Les fondamentaux Définition de savoir-vivre C’est l’application des règles élémentaires de politesse qui facilite les rapports entre les individus, tout en imposant le respect au quotidien. Définition de savoir-être En collectivité, c’est l’attitude nécessaire de chacun pour prouver son intégrité et sa capacité à vivre ensemble. L’ensemble des règles de vie en collectivité se traduisent et se résument aux mots suivants : Respect de l’institution et du personnel qui la compose Altruisme, disponibilité et loyauté au sein de la compagnie Esprit de corps, de cohésion et de camaraderie Rigueur comportementale et discipline intellectuelle Sens des responsabilités et des initiatives personnelles - 8 Civisme savoir-vivre et exemplarité 2. LUTTE CONTRE LE HARCÈLEMENT ET LES DISCRIMINATIONS Qui contacté contre le harcèlement et les discriminations ? Commandement de proximité Le Chargé de Prevention des Risque Professionnels Le Service médical Quels sont les créneaux horaires de visite ? Lundi au samedi : 17h00 à 21h00 Dimanche et jours fériés : 15h00 à 21h00 CHAPITRE 6 – ÉTHIQUE ET DÉONTOLOGIE Au cœur de l’entité à laquelle il appartient, le SPP doit faire preuve de : Une exemplarité et une rigueur sans faille Loyauté, honnêteté et respect envers ses chefs, subordonnés, et l’institution Esprit de camaraderie, preuve de l’esprit de corps au quotidien Volontarisme individuel, de participation active à l’intérêt collectif et de disponibilité pour le bien du service Lorsqu’il est en mission de représentation au nom de la BSPP, le SPP doit faire preuve de : Exemplarité dans le cadre du civisme en s’imposant le respect et l’application des lois de la République Fraternité humaine, dans le but de renforcer le lien armées-nation Une ouverture d’esprit et de communication tout en respectant le devoir de réserve qui lui est imposé Une certaine prestance dans l’allure, la tenue et les gestes Une certaine politesse et d’un savoir-vivre qui le distingue Un respect des principes éthiques du SPP Un patriotisme promouvant le sens de l’intérêt national 9 TITRE 1 : ORGANISATION GENERALE DES SECOURS. 1. MISSIONS DE LA BRIGADE Sous quelle autorité est placé la BSPP ? 10 La brigade de sapeurs-pompiers de Paris est une grande unité militaire placée pour emploi sous l’autorité du préfet de police. Quelles sont les missions de compétence exclusive ? La BSPP est chargée de : la prévention et l'évaluation des risques de sécurité civile ; la préparation des mesures de sauvegarde et l'organisation des moyens de secours ; la protection des personnes, des biens et de l'environnement ; Quelles sont les missions de compétence partagée ? La BSPP concourt à : La protection et la lutte contre les autres accidents, sinistres et catastrophes ; L’évaluation et la prévention des risques technologiques ou naturels ; Secours d’urgence aux personnes 2. MISSIONS NE RELEVANT PAS DE LA BRIGADE Quelles sont les interventions dont l’objet relève de sociétés du secteur privé ? Brancardage au profit de sociétés privées de transport sanitaire ; Mise à l’arrêt des sonneries d’alarme intrusion ; Transport de patient par carence de moyens sanitaires privés ; Distribution d’eau potable auprès des populations ; Divagation des chiens et des chats ; Débouchage d’égout ou de canalisation ; Personne bloquée dans une cabine d’ascenseur ; Destruction d’hyménoptères (sauf VP ; lieu public ; et certains établissements publics) Ouverture de portes sans risque à l’intérieur ; Fuite d’eau ; Panne d’origine électrique ; Assèchement et nettoyage de locaux ; Enlèvement de banderole ou d’emblème ; Écobuage. Animale blessé dont la prisse en charge peut être assurée par son propriétaire Animale en difficulté dont la mise en sécurité ne requiert pas de moyens lourds et/ou spéciaux. Quelles sont les interventions dont l’objet relève de service public spécialisés ? Accident matériel de la circulation Alerte à la bombe Engin explosif 11 Objet, colis ou enveloppe suspect Ramassage de carcasses ou d’animaux morts (volatiles...) Dégagement des véhicules et matériaux encombrant la voie publique ou les voies navigables Opération de sablage, de déneigement ou de balisage des routes Reconnaissance de coques ou d’hélices de moyens nautiques Recherche d’objets Recherche sous l’eau d’épaves ou d’objets divers Personne égarée ou disparue (y compris en carrièreet en catacombe) sans notion de prompt secours Transport de patient d’un établissement de santé vers un autre (transports secondaires). Quelles sont les interventions d’assistance à la population en l’absence de réquisition des autorités compétentes ? Transport ou déplacement de personnes décédées ; Maîtrise d’un forcené, différend, rixe ou bagarre ; Mise en place et surveillance de pédiluve, de bûchers et de réserves d’eau (plan épizootie) ; Brumisation de la population lors des dispositifs prévisionnels de secours ; Services de surveillance ou dispositifs prévisionnels de secours (DPS) à l’occasion de spectacles, manifestations sportives, culturelles ou autres : ils sont normalement assurés par des moyens associatifs conformément à la réglementation en vigueur. Quelles sont les interventions pouvant faire l’objet d’une rétribution ? Destruction de nids d’hyménoptère Animaux morts ou errants sur la voie publique Sauvetage d’animaux en lieu privé Intervention pour ascenseur bloqué Opérations de protection lieu privé Intervention pour assèchement de locaux (fuites d’eaux) Ouverture de porte Levée de doute pour des sociétés de télésurveillance, téléassistance 3. TERRITOIRE DE COMPÉTENCE Quels est le territoire de compétence de la BSPP ? La BSPP défend les 124 communes des départements de Paris (75), des Hauts-de-Seine (92), de la Seine Saint-Denis (93) et du Val-de-Marne(94). Ce territoire de compétence unique en France concentre, sur une petite superficie de 800 km², une forte densité de population de 6,5 millions d’habitants, à laquelle viennent s’ajouter 2 millions de franciliens et 10 millions de personnes en transit. 365 000 entreprise. 400 IGH, 45 000 ERP 52, 3 Aéroport, 5 ligne RER, 6 gares SNCF,16 ligne de métro, tunnels + 300m. 12 4. EFFECTIFS ET MOYENS Quels est l’effectifs BSPP ? 8500 militaires, dont 500 en détachement. 2 000 militaires de garde ou d’astreinte sur son territoire de compétence ( KOUROU , BISCAROSSE). Comment est définie la répartition des effectifs et des ressources partagées ? La répartition des effectifs est définie annuellement parle Référentiel des Effectifs en Organisation REO. Un document annuel définit également l’armement en moyens et en ressources partagées par lieux de stationnement associés à un centre de secours selon les dispositions du schéma interdépartemental d’analyse et de couverture des risques (SIDACR). 5. ARTICULATION EN SECTEURS Comment est divisé le secteur de compétence de la brigade ? Le territoire de compétence Brigade est divisée en secteurs de groupements, de compagnies puis de centres de secours voire de postes de secours, destinés à maintenir une couverture opérationnelle équilibrée et à apporter une réponse efficace et adaptée aux appels d’urgence. 3 groupements d’incendie et de secours se partagent Paris et les 3 départements de la petite couronne à l’exception du secteur de l’UES Roissy, de la compétence du groupement des appuis et de secours. 13 Quelles sont les grands types de secteur différenciables ? le secteur administratif détermine les responsabilités organiques des autorités compétentes dans les domaines de gestion suivants : commandement, gestion du personnel, établissements répertoriés, hydrants, cartographie et commissions de sécurité. 7. NOTION DE LIEU DE STATIONNEMENT le secteur opérationnel est soit superposé au secteur administratif (par défaut), soit défini pour garantir l’équilibre fonctionnel de la couverture opérationnelle (secteurs nautiques, NRBC, aéroportuaires,…). Il peut être occasionnel, notamment pour répondre à un événement prévisible (DPS) ou fortuit (quadrilatère délimité en cas de déclenchement du plan violences urbaines, etc.). Il contribue à l’élaboration des règles d’engagement des détachements (grille de départ des secours). A quoi participe également la BSPP ? à des dispositifs prévisionnels de secours (DPS) sur ordre de l’autorité de tutelle à l’occasion de grands rassemblements susceptibles de présenter des risques 14 à des détachements temporaires sur demande de l’état-major de zone tels que: DRUFF La participation à la constitution de Colonnes Zonales de Secours au Profit d’autres zones de défenses et de sécurité. La participation a la constitution de Modules Zonaux intégrés au sein d’un détachement français projeté dans le cadre de missions de secours internationales. Quelles sont les différents lieux de stationnement lié au système ADAGIO ? Lieu de stationnement opérationnel (LSO) : localisation des moyens sapeurs-pompiers ; Lieu de stationnement santé (LSS) : localisation des moyens médicaux et para médicaux ; lieu de stationnement des SDIS entrant dans le cadre des CIAM (LS SDIS). Convention interdépartementale d’assistance mutuelle (CIAM) règles d’engagement des détachements (RED) 8. FONCTIONS OPÉRATIONNELLES Quels sont les fonctions opérationnelles ? 1/ les fonctions intégrantes il s’agit des fonctions incontournables pour assurer la capacité opérationnelle de la BSPP : CDT (commandement) ; SIC (système d’informations et de commandement) ; LOG (logistique) : RAV, MAINT, SH, SAN ; SIO (soutien infrastructure opérationnelle). 2/ les fonctions d’engagement il s’agit des fonctions nominales pour intervenir : INC / EXT (incendie/extinction) ; 15 SAUV (sauvetage) ; RECO / ELD (reconnaissance/exploration longue durée) ; SAP/AMU/SR (secours à personne/aide médicale urgente/secours routier) ; VENT (ventilation). 3/ les fonctions d’environnement il s’agit des fonctions complémentaires et de spécialités : NRBC (nucléaire radiologique biologique chimique/antipollution) ; RSMU (recherche et sauvetage en milieu urbain) ; NAUT (nautique) ; IMP (intervention milieu périlleux) ; CYNO (cynotechnique) ; PROTEC (protection) ; ECL (éclairage) ; COM (communication). 9. RENFORCEMENT DES COMPAGNIES En cas d’événement majeur ou d’intervention de longue durée, les compagnies peuvent être renforcées ? -En interne par tous les groupements selon les conditions définies par le commandement et/ou décrites par certains plans. -En externe par les moyens demandés à l’échelon zonal via le centre opérationnel (CO) de la Brigade dès lors que les CIAM avec les services départementaux d’incendie et de secours (SDIS) limitrophes ne peuvent plus répondre au besoin opérationnel Quels sont les UES ? Des unités élémentaires spécialisées (UES) sont implantées de manière permanente à Kourou, Biscarrosse, sur la plateforme aéroportuaire Paris-Charles de Gaulle, à la bibliothèque nationale de France et au Louvre Quels sont les détachements permanents sont installés dans certains édifices ? Présidence de la République Ministères de la Défense 16 Ministères de l’intérieur Ministères de la justice L’assemblée Nationale Musée d’Orsay L’hôtel National des Invalides 10. MESURES CONSERVATOIRES DE LA COUVERTURE OPÉRATIONNELLE En cas d’événement prévisible ou fortuit pouvant avoir un impact défavorable sur la couverture opérationnelle, le Général commandant la BSPP ou son représentant (commandant opérationnel Brigade, colonel de garde ou officier de garde CO) peut déroger aux règles d’engagement définies dans le présent règlement avec ou sans anticipation sur tout ou partie du secteur de compétence de la Brigade. Cette mesure conservatoire vise à préserver une couverture opérationnelle minimale. Certaines opérations courantes dont l’urgence reste relative peuvent alors être temporairement considérées comme « non urgente » et être délestées (gestion des ordres de départ décentralisée). De manière concomitante, la réponse opérationnelle peut aussi être dégradée 1 (modification et adaptation de la grille de départ des secours). TITRE 2 ORGANISATION DE LA GARDE D’INCENDIE ET DE SECOURS Définition de la garde d’incendie ? La garde d’incendie et de secours est constituée par l’ensemble du personnel désigné pour honorer les demandes de secours. Quelles est la garde d’incendie au niveau CS ? 1 officier de garde compagnie (OGC) dans les PC de compagnie, officier ou major de l’unité, titulaire de la qualification correspondante et habilité par le commandant de groupement ; 1 chef de garde, titulaire du certificat de chef de garde d’incendie, officier ou sous-officier du grade de sergent-chef1 minimum dans les PC de compagnie, sous-officier dans les autres centres de secours ; le personnel équipant les engins en service ; le personnel du poste de veille opérationnelle (PVO) ; le service de jour. Quelles est la garde d’incendie au niveau groupement ? -1 officier supérieur de garde groupement (OSG), titulaire de la qualification « officier supérieur de garde » et habilité par le Général sur proposition du sous-chef emploi ; 17 1 officier poste de commandement (OPC), ou officier CMO appui OCA titulaire de la qualification « officier poste de commandement » ; le personnel du poste de commandement tactique ou du CMO. le sous-officier « statique » et le personnel du centre de suivi opérationnel (CSO) ; les conducteurs. Quelles est la garde d’incendie au niveau brigade ? le commandant opérationnel Brigade ; le colonel de garde, chef d’état-major opérationnel (CEMO) ; le médecin-chef Brigade de garde ; l’officier supérieur de garde CO, l’officier de garde CO, le médecin coordinateur chef et le personnel du centre opérationnel et de l’EMO le directeur des secours médicaux (DSM) et la garde des secours médicaux constituée d’un vétérinaire, d’un pharmacien, d’un psychologue, du médecin d’astreinte et des équipages des ambulances de réanimation (AR), du centre de mise en œuvre santé [CMO San et officier CMO San (OCS)] et du véhicule d’accompagnement santé (VAS) les officiers ou sous-officiers « garde environnement PC TAC » : prévention, sécurité et dessinateur opérationnel l’officier communication opérationnelle les officiers ou sous-officiers « experts » : officiers NRBC, NAUTIQUE, RSMU et CYNO, chef de section ELD, représentant des cultes, investigateurs et équipiers RCCI les officiers de liaison Brigade : CCZ1 CIC DOPC2 / renfort CCZ COPP/SIC DSPAP3 le personnel du GSS, et du GFIS armant certains moyens spéciaux, d’aide au commandement ou d’appui à la couverture opérationnelle le sous-officier du service général les conducteurs de la section transport le personnel de garde et d’astreinte technique ou administrative 2. ARMEMENT DES ENGINS Depuis 2014, tous les engins-pompe en service à la Brigade sont armés par 6 hommes. Que signifie le lette A, B ou C lorsque l’on désigne un premier secours ? A : le chef d'agrès est un sous-officier ou un caporal-chef titulaire du CT1SP ; B : le chef d'agrès est titulaire du CCGI. 18 C : le chef d'agrès est le chef de garde du centre de secours (qualification ADAGIO « cdg » TITRE 3 : LES DETACHEMENTS PRECONSTITUES Compositions du détachement de premier départ ? - Le Départ Normal - Le départ ÉTARÉ - Le complément de premier départ - Les renforts - Les groupes spécialisés - Les détachements «plans spéciaux et concepts tactiques » Composition du DN ? -2 engins-pompes (EP) -moyen élévateur aérien (MEA) - ventilateur opérationnel (VO) Composition du complément par anticipation ? Si la demande de secours laisse présager un sinistre important, que ce soit en raison du nombre d’appels ou de la teneur des renseignements recueillis, le CO complète le départ normal par : Quelles sont les demandes de renfort existant ? Renfort incendie Renfort poste de commandement Renfort habitation Renfort secours Quels sont les différents groupes ? Groupe habitation En cas de risque de propagation ou propagation avérée au volume contigu, il permet d’apporter rapidement des capacités supplémentaires pour remplir les premières étapes de la MGO. Groupe incendie Il permet de disposer d’emblée de moyens hydrauliques puissants. GROUPE ÉTARÉ Il constitue la réponse initiale pour feu ou explosion dans un ÉTARÉ. Ses ressources spécifiques (CTHE, CCR, échelle 3 plans) varient en fonction de la nature de l’ÉTARÉ. Dans ce cas, il permet de compléter les étapes de la MGO, 19 notamment les reconnaissances et l’attaque. GROUPE ENVIRONNEMENT HYDROCARBURE Il constitue la structure de commandement indispensable à la mise en œuvre du concept tactique d’un feu de type « dépôt hydrocarbure » et permet d’engager les moyens hydrauliques lourds définis dans le POI qui y sont obligatoirement associés. GROUPE SAP Il permet de compléter la réponse opérationnelle en matière de prompt secours et /ou d’évacuation. La coordination médicale est obligatoirement prévenue. GROUPE MÉDICAL Il permet de compléter la réponse opérationnelle en matière de tri, de prises en charge médicalisées de prompt secours et/ou d’évacuation. La demande d’un groupe médical doit systématiquement être accompagnée ou précédée d’un contact avec la coordination médicale. GROUPE RAMASSAGE Il permet de mettre en place une structure de ramassage organisée, en complément de l’action des premiers intervenants. GROUPE PMA Il permet de mettre en place une structure médicale organisée destinée à la prise en charge de nombreuses victimes. GROUPE ÉVACUATION Il permet d’organiser une manœuvre d’évacuation. GROUPE CAI Le groupe centre d’accueil des impliqués (CAI) est un détachement composé de personnels provenant des associations agréées de sécurité civile (AASC). Il permet d’organiser la prise en charge des impliqués sur une intervention. Quels sont les renfort ? RENFORT HABITATION Le renfort habitation est un concept d’engagement destiné à répondre à une problématique simultanée de reconnaissances, sauvetages, secours aux victimes, attaque et extinction dans des feux de bâtiments généralement élevés et dont les communications verticales peuvent être impraticables. RENFORT INCENDIE Il est composé : ► d’un ensemble grande puissance/EGP (qui peut constituer une demande de moyens supplémentaire au renfort incendie) ► d’un ensemble attaque/alimentation/RECO ► d’un ensemble de soutien Il permet d’apporter une réponse massive notamment en termes d’attaque. RENFORT SECOURS Le renfort secours permet la recherche, le sauvetage et la prise en charge médicale de militaires du corps victimes d’un accident. Quel sont les détachements spécialisés ? Les détachements spécialisés sont organisés en équipes, groupes et sections. Ils répondent à des demandes spécifiques et peuvent être engagés soit à l’appel, soit à la demande du COS. L'appréciation du sinistre permet alors à ce dernier d'ajuster sa demande : ► l’équipe reconnait et lève le doute ► le groupe intervient ► la section répond à une intervention conséquente 20 FONCTION CYNO Elle est composée de 2 détachements : Groupe cynotechnique Il est prévu pour les recherches de personnes ensevelies ou égarées, mais aussi voire en appui des équipes SIS pour la recherche de personnes tombées en plan d’eau ou cours d’eau. Il permet également des recherches de victimes sur feu ou sur accident de circulation de nuit. Groupe risque animalier Il est engagé ou demandé par le COS pour toute intervention mettant en cause un animal. FONCTION IMP Elle est composée d’un détachement : le groupe d’intervention en milieu périlleux (GRIMP). La fonction IMP est destinée aux interventions en milieux périlleux, lorsque les moyens traditionnels s’avèrent difficiles d’emploi par rapport à la hauteur, à la profondeur ou aux risques divers liés aux cheminements. BSP 118.1 FONCTION NRBC Elle constitue la réponse pour les interventions à caractère technologique dans les domaines radiologiques/ chimiques ou biologiques. Elle se compose des détachements suivants : Équipe NRBC S’il y a un doute sur la présence d’un risque chimique ou radiologique, le COS doit effectuer une détection d'alerte avec les moyens de détection en dotation (EP et VLR OGC). Si le doute n’est pas levé avec les informations, les symptômes d’éventuelles victimes et le résultat des appareils de détection, alors le COS demande un groupe d'intervention chimique, radiologique ou biologique. Une équipe seule ne peut intervenir. Pour confirmer les éléments de levée de doute réalisée par les premiers intervenants, le COS doit demander un groupe d'intervention radiologique, chimique ou biologique. Groupe NRBC Les groupes sont engagés sur toute intervention à caractère chimique, radiologique ou biologique avérée et notamment dans le cadre des risques industriels, du transport ou en cas de menace. Ils ont pour mission d'identifier, de supprimer ou de limiter le risque et de proposer au COS des mesures de sauvegarde pour les intervenants, la population et l'environnement. Groupe chaîne de décontamination (GCD) En plus de l’engagement prévu dans le cadre d’un plan jaune, ce groupe peut être demandé lors de toute intervention nécessitant de décontaminer des personnes impliquées ou des intervenants. Groupe enceinte de confinement (GEC) Il est uniquement engagé sur réquisition en cas d’intervention sur un objet suspect susceptible de contenir des agents explosifs et NRBC. La berce enceinte de confinement (BEC) seule peut être engagée hors secteur Brigade. Fonction NRBC/ANTIPOL La fonction antipollution comprend 2 niveaux de réponse et traite des pollutions terrestres ou aquatiques POLLUTION TERRESTRE a. Équipe antipollution terrestre Elle est conçue pour répondre à une levée de doute. b. Groupe antipollution terrestre Il est conçu pour répondre à une pollution terrestre. Il a pour mission principale de figer, canaliser ou récupérer un polluant de type hydrocarbure ou autre produit chimique. POLLUTION AQUATIQUE a. Équipe antipollution aquatique Elle est conçue pour répondre à une levée de doute. 21 b. Groupe antipollution aquatique Il est conçu pour confiner la pollution et protéger les personnes, les biens et l'environnement. La récupération est réalisée dans la mesure du possible en fonction de la situation et des moyens disponibles. Le chef de groupe NRBC conseille le COS sur les moyens complémentaires éventuellement nécessaires. FONCTION RSMU Elle constitue la réponse pour les interventions relatives aux recherches et sauvetages en milieu urbain (ruines de structures, effondrements, manœuvres de force, dégagements...). Elle se compose des détachements suivants : Équipe RSMU Elle permet d'évaluer un risque et de prendre les premières mesures d’urgence. Groupe RSMU L’équipe RSMU éventuellement envoyée en 1er détachement est défalquée manuellement du groupe. Il est en mesure de traiter une intervention de faible ampleur. Section RSMU Elle est la réponse à apporter à une intervention de grande ampleur. L’engagement d’un groupe ou d’une section RSMU impose de prévenir la coordination médicale qui adaptera le soutien santé de l’intervention en fonction des informations transmises. FONCTION NAUTIQUE Elle constitue la réponse pour les interventions en milieu aquatique. Elle se compose des détachements suivants : Équipes nautiques a. Équipe nautique SIA Elle est destinée aux interventions de surface de faible ampleur. b. Équipe nautique SIS Elle est destinée aux interventions subaquatiques de faible ampleur. Groupe nautique Il est destiné aux interventions importantes aquatiques et subaquatiques importantes nécessitant plusieurs équipes. Section nautique Elle est destinée aux opérations majeures en environnement aquatique ou subaquatique. FONCTION EXPLORATION DE LONGUE DURÉE (ELD) Elle est composée du groupe ELD et de la section ELD. Groupe exploration longue durée Il constitue la réponse opérationnelle de niveau tactique en cas d’intervention pour feu ou en atmosphère viciée dans des installations naturelles ou artificielles, en superstructure ou en infrastructure, aux cheminements longs et/ou complexes et/ou exiguës. Section exploration longue durée Elle constitue une réponse opérationnelle plus particulièrement adaptée aux interventions en chantiers souterrains ou infrastructures particulières. Le déclenchement d’un groupe ou d’une section ELD impose de prévenir la coordination médicale qui adaptera le soutien santé de l’intervention en fonction des informations transmises. L’engagement en exploration ELD justifie l’engagement d’une équipe médicale BSPP. Renforcement « exploration longue durée » Le renforcement ELD est destiné à compléter et renforcer l’action d’un groupe ou d’une section ELD. Le chef de groupe ou de section ELD conseille le COS sur les moyens complémentaires éventuellement nécessaires (moyens des CS ELD BSPP ou CIAM). BSP 118.1 GROUPE ROBOT D'EXTINCTION 22 Il constitue une réponse opérationnelle adaptée aux feux en espace clos nécessitant les compétences du GELD ainsi que le véhicule robot d’extinction (VREX). Il peut également être demandé en cas d’intervention à caractère NRBC ou lors d’un attentat afin de ne pas exposer le personnel. GROUPE SOUTIEN TÉLÉCOMMUNICATION (GST) Mis en œuvre par le personnel du domaine des systèmes d'information et de communication, il permet au COS de disposer sur intervention d'un appui dans les domaines radio, matériels informatiques et téléphonie. Le GST peut également procéder à des dépannages opérationnels sur ordre du CO. GROUPE MOUSSE VENTILATION (GMV) Le groupe mousse ventilation est conçu pour la réalisation d’une manœuvre ventilation et/ou mousse. Comprenant des moyens ELD et le robot d’extinction, il est également en mesure d’assurer des actions de reconnaissance, d’extinction (GREX) et de sécurisation de l’intervention. GROUPE EXTRACTIONSPÉCIALISÉE (GES) Il constitue une réponse opérationnelle adaptée au risque terroriste associé à une capacité d’extraction rapide de victimes complémentaire aux moyens courants. Ce groupe ne peut être engagé que par le CO sur ordre du colonel de garde, après accord du Général commandant la Brigade ou du commandant opérationnel Brigade. Avant tout engagement du GES, le COS doit s’assurer auprès du commandant des opérations d’intervention spécialisée (COIS) ou du commandant des opérations et de circulation (COPC) d’une levée de doute pyrotechnique et obtenir systématiquement l’aval du COB. FONCTION REMISE ENCONDITION DU PERSONNEL (RCP) La RCP fait partie de la manœuvre d’ensemble et permet la régénération du dispositif en maintenant la capacité opérationnelle des sapeurs-pompiers en opération. Elle se compose des détachement suivants: Groupe RCP Le groupe a pour objectif d’assurer la prise en charge des sapeurs-pompiers durant leur phase de remise en condition sur les opérations de moyenne envergure et/ ou intensité. Section RCP La section a pour objectif d’assurer la prise en charge des sapeurs-pompiers durant leur phase de remise en condition sur les opérations de grande envergure et/ou de forte intensité. Le VRCP est indissociable de la section, il ne peut pas être demandé seul. LES DOCUMENT DU SERVICE D’INCENDIE Quelles sont les documents du services incendie ? L Liste de services Cahier de départ des secours Listing voies et ÉTARÉ du secteur Fiche de départ des secours Cahier de main courante Carnet de messages et de renseignements Plan TRYPTIQUE Autres documents devant se trouver a bord des engins 23 Quelles sont les documents devant se trouver a bord des engins ? Guide des plans de Paris et de sa banlieue, datant de moins de trois ans ; Bons ST 30 bis de mouvements de matériels ; Bon ST 25 de prise en charge provisoire de matériels er Quelles sont les documents devant se trouver a bord des engins de 1 interventions ? Fiches bilans Décharges de responsabilité ou refus de transport (imprimés BOPE 7) ; Imprimés BOPE 12 de fin d’intervention sur le réseau ferré ; Imprimés BOPE 13 informant de l’intervention des sapeurs-pompiers. Imprimés BOPE 23 information « patient » PARTIE 2 – ORGANISATION DES SECOURS SUR INTERVENTION 4. ANTICIPATION Quelle est le grand principe que régit l’anticipation dans l’action des secours ? En amont, par la prévention et la planification opérationnelle, lors de l’élaboration des plans de secours et de la répertoriations des établissements les plus dangereux Au moment de la demande de secours, lorsque le nombre ou la gravité des appels incitent à compléter préventivement le volume d’engins dépêchés sur les lieux. 5. DISCIPLINE Qu’exigent de la part des personnels les interventions de la Brigade ? Les interventions de la Brigade exigent de la part des personnels, à tous les niveaux, une connaissance parfaite du métier, tant au plan pratique que théorique. Que requiert de la part de l’exécutant la discipline ? La stricte observation des ordres reçus La recherche, à son niveau, du résultat escompté et l’exécution parfaite de tous les actes y concourant Qu’impose en particulier la discipline au feu ? De se protéger physiquement avec les équipements de protection individuelle (EPI) et les moyens adaptés (gants, ARI, etc.) 24 De conserver son sang-froid et sa sérénité D’opérer en silence en toute circonstance De rester constamment en contact avec un voisin ou un supérieur hiérarchique (Cette règle ne souffre d’aucune exception lors d’une évolution sous ARI) De rendre compte sans délai des actions menées, ainsi que de tout fait nouveau ou de toute initiative. 6. ZONAGE DE L’INTERVENTION Définition de zone d’exclusion (rouge) ? Il s’agit de la zone où les intervenants sont directement exposés aux effets du danger principal (par exemple, exposition au feu et aux fumées dans le cas d’un incendie). L’accès y est strictement réglementé et n’est autorisé qu’aux intervenants équipés de tenues de protection adaptées aux risques. Définition de zone contrôlée (Orange) ? Il s’agit d’une zone tampon d’où est coordonné l’engagement des intervenants en zone d’exclusion. Ne doit s’y trouver que du personnel ayant le même niveau de protection vestimentaire qu’en zone d’exclusion (équipes de sécurité, PCA, réserve d’approche du matériel). Définition de zone soutien (verte) ? Cette zone est la plus exentrée ; comme les autres elle est Interdite au public de manière à ne pas entraver l’action des secours, il s’agit cependant d’une zone qui ne nécessite pas de protection particulière pour les personnes qui S’y trouvent. les structures de soutien nécessaires au bon déroulement de l’intervention doivent être localisées dans cette zone (ZDI, PMA, PCP, zones de remise en condition, etc.). TITRE 2 - RÔLES ET DEVOIRS PARTICULIERS EN INTERVENTION Qui est le COS ? Le commandant des opérations de secours (COS) est l’officier, le sous-officier ou le gradé qui, sur une intervention, commande l’action des moyens engagés. Il se retrouve souvent à la tête d’un ensemble de moyens ; il coordonne alors leurs actions. Le COS appartient obligatoirement à la chaîne de commandement opérationnel. Lorsque l’autorité décide de prendre l’intervention à son compte, elle transmet le message : « Je prends le commandement des opérations de secours ». Où se tiennent les gradés et sapeurs disponibles ? Les gradés et sapeurs disponibles se tiennent obligatoirement dans les engins auxquels ils sont affectés, à la disposition de leur chef d’agrès. 25 Que doit faire tout militaire de la Brigade, qui est témoin ou a connaissance d’un sinistre ou d’un accident ? Tout militaire de la Brigade qui est témoin ou a connaissance d’un sinistre ou d’un accident proche, s’y rend immédiatement et donne les premiers secours, tout en faisant le nécessaire pour alerter les secours A l’arrivée du détachement, il se présente au premier chef d’agrès, lui rend compte (ou l’informe) de la situation et des premières mesures prises. Il se met ensuite à sa disposition TITRE 3 L’ATTITUDE ET LE COMPORTEMENT DU SAPEUR-POMPIER DE PARIS Quelle est l’éthique du sapeur-pompier de Paris ? Je ne veux connaître ni ta philosophie, ni ta religion, ni ta tendance politique, peu m’importe que tu sois jeune ou vieux, riche ou pauvre, français ou étranger. Si je me permets de te demander quelle est ta peine, ce n’est pas par indiscrétion, mais bien pour mieux t’aider. Quand tu m’appelles, j’accours, mais assure toi de m’avoir alerté par les voies les plus rapides et les plus sûres. Les minutes d’attente te sembleront longues, très longues ; dans ta détresse, pardonne mon apparente lenteur. » Quelle est la devise de la brigade ? Sauver ou périr Quel doit être le comportement général du sapeur-pompier de Paris ? Le sapeur-pompier de Paris doit toujours se présenter et faire état de sa qualification. Sa tenue et son hygiène doivent être impeccables. Il doit faire preuve en permanence : D’altruisme, disposition de caractère qui pousse à s’intéresser aux autres, à se montrer généreux et désintéressé ; D’efficience, capacité de rendement de performance ; Discrétion, attitude de quelqu’un qui ne veut pas s’imposer. Pleinement conscient de ses devoirs, il veille à entretenir sa forme physique et ses connaissances professionnelles afin de remplir au mieux sa mission. Quel doit être le comportement général en opération ? Politesse Respect discipline 26 Quelles sont les attentions particulières que doit porter le SPP au contact d’une victime ? à ses paroles et au ton de sa voix. Ils doivent être adaptés à la situation. Parler distinctement sur un ton calme peut apaiser ; un ton ferme peut aider à fixer les limites lorsque cela paraît nécessaire ; à son regard. Il doit être direct et doit témoigner de l’intérêt porté à la victime, sauf s’il peut être perçu comme agressif ou intrusif ; à sa posture physique. Être debout, assis ou accroupi n’est pas neutre en fonction des situations.Le sapeur-pompier adoptera une posture au niveau de la victime, afin defavoriser le contact avec elle. PARTIE 3 – PRINCIPES D’INTERVENTION TITRE 1 : PRINCIPE DE LA MANŒUVRE INCENDIE Qu est que le triangle du feu ? L’existence d’un incendie est conditionnée par la présence simultanée d’un combustible, d’un comburant et d’une énergie d’activation, qui est souvent une source de chaleur. C’est le triangle du feu. Éteindre un incendie, c’est agir sur un ou plusieurs de ces facteurs. On y parvient généralement par refroidissement, étouffement et dispersion du foyer. Citez les types de feu ? Les feux de CONTENANT : feux de locaux : appartement, bureau, cave, magasin, parc de stationnement, feux d’éléments constitutifs de bâtiments : escalier, mur, terrasse, gaine, cheminée, joint de dilatation, Les feux de CONTENU : feux de matières ou de produits en général ; Les feux DIVERS : feux d’espace naturel, feux de véhicule VP, etc. Comment peut se transmettre la combustion ? La combustion peut se transmettre par transfert de la chaleur et/ou déplacement des substances en combustion : Transmission de la combustion par transfert de chaleur. La chaleur peut se transmettre par conduction, convection ou rayonnement. Transmission de la combustion par déplacement des substances en combustion. Les substances en combustion peuvent être des gaz, des liquides ou des solides Citez le principe de la manœuvre ? SAUVETAGES, MISES EN SÉCURITÉ. LUTTE CONTRE LES PROPAGATIONS. 27 VENTILATION. ATTAQUE et EXTINCTION. PROTECTION er Quel est le concept tactique d’engagement sur feu du 1 EP? Dépasser largement l’entrée de l’immeuble et si possible l’adresse de l’intervention, S’alimenter systématiquement sur l’hydrant disponible le plus proche S’engager conformément aux principes de la manœuvre Pouvoir être désengagé facilement dès que possible er Quel est le concept tactique d’engagement sur feu du 1 MEA ? Positionner à l’adresse, ou sur la façade nécessitant des sauvetages ; Laisser la place à la mise en station éventuelle d’un deuxième MEA ; S’engager conformément aux principes de la manœuvre et aux règles de sécurité associées aux types de MEA e Quel est le concept tactique d’engagement sur feu du 2 EP? S’assurer de la présence effective du 1er engin pompe à l’adresse de l’intervention S’alimenter systématiquement à l’hydrant le plus approprié à la manœuvre Veiller à ne pas gêner l’accès à d’éventuels MEA de renforcement S’engager conformément aux principes de la manœuvre L’extinction d’un incendie est caractérisée par 3 phases actives lesquelles ? : Feu Circonscrire Maître du feu , Feu éteint TITRE 2 LA MGO INCENDIE Citez la MGO ? Reconnaissances ; Sauvetages et mises en sécurité ; 28 Établissements ; Ventilation ; Attaque ; Protection ; Déblai et le dégarnissage Surveillance. Ronde Retour expérience RETEX Définition du Temps de vulnérabilité ? Période durant laquelle les intervenants réalisent sur ordre des missions de la MGO sans qu’un moyen hydraulique ne soit en manœuvre sur le sinistre. Il débute dès la présentation des intervenants sur intervention. 1. RECONNAISSANCES Définition de la reconnaissance ? Actions qui consistent à explorer tous les endroits exposés au sinistre, de manière à : Procéder sans délai aux sauvetages ; Rechercher le renseignement auprès des requérants ou personnes présentes sur les lieux. Rechercher d’éventuelles victimes ; Cerner les limites du sinistre ; Déterminer la nature des matières en combustion ; Déterminer le mode d’extinction approprié ; Définir les points d’attaque et les cheminements pour y parvenir. Combien existe-t-il de type de reconnaissances ? Reconnaissances d’attaque Reconnaissances périphériques Reconnaissances à vue Définition de confinement ? Opération visant à ordonner à des personnes de se maintenir à l’abri d’un danger ambiant, en se calfeutrant à l’intérieur des locaux dans lesquels elles se trouvent Définition de l’évacuation ? Opération visant à ordonner préventivement à des personnes de se déplacer hors des limites d’un périmètre de sécurité, au besoin en les accompagnants, afin qu’elles ne se trouvent pas exposées aux effets d’un danger évolutif 2. SAUVETAGE ET MISES EN SÉCURITÉ Définition de sauvetage ? Action visant à soustraire d’un péril immédiat une personne qui, sans aide extérieure, serait vouée à une 29 mort certaine Définition de mise en sécurité ? Action visant à extraire, en l’accompagnant, une personne menacée par un danger auquel elle ne peut se soustraire d’elle-même. 4. VENTILATION En quoi consiste la ventilation ? Action qui consiste à : Mettre en œuvre les moyens de désenfumage existants ou s’assurer de leur déclenchement automatique ; Mettre en place si nécessaire un dispositif de ventilation adapté à la configuration des lieux et au type de sinistre ; Maîtriser le sens du tirage. Quels sont principes de la ventilation ? La ventilation naturelle La ventilation mécanique Quelles sont les techniques de ventilation ? Dépression Surpressions Quelles sont les tactiques de ventilation ? La ventilation de protection La ventilation d’attaque Ventilation de désenfumage Les objectifs de la ventilation sont de : Favoriser les sauvetages, les mises en sécurité et les évacuations Sécuriser la progression des intervenants en prévenant la survenue de phénomènes thermiques Faciliter l’engagement des intervenants en préservant certains locaux, soit en évacuant les fumées, soit en les mettant à l’abri des fumées Favoriser l’extinction du sinistre en contrôlant les propagations du feu 5. ATTAQUE Définition de l’attaque ? Phase de la manœuvre destinée à abattre les flammes pour enrayer la propagation du feu, puis aboutir à son extinction. 30 Comment est appelé le débit optimal ? Le débit optimal, qui se situe entre ces deux limites, est appelé « débit tactique ». Citez les différents types de jet ? Jet diffusé d’attaque, Jet diffusé de protection Jet droit. Jet brisé 6. PROTECTION Définition de la protection ? Opération qui consiste à limiter le plus possible les dégâts occasionnés par les eaux d’extinction, la chaleur et les fumées lors d’un incendie, puis à protéger les biens d’intempéries extérieures. Pour être efficace, la protection est mise en œuvre le plus tôt possible. Quelles sont les opérations de protections ? Bâchage ; L’évacuation de l’eau ; L’assèchement ; Déménagement (exceptionnel) ; Aération ; Étaiement léger 7. DÉBLAI ET DÉGARNISSAGE Définition de déblai ? Opération qui consiste à déplacer les décombres et les objets qui pourraient cacher des foyers pour en achever l’extinction et écarter tout risque de reprise de feu. Le déblai peut être mené conjointement à l’attaque pour faciliter l’extinction Définition de dégarnissage ? Opération qui consiste à gratter les éléments de construction, murs, poutres et planchers pour en retirer la couche de résidus de combustion, afin de s’assurer de l’extinction au cœur du matériau et de prévenir une reprise de feu. 8. SURVEILLANCE Définition de surveillance ? Opération qui consiste à empêcher tout risque de reprise de feu par la mise en place d’un détachement de sapeurs-pompiers une fois le message « feu éteint » transmis. Exemple de message : 31 9. RONDES Définition des rondes Opération programmée qui consiste à contrôler, puis à poursuivre par intermittence à chaque fois que nécessaire, le service de surveillance précédemment levé, notamment à l’issue de grands feux, d’opérations délicates ou en présence de lieux complexes et imbriqués. Les rondes sont maintenues jusqu’à ce que le COS principal de l’intervention soit certain qu’il n’y aura plus de reprise de feu. Donner les 2 types de rondes : Rondes effectuées au cours d’un service de surveillance (avant le message « intervention terminée ») Rondes programmées à l’issue du message « intervention terminée » 10. RETEX Définition de RETEX Processus qui repose sur une organisation et une méthode robuste et partagée, et qui a pour objectif d’orienter les nécessaires adaptations opérationnelles. Il doit permettre une analyse puis une diffusion rapide des enseignements retenus tant dans le domaine de la préparation opérationnelle que dans celui de la formation des militaires de la BSPP Le RETEX permet : Rectifier certains gestes ou actions Faire des rappels de règlements Prendre éventuellement le témoignage direct de son équipage ou du personnel en poste Prendre en compte certaines faiblesses qui devront être travaillées lors des séances de préparation opérationnelle Partager sur une bonne pratique Faire un point de situation de l’intervention vécue afin d’améliorer la vision globale du personnel qui dans l’action et selon sa responsabilité n’en détient qu’une vue partielle D’être en mesure de faire un point de situation sur l’intervention à son chef de centre ou chef de groupe Faire connaître à la chaîne RETEX tout élément jugé intéressant Jauger le caractère sensible voire le potentiel traumatique d’une intervention et auquel cas d’initier un défusing TITRE 3 LES ROLES ET DEVOIRS PARTICULIERS SUR INCENDIE 32 Que font les gradé et sapeurs quand ils sont relevés ? Lorsqu’ils sont relevés après une phase d’attaque, les équipes disponibles procèdent à l’échange de leur bouteille d’ARI et se regroupent dans la zone de remise en condition du personnel désignée par le COS, à l’écart de l’intervention TITRE 4 LES PRECAUTIONS A PRENDRE SUR OPERATION Dans quel cadre est employé l’appareil respiratoire isolant ? L’ARI est employé systématiquement dès lors qu’il y a un risque avéré ou supposé dans la qualité de l’air respiré. Quelles sont les précautions à prendre lors de cheminement ? Sur un plancher menaçant ruine, le personnel se tient le long des murs Sur un toit en pente, il progresse sur le faîtage ou le long des fermes Sur une surface inondée, prendre garde aux éventuels fosses et regards camouflés en testant le sol Quelle précaution doit-on prendre lorsque les cheminements présentent des dangers ? Les déplacements sont limités et le personnel est impérativement amarré (lot de sauvetage et de protection contre les chutes). En cas d’intervention de grande ampleur, par quoi peut être constitué le balisage du périmètre de sécurité ? Le périmètre de sécurité peut être constitué au moyen du lot balisage situé dans les BAN (Berce d’Appui NRBC). Quelle précaution doit-on prendre lors de l’utilisation des postes radio et des téléphones GSM ? Ils doivent être maintenus éteints en atmosphère explosible ou dès qu’il existe un risque de formation d’une telle atmosphère. Quelle précaution doit-on prendre lors de l’utilisation des lampes individuelles et des projecteurs portatifs ? Leur allumage et leur extinction doivent se faire impérativement en dehors des sous-sols et dans les milieux où des explosions sont à redouter. Quels sont les barrages de gaz de ville manœuvrables par les sapeurs-pompiers ? sur trottoir pour l’ensemble du ou des bâtiments situés à l’adresse en façade pour l’ensemble des niveaux du bâtiment en pied de conduite montante pour l’ensemble des étages de la cage d’escalier à l’étage pour le ou les locaux concernés Que faut-il faire après avoir manœuvré un barrage de gaz ? Apposer une étiquette normalisée « Gaz Barré ». Quels sont les barrages de gaz de ville manœuvrables seulement par un agent GrDF ? 33 Les barrages avec indication « RESEAU ». Qui peut-manœuvrer un barrage déjà fermé ? Un agent GrDF 5.PREVENTION DES RISQUES ELECTRIQUES Il n’existe pour le moment aucun moyen de coupure de l’énergie électrique produite par des panneaux photovoltaïques, dont le voltage peut atteindre 50 volts. 6. PROTECTION FACE AUX RISQUES TECHNOLOGIQUES Que fait le chef de détachement face aux risque technologique Protéger son personnel Établir un large périmètre de sécurité Se renseigner au plus vite sur la nature et l’emplacement du risque (technicien, responsable d’établissement, documentation) Demander les moyens adaptés TITRE 5 GÉNÉRALITÉS SUR LE SECOURS À PERSONNES Le dispositif médical et de secours français repose sur 3 piliers : La permanence des soins Le secours à personne (SAP) Les structures hospitalières de médecine d’urgence Quelles sont les étapes de la prise en charge d’une victime ? La chaîne du secours à victime est composée de plusieurs maillons interdépendants et indispensables : La sécurité ; L’alerte des services de secours ; La réalisation des gestes de secours par un témoin ; La prise en charge par les sapeurs-pompiers ; La médicalisation pré-hospitalière ; La prise en charge hospitalière. Quels sont les acteurs du SAV ? Pour faire fonctionner la chaîne du secours à victime, plusieurs moyens, publics et privés, participent régulièrement à l’organisation des secours. Il s’agit : Du citoyen ; Des médecins libéraux ; Des entreprises de transport sanitaire agréées ; Des associations agréées de sécurité civile ; De la gendarmerie et de la police nationale ; 34 Des sapeurs-pompiers, civils et militaires ; Des structures d’aide médicale d’urgence ; Des structures d’urgences au niveau des hôpitaux (SU) … PARTIE 1 - DÉPART NORMAL (DN) Définition de départ normal ? Le Départ Normal est gabarisé pour répondre à un feu d'appartement de 70 m² situé en étage, accessible aux moyens élévateurs aériens et restant dans son volume. Quelles sont les missions des engins pompe ? - Réaliser les sauvetages - Combattre le feu - Secourir les victimes 35 - Opérations diverses Quel est l’armement en matériel des engins pompe ? - Lances - Matériels de sauvetage et d’exploration - Citerne d’eau - Ligne d’attaque - Matériels divers - Matériels de SAV - Moyens mouillant-moussant - Réserve d’émulseurs - Tuyaux de différent diamètre - Deux dévidoirs à paniers - Une pompe - Un dévidoir tournant muni de tuyaux semi-rigide équipés d’une lance Quelles sont les missions des moyens élévateurs aériens ? - Réaliser les sauvetages et les mises en sécurité - Faciliter les reconnaissances - Participer aux opérations de ventilation - Établir les lances - Opérations diverses Quel est l’armement en matériel des élévateurs aériens ? - 2 lances de 500 l/min. - Tuyaux - Matériels divers (DOP, porte-voix...) - ARI + cagoule d’évacuation - LSPCC équipé d'une corde de 60 m - Module ventilateurs électriques opérationnels PARTIE 2 CONCEPT D'ENGAGEMENT SUR INCENDIE Quand a lieu la vérification du matériel ? 36 - Tous les matins à la prise de garde à l’issue du rassemblement - Dans la journée à chaque changement de piquet d’incendie notamment pour vérifier l’état des ARI et APRF. - Après une phase de réarmement et/ou au retour d’une intervention importante. Il s’agit alors d’effectuer le remplacement, complément, remise en condition et nettoyage du matériel. Devoirs généraux d’un chef d’agrès MEA ? - Transmettre un message de présentation et afficher un canal tactique - Faire développer son agrès sur ordre du COS ou à son initiative en cas de sauvetage iminent et/ou de mise en sécurité ; - S’équiper de l’ARI et se munir du masque auxiliaire ; - positionner le ventilateur conformément au BSP 200.14 ; - Rendre compte au COS. Les devoirs généraux de l’équipe ? - Réaliser les missions ordonnées par leur chef d’agrès ; - Rendre compte de l’exécution de leurs missions et/ou des difficultés rencontrées ; - Prévoir un itinéraire de repli pour toutes missions entreprises ; - Se tenir obligatoirement, à la disposition de leur chef d’agrès, dans leurs engins d’affectation s’ils n’ont pas reçu de mission ; - Le 2e servant recueille les renseignements nécessaires à l'établissement du rapport d'intervention PARTIE 3 MANŒUVRES INDIVIDUELLES ET COLLECTIVES Donner les 4 niveaux de barrage de gaz ? 1. Organe de Coupure Générale OCG 2. Robinet pied de colonne montante 3. Robinet de branchement particulier 4. Robinet de compteur Les Points clès d’un barrage de gaz ? - la fermeture d'un barrage s'effectue généralement par 1/4 de tour dans le sens des aiguilles d'une montre - ne pas forcer sur un barrage - ne jamais revenir en arrière - après fermeture d'un barrage sous trottoir, refermer le couvercle MANŒUVRER UN COFFRET DE COUPURE RAPIDE (CCR) 37 Installé essentiellement à PARIS entre 1998 et 2004 dans les immeubles neufs ou rénovés on le trouve : - En façade - Dans le hall d’entré - Dans les sous-sols exceptionnellement Le « GOLDORAK » de la RATP Utilisé uniquement par les agents de la RATP, cet appareil n'est pas un court-circuiteur mais un détecteur d'absence de tension. Quelles sont les règles pour l’établissement des tuyaux ? - Grande réserve - Les plus près possibles de la bordure du trottoir - Éviter de couper les rues - Employer le moins possible de tuyau - Éviter torsions, les plis, ou des coudes brusques - Ne pas les laisser reposer sur des décombres brûlants - À l’abri de la chute des matériaux Quelles sont les précautions à prendre pour éviter de détériorer les tuyaux ? - éviter un pli brusque - veiller à ce qu’ils ne puissent se détériorer près des coudes - ne pas marcher dessus, même pour les rouler - ne pas les laisser franchir par des véhicules sans avoir placé au préalable des dispositifs de franchissement de tuyaux (DFT) - les rouler et les mettre à l’abri dès qu’ils ne sont plus utilisés en évitant de les traîner à terre au cours de ces opérations - ne pas heurter les demi-raccords sur des objets durs - manœuvrer doucement les robinets des lances, des divisions et des retenues pour éviter les coups de bélier - ne pas les plier ni les rouler quand ils sont gelés - les protéger au cours du transport. 38 Définition de point fixe ? Tout objet d’une certaine masse ou d’une structure convenable ancrée dans le sol ou dans un mur, sur lequel il est possible de s’amarrer constitue un point fixe. Quelles sont les 2 qualités d’un point fixe ? - Résister aux forces exercées lors des amarrages - Résister au choc produit par une chute éventuelle du SP De quoi est composé le frein de descente ? Il est constitué par la corde engagé dans le descendeur type 8. De quoi est composé le dispositif d’amarrage ? - Dispositif d’amarrage - Deux anneaux de sangle - Un ou deux points fixes - Un mousqueton à virole à vis. De quoi est composé un dispositif de descente ? - Dispositif d’amarrage - Frein de descente. Que permet un dispositif de renvoi ? - Dévier la corde d’une trajectoire où elle pourrait subir des dommages - Placer la corde à l’aplomb de la victime De quoi est composé le dispositif de préhension ? - 1 anneau de sangle nœud français De quoi est constitué un dispositif de remontée ? - d’un dispositif de descente - d’un dispositif de préhension - d’un ou plusieurs dispositifs de renvoi si nécessaire - d’un mouflage si nécessaire 39 40 A quoi consistent les reconnaissances sur feux ? - réaliser immédiatement les sauvetages, les mises en sécurité, l’évacuation et le confinement - s’approcher le plus près possible du foyer principal pour juger de son emplacement, de son étendue, de sa nature et surtout des risques d’extension dans les plans verticaux et horizontaux - déterminer le mode d’extinction approprié, les points d’attaque et les cheminements à suivre pour y parvenir - apprécier la configuration du bâtiment, des communications intérieures, des toits, des murs, et des dispositifs de sécurité Quelles sont les trois types de reconnaissances ? 41 - reconnaissance d’attaque - reconnaissance périphérique - reconnaissance a vue Définition de reconnaissance d’attaque ? Lorsqu’un binôme, sous ARI, remplit une mission de reconnaissance où les conditions d’engagement son pénible, laborieuses ou menaçantes, de part de la proximité immédiate du sinistre, de ses effets directs ou des conditions de progression particulièrement éprouvantes. Définition de reconnaissance périphérique ? Lorsqu’un binôme, sous ARI, remplit une mission de reconnaissance où les conditions d’engagement supportables n’entament que modérément ses capacités de résistance et d’endurance physique. Définition de reconnaissance à vue ? Lorsqu’un binôme, porteur de l’ARI, remplit une mission de reconnaissance dans un périmètre éloigné du sinistre afin de concourir autour du feu effectué par le chef de garde, dans des conditions d’engagement n’entamant pas ses capacités de résistance et d’endurance physique. Quelles sont les façons de porter l’ARI ? - Binôme sous ARI - Binôme porteur de l’ARI - ARI en position d’attente Définition de Binôme de reconnaissance ? Composé d’un chef et d’un servant, il est chargé de la conduite de la reconnaissance Définition de Binôme de sécurité ? Composé d’un chef et d’un servant (ARI en « position d'attente »), il est en mesure d’intervenir sans délai au profit du binôme engagé en « reconnaissance d'attaque » ou en « reconnaissance périphérique » Définition de ligne de vie ? Composé de la ligne guide et de la liaison personnelle, elle permet au binôme engagé en reconnaissance d’attaque et éventuellement en reconnaissance périphérique de rester indissociable, de s’orienter en direction, et de conserver un lien vers l’extérieur. 42 Quelles sont les mesures générales pour les reconnaissances d’attaque ? - Utilisation de l’ARI (masque coiffé) - Utilisation de la ligne de vie - Aucun engagement initial si l’ARI présente une pression inférieure à 280 bars - Aucun rengagement ultérieur si l’ARI présente une pression inférieure à 200 bars - Chaque accès doit être contrôlé par un responsable muni du TGR avec la mise en place d’un binôme de sécurité - Dans tous les cas après une absence de 25 minutes de l’équipe partie en reconnaissance d’attaque, le responsable du TGR donne l’ordre au binôme de sécurité de s’engager pour partir à sa recherche et rend compte au COS - Etablissement d’un moyen hydraulique de 500l/mn au point d’accès Quelle est la durée de la remise en condition du binôme ? 35 minutes. Quelle sont les mesures particulières avant de partir en reconnaissance d’attaque ? - Moyen hydraulique 500 l/min.au point d'accès - Répertorier les dangers potentiels et les neutraliser si nécessaire - Contrôle croisé des EPI - Rappelez les codes de compte-rendu et d’alerte - Désigner un binôme de sécurité équipé - Renseigner le TGR Si la ligne guide est trop courte, le chef se munit d’une seconde ligne guide et procède à son prolongement à partir du point fixe trouver en ‹ amont. Le binôme se replie immédiatement si affichage d’une pression de 90 bars. Donner le compte rendu types après reconnaissance ? - Jai vue le cheminement et sa longueur, la nature et l'importance du feu, - J’ai fait amarrage de la ligne guide - Je propose moyen hydraulique à utiliser - Je redoute évolution du sinistre, risque de propagation, danger Les conditions d'engagement ultérieur en reconnaissance d’attaque ? - Peut se réengager immédiatement après un nouveau contrôle croisé des EPI si la durée totale engagement initial + engagement ultérieur ‹ 25 minute et pression minimum ARI 43 200Bars - Doit rejoindre la zone de remise en condition si la durée engagement initiale est ≥ 25 minutes et la pression ARI est de 200bars Comment peut se décomposer une reconnaissance périphérique ? - Un engagement initial - Un engagement ultérieur Quelle est la durée d’une reconnaissance périphérique ? Limitée à 30 min maximum engagement initial et engagement ultérieur compris En quoi consistent les reconnaissances périphériques ? - Localiser, évacuer ou confiner les personnes menacées par le sinistre - Mener des investigations dans un périmètre proche ou éloigné du sinistre - Rechercher d’autre accès au sinistre - Contrôler les courettes intérieures et rechercher les éventuelles victimes - Vérifier la vacuité des ascenseurs et des monte-charges, les bloquer en position ouverte au niveau d’accès des secours - Vérifier la mise en œuvre effective et le bon fonctionnement des moyens de secours - Vérifier l’absence ou la présence de fumées ou points chauds dans les bâtiments contigus au sinistre - Inspecter les faces arrière du bâtiment sinistré - Conduire toutes les actions définies comme telles par le COS Quelles sont les mesures générales pour les reconnaissances périphériques ? - Utilisation de l’ARI (masque coiffé) - Aucun engagement initial si l’ARI présente une pression inférieure à 280 bars - Aucun rengagement si l’ARI à une pression inférieur à 200 bars - Utilisations des liaisons personnelles - Chaque accès doit être contrôlé par un responsable muni d’un TGR - Dans tous les cas après une absence de 30 minutes de l’équipe partie en reconnaissance périphérique, le responsable du TGR donne l’ordre au binôme de sécurité de s’engager pour partir à sa recherche et en rend compte au COS Les conditions d'engagement ultérieur en reconnaissance périphérique ? - Peut se réengager immédiatement après un nouveau contrôle croisé des EPI si la durée 44 totale engagement initial + engagement ultérieur ‹ 30 minute et pression minimum ARI 200Bars - Être rengagé après un changement de bouteille la pression ARI est de ‹200bars Que noté vous sur les locaux reconnus ? - Vu - Fonction - Engin d’appartenance - X conf Quelles sont les mesures générales pour les reconnaissances à vue ? - La reconnaissance à vue n’est pas limitée dans le temps - Port de l’ARI - Tout binôme engagé doit être inscrit sur un TGR - Le chef d’équipe n’est pas amarré toutefois, le binôme ne doit jamais se séparer En quoi consistent les reconnaissances à vue ? - Localiser, évacuer ou confiner les personnes menacées par le sinistre - Mener des investigations dans un périmètre proche ou éloigné du sinistre - Rechercher d’autre accès au sinistre - Contrôler les courettes intérieures et rechercher les éventuelles victimes - Vérifier la vacuité des ascenseurs et des monte-charges, les bloquer en position ouverte au niveau d’accès des secours - Vérifier la mise en œuvre effective et le bon fonctionnement des moyens de secours - Vérifier l’absence ou la présence de fumées ou points chauds dans les bâtiments contigus au sinistre - Inspecter les faces arrière du bâtiment sinistré - Conduire toutes les actions définies comme telles par le COS Quels sont les principaux matériels autour duquel s’organisent les reconnaissances de la MGO ? - L’ARI - La ligne guide - La liaison personnelle - Le TGR Règles de sécurité pour les équipes engagées en RA et RP ? 45 - Engagement initiale 280bars minimum - Rengagement 200bars minimum - Contrôler régulièrement pression ICS - 90bars sur manomètre mécanique rejoindre immédiatement le point accès - Ne jamais se séparer - Rester en contact permanent par le biais de la liaison personnelle - Ne jamais se décroche de la liaison personnelle - Rejoindre point accès lorsque mission accomplie ou compromis - Se replier immédiatement en binôme dès que l’un des deux sapeurs-pompiers n’est plus en mesure de remplir sa mission - Respecter les codes conventionnels d’alerte moyen de l'ICS et de compte-rendu transmis au moyen de tout autre moyen de communication Au point d’accès - Moyen hydraulique délivrant 500 l/min lors d'une « reconnaissance d'attaque » - Contrôle croisé des EPI avant chaque engagement - Un moyen radio - Interdire tout engagement initial dès qu’un porteur d’ARI présente une pression inférieure à 280 bars - Interdire tout rengagement ultérieur dès qu’un porteur d’ARI présente une pression inférieure à 200 bars - Renseigner le TGR - Engager le « binôme de sécurité » en cas de déclenchement de l'alarme d'un ICS - Remplacer ce dernier par un 2nd binôme en cas d’engagement du 1er - Faire respecter la discipline - Relever dès que possible un « binôme de sécurité » de circonstance par un « binôme de sécurité » organique - Un moyen d’éclairage à l’intérieur pour orienter la sortie des équipes engagées - Laisser la priorité au passage des binômes sortants - Transmettre, sur ordre du COS, le « signal d'alerte » en cas d'évolution défavorable Composition est description de la ligne guide ? Longueur de 50m, 1 olive = 1 point d’accès ► en direction de la sortie 3 olives = triangle du feu ► en direction du sinistre Composition est description de la liaison personnelle ? 46 Elle est constituée d’une sangle de 1.25m, non extensible, et de 2 mousquetons fixés chacun à une extrémité. Sur quels points porte le contrôle croisé des EPI ? - Le casque et la cagoule - Le masque de l’ARI - L’ARI - Les gants - La tenue textile - Les contrôles divers Gestes simples peuvent être employés : 47 Quelle est le Message radio lors de la défaillance de son binôme. ? Urgent - Urgent - Urgent Chef du point d’accès je vous rend-compte : - Identification du binôme - Localisation - Besoins éventuels - Problèmes rencontrés - Est-ce reçu ? 48 Définition de sauvetage ? Action visant à soustraire d’un péril immédiat une personne qui, sans aide extérieure, serait vouée à une mort certaine. 49 Définition de mise en sécurité ? Action visant à extraire, en l’accompagnant, une personne menacée par un danger auquel elle ne peut se soustraire d’elle-même. Définition de confinement ? Opération visant à ordonner à des personnes de se maintenir à l’abri d’un danger ambiant, en se calfeutrant à l’intérieur des locaux dans lesquels elles se trouvent. Définition d’évacuation ? Opération visant à ordonner préventivement à des personnes de se déplacer hors des limites d’un périmètre de sécurité, au besoin en les accompagnants, afin qu’elles ne se trouvent pas exposées aux effets d’un danger évolutif. Avec quoi sont réalisés les sauvetages ? Les sauvetages doivent être opéré en utilisant de préférence les communications existantes. Lorsqu’elles sont impraticables, le sauvetage se fait par l’extérieur, au moyen d’échelles aériennes, d’échelle à coulisse, d’échelle à crochet ou de lots de sauvetage. Comment sont réalisées les mises en sécurité ? Elles sont réalisées en priorité par les communications existantes ou, à défaut, par une échelle aérienne. Avec quel matériel les sauvetages et les mises en sécurité peuvent-ils être facilités ? Les sauvetages et les mises en sécurité sont facilités par l’arrivée de l’eau et/ou l’emploi de la ventilation opérationnelle qui est de nature à redonner confiance aux personnes exposées aux effets du sinistre. Description du Matelas de sauvetage ? - Maximum 15m soit 4 à 5 étages - Gonflage 40seconde 50 Quelles sont les établissements que nous trouvons ? - Etablissement d’alimentation - Etablissement de manœuvre - Etablissement d’attaque Que permettent les établissements d’alimentation ? Ils permettent d’alimenter la pompe de l’engin. Par qui sont réalisés les établissements d’alimentation et avec quels matériels ? Ils sont réalisés par le conducteur et éventuellement aidé par un personnel (SDL, SOA) au moyen de tuyau de 70mm, 110mm et les aspiraux. 51 Que permettent les établissements de manœuvre ? Ils permettent d’utiliser un point d’eau hors de portée des dévidoirs mobiles. Avec quels matériels sont réalisés les établissements de manœuvre ? Ils sont réalisés au moyen de tuyaux de 110mm pliés en écheveau. Avec quoi sont réalisés les établissements d’attaque ? - Tuyaux de 45mm et de 70mm - Tuyaux de 110mm dans le cas d’établissement de lance canon - La LDT Comment peut être réalisé l’établissement d’alimentation ? - Poteau incendie - Bouche incendie - Poteau relai - Aspiration Quand un chef d’agrès peut décider de s’alimenter sur le même point d’eau que le premier PS engagé ? Exceptionnellement, le chef d'agrès peut, en cas de faible densité en points d’eau, faire alimenter son engin sur le même hydrant (BI-PI) que le premier PSE déjà engagé, sous réserve que cet hydrant possède un débit supérieur ou égal à 90 m3/h (1 500 l/min). Comment peuvent être réalisé les établissements d’attaque selon leur configuration ? - Etablissements vertical - Etablissements horizontal - Etablissement rampant De quoi est chargée la première équipe lors des établissements ? ère ème - 1 et 2 lance (eau/mousse) - LDT - Une lance (eau/mousse) et la LDT De quoi est chargée la deuxième équipe dans le cas d’un fourgon ? ème ème 3 et 4 lance (eau ou mousse). Que permet l’établissement de la ligne d’attaque ? - L’établissement d’une division au plus près du sinistre - L’établissement rapide d’une seconde lance sur la division - La coupure de l’alimentation à la division pour remplacer ou prolonger l’établissement - L’établissement rapide d’une ligne de 70mm en cas d’indisponibilité d’une colonne sèche ou humide - De porter la puissance hydraulique à 1000l/min par l’établissement d’une division 50/2x50 - De 52 diminuer les pertes de charge et les coups de bélier Quelle est la composition de la ligne d’attaque ? - 5 manchons souples - 3 tuyaux de 70x20m (dont un équipé d’une division) - 2 tuyaux de 45x20m (dont l’un doté d’une lance à double régulation) Quelle sont les cas possibles pour l’établissement d’une lance avec point d’attaque inaccessible au dévidoir ? - Etablissement au moyen de la ligne d’attaque - Etablissement au moyen du dévidoir Définition de point de manœuvre préalable (PMP) ? C’est le lieu situé entre le point d’attaque et le point d’eau, où est déposé le matériel jugé nécessaire par le chef de garde. Quelles sont les conditions de mise en place du PMP ? - Limiter la dépose du matériel au strict nécessaire selon l’urgence de la situation - Désigné un endroit suffisamment proche du sinistre - S’assurer de la disposition fonctionnelle des matériels - Anticiper une évolution défavorable du sinistre Quel est le matériel déposé par le personnel du FA-CA lors de l’établissement d’une lance canon eau ? - Lance canon - Fût d’ajutage de 35mm - Raccord Y de 100/2x100 - 2 tricoises de 100mm du CA - Matériels sur ordre - 4 tuyaux de 110x40m Quel est le matériel déposer par le personnel du FA-CA lors de l’établissement d’une lance canon mousse ? - 2 tuyaux de 45mm - Division 50/2x50 - MPVE - MPT - 2 clés tricoises de 100mm du CA ou BA - 2 raccords d’injection - La vanne 3 voies 53 - 2 cannes plongeuses A quoi servent les différentes zones ? - ZDI : Zone de déploiement initial : elle sert à regrouper les moyens - ZAL : Zone d’alimentation : elle regroupe différents points d’eau - ZE : Zone émulseurs : les moyens émulseurs y sont regroupés et employés - ZAT : Zone d’attaque : les lances y sont établies ; cette zone peut être divisé en secteurs d’attaque Quelle est le principe du dispositif d’injection ? Il permet l’injection d’émulseur dans les lignes d’alimentation (F) de la lance canon, à une pression toujours supérieure à celle des lignes d’eau. 54 Conformément au principe de la manœuvre et à la MGO en quoi consiste la mission de la ventilation ? - Mettre en œuvre les moyens de désenfumage existants ou s’assurer de leur déclenchement automatique - Mettre en place si nécessaire un dispositif de ventilation adapté à la configuration des lieux et au type de sinistre - Maîtriser le sens du tirage. Afin de : - Favoriser les sauvetages, les mises en sécurité et les évacuations - Sécuriser la progression des intervenants en prévenant la survenue de phénomènes thermiques - Faciliter l’engagement des intervenants en préservant certains locaux, soit en évacuant les fumées, soit en les mettant à l’abri des fumées - Favoriser l’extinction du sinistre en contrôlant les propagations du feu. Quels sont les deux principes de ventilation ? - La ventilation naturelle - La ventilation mécanique Quelles sont les deux techniques de ventilation ? - Ventilation par dépression - Ventilation par surpression Quels les deux tactiques de ventilation ? - Ventilation d’attaque - Ventilation de protection Définition de ventilation naturelle ? Courant d’air obtenu sans moyen mécanique. Elle consiste en un balayage de l’air. Définition de ventilation mécanique ? Courant d’air obtenu avec des moyens mécaniques. Elle consiste à créer une surpression ou une dépression. Elle regroupe le désenfumage mécanique et la ventilation opérationnelle. Définition de désenfumage mécanique ? Terme de prévention désignant les dispositifs initialement prévus par les dispositions constructives permettant l’évacuation rapide des fumées et gaz chauds au cours d’un sinistre. Il est éventuellement asservi à la détection automatique incendie. Définition de ventilation opérationnelle ? 55 C’est la technique mise en place par les sapeurs-pompiers au moyen de ventilateur(s). Que comprend la ventilation opérationnelle ? - La ventilation par surpression qui consiste à envoyer une grande quantité d’air à l’intérieur d’un volume. On parle de ventilation opérationnelle séquentielle quand celle-ci est mise en œuvre pour ventiler volume par volume (pièce par pièce) - La ventilation par dépression qui consiste à aspirer l’air contenu dans un volume et autorisant l'apport d'air frais par un entrant. La fumée traverse le ventilateur et se trouve rejetée à l'extérieur. Avec quoi ne doit pas être réalisé la ventilation par dépression ? La ventilation par dépression ne doit pas être réalisée par le ventilateur opérationnel thermique des échelles (VO). Définition de ventilation d’attaque ? C’est l’effet offensif de la ventilation opérationnelle qui consiste à créer un tirage favorable pour les porte- lances. Définition d’exutoire ? Terme utilisé en prévention qui correspond au dispositif d’évacuation de fumées et de chaleur intégré dans un élément de construction séparant l’intérieur du bâtiment de l’extérieur. Selon les circonstances il peut faire office de « sortant ». Définition de ventilation de protection ? C’est l’effet défens