Diaporama les fonctions de l'entreprise PDF
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Ce diaporama présente les différentes fonctions d'une entreprise, sa structure et son fonctionnement. Il explore la notion d'entreprise sous différents angles, de la définition macro-économique à l'analyse des relations humaines au sein de l'organisation. Le texte discute également des valeurs et de la responsabilité sociétale des entreprises, et détaille les relations avec les diverses parties prenantes.
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LES FONCTIONS DE L’ENTREPRISE [email protected] À PROPOS Objectif du cours : Apporter des connaissances essentielles sur la vie et la dynamique des entreprises à travers des notions clés comme la structure, la décision, les fonctions ou bien encore le p...
LES FONCTIONS DE L’ENTREPRISE [email protected] À PROPOS Objectif du cours : Apporter des connaissances essentielles sur la vie et la dynamique des entreprises à travers des notions clés comme la structure, la décision, les fonctions ou bien encore le pouvoir dans l’entreprise. 2 PLAN NOTION D’ENTREPRISE LA DECISION DANS L’ENTREPRISE LA STRUCTURE DE LE POUVOIR DANS L’ENTREPRISE L’ENTREPRISE LES ACTIVITES DE L’ENTREPRISE Définitions et Rôles Il est difficile d’enfermer dans une définition unique le sens d’un mot comme entreprise qui s’applique aussi bien à un complexe industriel, qu’à un cabinet de conseil ou bien encore à un petit commerçant. En économie, l’entreprise est « une organisation économique, de forme juridique déterminée, réunissant des moyens humains, matériels, immatériels et financiers, pour produire des biens ou des services destinés à être vendus sur un marché pour réaliser un profit ». En droit, l’entreprise est « la réunion des moyens matériels et humains coordonnés et organisés en vue de la réalisation d’un objectif économique déterminé ». L’INSEE : « Toute unité légale, personne physique ou morale qui, jouissant d’une autonomie de décision, produit des biens et des services marchands ». 4 5 6 INSEE Caractéristiques des entreprises par catégorie en 2020 Entreprises de Petites et moyennes Grandes Microentreprises1 Caractéristique taille intermédiaire entreprises (PME), hors Ensemble entreprises (GE) (MICRO) (ETI) microentreprises Entreprises hors activités agricoles, financières et d'assurances Nombre d'entreprises 270 5 841 144 617 3 963 561 4 114 289 Nombre d'unités légales situées en France 23 627 64 321 279 404 4 023 392 4 390 744 Effectif salarié en EQTP2 (en milliers) 3 875 3 398 3 845 2 238 13 356 Chiffre d'affaires (en milliards d'euros) 1 257 1 117 849 543 3 766 Chiffre d'affaires à l'exportation (en milliards d'euros) 340 218 81 17 656 Valeur ajoutée hors taxes (en milliards d'euros) 349 284 261 218 1 112 Chiffre d'affaires par salarié en EQTP2 (en milliers d'euros) 324,4 328,7 220,9 242,8 282,0 Immobilisations corporelles / salarié en EQTP2 (en milliers 354,5 225,2 112,4 147,7 217,3 d'euros) 7 L'unité légale : Personne morale, une personne physique obligatoirement déclarée aux administrations compétentes. 8 9 10 En 2022, 1 062 000 entreprises ont été créées en France, dont 647 100 sous forme d'entrepreneurs individuels (microentreprise ) Services aux entreprises (274 200 créations en 2022) Commerce (149 800 créations). Les sociétés par actions simplifiées (SAS) représentent 65 % des créations de sociétés et les sociétés à responsabilité limitée (SARL) 28 %. Les créateurs d’entreprises individuelles, 55 % sont des hommes et 45 % sont des femmes. Les créatrices sont majoritaires dans l’enseignement, la santé humaine et l’action sociale, les autres activités de services aux ménages et l’industrie. En 2022, 41 324 unités légales ont été en situation de défaillance. En 2020, 5,7 millions d’unités légales étaient économiquement actives au 31 décembre, dont 2,8 millions sous forme de société et 2,9 millions sous forme d’entreprise individuelle. Les activités les plus représentées sont les services aux entreprises (1 089 000 unités légales en 2020) et le commerce (980 000 unités légales en 2020). 11 12 13 L’entreprise peut être définie à un niveau L’entreprise comme macro-économique comme un système/agent réalité économique économique de production avec pour finalité la création de richesse. Elle doit ainsi produire des biens et des services destinés à être vendus sur un marché. La richesse créée n’est pas le produit vendu mais la transformation qui aboutit au produit vendu. Elle se mesure par la valeur ajoutée. C’est cette valeur ajoutée qui rémunère l’ensemble des ressources mises en œuvre pour la générer (capital, travail, savoir-faire…) 14 FOURNISSEURS CLIENTS Valeur ajoutée Gestion, information, transformation, production, RH, R&D, logistique, achats, Banques, Etat marketing, vente, communication , RSE …. 15 L’entreprise L’entreprise est une réunion hiérarchisée d’individus disposant d’une autonomie de décision. comme réalité Toute organisation a des règles, des normes, des valeurs humaine et met en place un système de sanctions et de récompenses pour amener ses membres à se conformer à ce que l’organisation attend de ses participants. C’est une association d’hommes et de femmes à statuts variables (propriétaires, salariés, partenaires) dont les rapports sont complexes. Chacun coopère à l’action collective en partageant les mêmes enjeux organisationnels. La convergence des enjeux peut être obtenue soit par des représentations communes, soit par une structure institutionnelle qui répartit les rôles et définit les 16 collaborations. L’entreprise apparaît comme un système ayant des buts, des valeurs (philosophie d’entreprise) et une certaine mémoire (culture), avec des mécanismes d’auto-adaptation et d’apprentissage organisationnel. Mais les membres d’une entreprise ont des attitudes et des comportements qui ne sont pas seulement, forcément coopératifs (stratégies individuelles, opportunisme, théorie des jeux…). Là où leurs intérêts divergent, ils expriment leurs conflits dans des luttes ouvertes, latentes ou indirectes, en obligeant les pouvoirs en place à des compromis et à des négociations. C’est pourquoi l’entreprise est aussi une arène politique. Les acteurs en présence essayent de modifier la situation à leur profit en fonction des opportunités qu’ils rencontrent et des marges de manœuvre dont ils disposent (inertie, de rétention ou de dissimulation d’informations, de « tire au flanc », d’esquive ou de fuite) 17 Organigrammes 18 Organigrammes 19 En droit français, une personne morale est un groupement doté de la personnalité juridique. L’entreprise comme réalité juridique : Se compose d'un groupe de personnes physiques réunies pour Appartient à un individu (entreprise en nom personnel) accomplir quelque chose en commun. Ce groupe peut aussi c’est l’entreprise individuelle, réunir des personnes physiques et Propriété d’un groupement contractuel (société en des personnes morales. nom collectif, SA, SARL,SAS) c’est l’entreprise sociétaire. Les sociétés sont caractérisées par une volonté Une personne physique est un individu d’association en vue d’un but commun, avec apports ayant une identité civile, un être humain de biens, de capitaux et de qualifications. doté de la personnalité juridique. Ce cadre Toute création de société engendre la constitution juridique permet aux entrepreneurs de d’une personne morale distincte des membres appelés créer une entreprise non distincte de leur personne physique. actionnaires qui, le plus souvent, limitent leur responsabilité à leur participation 20 L’entreprise comme réalité sociétale L’entreprise influence la société, en tant qu’agent de production, (création d’emplois, de produits, de valeurs, de revenus, de ressources pour les collectivités publiques) (taxe professionnelle…), d’innovation et de diffusion du progrès technique. Une contribution non économique dans différents domaines comme le social (dons lors de manifestation, exemple : le Téléton), le culturel (mécénat : François Pinault groupe PPR), le politique (dons financement partis politiques) Entreprise citoyenne, socialement responsable, qui s’engage par exemple à respecter, à protéger l’environnement par le biais de diverses mesures (réduire émanations polluantes…), avoir un comportement éthique (veiller à ne pas faire travailler des enfants lorsque l’entreprise fait produire à l’étranger), etc. GREENWASHING ISO 14001, règlement européen Eco audit qui regroupe les entreprises européennes volontaires pour améliorer leurs performances environnementales. Un logo Eco audit a été créé et les entreprises qui répondent aux normes peuvent l’utiliser. 22 L’entreprise comme système finalisé Achats inputs Sous-traitance Buts & Objectifs : Suite d’opérations Se développer Pérenniser processus Valeur ajoutée Rechercher le bénéfice Ventes outputs Communication image Environnement : Concurrents, Clients, Conjoncture, fiscalité, inflation etc… 23 « L’entreprise peut être définie comme un ensemble d’éléments en interaction dynamique organisés en fonction d’un but » (Joël de Rosnay, docteur en sciences, chercheur et enseignant au MIT). On est en présence d'un système compliqué : multiplicité des composants, diversité de leurs interrelations C'est l'imprévisibilité potentielle des comportements de ce système Concept de « feed-back, d’autorégulation, d’auto- adaptation, d’auto- apprentissage L’entreprise est un système humain complexe ouvert sur son environnement. 3 sous-systèmes qui se superposent : un système opérant (qui correspond aux opérations effectuées) un système d’information un système de décision. 24 FINALITES DE L’ENTREPRISE Face à une finalité purement économique de création de richesse certains proposent une finalité définie plus largement par le concept de création de valeur : valeur pour le client, valeur pour l’actionnaire valeur pour les salariés valeur sociétale. 25 Eco : développement et rentabilité Internes Sociales : participations salariées aux décisions Finalités Eco : Qualité produit, réponse aux besoins du client Externes Sociales : image de marque, sécurité produit, information 26 NOTIONS D’OBJECTIFS Les objectifs doivent servir la finalité de l’entreprise (ex : augmenter les parts de marché) Ils sont donc quantifiables, évaluables et subordonnés à la finalité de l’entreprise. Objectifs à Long Terme (LT) doivent tracer les grandes lignes, orientations l’avenir. Objectifs à Court Terme (CT) ils répondent aux problèmes conjoncturels auxquels les entreprises sont confrontées = réaction à son environnement. De la capacité rapide d’adaptation de l’entreprise dépend sa survie 27 Les Objectifs de l’Entreprise Offensives, délocalisation, achat Réaction problèmes externes Défensives, Court terme Améliorations climat Réaction problèmes interne, internes développement communication 28 Les Objectifs de l’Entreprise Croissance, Externes Stabilité, Compétitivité Long terme Efficacité, Internes Gestion, Entretiens 29 Critères Critères objectifs subjectifs Personnalité du Bilan financier dirigeant Trésorerie Adaptation aux La détermination des changements objectifs peut se faire sur des critères multiples Croissance, ✓ Souhait dirigeant Ethique ratios ✓ Environnement économique et social ✓ Maitrise technologique Evolution de ✓ Climat social l’environnement social 30 LE CLASSEMENT DES ENTREPRISES 31 LES SECTEURS PRIMAIRE SECONDAIRE TERTIAIRE l’exploitation transformation entreprises du milieu des matières de services QUATERNAIRE naturel premières en Technologies de biens de l’information et production ou multimédia en biens de consommation 32 LES TYPOLOGIES ACTIVITES TAILLE DIMENSION FORME JURIDIQUE Primaire, secondaire, Effectif, Chiffre SA, SAS, SARL, EU, tertiaire, quaternaire d’affaires, Bénèfices SCOP 33 Jean Fourastié Agriculture Industrie Services Secteur à Secteur à Progrès progrès progrès technique moyen rapide lent si la productivité évolue plus vite que si la productivité et la demande, si la productivité l’emploi évoluent à l’emploi diminue évolue moins vite la même vitesse, dans le secteur que la demande, alors l’emploi reste considéré l’emploi augmente stable. Economiste (1907-1990) est le père de l’expression "Les Trente Glorieuses", titre de son ouvrage sur la croissance exceptionnelle de l’après-guerre. 34 L’INSEE a élaboré des classifications plus détaillées pour analyser l’activité économique nationale. Il s’agit de nomenclatures d’activités destinées d’une part, à identifier les entreprises à partir de leurs activités et d’autre part, à l’analyse de l’évolution de l’économie à partir des concepts de secteur, de branche et de filière. Secteur Branche Filière l’ensemble des regroupement les activités qui entreprises qui comptable de participent d’amont exercent la même toutes les unités de (matières activité principale. production qui premières) en aval Ex : secteur de la fabriquent le même (commercialisation) construction, produit. à la création et à la secteur de Ex : toutes les vente de certaines l’éducation, de la entreprises catégories de santé. produisant des produits. téléphones Ex : la filière bois, la filière chimique, la filière pétrolifère 35 https://nacev2.com/fr https://ilostat.ilo.org/fr/res ources/concepts-and- https://entreprendre.service- definitions/classification- public.fr/vosdroits/R31516 economic-activities/ APE/NAF NACE CITI Nomenclature Nomenclature Classification d’Activités des Activités Internationale Françaises Economiques Type de des l’Industrie Communautés Européennes 36 Classification par taille https://www.pappers.fr/classements/entreprises-chiffre- affaires La Grande Entreprise Une entreprise de plus de 5000 salariés. La présence de cette catégorie permet aux PME d’avoir lieu d’être. En effet, une grande entreprise est souvent source du système de sous-traitance, L’Entreprise de Taille Intermédiaire alimentant souvent les PME ETI, l’effectif des salariés ne doit pas aller au-delà de 5 000 personnes. Chiffre d’affaires maximum de 1,5 milliard d’euros ainsi qu’un bilan annuel ne La Très Petite Entreprise dépassant pas les 2 milliards d’euros. TPE ont un effectif de moins de 10 Ce sont donc le chiffre d’affaires réalisés en un an, le personnes ainsi qu’un chiffre d’affaires en bilan annuel ainsi que l’effectif du personnel qui dessous de 2 millions d’euros. Les critères constituent la différence entre une ETI et une TPE. énoncés par le décret n°2008-1354 du 18 décembre 2008 de la France ne diffèrent pas trop de ceux édictés par l’Union Européenne. 37 La Petite et Moyenne Entreprise PME est un établissement constitué d’un effectif de La PMI salariés allant de 10 à 250 personnes. La PMI (Petite ou Moyenne Industrie) est une Chiffres d’affaires, maximum de 50 millions d’euros. entreprise dont l’effectif dépasse 10 salariés mais Pour des chiffres d’affaires de moins de 10 millions n’en compte généralement pas plus de 250. d’euros et pour un effectif de salariés en dessous de Le chiffre d’affaire annuel demeure inférieur à 50 50, une société est catégorisée comme petite millions d’euros en PMI. A la différence d’une PME, entreprise. une PMI concentre son activité sur l’extraction ou Pour le décret n°2008-1354 du 18 décembre 2008, la transformation de biens (secteur primaire et France considère un établissement de PME quand il secondaire). répond aux critères suivants : Souvent remplacé par le sigle PME, la PMI se place un nombre de salariés de moins de 250 personnes en deuxième position en termes d’importance un chiffre d’affaires de moins de 50 millions d’entreprise. d’euros par an 38 Classification par Taille (résumé) 39 41 42 Le classement des entreprises les mieux notées pas leurs employés 43 44 Le capital immobilisé Le capital immobilisé constitue également un autre critère utilisable pour différencier les entreprises. Mais ce critère peut se révéler inadéquat pour des comparaisons car certaines activités nécessitent un capital important (industrie automobile, transport maritime, flotte de bâtiments) et d’autres non. Le critère capital immobilisé peut alors être couplé avec celui de la capacité de production. 45 Société agricole Droit Civil Société Civile Immobilière Entreprise Droit individuelle Commercial Société 46 47 Les entreprises sont amenées à coopérer de plus en plus ce qui donne lieu à la création Groupements Groupes de d’Intérêt sociétés Economique (GIE) regroupement d’entreprises qui n’a pas d’existence légale regroupement de personnes cad que chacune des physiques ou morales qui entreprises est juridiquement souhaitent améliorer indépendante. ensemble leurs activités. Un GIE ne doit pas réaliser de bénéfice pour lui-même. Il peut être créé sans capital et possède la pleine personnalité. le GIE peut être européen (GEIE). 49 Les Entreprises Publiques Energie Industrie Transport Services & Fi Areva Airbus Group SE Aéroports de Paris (ADP) Arte France Electricité de France (EDF) Chantiers de l’Atlantique Air France-KLM Bpifrance EPIC Civipol conseil Caisse nationale des autoroutes Casino d’Aix-les-Bains Engie Défense conseil international (DCI) Compagnie générale maritime et Consortium de réalisation (CDR) Eramet financière (CGMF) GIAT Industries Dexia FSI Equation La Monnaie de Paris Grand port maritime de Bordeaux France Médias Monde Laboratoire français du Naval Group RATP France Télévisions fractionnement et des Renault SA Société nationale SNCF biotechnologies (LFB) IN Groupe Safran Société concessionnaire française Orano pour la construction et l’exploitation La Française des Jeux (FDJ) SNPE du tunnel routier sous le Mont-Blanc La Poste SOGEPA (ATMB Autoroutes et tunnel du Mont- Blanc) Orange Société technique pour l’énergie atomique Société des autoroutes Rhône-Alpes Radio France Sofema (AREA) Thales Etc…. Etc….. 50 Exemple 51 52 53 Les entreprises sociales et solidaires 54 Les entreprises de l’ESS 55 La structure de l’entreprise DEFINIR UNE STRUCTURE ORGANISATIONNELLE Revient à répondre aux questions suivantes : Comment sont mis en relation les différents acteurs dans l’entreprise ? Comment sont répartis les facteurs de production utilisés par l’entreprise ? LA STRUCTURE EST Le squelette d’une organisation car elle expose la façon dont sont réparties les tâches, comment le pouvoir y est exercé ou bien encore quelles sont les relations entre les différents responsables de ALAIN DESREUMEAUX l’organisation « l’ensemble des dispositifs selon lesquels une Le choix de répartition des moyens humains et matériels mis en œuvre organisation répartit, coordonne, contrôle ses entre les différentes unités activités et au-delà oriente ou tente d’orienter le comportement de ses membres ». 56 Spécialisation rend les ouvriers plus efficaces et permet d'améliorer leurs rendements. HENRI Autorité Les managers donnent des ordres et l'autorité leur confère des droits, ils sont tenus d'assumer les responsabilités Discipline Les employés doivent observer et respecter les règles qui régissent le fonctionnement de FAYOL l'entreprise. Unité de commandement Chaque employé ne doit recevoir ses ordres que d'un seul chef. Unité de sens Il ne doit y avoir qu'un seul chef et qu'un seul programme pour un ensemble 14 PRINCIPES d'opérations visant à un même but. Subordination de l'intérêt individuel à l'intérêt général Les intérêts d'un employé ou d'un groupe d'employés ne doivent jamais prendre le pas sur l'intérêt général de l'entreprise. Rémunération Les employés doivent recevoir un juste salaire en contrepartie de leurs services. Centralisation La notion de centralisation se rapporte au degré d'implication des subordonnés dans le processus décisionnel, l'objectif consistant à trouver pour chaque situation le niveau de centralisation optimale Ligne d'autorité La chaîne de commandement, qui s'étend de l'autorité supérieure aux agents inférieurs, répond au nom de hiérarchie et représente une voie de communication privilégiée. Commande Chaque chose et chaque personne doivent toujours se trouver à la bonne place au bon moment. Equité Les managers doivent se montrer bons et justes envers leurs subordonnés. Stabilité de l'emploi Une rotation élevée du personnel est cause d'inefficacité. Commander Les dirigeants doivent assurer une gestion méthodique de la main-d’œuvre et disposer d'un nombre Coordonner suffisant de remplaçant pour palier d'éventuels départs ou absences. Contrôler Initiative Les employés qui sont incités à suggérer de nouvelles idées ont tendance à s'investir davantage. Esprit de corps La promotion du travail d'équipe favorise l'unité du personnel et l'harmonie 57 relationnelle au sein de l'entreprise. Décisions logiques, qui sont le fruit d’une réflexion construite et rigoureuse L’organisation est centrée uniquement sur la gestion des variables internes Focalise sur le facteur humain, concerné par la dynamique de groupe, la motivation, la recherche d’un consensus. Les caractéristiques d’une structure Des liens hiérarchiques : Des liens fonctionnels : les Des liens de conseil : un qui impliquent alors la décisions d’un élément de la élément de la structure peut définition de liens de structure doivent pouvoir contribuer au bon subordination entre les s’appliquer aux autres fonctionnement d’un autre différents éléments éléments dépendant de ce élément. centre de compétence. subordination fonctions conseil 59 Toute structure peut se caractériser selon 3 aspects La division du travail : qui peut se faire par fonction, par type de produits ou de clients, par zone géographique L’exercice du pouvoir : s’exerce soit directement par les propriétaires ou est délégué Le système de coordination : il existe selon H. Mintzberg (professeur canadien né en 1939) des mécanismes de coordination de la structure (voir slide après) 60 L’ajustement mutuel : il réalise la coordination du travail par le simple processus de la communication informelle La supervision directe réalise la coordination du travail par le biais d’une seule personne qui donne les ordres et les instructions à plusieurs autres qui travaillent en interrelations La standardisation qui peut porter sur les procédés de travail, les résultats, les qualifications ou les normes Systèmes de Les normes : la coordination se réalise par un ensemble de données, de valeurs ou de croyances coordination Les qualifications : en fonction de la formation, de l’expérience et de la responsabilité, chacun sait ce qu’il a à réaliser Les résultats : là encore c’est la technostructure qui détermine les résultats à obtenir Les procédés : réalise la coordination en spécifiant les tâches à accomplir pour réaliser un travail. C’est généralement la technostructure qui définit les procédés 61 Le sommet stratégique : Les fonctions de support La technostructure : elle est composée des sa fonction est de faire en sorte que logistique : experts (ingénieurs, l’organisation remplisse sa mission de Le centre façon efficace (« efficiente »). unités spécialisées qui ont techniciens…) qui vont opérationnel : une fonction de support permettre la 1/ la supervision directe, prendre des La ligne standardisation de (les opérateurs) dont le décisions importantes, résoudre les du travail. Ces unités sont hiérarchique : l’organisation du travail travail est directement lié à conflits, allouer les ressources et relativement autonomes afin de le rendre plus la production de biens et contrôler l’action. elle relie le sommet et regroupent des activités efficient services : comme 2/ la communication externe, doit stratégie au centre secondaires ou l’approvisionnement, la définir et développer la stratégie de opérationnel. Elle est complémentaires qui La culture de fabrication, la distribution l’entreprise car c’est à ce niveau de la unique et va de haut en et le support logistique. pourraient être réalisées à l’entreprise : structure que l’on a la vision la plus large bas Est chargé d’accomplir le des problèmes qui se posent. l’extérieur de l’entreprise est un système de travail On trouve au sommet stratégique : la mais que l’entreprise peut représentations et de direction, les décideurs, qui font en décider de garder pour valeurs partagées par tous sorte que l’organisation remplisse sa les membres de mieux les contrôler l’entreprise mission. 62 Les formes de structures une distinction est faite entre les tâches de conception confiée aux « cols blancs » et les tâches d’exécution confiées aux « cols bleus ». Les exécutants se contentent de réaliser La spécialisation des tâches qui leur sont assignées. Structure classique selon l’OST pour intéresser les ouvriers et pour améliorer la productivité, on les rémunère aux pièces La rémunération ou au rendement consiste en la décomposition du travail en tâches élémentaires, dont le temps d’exécution est précisément calculé. L’ouvrier se voit confier une tâche qu’il répète La rationalisation du travail inlassablement. (travail à la chaîne) à chaque étape de la production, les gestes des ouvriers sont contrôlés pour vérifiés qu’ils font les bons gestes prescrits. Le contrôle 63 Les formes de structures chaque membre de l’entreprise doit dépendre d’un chef unique seul habilité à lui donner des ordres L’unicité de Structure commandement classique Line ou hiérarchique l’entreprise doit poursuivre un seul but, une seule direction L’unité de direction les liaisons hiérarchiques doivent être l’autorité est le droit de donner simples et respectées. L’information doit des ordres et le pouvoir celui les informations sont dirigées vers suivre la ligne hiérarchique , aucun court- d’exiger l’obéissance. Elle le plus haut niveau hiérarchique circuitage d’un niveau hiérarchique ne doit entraîne la responsabilité de celui être toléré à qui elle est confiée L’autorité et la La clarté de la hiérarchie responsabilité La centralisation 64 Structure direction « STAFF » Autorité et pouvoir sont services services délégués à des chefs " fonctionnels " compétents dans leur spécialité services ouvriers ouvriers ouvriers L’organisation fonctionnelle Henry Fayol La fonction technique La fonction de sécurité de production et de s'appliquant aux biens 1910 transformation et aux personnes « Administration industrielle générale ». Fayol recense les principales fonctions dans l’entreprise La fonction administrative qui Les dirigeants ne se sont préoccupés que La fonction comptable recouvre les tâches de direction. de commander et de contrôler. 3 autres tâches importantes du dirigeant : prévoir, organiser, coordonner. La fonction La fonction financière : commerciale qui recherche et gestion comprend l'achat, la des capitaux vente et l'échange 66 Structure par fonction 67 Structure par produit 68 Structure complexe 69 Les structures contemporaines : Staff & Line L’unité de commandement qui assure la cohésion de l’entreprise. La complexité et la multiplicité des informations sont telles que les managers peuvent être dépassés. Ils s’entourent d’une équipe de spécialiste (les staffs ou fonctionnels) chargés de les conseiller dans leurs décisions. On trouve ainsi 2 niveaux dans la structure : - un niveau de décision et d’exécution : le line composé d’opérationnel (ceux qui agissent) - un niveau de réflexion et d’aide à la décision : le staff composé de fonctionnels. (ceux qui pensent) 70 Staff & Line 71 La Direction Par Objectifs Ce modèle de management et d'organisation est né sous l'influence de Peter Drucker. On parle également de MPO et de DPPO (Direction Participative Par Objectifs). Pour l'employé : il repose sur un processus qui consiste pour un responsable hiérarchique à négocier des objectifs avec un collaborateur , puis de définir avec lui les moyens et délais pour les atteindre. Pour l'organisation : les objectifs sont fixés en cascade du plus haut niveau jusqu'au collaborateur. Chaque strate de l’organisation contribue de la sorte à la réalisation de l'objectif d'entreprise. Définir les performances à atteindre pour chaque service puis pour chaque employé, permet d'obtenir une coordination de l’ensemble de l’organisation 72 73 74 75 La structure divisionnelle Garantie une organisation responsable et autonome. Permet à chaque division de de s'organiser avec autonomie et responsabilisation. Chaque division est ensuite déclinée en structure fonctionnelle, à partir de sa propre chaîne de valeur. Cette structure est la plus souvent rencontrée parmi les grandes entreprises diversifiées. 300 sociétés dans 60 pays, regroupées en 4 pôles (les divisions) responsables de la stratégie dans le monde, appuyés par 8 directions fonctionnelles et par des délégations au niveau local 76 La structure divisionnelle est particulièrement efficace quand l'entreprise se diversifie. En se calquant sur la segmentation stratégique (DAS ou SBU strategic business unit), permet d'évaluer la position de l'entreprise par rapport à son marché et à Pourquoi ? ses concurrents et d'avoir une meilleure capacité de réaction face aux changements de l'environnement. Elle permet de définir des centres de responsabilité dotés d'objectifs et de moyens propres, ce qui entraîne une mobilisation plus forte des responsables de chaque business unit La structure divisionnelle favorise l'innovation au niveau de chacune des divisions en y Avantages concentrant des ressources spécifiques et des compétences Elle facilite la mesure de la performance des responsables de division et prépare ainsi l'apprentissage des futurs dirigeants de l'entreprise. Les frais de structure doivent être maîtrisés car ils sont financés par les résultats des divisions Inconvénients L'absence de coopération entre les divisions peut limiter les synergies entre activités. Certains responsables de division peuvent même susciter la concurrence interne 77 La structure Matricielle Organise l'entreprise en fonction des spécialisations et des responsabilités des managers. Adaptée aux entreprises diversifiées qui souhaitent que les divisions collaborent davantage entre elles. Elle convient également aux entreprises internationalisées en facilitant une approche globale et une adaptation locale. 78 Repose sur la liaison de 2 compétences : celle du Directeur de projet ou de produit ou de pays (critère divisionnel) et celle du spécialiste de la fonction (critère fonctionnel). Très souple car elle permet dans le même temps de maintenir durablement dans l’entreprise les départements par fonctions tout en créant à la demande des groupes « ad hoc » en charge de nouveaux produits ou de nouveaux projets. La diffusion des connaissances est favorisée Les circuits de décision peuvent devenir très longs. et l'expérience peut être facilement partagée. Sans unité de commandement, il devient parfois La flexibilité de la structure matricielle est difficile de trancher ou d'obtenir un compromis. grande, ce qui peut même permettre, en cas La remise en cause du principe de hiérarchie peut d'échec de fonctionnement, de revenir sans faire surgir de nombreux conflits entre managers. trop de difficultés à la structure antérieure. 79 Organigramme simplifié de type pyramidale (pour TPE/ PME) structure centralisée Hiérarchique. structure rigide. allonge les communications. les communications doivent suivre la voie hiérarchique organigramme simplifié et clair (PME) Fonctionnel centralisation forte. faible communication transversale. structure rigide et donc lente à réagir respect de l’unité de commandement (Fayol) et spécialisation (Taylor) décisions prises par des spécialistes Staff & Line conflits entre ceux qui « agissent » et ceux qui « pensent » et confusion de pouvoir, alourdissement des coûts de fonctionnement 80 unité de commandement autonomie, transversalité réactivité DPO négociations des objectifs Structure décentralisée recentrage sur les activités, structure adaptable Divisionnelle dispersion des ressources, faible spécialisation mise en commun des ressources affectées ensuite selon les projets gestion souple des ressources disponibles Matricielle problèmes de coordination globale de l’action de la firme, coûts d’organisation 81 Les déterminants de la structure La taille Le système de production Le secteur d’activité : les entreprises produisant les mêmes produits adoptent souvent des structures similaires L’environnement : turbulent, changeant, la structure doit permettre à l’entreprise de réagir vite aux mutations de son environnement. La stratégie de l’entreprise : si l’entreprise a pour stratégie la réduction des coûts, le service Achats, aura de l’importance 82 5 structures type structure de TPE, PME, peu formalisée, dépendante d’un seul homme (l’entrepreneur, le patron) ; sans La structure technostructure ni fonctions logistiques, système technique simple simple forte standardisation du travail, entreprise de grande taille, environnement simple et stable, centralisation La bureaucratie (ex : entreprise de production de masse) mécaniste forte standardisation des qualifications du personnel, entreprise de grande taille, environnement complexe La bureaucratie et stable, système technique simple (ex : Hôpital, université) professionnelle marchés diversifiés, grande taille, standardisation des résultats (multinationales) La structure divisionnalisée organisation jeune et petite, système technique sophistiqué, structure peu formalisée, coordination par ajustement mutuel c’est-à-dire par des échanges plus ou moins formels entre les individus sans L’adhocratie intermédiaires hiérarchiques (ex : agence de publicité, société informatique, etc.) 83 Les activités (fonctions) de l’entreprise Commerciale Approvisionnement Finance Direction & Management Production Gestion Ressources Achats Logistiques & Transports Gestion Qualité Humaines 84 L‘activité commerciale Le marché Le consommateur L’activité commerciale d’une entreprise repose sur le marketing qui se caractérise par Le Mix l’ensemble des moyens dont disposent les entreprises en vue de créer, de conserver et de développer leurs marchés (Mercator). 85 Le marché Offre Demande Marché Entreprises, Le La rencontre produits, consommateur, services, neuf, prescripteur, occasion utilisateur 86 La segmentation Opération d’analyse du marché qui consiste à rechercher dans une population une partition en groupes caractérisés par une fonction de demande homogène appelés segments. Permet de découper un ou plusieurs marchés en différentes parties homogènes, appelées segments, où les consommateurs présentent des caractéristiques communes. Ces segments peuvent également se subdiviser en micro- segments (créneaux, niches). Une niche est une fraction d’un segment sur lequel l’entreprise possède un avantage concurrentiel fort, et une rentabilité importante. 87 les critères correspondant aux comportements d’achat du consommateur, variables d’attitudes que le consommateur a vis-à- vis du produit. la nature du besoin à satisfaire achat spontané ?, réalisé à la suite d’un conseil, à la suite d’une information nature de l’achat : 1er achat, achat régulier, non régulier le nombre et le type de magasins visités par le consommateur : circuits de distribution (magasin spécialités, GMS, Vente à Distance, Internet, etc.) les critères décrivant les caractéristiques du consommateur. les critères sociodémographiques : âge, sexe, revenus, situation de famille, nombre d’enfant, niveau d’instruction, CSP, situation géographique, etc. les critères psychologiques ou psycho graphiques : socio styles (comportements de consommation liés aux styles de vie reposant sur des valeurs, des attitudes, des croyances). les critères décrivant l’environnement du consommateur : culture, groupe d’appartenance : association, clubs, tribu … 88 La segmentation possible de la clientèle selon la destination - centre ville / périphérie - régions - en correspondance pour les vols internationaux selon les motifs du voyage - loisirs / affaires déplacements privés selon le nombre de voyageurs - seul/ en couple - en famille selon les revenus selon la durée du séjour - un jour/un week-end - longues vacances 89 La segmentation effectivement adoptée : (en nombre de voyages) Ensemble du marché Affaires 80% Loisir 20% Payeur 10% Non Pay 90% Privé 20% Tourisme 80% Contraintes sur le tarif/classe 60% Sans contrainte 40% Long 70% Court 30% 91 La connaissance du consommateur 92 Hiérarchisation des besoins 93 Les besoins évoluent en fonction de facteurs individuels ou sociaux. Les facteurs individuels témoignent du fait que les besoins ne sont pas identiques pour tous les individus. Les besoins peuvent évoluer également en fonction de facteurs sociaux. (technologique), les mutations de la société (portable, Internet), de déplacement (avion, train), de la part des loisirs (35h00), les normes et les statuts sociaux : qui participent à l’évolution des besoins (l’appartenance à un groupe et le passage à un groupe « supérieur » va entraîner une évolution des besoins). 94 Les facteurs influençant l’acte d’achat Sécurité Orgueil Nouveauté Hédoniste Confort (pour me faire plaisir) Oblative Argent (pour offrir) Auto-expression Sympathie (pour montrer) Ecologie 95 Les freins (conscient ou non) les inhibitions (autocensure développée pour raison culturelle, religieuse ou psychologique) liés à l’éducation, Freins à la culture culturels individuelle ou familiale) les peurs (difficultés réelles ou supposées attribuées Sociaux & appartenance par un consommateur à un physiques sociale handicape produit) Freins prix les risques (incertitudes financiers portant sur l’achat : risque financier, risque pour estime de soi) 96 La stratégie de commercialisation doit tenir compte de votre produit, de son prix, des enjeux de communication et de distribution ….. Ces composantes constituent le marketing mix et doivent permettre d'envisager les actions de commercialisation qui permettront d’agir sur le marché. Aborder un marché en vue de commercialiser un produit ou un service ne doit rien laisser au hasard. Comprendre pour ensuite définir les actions à mener pour arriver à faire valoir son offre auprès de la population ciblée. Produit Caractéristiques & options d’un bien ou d’un service Doit satisfaire le besoin du client Doit apporter une solution Unique Selling Proposition (USP) 98 Il n’y a pas que le produit. 99 Garantie Promesse de sérénité Livraison Avantage direct vers la jouissance du produit gratuite Installation Promesse de simplicité et confort In-home Mise à jour Promesse de confort d’utilisation optimale SAV Suivi sur le long terme Expérience Promesse de partage et comprehension mutuelle client 100 Chambres Conciergerie Vols Location voiture et hôtel Assurance Financement Voitures Financement LOA LDD etc Perceuses etc… Cours de bricolage Parcs à thèmes, films TV, jouets Alimentaire Banque, livraison, conseil diététique, voyage 101 Le prix Le prix depend : Price leader – Celui Le coût de fabrication CR qui domine le Marché et qui La marge impose ses Autres objectifs (part de tendances marché…) Price taker – Ceux Le prix des conccurents qui suivent, qui Le prix psychologique vendent au prix du Demande forte ? marché Sensibilité des prix ? (compétitif) 102 2 méthodes de commercialisation 103 Exemple 104 Matrice du BCG Vaches à lait sont les produits les plus rentables de l’entreprise. Elles détiennent une forte position concurrentielle sur un marché en faible croissance Les “stars” disposent d’une part de marché conséquente dans un marché en croissance forte. Elles génèrent de la trésorerie. Les dilemmes sont en situation de faible pénétration du marché dans un marché en forte croissance. Les poids morts ont une faible pénétration du marché dans un marché en faible croissance, arrivé à maturité ou sur le déclin 105 Publicité Promotion des ventes Forces de vente Promotion Marketing Direct Relations publiques 106 Les entreprises utilisent une combinaison de solution selon leurs contraintes Objectifs Coûts Produits Compétiteurs Marché 107 Position 108 109 Personnes La raison Clients Employés des affaires Les personnes sont le business & Leurs poids est primordial 1er contact humain determine l’image Est ce que nos employés sont à l’image de la culture et des produits de l’entreprise ? Doit on apporter + formations + connaissances 110 Les personnes : le client Customer focused Il est au centre des préoccupations Il est courtisé, choyé, bichonné, récompensé, valorisé, aimé et parfois abandonné 111 Les 5 compétences clé du service client 112 113 Le process Comment les clients consomment ? Par quelle procédure/voie achétent-ils ? Ou le service est disponible ? Contact Rappel Abonnement Inscription Adhésion Parainnage Niveau technologique 114 Environnement Physique L’ambiance, la représentation physique de l’entreprise Emballage Internet/web pages Papier administratifs (facture, devis,…..). Brochures Catalogues, flyers Meubles Uniformes Carte de visite Vos locaux Adresses mail Etc…. 115 116 Approvisionnement & Production Répondre aux besoins en matière de produits/ services aux activités. Acheter, au bon moment et au meilleur prix, les quantités nécessaires de produits de qualité à des fournisseurs qui respecteront les délais. 1 élément achat et 1 élément gestion des stocks. Joue sur la compétitivité. Rapport qualité-coût des approvisionnements aura un impact sur le rapport qualité-coût de la production. 117 coût d’achat coût de stockage bonne gestion des stocks physique (inventaire des bonne connaissance du processus de production quantités) ou monétaire (inventaire en valeur le stock moyen et le taux de rotation des stocks. analyse quantitative et qualitative des (Stock moyen = Stock initial + Stock Final/2 approvisionnements Taux de rotation des stocks = Q/q Q= consommation annuelle ; q=quantité commandée à chaque commande) La qualité des approvisionnements normes Just in time, flux tendu, zéro stock techniques, réglementations exigence de la clientèle 118 Système de production Quantités produites : doit permettre de satisfaire la Décrit l’ensemble du demande qui lui est adressée ce qui suppose que processus grâce auquel l’entreprise adapte sa capacité de production au volume des ventes. l’entreprise produit un bien ou un service apte à Qualité : les biens produits doivent permettre de Coût : doit proposer les satisfaire une demande à satisfaire les besoins de la clientèle. Qualité en termes plus faibles coûts de d’utilisation des ressources afin de respecter le critère production possible de l’aide de facteurs de d’efficience attaché au système productif. Le système manière à garantir la productif doit donc être économe en ressources et compétitivité de production acquis sur le constant en termes de qualité. l’entreprise marché. Des objectifs secondaires Flexibilité : capable de s’adapter Délai : réduire le délai de fabrication aux variations de la demande, aux pour limiter les coûts, et produire dans évolutions de l’environnement des délais conformes au niveau de la productif de l’entreprise demande (production réactive). (innovations technologiques, nouveau mode de production). 119 Le service de contrôle de la Le bureau d’ordonnancement : production : vérifie que les services assure le lancement de production en opérationnels remplissent bien leur cherchant à minimiser le délai global mission dans les conditions définies de production et ce, pour un coût par le bureau des méthodes que ce global qu’il ne faut pas dépasser soit en termes de délai, de qualité, de rendement ou de coût de production Le bureau des méthodes : permettre une production au moindre coût. La succession des opérations à réaliser Le bureau des études : conçoit les pour produire un bien, l’organisation prototypes qui permettra de mettre en de ces différentes phases de place un processus de production production dans le temps et dans standardisé notamment au niveau des l’espace. pièces et composants utilisés 120 Les services opérationnels le service fabrication le service entretien le service manutention le service outillage le service expédition 121 Historiquement La standardisation du produit Mode opératoire formalisé, économies d’échelles, une seule version pour simplifier au maximum le processus de production Ford Taylor Toyota Le travail à la chaîne Production en continu, dans lequel les différentes tâches élémentaires se succèdent. Organisation Scientifique du Travail 122 Fort Taylorisme, Gains de développement Fordisme, OST productivité économique Ralentissement Augmentation du pétrole Création Consommation Augmentation d’emploi de masse production Chômage, licenciement, Achats en berne Surstock délocalisation ou à l’étranger Croissance Ralentissement Atrophie 123 Les limites de l’OST Sociales La motivation sur le simple critère du salaire est remise en cause. La parcellisation des tâches rend le travail peu gratifiant et démotivant = l’augmentation de l’absentéisme Technologiques Travail à la chaîne se traduit par une forte rigidité des processus productifs qui sont alors difficilement adaptables dans un contexte ou la consommation de masse laisse la place à un désir de personnalisation de l’acte de consommation de la part des clients Economiques La productivité globale tend à plafonner suite à la baisse de motivation des personnels, à la qualité moyenne des biens économiques ainsi produits (les critères quantitatifs l’emportent sur les critères qualitatifs) et à la saturation des 124 principaux marchés de consommation de masse. Réactions des entreprises nouvelles formes de motivations du personnel : l’enrichissement des tâches, l’élargissement des tâches et la motivation flexibilité de la chaîne de production : rotation des postes demande + en + différenciée et variable. Il faut favoriser l’initiative des fonctions opérationnelles pour diminuer le temps de réaction de l’entreprise Nouvelles formes pilotage flexibilité d’organisation organisation de du travail l’entreprise pilotée par l’aval c’est-à-dire que la production doit répondre à une demande réelle la qualité : principe incontournable du fait de l’exigence croissante des qualité consommateurs déçus par la faible qualité des produits réalisés dans le cadre d’une approche quantitative de la production 125 TOYOTISME Il entend corriger les limites majeures du taylorisme et du fordisme tout en reprenant les principes généraux de ces 2 modes d’organisation. 5 concepts-clés : Ohno : Directeur de la production puis DG de Toyota la recherche de la qualité totale l’amélioration permanente la simplification des processus de fabrication la limitation des stocks l’élimination des gaspillages 126 Poka –Yoke prévention des erreurs dans une démarche d’amélioration de la qualité Seiso = Dépoussiérer Seiton = Seiri = Seiketsu = découvrir les Ranger Ordonner anomalies Shitsuke = être rigoureux 127 Les quantités de biens ou services devant être produites : le mode de production variera selon la production. Plus le volume de la production est important, plus le mode de production sera standardisé et reposera sur une structure de production formelle et rigide La nature du processus de production : celui-ci peut être de nature continu ou discontinue, production à la demande ou fractionnée Modes de production La nature du type de gestion de la production : pilotée soit par la demande, soit pilotée par l’amont, c’est-à-dire que le processus de production répond à un cahier des charges prédéfini ce qui peut se traduire par la constitution de stocks de produits finis La nature de l’implantation du système de production : ateliers spécialisés qui Le choix d’un mode de regroupent l’ensemble des postes de travail, soit sur des ateliers autonomes qui production repose sur assurent l’ensemble des tâches nécessaires, soit par une chaîne de fabrication l’analyse de quatre critères ou se succèdent les différentes tâches nécessaires à la production d’un bien qui circulent d’un bout à l’autre de la chaîne de production. 128 En fonction de ces différents critères, l’entreprise va choisir son mode de production fabrication sur mesure en fonction de Unitaire la demande du client (bâtiment : maison individuelle) flux continu de produits homogènes (produit de consommation de masse : le verre) Continu Mode de Lot Production fabrication de petites séries de produits identiques (bâtiment : lotissement) fabrication en grande série de produits identiques et Série standardisés (fabrication de fenêtres) 129 La comptabilité compta générale (bilan, compte de ra) compta ana : permet de calculer le prix de revient des produits fabriqués Le Contrôle budgétaire repose sur l’analyse des écarts entre les budgets prévisionnels et les réalisations La gestion de Trésorerie la gestion de portefeuille, réalisation du budget de trésorerie : consiste à s’assurer que les encaissements couvrent les décaissements. vérifier la solvabilité des clients choisir les sources de financement à court terme , les crédits bancaires à court terme ou l’escompte Finance Fiscalité connaître l’évolution législative en matière de fiscalité (fiscalité des placements, mesures fiscales (crédit d’impôt en matière de R&D par exemple), fiscalité allégée par exemple pour la création de SARL pour encourager l’initiative à la création d’entreprise Projets d’investissement : acquisition d’une nouvelle machine, la construction d’une nouvelle usine, nécessitent généralement la souscription d’un prêt à moyen ou long terme. Les investissements peuvent également reposer en partie sur la Capacité d’Autofinancement (CAF) 130 L’élaboration de la politique générale de l’entreprise : les directeurs financiers sont toujours conviés aux réunions concernant la stratégie globale car ils sont en mesure d’identifier les risques financiers et de définir les ressources de l’entreprise. 131 La notion de « management » signifie : Direction et gestion, direction et pilotage. Quand le management s’exerce à un haut niveau Management de responsabilité on peut parler de fonction de direction (Directeur général, DGA, Secrétaire Général, Directeur des achats Face aux changements dans l’environnement, les entreprises ont recours à un management faisant appel à des modes de gestion participative des salariées Participation aux profits citoyen propriété Management Implication Participation et salariale engagement Conditions de travail 133 la participation aux repose sur le postulat que le salarié sera d’autant plus amené à contribuer à la réussite de l’entreprise et/ ou de fournir un effort profits si il perçoit qu’il y a personnellement intérêt la participation à la Elle recouvre tous les systèmes permettant l’attribution d’actions aux salariés. Le salarié sera d’autant plus amené à contribuer à la propriété de réussite de l’entreprise et/ou de fournir un effort si il a le sentiment l’entreprise d’investir dans une entreprise qu’il possède en partie. Elle comprend différents systèmes comme la consultation, le La participation des référendum, les comités, etc. Basée sur le postulat que les salariés à la prise de salariés seront d’autant plus incités à s’investir dans leur travail si ils se sentent en mesure de peser sur les décisions qui les décisions de gestion concernent directement 134 création de crèches d’entreprise, ergonomes chargés de repenser le poste Amélioration des de travail pour qu’il devienne plus confortable pour le salarié, basée sur le postulat que le salarié sera d’autant plus performant que si d’une part, conditions de travail son travail est intéressant et d’autre part, qu’il puisse s’y réaliser l’esprit tranquille Développer à intégrer le salarié étroitement à l’entreprise en développant son sentiment d’appartenance à l’organisation, repose par exemple sur le l’implication et développement de la culture d’entreprise ou bien encore la création de l’engagement cercles de qualité « citoyen » de il doit être traité avec équité ce qui contribuera en retour à ce que le salarié se comporte envers l’entreprise en citoyen responsable. l’entreprise 135 Gestion des Ressources Humaines Ensemble de manière de gérer le personnel ( dossiers du personnel, paie, documents légaux, etc.) avant d’étendre son champ d’action à : 136 gestion des gestion des compétences emplois gestion des développement Prud’homme rémunérations social l’amélioration des conditions l’information et URSSAF de travail communication les relations avec l’information l’environnement de la de l’entreprise hiérarchie 137 Les ressources humaines sont considérées comme un coût à minimiser. Classique L’employé est considéré comme un facteur de production. Ils sont interchangeables à souhait. (Full Time Employee) L’école des relations (3 principaux contributeurs : Mayo, McGregor, Barnard) : les ressources humaines ne sont pas seulement un coût à minimiser à cela doit s’ajouter la humaines satisfaction du salarié. Ce dernier doit se sentir aimé et valorisé pour écarter son aversion à l’autorité (Peters & Waterman : l’homme est l’essence primordiale de toute organisation). Considéré comme une ressource pour l’organisation avec un Gestion «moderne» système de gestion participatif, avec un potentiel créatif, capable d’innovation et de prise volontaire de responsabilité. Le management doit donc leur confier des responsabilités, obtenir leur coopération La gestion Stratégique entendu dans le sens de la compréhension des comportements des acteurs de l’organisation. Le salarié servira l’organisation dans la mesure où cette stratégique dernière lui permet d’atteindre ses objectifs propres. Bref, ils veulent négocier leur coopération et la GRH doit être en mesure d’apporter des éléments de négociation 4 modèles de GRH 138 La fonction ACHAT Doter durablement La fonction achats : l'entreprise de ressources Rôle d'interface dans extérieures pour répondre l'entreprise. aux orientations de sa Doit répondre au mieux et au politique produits et de plus vite aux besoins de ses production. clients internes Devoir d’assistance et de conseil 139 Evolution Fonction administrative, sans intérêt Acheteur à faible valeur ajoutée 1990 Fonction stratégique dans l’entreprise Acheteur doit être impliqué en amont Réaliser les transactions financières Valeur ajoutée et d'amélioration de la du processus pour remettre en cause le et administratives marge de l'entreprise, besoin d'achat. Acheteur = pousseur de demandes Poste de dépenses sensible vu qu’il Vision LONG TERME d'achats influence la compétitivité de l'entreprise Créateur de valeur Acheteur = trouver un produit pour Vision Moyen Terme, satisfaire uniquement les besoins « Cost Killer » émis par le demandeur 2020 1970 140 Un rôle essentiel Electronique PA = 0,9 PA = 0,7 Cables PA = 0,4 PA = 0,35 Plastique PA = 0,3 PA = 0,2 Acier PA = 0,7 PA = 0,6 Machines PA = 0,2 CR = 5,1 Ouvriers PA = 1 CR = 4,45 PV = 8,90 Energie PA = 0,5 PA = 0,4 Admin PA = 0,9 MARGE = 3,8 Logistique PA = 0,2 PA = 0,1 MARGE SUPPLEMENTAIRE = 0,65 MARGE = 4,45 141 3 fonctions Stratégiques prix E- procurement Gestion electronique qualité Place de marché innovation 142 Fonction logistique et transport 143 Evolution historique 144 Un processus complexe 145 Un processus complexe Flux physique Combien ? Comment Où ? ? Quoi ? Quand? Flux d’informations Flux financier 146 147 148 Le management de la qualité C’est une politique de gestion qui a pour objectif d’optimiser et maximiser la qualité des procédures, de la production et de l’organisation d’une entreprise. Il s’agit d’un processus d’amélioration continue qui s’applique à toute l’entreprise et qui est basé sur : La définition d’objectifs de qualité L’identification des écarts entre ces objectifs et la réalité L’ajustement des processus et des comportements pour réduire ces écarts L’objectif final du QM est donc de procurer des expériences qualitatives aux clients et de maximiser leur satisfaction. 149 3 objectifs de la qualité Dans un contexte de production de masse, la maîtrise de la qualité passe par l’inspection des caractéristiques des pièces fabriquées et de leur conformité avec les spécifications émanant du bureau d’étude ou des clients la maîtrise de la qualité N’a pas pour objectif QUE l’excellence du produit ou du service, concerne aussi bien les services opérationnels que les services fonctionnels de l’entreprise. Il s’agit de prendre les dispositions qui permettent aux clients d’être assurés dans la durée que toutes les livraisons de marchandises seront conformes à leurs attentes. Cette assurance qualité repose généralement sur un l’assurance de référentiel, les normes ISO, validé par un organisme certificateur. la qualité Elle implique un certain type de management qui se positionne dans une perspective post-taylorienne en remettant en cause la séparation qui oppose traditionnellement le travail d’exécution au travail de conception-organisation. Le TQM vise à obtenir la participation de tous les salariés en plaçant le client au centre des préoccupations. la qualité totale Repose sur le développement d’une culture inspirée du Kaizen japonais qui vise une amélioration permanente des méthodes organisationnelles. (cercle de qualité) 150 Les cercles de qualité Dans les années 80, les cercles de qualité ont envahi les entreprises françaises. Les cercles de qualité sont nés au Japon dans les années 60 sous l’impulsion de Kauro Ishikawa élève des professeurs américains Deming et Juran pères fondateurs du Total Quality Management (TQM). Ishikawa voulait mettre en œuvre des moyens pratiques permettant de concilier les trois facteurs de la productivité : la bonne organisation de l’entreprise, la motivation au travail du personnel et la qualité des produits 151 Les outils d’Ishikawa 152 Le cercle de qualité est un groupe composé d’une petite l’organisation : il facilite une bonne diffusion de dizaine de personnes qui l’information bottom up (versus top town) et permet travaillent ensemble (ouvriers l’introduction du travail en groupe du même atelier, employés du même bureau) qui sont la motivation : il permet à chacun de s’exprimer, de proposer volontaires pour rechercher des solutions pratiques impliquant ainsi le personnel dans la les causes des problèmes et vie de l’entreprise. Il place le personnel en situation d’acteur proposer des améliorations. vis à vis de son travail et du produit fabriqué Influe sur les 3 facteurs de la productivité : la qualité : l’analyse des problèmes portant sur la qualité des produits induit une plus grande satisfaction des besoins des clients 153 Chaque entreprise répond plus ou Conclusion moins aux mêmes problématiques de rentabilité, de différenciation, de pérennité, de qualité, d’innovation etc…. Et chacune s’adapte à son marché, à ses clients. A vous de l’observer avec vos yeux et à la comprendre avec le vocabulaire précis. MERCI [email protected] 155