Cours de Cartographie Logiciel QGIS PDF
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Summary
Ce document présente un cours sur la cartographie et l'utilisation du logiciel QGIS. Il explique les concepts de base des systèmes d'information géographique et les différents types de données utilisées en cartographie, comme les matrices et les vecteurs. Il décrit les méthodes d'ajout des couches dans le logiciel QGIS.
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1 COURS DE SYSTÈME D’INFORMATION GEOGRAPHIQUE (GIS) Quantum GIS Système d’Information Géographique (QuantumGIS) 2 INTRODUCTION GENERALE AU LOGICIEL QGIS 1. Introduction aux systèmes d’information gé...
1 COURS DE SYSTÈME D’INFORMATION GEOGRAPHIQUE (GIS) Quantum GIS Système d’Information Géographique (QuantumGIS) 2 INTRODUCTION GENERALE AU LOGICIEL QGIS 1. Introduction aux systèmes d’information géographiques (SIG) 1.1. Qu’est-ce qu’un Système d’Information Géographique - SIG ? Les SIG sont considérée comme une des technologies de l’information les plus performantes car elle vise à intégrer des connaissances provenant de sources multiples et crée un environnement pluri-secteurs idéal pour la collaboration. De plus, le SIG séduit les nouveaux utilisateurs par son côté intuitif et cognitif. Il réunit un environnement de visualisation performant et une puissante infrastructure d’analyse et de modélisation spécialement adaptée à la géographie. Dans cette optique, les SIG proposent 3 volets pour afficher et manipuler les informations géographiques: - Le volet géodatabase- catalogue : un SIG correspond à une base de données spatiales contenant des jeux de données qui représentent des informations géographiques selon un modèle de données SIG générique (entités, rasters, attributs, topologies, réseaux, etc.). - Le volet géovisualisation- carte : un SIG est un ensemble de cartes intelligentes (2Dou 3D) et de vues (2D ou 3D) qui montrent des entités spatiales et leurs relations à lasurface de la terre. Il est possible d’élaborer différentes vues cartographiques desinformations géographiques sous-jacentes, qui s’utilisent comme des “fenêtres ouvertesur la base de données géographique” afin d’effectuer des requêtes, des analyses et demodifier les informations géographiques. - Le volet géotraitement– boite à outils: un SIG comprend des outils de transformation des informations qui produisent des informations à partir des jeux de données existants. Les fonctions de géotraitement partent des informations contenues dans les jeux de données existants, appliquent des fonctions analytiques et écrivent les résultats dans de nouveaux jeux de données. Système d’Information Géographique (QuantumGIS) 3 Ensemble, ces trois éléments constituent le noyau d’un SIG complet. Le démarrage du logiciel QGIS s’effectue au départ du bouton [Démarrer] de l’interface Windows Vous découvrez l’interface du logiciel. A ce stade, aucune couche n’est encore présente dans la carte. L’interface que vous avez sur votre écran peut-être légèrement différente de celle illustrée dans la figure ci-dessous. Ne tenez pas compte de cette différence à ce stade, nous verrons par la suite comment personnaliser cette interface. 1.2. Types de donnée géographique Il existe 2 grands types de données géographiques dans les SIG : les « Matrices » et les «Vecteurs » (voir figure 2). 1. Les « Matrices » Les « matrices », plus souvent appelées « Raster », correspondent à des grilles composées de cellules. Chaque cellule contient une valeur qui, souvent, représente un phénomène géographique, par exemple, l’altitude ou l’occupation du sol. Ce peut être une carte scannée,une photographie aérienne, une image satellite, une photo numérique,… 2. Les « Vecteurs » Les « vecteurs » sont composés de points, lignes ou polygones. Vecteur Matrice ou Raster Exemple dans la réalité Données linéaires : cours d’eau, routes,… Système d’Information Géographique (QuantumGIS) 4 Données ponctuelles : arbres, stations météo, points GPS,… Données polygonales : lacs, limites administratives (frontières de pays, limites de communes, etc.), parcs naturels 1.3. Ajout de couches dans QGIS - Ajout d’une couche vectorielle Le bouton permet d’ajouter une couche vectorielle dans une carte. Cliquer sur celui-ci. La fenêtre « Ajouter une couche vecteur » s’affiche, cliquez sur le bouton [Parcourir] sans vous préoccuper de la partie « Type de source ». Localiser ensuite la source des données. Il s’agit du dossier qui contient les données de l’exercice : Informatique QGIS--- Bukavu. Sélectionner les shapefiles« localités » et « rivièreikonos » et valider ce choix avec lebouton [Ouvrir] de la fenêtre Windows. Système d’Information Géographique (QuantumGIS) 5 Ensuite cliquer sur le bouton [Open] de la fenêtre « Ajouter une couche vecteur ». - Ajout d’une couche raster L’insertion d’une image raster se fait suivantle même procédé, en cliquant cette fois sur le bouton [Ajouter une couche raster] ( ). Système d’Information Géographique (QuantumGIS) 6 Sélectionner le dossier dans lequel se trouvent les données de l’exercice. Préciser ensuite le type defichier (dans le cas présent, l’image est en format «.tif »). Pour cela, aller dans la rubrique et sélectionner(Informatique QGIS---Topo). Sélectionner le seul fichier qui s’affiche (dem5m.tif) puis valider en cliquant sur [Ouvrir]. 1.4. Paramétrage du système de coordonnées Avec l’ajout des couches vectoriels et les couches raster une fenêtre : « Sélectionneur de système de coordonnée de référence » est susceptible des’afficher. Si c’est le cas, ne vous en souciez pas, procéder comme suit : - dans l’onglet« système de coordonnées de référence» doublez cliquer sur « Système de coordonnées projetées »naviguer jusqu’ à trouver « Universal Transverse Mercator» - doublez cliquer encore sur« Universal Transverse Mercator» et naviguer jusqu’à trouverWGS84/ UTM zone 35s. Cliquer sur cette projection puis ok. Si « Sélectionneur de système de coordonnée de référence »ne s’affiche pas, il est indispensable de s’assurer que les systèmes de projections sontcorrectement configurés. Ces manipulations font appel à des notions théoriques qui n’ont pas encoreété abordées, il n’y a donc pas lieu de se tracasser par rapport à leur compréhension à ce stade. Cliquer sur [Préférences] ---- [Propriétés du projet] Dans l’onglet « Système de coordonnées de référence (SCR) », procéder comme ci-haut. 1.5. Présentation de l’interface QGIS Système d’Information Géographique (QuantumGIS) 7 La figure ci-dessous représente l’interface QGIS telle qu’elle apparaît lorsque l’on créée une nouvelle carte. Les différents éléments de l’interface sont décrits brièvement dans les paragraphes qui suivent. 1) Table des matières La table des matières renseigne sur les couches de données présentes dans la carte.L’ordre des couches dans la table des matières détermine leur superposition dans la zone d’affichage. Une couche située en haut de la table des matières se superposera aux autres. Si cette couche est opaque (raster, polygones, etc.), elle cachera de ce fait les autres couches. Il est donc indispensable de placer les couches de lignes et de points dans la partie supérieure de la liste. Les couches de polygones et les images dans la partie inférieure afin d’éviter que les polygones cachent les lignes et les points. Pour déplacer une couche, maintenir le clic gauche (une barre bleu apparaît) et larepositionner dans la liste de la table des matières. Par ailleurs, les couches sont affichées en cliquant sur les cases à cocher situées à coté du nom de lacouche. Couche non sélectionnée et non active Couche sélectionnée et active Système d’Information Géographique (QuantumGIS) 8 En plus d’être affichée, une couche peut-être activée ou désactivée. Une couche est activée enpositionnant le curseur sur le nom et en faisant un clic gauche (un cadre bleu apparaît). L’activationd’une couche est nécessaire dans un certain nombre d’opérations, par exemple les sélections d’objetsau sein de cette couche. 2) Barre de menus La barre de menus permet l'accès aux différentes commandes de QGIS. Celles-ci sont organisées selon 8 rubriques distinctes qui sont décrites brièvement dans les lignes qui suivent : - La rubrique « Fichier » comporte les commandes liées à la gestion des fichiers QGIS (ficher *.qgs) : création, ouverture, sauvegarde, etc., et à la mise en page d’un projet. - La rubrique « Editer » rassemble les commandes de type « copier », « coller », « annuler », « refaire », etc., et les commandes relatives au mode édition. - La rubrique « Vue » contient les commandes associées : * A la gestion de l’affichage dans la zone d’affichage (zoom, etc.), * Aux info bulles et aux signets, * A l’affichage et le paramétrage des barres de menus et des barres d’outils. - La rubrique « couche » est utilisée pour insérer une couche vectorielle ou raster dans un projet, gérer les couches (table d’attribut, mode édition, etc.) et leur affichage (grouper, cacher, aperçu,etc.). Ces commandes sont également disponibles en faisant un clic droit sur le nom d’une couche dans la table des matières. - La rubrique « préférence » rassemble les propriétés du projet (dont les projections !), les options d’utilisation, etc. - La rubrique « Extension » fait l’objet d’une description plus détaillée dans la note technique. « Extensions ». Pour information, les extensions sont des outils que l’on peut télécharger et venirgreffer sur la version de base de QGIS afin de réaliser des opérations spécifiques. - La rubrique « Vecteur » rassemble tous les outils de traitement de données vectorielles : analyse,géotraitement, sélection, gestion de données, etc. - La rubrique « Aide » comporte très peu d’éléments et ne vous sera guère utile. 3) Gestion du curseur Avant de découvrir les différentes commandes des barres d’outils, il est important de comprendre comment gérer correctement le curseur. En effet, le curseur est l’outil de travail principal dans l’environnement QGIS. Or, les fonctionnalités relatives aux clics gauche et droit dépendent del’opération en cours, illustrée par l’apparence du curseur. Par exemple, l’opération en cours peut être Un déplacement sur la carte (apparence du curseur : ), une identification d’objet ( ), une mesure ) ou encore un zoom ( ). Il est fortement recommandé, lorsqu’une opération est terminée, de systématiquement revenir surle mode « déplacement » en cliquant sur l’icône de la barre d’outils. Cela permet d’éviter denombreuses fausses manœuvres. 4) Barres d’outils Système d’Information Géographique (QuantumGIS) 9 Les barres d’outils rassemblent l’ensemble des applications importantes de QGIS. Chacune de ces barres d’outils regroupe des applications communes à un même thème. Pour rappel, l’ensemble des commandes situées dans les barres d’outils sont également présentes dans les rubriques de la barre de menus. Les paragraphes suivants présents les principales barres d’outils. Notez que certaines l’utilisation des commandes est très variable. Certaines sont utilisées constamment alors que d’autres les sont pas. a. Barre d’outils « Navigateur de carte » : La barre d’outils « Navigateur de carte » rassemble les outils permettant de naviguer sur la carte tels que les différents modes de zoom et de déplacement, etc. Voici une brève description des outils contenus dans cette barre d’outils : - Outil de déplacement : il permet de déplacer la fenêtre d’affichage au sein des couches cartographiques, sans modifier le niveau de zoom. - Zoom + : après avoir sélectionné l’objet, il faut délimiter la zone que l’on souhaite voir afficher, en maintenant le bouton gauche de la souris enfoncé. - Zoom - : après avoir sélectionné l’objet, il faut cliquer l’endroit par rapport auquel le zoom out est exécuté ; celui-ci devient le centre de la zone d’affichage. - Règle le cadrage de la fenêtre d’affichage de manière à visualiser l’ensemble des couches contenues dans la carte. - Zoom sélection : règle le cadrage de la fenêtre d’affichage de manière à visualiserl’ensemble de l’objet sélectionné - Zoom couche : règle le cadrage de la fenêtre d’affichage de manière à visualiserl’ensemble de la couche sélectionnée dans la table des matières. - Cadrage précédent ou suivant. Le logiciel mémorise les cadrages successifs. Ces 2outils permettent de retrouver les différents cadrages mémorisés. - Rafraîchir l’interface. b. Barre d’outils « Fichier »La barre d’outils « Fichier » permet un accès plus rapide à une série d’outils présent dans lesrubriques de la barre de menus. - création d’un nouveau projet, - ouverture d’un projet existant - sauvegarde du projet en cours (Enregistrer), - sauvegarde du projet en cours (Enregistrer sous), - Nouveau composeur d’impression : Ouvre l’application pour créer une nouvelle mise enpage, - Gestionnaire de composeur : Ouvre des modèles de mise en page préenregistrés. c. Barre d’outils « Attributs « : La barre d’outils « Attributs » regroupe les applications principales de la rubriques « Vue ». Utilisation courante Système d’Information Géographique (QuantumGIS) 10 - L’outil « Identification » est utilisé pour afficher les attributs d’un objet en pointant celui-ci à l’aide du curseur de la souris. Lorsque cet outil est activé, une fenêtre d’affichage des attributs apparaît à l’écran. Elle permet de préciser les modalités d’identification et d’afficher les données demandées (voir exemple ci-dessous). - Outil de « sélection interactive » d’objets (cet outil est présenté dans l’exerciceQGIS_09 consacré aux outils de sélection). - Désélectionne toutes les entités sélectionnées. - Ouvre la table d’attributs de la couche sélectionnée dans la table des matières - Outil de mesure: une fois activé, il permet de mesurer la longueur de segments dedroite ou la surface d’une aire définis avec le pointeur de la souris. d. Utilisation anecdotique - Infobulle : Affiche un attribut quand le pointeur s’arrête au niveau d’un objet de lacarte. L’attribut affiché correspond à la première colonne de la table d’attributs de la couche sélectionnée dans la table des matières. Cet outil est finalement une version simplifiée de l’outil d’identification et ne présente qu’un intérêt limité. - Nouveau signet : un signet correspond à une étendue sur la carte. Cette application permet, après avoir régler l’étendue souhaitée grâce aux outils de déplacement et de zoom,de sauvegarder cette vue pour pouvoir la visualiser par après. Un exemple illustre ces notions plus loin. - Montre les signets enregistrés. - Paramètres d’étiquetage de la couche - Annotation de texte : Permet de placer du texte annoté dans des phylactères sur lacarte. Pour les supprimer, faire un clic gauche et appuyer sur [Delete]. 5) Gestion des barres d’outils a. Introduction Les barres d’outils constituent des éléments importants de l’interface de QGIS. Il existe plusieurs fonctionnalités permettant de gérer ces barres d’outils : - Déplacement, réarrangement des barres d’outils ; - Ajout, suppression de barres d’outils. Les barres d’outils peuvent se présenter sous 2 formes : en position « flottante » ou en position« arrimée ». Une barre d’outils en position flottante occupe une position quelconque dans la fenêtre ,alors que les barres d’outils arrimées sont placée le long des bords de la fenêtre principale, demanière à améliorer la visibilité de la carte. Système d’Information Géographique (QuantumGIS) 11 Barre d’outils « Navigateur de carte arrimée au bord supérieur de la fenêtre Barre d’outils flottante Pour rendre flottante une barre d’outils arrimée ou pour la déplacer au sein de la zone des barresd’outils, il faut cliquer sur les pointillés verticaux situés à son extrémité gauche et déplacer celle-cidans la fenêtre principale. De la même manière, il est possible de modifier l’arrangement des barres d’outils arrimées au sein dela zone des barres d’outils. b. Affichage/Suppression d’une barre d’outils L’affichage ou la suppression de la barre de menu ou d’une barre d’outils s’opère à l’aide de lacommande [Vue] ---[Barre d’outils]. Celle-ci donne accès à la liste des barres d’outils. Il suffit alorsde sélectionner la barre souhaitée. Les barres d’outils déjà affichées sont marquée du signe. 6) Gestion des panneaux de l’interface L’interface est composée de deux types d’éléments. D’une part, les éléments fixes tels que la barre demenu, la zone d’affichage, etc. Ces éléments sont toujours présents à l’écran et leur position ne peutpas être modifiée. La deuxième catégorie regroupe les éléments de l’interface qui peuvent êtreaffichés ou cachés et dont l’emplacement est choisi par l’utilisateur. On appelle ces éléments des« panneaux ». Ce paragraphe a pour objectif de vous présenter la fonction de ces panneaux ainsique la façon de les arranger pour obtenir une interface la plus fonctionnelle possible en fonction dutravail à effectuer. Système d’Information Géographique (QuantumGIS) 12 a. Présentation et affichage/suppression des panneaux de l’interface Suivant la même logique que pour les barres d’outils, il est possible de choisir les panneaux à afficher. Pour ce faire, cliquer sur [Vue] ---[Panneaux] et sélectionner les panneaux désirés. Comme pourles outils, les panneaux affichés sont marqués du signe. 1.6. Structure d’une application QGIS 1. Généralités La structure d’une application QGIS est d’une grande importance. Il est vivement recommandé depasser le temps nécessaire à une compréhension approfondie de ce chapitre. Cela permettra d’éviterde nombreux problèmes dans la suite des opérations. Le fonctionnement de l’application QGIS vient d’être introduit par la présentation des principauxéléments de son interface. Il peut également être abordé en considérant la terminologie et lastructure des différents éléments qui compose une session QGIS et qui se combinent de manièrehiérarchique. Cette organisation hiérarchique est illustrée par le schéma ci-dessous. La première chose à bien comprendre est la différence entre les données sources du projet et leprojet en lui même. - Le projet : il constitue l’élément de niveau hiérarchique supérieur pour l’affichage de donnéesgéographiques. Il peut être assimilé à la carte que l’on visualise à l’écran et prend la formed’un fichier «.qgs ». Le projet va importer les données sources et les exploiter. C’est dans lefichier « projet » (fichier «.qgs ») que sont enregistrées les informations relatives auxcouches présentes, à leur mise en forme, leur superposition, leur projection, etc. Cependant,le projet ne contient pas l’information primaire contenue dans les données sources, il se limiteà importer puis exploiter cette information. - Données sources : il s’agit des fichiers informatiques qui vont être exploitées par le logicielQGIS via le projet. Ces données peuvent être assimilées à la matière première du projet, c'està-dire l’information brute qui va alimenter le projet. Ces données se présentent, pour une couche vectorielle, sous la forme d’une série de fichiers (SHP, PRJ, QPJ, DBF, etc.) qui contiennent chacun une partie de l’information nécessaire à l’exploitation de la couche au sein d’un projet. Cette différence entre les données sources et le projet implique deux choses : - Premièrement, une carte résulte TOUJOURS de l’association de données sources et d’un projet. En effet, un projet (fichier «.qgs ») sans données sources va tenter d’importer des données inexistantes. A l’inverse, des données sources (les 5 fichiers associés à une couche) sont inutilisables si ils ne sont pas ouverts dans un projet cartographique (dans notre cas, lefichier «.qgs » propre au logiciel QGIS). - Deuxièmement, cela implique que les mêmes données sources peuvent être utilisées sous forme de couches dans deux projets différents. Ces deux couches, issues des mêmes données sources, peuvent avoir une mise en page ou des noms différents et propre au projet auquelelles appartiennent. Cette notion est illustrée dans la figure ci- dessous. Système d’Information Géographique (QuantumGIS) 13 Le projet est composé de différentes « couches », éventuellement rassemblées dans des« Groupes de couches ». - Couches : L’information géographique est affichée sous la forme de couches, celles-cipouvant être de type vectoriel ou raster (voir explications ci-dessus, « ajout d’une couchevectorielle » et « ajout d’une couche raster »). Les couches vectorielles rassemblent uncertain nombre d’entités d’un type particulier. Les couches raster servent à afficher desvimages ou des grids. Les couches sont reliées à une source d’information (shapefile, image,géodatabase, etc.), et possèdent des propriétés qui règlent la manière avec laquelle les objetscontenus dans la couche sont affichés (symbologie, étiquettage, échelle d’affichage, etc.). - Groupe de couches : Dans un souci de rationalisation, il est possible de rassembler plusieurscouches relatives à des thématiques proches dans un groupe de couches (par exemple :infrastructures de transport, limites administratives, etc.). - Table des matières : L’ensemble des éléments contenus dans la carte est répertorié dans latable des matières. Ce répertoire est structuré par bloc de données. Chaque élément appartenant à un de ces niveaux hiérarchiques possède des propriétés. Cespropriétés sont présentées dans les paragraphes qui suivent. 1.7. Propriétés d’une couche 1. Introduction Pour rappel, les couches sont associées à des données « sources » qui peuvent être de différents types : vectoriel, raster, etc. Il est important de bien se rappeler qu’une carte QGIS (fichier «.qgs ») comportant différentes couches cartographiques ne contient pas les données correspondant à ces couches, mais bien l’information permettant d’établir le lien avec les données sources, c’est-à-dire l’adresse du fichier correspondant. Plusieurs couches, dans plusieurs cartes peuvent donc utiliser les mêmes données« sources ». Chaque couche est caractérisée par une série de propriétés qui vont définir la manière avec laquelle les objets sont dessinés dans la carte. 2. Description des principales propriétés L’accès aux propriétés d’une couche s’opère en faisant un clic droit sur le nom de la couche dans la table des matières puis en sélectionnant la rubrique [Propriétés]. Système d’Information Géographique (QuantumGIS) 14 La fenêtre des propriétés d’une couche comporte 7 onglets (à gauche de la fenêtre) rassemblant les propriétés d’une couche en autant de rubriques. Les onglets [Attributs], [Actions] et [Diagrammes incrustés] ne seront pas décrits dans cette partie car ils ne sont utilisés que dans des cas précis qui dépassent le cadre de cette introduction. Les propriétés des couches raster sont très similaires aux propriétés de couches vectrices pour ce qui concerne les onglets [Général], [Convention de signes] et [Métadonnées]. Les paragraphes suivant présentent les principaux onglets, dans un ordre un peu différent de l’ordredans lequel ils sont affichés. 1). Onglet « Général » L’onglet « General » comporte notamment une rubrique permettant de définir le nom de la couche.Le nom qui est donné par défaut à une couche peut être modifié pour être plus explicite. L’onglet « général » permet également de ne travailler que sur un sous-ensemble de la couche. Cettefonctionnalité sera traitée dans l’exercice consacré aux sélections (exercice QGIS_09) 2). Onglet « Convention des signes » (symbologie) Introduction L’onglet « conventions des signes » dans la rubrique [propriétés de la couche], gèrel’ensemble des fonctionnalités associées à la modification de l’apparence des couches cartographiques. La partie supérieure de la fenêtre comporte une liste des types d’affichage des couches, c’est- à-dire des types de légendes utilisables pour présenter de l’information dans une carte. 4 types d’affichage sont proposés : - Symbole unique : affichage à l’aide d’un symbolisme unique (affichage par défaut) ; - Symbole gradué : affichage de variables quantitatives par classe de valeurs ; - Couleur continue : affichage de variable quantitative par un dégradé continu ; Système d’Information Géographique (QuantumGIS) 15 - Valeur unique : Attribue une couleur par champ unique (permet une différenciation decatégorie d’objets). Légende de type « symbole unique » pour une couche de polygones Dans le cas d’une légende de type « symbole unique », un seul symbole d’affichage doit être définipour l’ensemble de la couche. Le réglage des paramètres du mode « symbole unique » se fait en 4 temps : - 1° Réglage des « Options de remplissage » : les options de remplissage définissent lamanière dont le corps des polygones est affiché, c’est-à-dire le style et la couleur deremplissage - 2° Réglage des « Options de bordure externe » : il s’agit de régler les traits entourantles polygones. - 3° Réglage de la transparence : ce réglage concerne aussi bien le remplissage que lesbordures. L’option transparence est utilisée pour afficher une couche avec un effet detransparence plus ou moins prononcé. Cette transparence permet de visualiser la couche quise trouve en dessous de celle qui est mise en transparence. Cette option est exprimée sous laforme d’un pourcentage, une valeur de 0 correspondant à une couche opaque, alors que lavaleur 100 correspond à une couche complètement transparente et donc invisible. 3). Onglet « Métadonnées » Système d’Information Géographique (QuantumGIS) 16 L’onglet « Métadonnées » dans la rubrique [propriétés] renseigne sur la source de donnéesutilisées pour afficher une couche. 4). Onglet « Etiquettes » Les étiquettes sont des morceaux de texte insérés dans une carte en relation avec une couche. Chaque objet de la couche est susceptible d’être étiqueté à l’aide d’une information en provenance dela table d’attributs. Par exemple, chaque polygone de la couche « provinces » peut être étiquetéavec le nom de la province correspondante, comme dans la figure ci-dessous. 1.8. Notion de table d’attributs La table d’attributs est une table associée à une couche vectorielle. Elle contient des informationsdescriptives (les attributs) caractérisant les objets contenus dans la couche. Pour visualiser la table d’attributs, utiliser le clic-droit sur le nom de la couche concernée etsélectionner la commande [Ouvrir la table d’attributs]. Système d’Information Géographique (QuantumGIS) 17 DIGITALISATION D’OBJETS DANS QGIS 1. Introduction La digitalisation est le processus par lequel on crée des objets (points, lignes, surfaces) dans une couche vectorielle. Généralement cette digitalisation s'opère en utilisant une couche de référence (image raster, traces GPS,...) en arrière plan. L’information numérisée est de type : - Géométrique : c’est par exemple la limite d’un polygone ; - Alphanumérique : ce sont les attributs caractérisant ce polygone, encodés dans la tabled’attributs. L’objectif de cet exercice est d’introduire les concepts de base liés à la digitalisation de couches vectorielles dans l’environnement QGIS. L’exemple utilisé pour illustrer cette technique concerne lacréation d’une carte décrivant le parcellaire d’une propriété forestière d’environ 50 ha située àproximité du village de Mirwart. De manière générale, tout travail d’acquisition des données comprend 3 étapes principales. - affichage de la couche de référence - création du fichier qui va accueillir les données (généralement un shape file) - digitalisation des objets proprement dits en interprétant le contenu de la couche de référence. Remarque importante : Le processus de digitalisation est susceptible de corrompre les fichiers de données. Il est donc vivement recommandé de procéder à une sauvegarde préalable des fichiers dans lesquels des opérations de digitalisation sont réalisées. De même en cours de digitalisation il estsouhaitable de réaliser des sauvegardes intermédiaires des couches digitalisées. Pour plus de sécurité,on peut également envisager une duplication de ces fichiers à intervalle de temps régulier (toutes lesheures ou 2 fois par jour par exemple). Système d’Information Géographique (QuantumGIS) 18 2. Affichage de la couche de référence 2.1. Présentation des données Dans le cadre de cet exercice, la couche de référence est localité. Ils’agit en fait d’une carte sur laquelle les limites des différentes communes ont été tracées. 2.2. Affichage de la couche de référence La couche est déjà affichée dans le projet 2.3. Création d’un nouveau shapefile La deuxième étape du travail consiste à créer un nouveau shapefile pour recevoir la couche vectoriellequi va être digitalisée. Cette création s’opère directement dans QGIS - Cliquer sur ou [Couche] [Nouveau] [Nouvelle couche vectorielle] - Une première boîte de dialogue va éventuellement s’ouvrir afin de préciser le système de coordonnée(la projection) dans lequel la couche doit être définie. - Une deuxième boîte de dialogue est affichée pour définir les propriétés du shapefile. En particulier letype d’objet (points, lignes ou polygones) et les attributs de chaque objet. Dans notre cas, comptetenu du nombre élevé d’attributs pour chaque parcelle, il est plubs intéressant de définir un seulattribut qui permettra d’identifier la parcelle (attribut identifiant). De manière générale, tous les champs définis à ce stade devront être complétés pour chaque parcelledigitalisée. Il est donc conseillé d’en restreindre le nombre. Il est toujours possible de rajouter denouveaux champs dans la table d’attribut par après. Système d’Information Géographique (QuantumGIS) 19 La nouvelle couche est correctement définie. Il ne reste plus qu’à lui donner un nom et unemplacement.A cet effet, une troisième boîte de dialogue s’ouvre afin de préciser le nom de la couche et le dossierdans lequel elle doit être enregistrée. La nouvelle couche est automatiquement importée dans QGIS. Son nom apparaît dans la table desmatières. Il est normal que rien n’apparaisse dans la zone d’affichage puisque la couche est vide ! A ce stade, les deux premières étapes sont terminées. Tout est prêt pour commencer la digitalisationproprement dite. 2.4. Digitalisation des objets au sein de la couche Il s’agit de la troisième et dernière étape du processus de digitalisation. La couche de référence a étéimportée et une nouvelle couche a été créée afin de servir de support. Tout est donc prêt pourcommencer la phase de digitalisation proprement dite. Nous l’avons vu, la digitalisation d’une couche est la création d’objets dans cette couche. Cetteopération entraîne forcément la modification de la couche. Or, pour apporter des modifications à unecouche vectorielle, il faut mettre celle-ci en mode édition. Il est important de bien comprendre qu’à partir du moment où un shapefile est en mode édition, lesmodifications affectent directement et de manière définitive les données sources de cette couche. Ilconvient donc d’être extrêmement prudent lorsque l’on bascule une couche en mode édition. Il estpar exemple conseillé de ne travailler en mode édition que sur des copies de couches, de manière àpréserver les shapefiles originaux en cas de fausse manoeuvre. Cette prudence est d’autant plus demise que la gestion du mode édition par l’ordinateur est complexe et que ce mode est une causefréquente de plantage chez tous les logiciels cartographiques ! Il est également conseillé de sauvegarder fréquemment les modifications lorsque l’on digitalise unecouche. Quand on connaît l’aspect instable du mode édition et l’aspect long et laborieux du travail dedigitalisation, on comprend facilement tout l’intérêt de sauvegarder les modifications régulièrement etde manière méthodiques afin d’éviter de perdre de nombreuses heures de travail. a. Barre d’outils « Edit toolbar » L’ensemble des commandes liées à l’édition d’une couche est accessible depuis 2 barres d’outils - La barre d’outil « Numérisation » qui regroupe les commandes de base ; - La barre d’outil « Numérisation avancée » qui rassemble les commandes plus spécifiques. Barre d’outil « Numérisation » Barre d’outil « Numérisation b. Démarrage/arrêt du mode édition Système d’Information Géographique (QuantumGIS) 20 La mise en mode édition s’opère en sélectionnant la couche à éditer et en cliquant sur ou[Couche] [Basculer en mode édition]. Il ne peut y avoir simultanément qu’une seule coucheen mode édition. Lorsque le mode édition est activé, les commandes de la barre d’outils sontdégrisées. Pour stopper le mode [Edition], il suffit de cliquer une seconde fois sur le bouton En mode Edition, il est possible (et souvent très utile !) d’utiliser les commandes (Annuler ladernière opération) et (rétablir l’opération). Cela permet de « revenir sur ces pas » en casd’erreur. Création et suppression d’un polygone La création d’un polygone est une opération de base qui s’opère de la manière suivante : 1. Opérer un zoom sur la zone à digitaliser puis passer en mode édition ( ) 2. Sélectionner l’outils dans la barre d’outils « Edition ». Le curseur prend laforme d’un cercle centré sur une croix ( ) 3. Tracer le polygone désiré un faisant un clic gauche à chaque sommet (il s’agitdes vertex du polygone en création). Le dernier point du polygone est défini enopérant un clic droit. 4. Une fenêtre s’ouvre afin d’encoder la valeur des attributs du polygone quivient d’être créé. Encoder l’identifiant et appuyer sur [OK]. 5. Le polygone est digitalisé et s’affiches-en suivant la symbologie de la couche. Lorsde la création de la couche, la couleur des polygones est définie aléatoirement.Modifier la symbologie afin d’obtenir un rendu intéressant. Il est conseilléd’employé un motif hachuré afin de garder un aperçu de l’image de fond. 6. Ouvrir la table d’attribut pour observer le résultat. Le polygone tracé apparaîtdans cette table. Dans le cas présent, la valeur du champ « Object_ID » est de Modification d’un polygone La position d’un vertex peut être modifiée afin de corriger la géométrie de l’objet 1. Passer en mode édition et cliquer sur la commande (barre d’outil«Edition ». 2. Cliquer une fois sur le vertex du polygone à corriger : tous les vertexprennent la forme d’un carré rouge 3. Cliquer une deuxième fois : le vertex à déplacer prend la forme d’uncarré bleu. 4. Se placer sur le carré bleu, maintenir le clic gauche enfoncé et déplacerle vertex à l’endroit souhaité puis relâcher le clic gauche. 1 2 3 4 5 Système d’Information Géographique (QuantumGIS) 21 Remodeler les entités Pour ajouter une partie : 1. Cliquer sur [Remodeler les entités] ( ). Le curseur prend la formed’un viseur ( ) 2. Tracer une ligne pour définir la nouvelle limite du polygone (clic gauchepour définir les 1er vertex, clic droit pour le dernier). ATTENTION, les 2extrémités de cette ligne doivent se situer à l’intérieur du polygone (voirfigure). 3. La nouvelle partie délimitée est automatiquement intégrée au polygoneinitial. 1 2 3 Pour supprimer une partie, la marche à suivre est sensiblement identique. Aprèsavoir cliqué sur la commande [Remodeler les entités], il suffit de tracer une lignede découpe, en veillant cette fois à ce que les extrémités de cette ligne soient situéesà l’extérieur du polygone (voir figure). 1 2 3 2.5. Notion d’accrochage (snapping) I. Définition Le snapping est un mécanisme permettant d’assurer une jointure parfaite desobjets qui sont créés lors de la digitalisation. Cela permet par exemple d’éviter la présence d’un espace entre les limites de deuxpolygones adjacents : II. Mise en oeuvre Les propriétés de la fonction de snapping sont définies avec la commande [Préférences] --- [Propriétés du projet] [Général] [Options d’accrochage]. Au sein de la fenêtre, paramétrer les options d’accrochage de la manière suivante : Système d’Information Géographique (QuantumGIS) 22 Vertex automatiquement accroché aupolygone Vertex positionné à l’intérieur de la zone existant d’accrochage GESTION DES TABLES DANS QGIS 1. Introduction Cette étape présente les principales commandes et procédures liées à la gestion et lamanipulation des tables de données dans l’environnement QGIS. 2. Gestion des tables 2.1. Afficher une table d’attributs Ouvrir la table d’attributs de la couche localité : Faire un clic droit sur le nom de la couche dans la table desmatières puis sélectionner la commande [Ouvrir la table d'attributs]. Système d’Information Géographique (QuantumGIS) 23 Les noms des champs sont affichés au-dessus de la table. Dans la partie inférieure de la table figure un ensemble de fonctionnalités permettant de manipulerles tables d’attributs. La gestion d’une table d’attributs peut s’opérer de deux manières :Soit à partir de la table d’attributs elle-même, via les commandes illustrées dans la figure ci-dessus Ou en utilisant l’extension [Table Manager] qu’il faut installer préalablement. Les possibilités et les contraintes de ces deux possibilités sont résumées dans le tableau ci- dessous. Comme indiqué, l’inconvénient majeur à l’utilisation de l’extension [Table Manager] est l’obligationde sauvegarder chaque nouvelle modification dans une nouvelle couche dans certaines versions de QGIS. Système d’Information Géographique (QuantumGIS) 24 2.2. Trier les données d’une table d’attributs Une des premières opérations présentées dans cet exercice est le tri des données d’une table, qui esttrès utile pour avoir un rapide aperçu du contenu d’une table. Il s’opère en cliquant sur l’entête de la colonne par rapport à laquelle le tri doit être fait : - Un 1er clic = tri croissant indiqué par la flèche à droite du nom du champ ( ). - Un 2e clic = tri décroissant ( ) 2.3. Ajouter un nouveau champ dans une table On souhaite créer un nouveau champ dans la table d’attributs pour calculer la surface totale dechaque parcelle et vérifier qu’elles correspondent bien aux valeurs indiquées dans la table (champ[SURF_HA]). Baptiser ce champ [SURF_ VERIF]. L’ajout d’un champ nécessite de passer en mode « Edition ». Pour cela, cliquer sur le bouton pour basculer en mode édition. Cliquer ensuite sur. Cette commande ouvre une fenêtre permettant de préciser lescaractéristiques du nouveau champ. Ces caractéristiques concernent la nature des données qui vontintégrer ce champ : - Données textes : oui/non, identifiant, etc., - Nombre entier : il faut dans ce cas déterminer la « largeur » du champ, c'est-à-dire lenombre de chiffre de l’entier. Attention à ne pas oublier de régler ce paramètre. Si la précisionest laissée à 1, seul le 1er chiffre de chaque nombre entier sera affiché. - Nombre réel : dans ce dernier cas, il faut, en plus de la largeur, déterminer la « précision »,c'est-à-dire le nombre de chiffre après la virgule. Quand les deux champs sont créés, sortir du mode édition ( ) et sauvegarder les modifications. 2.4. Supprimer, déplacer, renommer un champ dans une table Système d’Information Géographique (QuantumGIS) 25 On souhaite à présent nettoyer la table d'attributs de la commune, qui contient trop de champs inutilesou mal organisés. Ces opérations requièrent l’utilisation de l’extension [Table Manager] qui a été installée au début del’exercice. Sélectionner la couche à modifier puis ouvrir la boîte de dialogue : [Extension] [Table] [Tablemanager]. La fenêtre suivante apparaît : Comme expliqué ci-dessus, l’extension [Table Manager] permet de réaliser une série d’opérationsde gestion de table. Son principal inconvénient est que dans certains cas (cela dépend de la versiondu logiciel et du système d’exploitation), les modifications doivent impérativement être enregistréesdans une nouvelle couche. - Pour supprimer un champ, cliquer sur ce champ et appuyer sur le bouton. - Pour déplacer un champ, cliquer dessus et utiliser les boutons et pour le positionner à l’endroit souhaité. - Pour renommer un champ, cliquer sur puis encoder le nouveau nom. Lorsque toutes les modifications énoncées dans l’application ci-dessus sont opérées, cliquer enregistrer. Baptiser la nouvelle couche et sauvegarder làdans le dossier relatif à cet exercice. La nouvelle couche s’affiche automatiquement. 2.5. Effectuer un calcul simple dans un champ Système d’Information Géographique (QuantumGIS) 26 Cette application requière l’utilisation de la calculatrice de champ, qui n’est accessible qu’en modeédition. Il faut donc commencer par basculer la couche en mode édition ( ) puis ouvrir lacalculatrice de champ en cliquant sur le bouton La fenêtre du calculateur s’affiche : Il est possible de créer un champ directement au sein de la calculatrice (création et calcul du champen une seule opération). Dans la fenêtre qui apparaît, compléter la rubrique « nouveau champ » Le nouveau champ est créé, il faut à présent lui attribuer une valeur en encodant le calcul désiré dansl’aire située en bas de la fenêtre. Il est possible d’intégrer un ou plusieurs champs dans le calcul. Pour cela, double-cliquer sur le champen question de manière à ce que celui-ci s’affiche dans l’espace de calcul. De manière générale, il est conseillé d’encoder un minimum de chose manuellement. Tout ce qui peutêtre encodé automatiquement via un double clic (nom de champs, valeur de champ ou opérateurs)doit l’être via cette technique. Cela permet d’éviter de nombreuses erreurs de syntaxe. 2.6. Exporter une table d’attributs Exporter la table d’attributs de la couche « localité » dans le tableur Excel. L’export d’une table d'attributs destinée à être ouverte dans un tableur peut se réaliser de la manièresuivante : - Sélectionner tous les objets de la table. Il existe de nombreuses solutions pour réaliser cetteopération, la plus simple consiste à ouvrir la table d’attributs et à appuyer sur la commande Système d’Information Géographique (QuantumGIS) 27 [Inverser la sélection] ( ). Puisque aucun objet n’était sélectionné, cette commande àpour conséquence de sélection tous les objets, - Cliquer sur la commande en bas de la fenêtre afin de copier l’ensemble des entitéssélectionnées. - Il ne reste plus qu’à coller la sélection dans Excel. GESTION DE LA SYMBOLOGIE DANS QGIS 1. Introduction La symbologie est l’ensemble des fonctionnalités associées à la modification de l’apparence descouches cartographiques. Elle permet de présenter une information de manière visuelle. La maîtrise de la symbologie est extrêmement importante lorsque l’on utilise un SIG. Elle constitue labase de la présentation des résultats. Or, cette dernière étape est fondamentale dans le sens où ellea pour objectif de valoriser le « travail de fond » qui a été effectué lors des étapes d’acquisition desdonnées et de traitement des données. Une bonne présentation des résultats est une présentation oùl’information cartographique est illustrée de manière claire et synthétique. Une présentation bâclée des résultats est donc vraiment dommageable puisqu’elle dévalorisel’ensemble du travail qui a été effectué en amont. L’étape de présentation des résultats se déroule en deux temps : mise au point de la symbologie desdifférentes couches puis mise en page finale (disposition deséléments dans un document, titre, légendes, etc.). L’objectif de la mise en page est de présenter l’information de manière visuelle. Ainsi, une symbologieintelligemment choisie permet de faire passer une information très riche en un simple coup d’œil. Aucontraire, de mauvais choix (carte surchargée, couleurs inappropriées, etc.) peuvent rendre la carteillisible. Il est donc primordial, avant de commencer, de se poser deux questions fondamentales :(1) quelle est l’information que je souhaite faire passer ? Et (2) quelle est la symbologie la plusappropriée pour atteindre cet objectif ? 2. Différents types d’affichages Il existe 4 principaux types d’affichage. Ils sont illustrés dans la figure ci-dessous : - Symbole unique : Affichage à l’aide d’un symbolisme unique. Il s’agit de l’affichage de base. Ilsert uniquement à rendre la couche plus attrayante puisqu’il ne contient aucune information. - Valeur unique : Attribue une couleur par champ unique (permet une différenciation decatégorie d’objets). C’est un type d’affichage très fréquent, notamment dans les cartesadministratives. Il attribue une même couleur à des objets possédant une caractéristiquecommune et n’est donc utilisable que pour des variables discrètes. Comme illustré dans lafigure ci-dessous, il peut s’agir par exemple de communes d’une même province ou de routesappartenant à une même catégorie. - Couleur continue : Affichage de variable quantitative par un dégradé continu. Il ne permetdonc pas de réaliser des classes à partir de variables continues. Système d’Information Géographique (QuantumGIS) 28 - Symbole gradué : Affichage de variables quantitatives par classe de valeurs. Il permettypiquement de classer des valeurs continues et d’attribuer une grandeur (1ere ligne dans lafigure) ou une couleur (2e ligne dans la figure) par classe. 3. Considérations générales concernant la symbologie 3.1. Ancienne et nouvelle symbologie QGIS est en constante amélioration. Ainsi, les applications relatives à la symbologie ont évolué aucours des dernières versions du logiciel. Il y a deux boîtes dedialogues pour la symbologie : « Ancienne symbologie » et « Nouvelle symbologie ». Il est possible de passer de l’une à l’autre à tout moment en appuyant sur le bouton correspondant,en haut à droite de la fenêtre. Ancienne symbologie Nouvelle symbologie Cet exercice présentera les opérations dans l’ancienne symbologie car celle-ci est plus facile àmaîtriser. Cependant, la nouvelle symbologie est plus complète et il peut être intéressant de travailleravec pour des tâches plus précises, d’autant plus qu’elle remplacera définitivement l’ancienne dans lesprochaines versions de QGIS. Le passage de l’une à l’autre ne devrait cependant poser aucunproblème. Système d’Information Géographique (QuantumGIS) 29 3.2. Visualisation Les réglages en cours peuvent être visualisés à tout moment en cliquant sur le bouton [Apply], enbas à droite de la fenêtre. Cette application est très utile pour pouvoir se faire une idée précise durendu des réglages effectués. 3.3. Notion de style L’ensemble des réglages de la symbologie d’une couche est appelé un « style ». Chaque style peutêtre sauvegardé sous forme d’un fichier «.QML » en cliquant sur le bouton [sauvegarder lestyle]. Il est donc possible, lorsque l’on souhaite configurer rapidement la symbologie d’une couchedans un nouveau projet, de charger un style préexistant (bouton [Charger le style]). Cet ensemblede réglage peut être utilisé tel quel ou servir de base à une nouvelle symbologie. Il est également possible de définir un style par défaut (bouton [Sauvegarder comme défaut])qu’il est possible de restaurer à tout moment (bouton [Restaurer le style par défaut]). 3.4. Notion d’étiquette Une étiquette représente la légende de la symbologie. Elle remplace les valeurs par un texte plusexplicit. Les étiquettes sont particulièrement utiles pour les modes « symbole gradué » et « valeurunique » où elles servent à donner un nom aux différentes classes. La gestion des étiquettes est différente selon que l’on travaille en mode ancienne ou nouvellesymbologie. Cette différence est surtout marquée au niveau de la légende dans la table des matières. Elle est illustrée dans la figure ci-dessous. Le composeur d’impression est l’outil utilisé pour la mise enpage d’une carte. - Utilisation de l’affichage de type « valeur unique » Système d’Information Géographique (QuantumGIS) 30 Comme expliqué ci-dessus, le type d’affichage « valeur unique » attribue une même couleur à desobjets possédant des caractéristiques communes. - La première étape est de charger la couche « Bukavu ». - Commencer par sélectionner le type d’affichage [Valeur unique]. Sélectionner ensuite le champ parrapport auquel le classement doit être effectué (champ [localités]). Appuyer sur [Classer] : QGIS affiche automatiquement les valeurs uniques du champ sélectionné. QGIS insère automatiquement une valeur unique « par défaut » en haut de la liste. Supprimer la sielle ne se justifie pas. Par défaut, QGIS affiche toutes les valeurs uniques du champ sélectionné (dans ce cas les différentscodes essences du champ [CODE_SP1]). Il est possible d’ajouter (bouton [Ajouter une classe])ou de supprimer (bouton [Effacer une classe]) ces classes si nécessaire. A ce stade, la mise en page est déterminée par défaut. Il est cependant souvent nécessaire de laretravailler, par exemple pour attribuer une couleur déterminée à chaque valeur unique. Attribuez la couleur verte à Chimpunda, la couleur grise à Nyakavogo, rouge à Ndendere. Il faut donc passer chaque essence en revue et lui attribuer la couleur désirée, exactement commecela a été illustré dans le mode « symbole unique " précédemment. Lorsqu’une couleur a été attribuée à chaque essence, vous vous devez obtenir le résultat suivant : Système d’Information Géographique (QuantumGIS) 31 - Utilisation de l’affichage de type « Symbole gradué » Le symbole gradué est un type d’affichage très utilisé. Il permet l’affichage de variables quantitativespar classes de valeurs. Il permet typiquement de classer des valeurs continues et d’attribuer unegrandeur ou une couleur par classe. Dans les propriétés de la couche, après avoir sélectionné l’onglet [Symbolegradué] dans [Type de légende], choisir le [Champ de classification], c’est-à-dire le champ parrapport auquel la classification va s’opérer. Il faut ensuite choisir le nombre de classes à créer et leur mode de classification : « Intervalleégal » ou « Quantile ». Le premier divise la gamme de valeur en autant d’intervalles de mêmelongueur qu’il y a de classes, sans tenir compte du nombre d’objets par classe. La classification enquantile s’opère de telle sorte que le nombre d’objet par classe soit identique. Le schéma ci-dessousillustre la différence entre ces 2 modes de classification. Appuyer ensuite sur [Classer], QGIS affiche le nombre de classes désiré en indiquant les limites dechacune d’elle. Les limites de classes peuvent être corrigées manuellement. Cette opération peut être utile pourobtenir des limites de classes « entières ». 0 10ha, 10 20ha, > 20ha). Une fois les classes définies, le principe est le même que pour le mode « valeur unique » : la mise enpage se fait classe par classe en réglant les options de remplissage et de bordure externe et endéfinissant une éventuelle étiquette. - Utilisation de l’affichage de type « Couleur continue » Le mode « couleur continue » permet de travailler avec des variables continues sans les regrouperen classes. L’information présentée est donc plus précise (pas de perte d’information due auregroupement en classe) mais aussi moins lisible (chaque objet possède une couleur différentecorrespondant à la valeur exacte de la variable que l’on cherche à illustrer). Attribuer une couleur représentative de la surface d’un quartier dans la couche « localité ».Attribuer la couleur verte à la plus petite parcelle et bleue à la plus grande. Une fois l’onglet [Couleur Continue] sélectionné, il suffit de déterminer le champ par rapport auquelon se réfère puis d’attribuer une couleur aux valeurs minimale et maximale. LE TRAITEMENT DES DONNEES VECTORIELLES DANS QGIS 1. Introduction Système d’Information Géographique (QuantumGIS) 32 Cette partie présente les principaux outils de traitement des données vectorielles disponibles dans laversion 1.7.3 du logiciel QGIS. Les données utilisées pour cet exercice sont rassemblées dans le fichier QGIS_06.zip disponible surle jeu de données que vous avez reçu. La liste de ces données est présentée ci- dessous. 2. Principaux géotraitements La figure ci-dessous présente les principaux outils d’analyse disponibles dans QGIS. Pour biencomprendre ces outils, il est important d’être attentif aux couches en entrée (input) et à la coucherésultat (output). Dans les paragraphes qui suivent, nous allons décrire plus précisément certains de cesOutils L’ensemble de ces outils de traitement vectoriel sont disponibles dans l’onglet vecteur Système d’Information Géographique (QuantumGIS) 33 3. Principe de base d’un géotraitement Quel que soit l’outil utilisé, le principe de base d’un géotraitement est toujours le même. On retrouveune ou plusieurs couche(s) de base (data input) et une couche résultat (data output) à la suite d’untraitement qui peut éventuellement nécessiter la définition de paramètre(s). Ce principe est trèsimportant à comprendre avant de débuter les exercices. Il est synthétisé dans la figure ci-dessous. De même, les boîtes de dialogue sont presque toujours organisées de la même manière : Veillez à donner un nom logique à la couche résultat. Le nom de la couche résultat doit êtresuffisamment explicite ! Des exemples seront donnés dans la suite de l’exercice. 4. Applications pratiques Système d’Information Géographique (QuantumGIS) 34 Cette partie présente les principaux géotraitements disponibles dans QGIS. Pour chacund’eux, l’exercice prévoit une ou deux application(s) utilisant les données présentées ci-dessus. Il est vivement conseillé de s’assurer une bonne compréhension d’un géotraitement avant de passer àla suite. Prenez le temps de regarder les différences et similitudes entre les données entrantes etsortantes, notamment au niveau de la table d’attribut. 4.1. Découper L’outil « découpage » est utilisé pour découper les objets d’une couche selon des limites extérieuresdes polygones définis dans une autre couche. Découper la couche « Kadutu.shp» aux limites de la couche « rivièreikonos.shp» Charger les 2 couches dans la carte puis ouvrir l’outil découpage ([Vecteur] [Outils degéotraitement] [Découper]). Préciser ensuite les différents paramètres nécessaires à la bonne exécution de la commande« découper » : Sélectionner la couche à découper Sélectionner la couche à utiliserpour le découpage Préciser le nom etl’emplacement de la nouvellecouche Valider en appuyant sur « OK » Une barre de progression renseigne ensuite sur la progression du traitement puis un message vientsignaler que la commande a été exécutée correctement. La couche résultat est alors affichée dans la carte. Système d’Information Géographique (QuantumGIS) 35 4.2. Intersection L’outil « Intersection » réalise une intersection géométrique entre les entités de 2 couchesvectorielles. L’extension spatiale du résultat correspond à l’intersection des extensions spatiales descouches initiales. Les entités résultant de cette intersection héritent des attributs des entités« mères ». Réaliser l’intersection des couches Kadutu.shpet rivièreikonos.shp La boîte de dialogue doit se présenter comme dans la figure ci-dessous : Sélectionner la couche à découper Sélectionner la couche à utiliserpour le découpage Préciser le nom etl’emplacement de la nouvellecouche Valider en appuyant sur « OK » Le résultat attendu doit se présenter comme dans la figure ci-dessous. Système d’Information Géographique (QuantumGIS) 36 4.3. Union L’outil « Union » réalise une intersection géométrique entre les entités de 2 ou plusieurs couchesvectorielles. A la différence de la commande « Intersect », l’extension spatiale du résultat correspondà l’union des extensions spatiales des couches entrantes, qui doivent toutes être de type« polygone ». Les entités héritent des attributs des entités « mères ». L’union ne fonctionne pas toujours correctement. Il est possible de tomber sur ce message d’erreur : Système d’Information Géographique (QuantumGIS) 37 Cette commande n'est donc pas présentée tant que ces problèmes ne sont pas résolus au niveau deQGIS. 4.4. Regrouper (Dissolve) Regrouper les polygones de la couche bukavu.shpafin de créer une couche délimitant la zoned’étude Vous devez encoder les paramètres suivants : Le résultat attendu doit se présenter comme dans la figure ci-dessous. Système d’Information Géographique (QuantumGIS) 38 4.5. Tampons (Buffers) L’outil « buffer » est utilisé pour traduire l’éloignement par rapport à une ou plusieurs entité(s) sous laforme d’un ou plusieurs polygone(s). Ceux-ci rassemblent les zones situées à une distance inférieureà la distance de référence du buffer. Cette distance de référence peut être la même pour toutes lesentités ou varier d’une entité à l’autre. Dans ce cas, la distance doit être stockée dans un champ de latable d’attributs de la couche. Tracer des zones tampons de 1500 m autour des rivières (« riviereikonos.shp») et regrouper lespolygones-tampons. Vous devez encoder les paramètres suivants : Le résultat attendu doit se présenter comme dans la figure ci-dessous : Système d’Information Géographique (QuantumGIS) 39 4.6. Différencier (Eliminate) Soustraire la couche « riviereikonos.shp» de la couche« kadutu.shp» Vous devez encoder les paramètres suivants : Résultat attendu : Système d’Information Géographique (QuantumGIS) 40 LA MISE EN PAGE DE CARTES DANS QGIS 1. Introduction L’objectif de cet exercice est de présenter les manipulations relatives à la mise en page de carte dansQGIS. Vous allez être amené à construire progressivement une carte illustrant les localités de la ville de Bukavu. Ce chapitre est divisé en 2 parties : - La préparation des données consiste à importer et disposer les différentes couchescomposant les localités. Au terme de cette partie, vous devez obtenir un projet (fichier«.qgs ») contenant des couches correctement mise en forme (symbologie, superposition,etc.), - La partie de mise en page proprement dite a pour objectif de convertir ce projet en undocument complet reprenant la carte correctement positionnée, une légende, un titre, desannotations, etc. C’est ce résultat final qui est présenté en annexe. 2. Préparation des données 2.1. Données vectorielles Nous allons utiliser les données déjà dans notre projet. La première étape est de réaliser la mise en forme correcte pour chacune de ces couches. Letableau ci-dessous synthétise une proposition de mise en forme. Pour rappel, renommer une couche s’effectue via un clic droit sur le nom de la couche suivi de lacommande [Renommer]. Un deuxième point important dans la préparation des données est de veiller à ce que les couches sesuperposent correctement. 2.2. Image de fond La 2e partie de la préparation des données concerne l’image de fond qui sera, dans notre cas, unephotographie aérienne (ou orthophotoplan, ce dernier étant une photographie aérienne corrigée pouréliminer différentes déformations). Il existe différentes sources pour acquérir un ortho, la plupart étant payantes. Dans cet exercice etafin de présenter une solution gratuite, nous utiliserons les images aériennes de Google Earth. Une extension QGIS a été conçue afin d’importer sous forme de couche raster des portionsd’orthophotoplans issus de Google Earth. Cette extension s’appelle « Google Layers » (application à télécharger). Cette extension fonctionne très bien pour autant que l’on suive scrupuleusement les étapes décritesci-dessous : 1) Accéder aux propriétés de projection du projet ([Préférences] [Propriétés duprojet] [Système de coordonnées de référence] ou le raccourci en bas àdroite de l’écran). Système d’Information Géographique (QuantumGIS) 41 2) Activer la projection à la volée ( ) puis sélectionner laprojection Google Mercator (dont le code EPSG est 900913). Le plus simple est de faireune recherche en encodant « Google Mercator » dans l’onglet de recherche, en veillantà ce que la recherche s’opère pour les noms et pas pour les identifiants (Sélectionner ). Valider en appuyant sur. Les réglages concernant laprojection sont correctement opérés, l’insertion des couches Google Earth peut àprésent être faite. 3) Appuyer sur pour zoomer sur l’ensemble des couches. 4) Reste à présent à insérer la couche. Dans un premier temps, il faut spécifier quel typede couche on souhaite insérer. En effet, l’extension Google Layer propose des couchesde différentes natures (satellite, carte routière type Google Map, etc.). Pour définir letype de couche souhaité, accéder aux paramètres de l’extension ([Extension] [Google Layers] [Settings]) et cocher « Satellite ». Système d’Information Géographique (QuantumGIS) 42 5) La nature de la couche est définie, reste à définir son emprise (ses limites). En fait, leslimites de la couche correspondent à la vue à l’écran. Autrement dit, c’est le vue àl’écran qui va déterminer la taille et la localisation du raster importé. Réappuyer sur pour s’assurer que les couches sont correctement centrée. 6) Importer l’image ([Extension] [Google Layers] [Google Layers]) 7) Un message concernant les projections est susceptible d’apparaître. Si c’est le cas,sélectionner à nouveau la projection « Google Mercator ». Les projections récemmentutilisées sont affichées dans le bas de la fenêtre. Il est donc inutile de faire unerecherche. 8) L’image apparaît à l’écran et dans la table des matières. Positionner le raster en finde liste afin d’éviter qu’il ne se superpose aux couches vectorielles. 9) Vérifier que la superposition géométrique entre les couches vectorielles et l’imagesatellite est correcte (correspondance entre les limites de peuplement, les routes, etc.). La carte pourrait être considérée à ce stade comme correcte. Le problème est que la résolution del’image satellite n’est pas très bonne, il suffit de zoomer pour s’en rendre compte : La carte finale ne sera donc pas très nette, ce qui risque de dévaloriser la qualité générale du travail. Système d’Information Géographique (QuantumGIS) 43 Nous allons donc décrire une manipulation permettant d’obtenir une image de fond de meilleure qualité. En fait, la netteté (taille d’un pixel) d’une image issue de l’extension Google Layer dépend del’échelle à laquelle elle est importée. Autrement dit, au plus on couvre de territoire avec une image, au moins sa qualité est bonne. Dans le cas ci-dessus, une seule image a été utilisée pour couvrirl’ensemble du territoire, ce qui explique le manque de netteté. La solution à mettre en oeuvre pour contourner cette contrainte est simplement de couvrir le territoireavec plusieurs images. Cela permet d’augmenter la qualité de chacune des images (diminuer la tailledes pixels) et donc le rendu final de la carte. Il est conseillé de chercher le juste équilibre entre une netteté de la carte satisfaisante (qui vadéterminer la qualité du travail) et un nombre raisonnable d’image utilisée (qui va déterminer levolume de travail à fournir pour produire la carte). Dans le cas présent, le territoire à couvrir mesureapproximativement 2 km sur 3 km, soit 6 km². Pour une impression en format A4, la couverture duterritoire avec 4 rasters semble un bon compromis. Concrètement, il faut quadriller le territoire en 4 parties comme illustré dans la figure ci-dessous (lesrectangles numérotés de 1 à 4 représentent les 4 rasters à importer). Zoomer de manière à ce que l’emprise de la carte (vue à l’écran) correspondent auquart supérieur droit du territoire (raster n°1 sur la figure) puis importer cettepremière image en procédant de la même manière que décrit précédemment. Il est n’est pas possible de connaître les limites exactes de l’image qui va êtreimportée. Il faut donc procéder par « essai-erreur » : si l’image n’est pascorrectement placée, il suffit de l’effacer, de mieux se positionner puis de réessayer. Faire de même avec les 3 autres rasters. Modifier l’ordre des couches dans la table des matières de manière à déterminer lasuperposition des images. Il faut que la partie supérieure des images 3 et 4 recouvrelégèrement la partie inférieure des deux images 1 et 2 (voir figure ci-dessous). Celapermet de cacher les références manuscrites situées dans le bas de chaque image. Remarque : pour ceux qui ne disposent pas de connexion internet, les images correspondant à lacouverture Google-Earth pour la zone d'étude sont présentes dans les données de l'exercice. Ellespeuvent être chargées comme n'importe quelle couche raster (voir liste des fichiers ci- dessous). 2.3. Insertion des données GPS L’insertion des données GPS se réalise à l’aide de l’option « ajouter une couche de texte délimité » Voici la marche à suivre : - Copier vos données dans Excel et les sauvegarder sous format « CSV (point séparateur ou Comma delimited) - Couche – Ajouter une couche de texte délimité Système d’Information Géographique (QuantumGIS) 44 - En fonction de ce qui est ici-bas 1. Parcourir jusqu’à l’endroit où vous avez gardé ; 2. Sauvegarder le fichier en sortie ; 3. Cocher la case de point-virgule ; 4. Ne rien changer ; 5. Choisissez X comme longitude et Y comme latitude. 6. Cliquez sur OK 1 2 3 4 Système d’Information Géographique (QuantumGIS) 45 5 6 2.4. Mise en page La mise en page se réalise à l’aide d’un outil spécifique, appelé le composeur d’impression([Fichier] [Nouveau composeur d’impression] ou le bouton dans les barres d’outils. Lorsque cet outil est ouvert, la fenêtre suivante apparaît : Système d’Information Géographique (QuantumGIS) 46 La zone de droite comporte deux onglets : L’onglet « Général » regroupe les paramètres propres au document (taille, format, etc.) et L’onglet « Objet » rassemble l’ensemble des propriétés propres à l’objet sélectionné(carte, légende, zone de texte, etc.). Le contenu de cet onglet varie donc en fonction del’objet sélectionné. Il sera abordé au cas par cas. Dans la suite de cet exercice, nous allons décrire les différentes étapes permettant d’importer et demettre en forme les différents éléments présents sur une carte. 2.4.1. Préparation du document Cette première étape consiste à préparer le document sur lequel vont être disposés les différentséléments (carte, légende, texte explicatif, etc.). Ces fonctionnalités sont regroupées dans l’onglet « Général », dans la partie droite de la fenêtre. Sélectionner la taille A4 et une orientation portrait, mieux adaptée à l’allongement vertical duparcellaire. Par ailleurs, il est conseillé d’utiliser une grille d’accrochage lors de la mise en page. Cette grillepermet d’aligner parfaitement tous les éléments de la carte, ce qui permet d’obtenir un rendu finalbeaucoup plus propre. Pour disposer cette grille, cocher, puis encoder unespacement de 4. Garder la valeur par défaut des autres paramètres. Système d’Information Géographique (QuantumGIS) 47 Le document est à présent prêt à accueillir les différents éléments qui vont être présentés dans lesparagraphes qui suivent. 2.4.2. Positionnement du bloc "carte" Cliquer sur le bouton puis délimiter l’emplacement de la carte sur le document. Dans cas présent, laisser un espace par rapport au bord correspondant à une maille de la grille pourles côtés haut, gauche et droit. Par ailleurs, faire en sorte que le rectangle occupe les ¾ supérieursde la hauteur du document (voir figure ci-dessous). Il faut maintenant faire en sorte que la carte occupe l’espace de manière optimale. Pour cela,respecter les étapes suivantes Appuyer sur le bouton et centrer la carte au milieu de la zone (maintenir le clicgauche puis déplacer la carte) Système d’Information Géographique (QuantumGIS) 48 Il faut à présent régler le zoom. Cliquer sur l’onglet « Objet ». Dans larubrique « Echelle », encoder différentes valeurs, jusqu’à trouver la valeur optimale(environ 75 000 dans le cas présent) Il est toujours possible de revenir en arrière pour modifier la taille de la zone réservéeà la carte. Cliquer sur le bouton , positionner le curseur sur un 4 angles de la zone(carré gris), maintenir le clic gauche enfoncé et étirer la carte. Il est également possible de repositionner la carte au sein de cette zone, commeexpliqué ci-haut. En jouant sur ces 3 paramètres (taille de la zone réservée à la carte, emplacement dela carte au sein de cette zone et échelle), positionner la carte de manière optimale. 2.4.3. Sauvegarde du projet Il est conseillé, à ce stade, de sauvegarder le projet de mise en page. Le fichier de sauvegarde enregistre l’ensemble de la mise en page (emplacement de la carte, type delégende, annotations, etc.). Il n’est pas spécifique au projet. Autrement dit, le fichier de sauvegardede la mise en page constitue un modèle qui peut être utilisé avec d’autres cartes dans d’autresprojets. Cela permet un gain de temps mais également une garantie de produire différentes cartesdont la mise en forme est strictement identique. Remarquez quand même que bien qu’indépendant du projet, le fichier de mise en page ne peut êtreouvert que si un projet (fichier «.qgs ») est ouvert. Concrètement, le fichier de sauvegarde d’une mise en page est un fichier «.qpt ». La sauvegardeproprement dite s’opère en cliquant sur [Fichier] [Sauvegarder le modèle].Sauvegarder le projet de mise en page sous le nom « Carte de Bukavu » dans le dossier relatif à cetexercice. 2.4.4. Gestion des étiquettes Une fois que la carte est positionnée de manière définitive, il faut positionner correctement lesétiquettes Il est déconseillé de placer les étiquettes avant de connaître la taille exacte de la carte. En effet, lataille des étiquettes est indépendante de l’échelle de la carte. Autrement dit, des étiquettescorrectement positionnées à une échelle donnée peuvent poser problème si la taille de la carte estréduite. Or, la taille de la carte est toujours modifiée lors du placement (étape précédente). La gestion des étiquettes est une tâche qui peut s’avérer longue et pénible si l’on souhaite un renduparfait. La difficulté consiste à rendre visible l’ensemble des étiquettes, sans superposition avecd’autres objets. Il existe deux outils permettant de réaliser cette opération : L’onglet « étiquette » qui se trouve dans les paramètres de chaque couche,une application plus spécifique appelée « étiquetage » et présente dans la barre d’outils. Nous conseillons d’utiliser cette dernière qui est plus complète et mieux adaptée aux cas difficile. Nousallons commencer par la couche la plus simple, celle des compartiments : 1. Sortir (sans le fermer) du composeur d’image et retourner dans le projet, Système d’Information Géographique (QuantumGIS) 49 2. Sélectionner (un clic) la couche « localité », 3. Ouvrir l’outil d’étiquetage en appuyant sur (présent dans la barre d’outils contenant également les outils de sélection et de mesure), 4. Cocher l’option , 5. Choisir le champ [localité] 6. Choisir l’emplacement des étiquettes. Dans un premier temps, cocher l’option dans l’onglet « avancé », 7. Mettre en page les étiquettes : choisir une taille de police de 7, couleur noire, avec untampon de taille 1 et de couleur blanche, 8. Valider en appuyant sur. Etant donné que la taille des étiquettes est indépendante de la taille de la carte, la vérification doitimpérativement être réalisée dans le composeur d’image où la carte se trouve dans sa taille définitive. Il faut donc retourner dans le composeur d’image, observer le résultat à l’écran et juger si desmodifications (relatives à l’emplacement ou à la visibilité) sont nécessaires. L’image affichée dans le composeur d’image doit être remise à jour après chaque nouvellemodification opérée au sein du projet QGIS. Pour cela, sélectionner la carte (un clic gauche), ouvrirl’onglet « objet » et clique sur le bouton. A ce stade, lorsque la carte est correctement positionnée et les étiquettes bien ajustées, la partie laplus complexe du travail est terminée. Il reste à positionner l’ensemble des éléments accessoires (annotations, légende, échelle, etc.). 2.4.5. Placement du cadre inférieur Comme illustré dans la carte finale, il est conseillé de dessiner un cadre dans la partie inférieure dudocument afin d’y placer les différents éléments. Système d’Information Géographique (QuantumGIS) 50 Pour dessiner ce cadre, cliquer sur puis maintenir le clic gauche enfoncé et tracer le rectangle. Comme pour la carte, laisser un espace par rapport au bord du document correspondant à une ou deux mailles. Par défaut, l’objet est en forme d’ellipse. Il est donc nécessaire de mettre l’objet en page. Dansl’onglet « Objet », encoder les paramètres tels qu’illustrés dans la figure ci-dessous. Enfin, sélectionner le rectangle via un clic gauche, cliquer sur l’icône puis sur. Cette opération place l’objet en second plan, afin de ne pas gêner la mise enforme des éléments qui vont être placés dans ce cadre. Système d’Information Géographique (QuantumGIS) 51 La rubrique « Option de l’onglet » ou « Options globales » de l’onglet « Objet » est commune àl’ensemble des objets. Elle se situe toujours en fin de liste et rassemble les paramètres relatifs aucadre de bordure et aux options de remplissage ou de transparence de l’objet. 2.4.6. Positionnement de la légende Par défaut, QGIS intègre dans la légende l’ensemble des couches présentes dans le projet. Laprincipale contrainte est qu’il n’est pas possible de disposer les éléments de la légende en 2 colonnes. La seule solution reste dès lors de « bricoler » un peu afin de pouvoir placer les éléments en 2colonnes. L’idée est de disposer de 2 légendes et de ne garder que la moitié des couches danschacune d’elles (voir résultat final). 7. Appuyer sur le bouton puis délimiter l’emplacement de la légende à l’aide d’un clicgauche. 8. L’onglet « Objet », propre à la légende, est composé de 3 rubriques : , et. Des réglages sont à faire dans chacune de ces 3rubriques. Nous allons les effectuer dans l’ordre. 9. Dans l’onglet « Général » : Cliquer sur pour fixer la mise en forme de l’étiquette « Légende ». Mettre en taille 12 et en gras (bold), Modifier les paramètres de taille tels que sur la figure ci-dessous. 10. Dans l’onglet « Objet de légende » : Positionner les couches dans un ordre logique. Remarquez que l’ordre des couchesdans la table des matières répond à une logique de superposition (telle couchedoit se superposer à telle autre) alors que l’ordre des couches au sein de lalégende répond à une logique d’importance (on présente les couches par ordredécroissant d’importance). Pour positionner une couche, sélectionnez-la via un clicgauche et cliquer sur le bouton Système d’Information Géographique (QuantumGIS) 52 pour la faire descendre, pour la faireremonter et pour éventuellement la supprimer. Comme expliqué ci-dessus, il n’est pas possible de positionner les éléments de lalégende en deux colonnes. Pour contourner cette contraintes, nous allons créerdeux légende distinctes, reprenant chacune la moitié des éléments. 11. L’onglet « Option de l’objet » est commun à l’ensemble des objets. Il rassembletoujours les paramètres relatifs au cadre de bordure et aux options de remplissage oude transparence de l’objet. Dans ce cas, décocher l’option et réglerl’opacité à zéro (curseur vers la gauche, voir figure ci-dessous) cela permettra, commeillustré dans la carte finale de placer un cadre grisé en arrière plan de la légende, demanière à mieux faire ressortir les couleurs des symboles. La légende est à présent correctement configurée. Il ne reste plus qu’à travailler lamise en page en les alignant correctement et en disposant le cadre grisé en arrière. Pour cela, aligner correctement les légendes et les placer dans le coin inférieur gauche du cadre. Pourplus de précision, maintenir la touche CTRL enfoncée et déplacer l’objet avec les 4 flèchesdirectionnelles du clavier. Lorsque l’alignement est correct, il reste à disposer le cadre grisé : 1. Cliquer sur puis maintenir le clic gauche enfoncé et tracer le rectangle (voir cartefinale) 2. Dans l’onglet « Objet », ouvrir la rubrique « Forme » et régler les paramètressuivants : Système d’Information Géographique (QuantumGIS) 53 3. Cliquer ensuite sur la rubrique « Options globales » et décocher l’option 4. Le cadre grisé est correct mais il doit être positionné en dessous des légendes demanière à ce que ces dernières soient visibles. Pour cela sélectionner le cadre, cliquersur l’icône puis sur. Ne pas oublier de faire une sauvegarde du projet. Le fichier de sauvegarde de la mise en page (fichier «.qpt ») présente un « bug » au niveau de lalégende. En effet, lorsqu’on recouvre une mise en page précédemment effectuée, les légendesreprennent systématiquement l’ensemble des couches présentes dans le projet. La seule parade possible est de retourner dans l’onglet «Objet de légende» et detrier/repositionner les couches correctement ! 2.4.7. Création d'une barre d’échelle La barre d’échelle s’insère en cliquant sur l’icône puis en faisant un clic gauche à l’emplacementsouhaité. Comme toujours, les différents paramètres à régler sont regroupés dans l’onglet « Objet ». La mise en forme de la barre d’échelle est laissée à l’appréciation de chacun. Pour obtenir le mêmerésultat que sur la carte finale, faire les réglages suivants : Système d’Information Géographique (QuantumGIS) 54 2.4.8. Création d'une rose des vents Cliquer sur l’icône et faire un clic gauche à l’endroit souhaité. Dans l’onglet « Objet », choisir le symbole adéquat. Régler éventuellement la taille de l’image et positionner la dans le coin inférieur droit de la carte. Pourrappel, la manière la plus adéquate pour positionner précisément un objet est de le sélectionner puisde le déplacer en utilisant les flèches directionnelles du clavier, la touche CTRL étant maintenueenfoncée. 2.4.9. Annotations Les annotations sont des zones de textes. Dans le cas de cette mise en page, il faut placer 2annotations : la première reprenant le titre de la carte, la seconde diverses informations (auteur,date, etc.). Pour insérer une annotation, cliquer sur le bouton puis faire un clic gauche à l’emplacementsouhaité. Dans l’onglet « Objet », encoder le texte souhaité. Ne pas oublier de revenir à la ligne si nécessaire. Système d’Information Géographique (QuantumGIS) 55 - Régler éventuellement la mise en page des annotations (taille 16). - Dans la rubrique « Options globales », décocher l’option. - Placer ensuite le titre de la carte. Dans la carte présentée en annexe, le titre est en taille 20 et engras (bold). 2.4.10. Ajout d'images (logos) La dernière étape est de placer les icônes. et faire un clic gauche à l’endroit souhaité. cefaire, dans l’onglet « Objet », cliquer sur le bouton pour accéder aux fichiers. 2.4.11. 5. Exportation de la mise en page QGIS propose d’exporter la carte finale sous différents formats (image, PDF, etc). Cependant, ils’avère que l’export en format PDF présente des erreurs.Il est donc préférable de sauvegarder sous forme d’un fichier image Pour cela, cliqué sur. Sélectionner ensuite le nom et l’emplacementde la carte ainsi que le format exact («.tiff » ou «.jpg, » au choix). Système d’Information Géographique (QuantumGIS) 56 Système d’Information Géographique (QuantumGIS) 57 GEOREFERENCER 1. Introduction Cette pratique consiste à traiter un document (image scanné ou une photographie) en fonction d’une autre déjà bien travaillé avec les coordonnées réelle. Ce document à géo référencer ne sont n’ont pas des coordonnées géographiques réelle. 2. Manipulation Cette étape consiste à prendre au minimum trois points correspondant aux deux images (image de base et imager à géoréférencer). - Commencer par charger l’image de base dans le projet cette couche doit être un raster. - Extension - Géoréférencer – Géoréférencer - 1 2 3 4 5 6 7 1. Charger la couche (raster) devant être géoréférencé 2. Commencer le géoréférencement Système d’Information Géographique (QuantumGIS) 58 3. Contrôle des points 4. Effacer un point 5. Bouger l’image 6. Zoom + 7. Zoom - Système d’Information Géographique (QuantumGIS)