Cours 5 - L'approche des traits de la personnalité PDF

Summary

Introduction to personality theory. Covers methods for studying personality, including statistical analysis (factor analysis). Discusses the theories of Gordon W. Allport, Raymond B. Cattell, and other researchers. Includes different types of traits and their significance.

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lOMoARcPSD|7328350 Méthodes utilisées : - Pour comprendre une personne, il faut accéder à la façon unique dont elle se perçoit. L’entretien non directif centrée sur le client est privilégié. Cours 5 – L’approche des traits de la personnalité Chapitre 7 et 8 (p.185 à 210; p. 211 à 2...

lOMoARcPSD|7328350 Méthodes utilisées : - Pour comprendre une personne, il faut accéder à la façon unique dont elle se perçoit. L’entretien non directif centrée sur le client est privilégié. Cours 5 – L’approche des traits de la personnalité Chapitre 7 et 8 (p.185 à 210; p. 211 à 242) 1.1 Comment décrire les personnes et étudier la personnalité de façon scientifique Introduction de méthodes statistiques (analyse factorielle) : - Le type de mesure nomothétique est préconisé par l’approche des traits. Ils souhaitent classer, identifier les grands facteurs stables à tous. - Ce n’est pas le même type de mesure que Freud et Rogers (idiographique) Avantages de l’approche des traits : 1. C’est une théorie basée sur des observations plus objectives que les approches précédentes, beaucoup utilisé en psychologie du travail et des organisations. 2. Il a permis le développement d’outils de mesure standardisés. - Cette approche étudie la personnalité comme une science de la nature (classer, identifier). - Développement d’outils de mesure ayant permis de quantifier l’expression de la personnalité, instruments de mesures fiables.  Grande valeur pour la recherche - Contribution au diagnostic clinique (selon degré des traits)  Toutefois certaines limites au niveau de l’intervention, peu utilisé dans les processus de changement 1.2 La théorie des traits de Gordon W. Allport (1897-1967) Trois types de traits selon Allport : 1. Trait cardinal : Exprime une disposition si marquée et si envahissante dans la vie d’un individu qu’elle influe sur presque toutes ses actes (ex : machiavélique) 2. Traits centraux : Dispositions qui s’appliquent à que certaines situations (honnêteté, gentillesse, assurance) 3. Traits secondaires : Dispositions les moins manifestes, moins généralisées et qui s’expriment de façon moins consistante. Downloaded by Laetitia Ruimy ([email protected]) lOMoARcPSD|7328350 Recherche idiographique : - Mise de l’avant sur la singularité individuelle - Permet de dégager les thèmes récurrents et l’organisation des multiples traits chez un individu singulier plutôt que le positionnement de ce dernier, relativement aux autres, en ce qui concerne les traits communs à tous - Exemple pour y arriver : 172 lettres d’une femme qu’il a analysé pour se livrer à une interprétation clinique de sa personnalité ainsi qu’à une analyse quantitative. Ce type de recherche quantitative permet de dégager les thèmes récurrents et l’organisation des multiples traits chez un individu singulier. 1.3 Les principales dimensions des traits de personnalité : l’analyse factorielle C’est quoi une analyse factorielle ? - Méthode statistique utilisée pour déterminer les variables ou les réponses aux questionnaires qui sont en corrélation. Regrouper de nombreux traits qui sont en corrélation (liaison entre 2 variables) - Psychologue utilise leurs connaissances de la personnalité humaine pour attribuer à ces facteurs une signification qui exprime le contenu psychologique de base des éléments faisant l’objet de l’analyse et qui sont en corrélation - Outil statistique objectif À quoi ça sert une analyse factorielle dans l’étude de la personnalité ? - Permet d’établir des modèles à partir d’une quantité énorme de corrélations. - Idéalement, l’analyse factorielle permettra de dégager un petit nombre de facteurs qui résument les corrélations entre un grand nombre de variables - Permet d’élaborer les tests de personnalité 1.4 La théorie des traits fondée sur l’analyse factorielle de Raymond B. Cattell (1905-1998) Deux principaux types de traits avancés par Cattell : 1. Les traits de surface : Tendances comportementales qui se manifeste à un niveau superficiel. Ils existent « en surface » et peuvent donc être observés. Il a réussi à distinguer 40 groupes de traits avec un niveau élevé de corrélation. 2. Les traits de source : Structures psychologiques internes qui constituent la source ou la cause sous-jacentes des corrélations observés entre les traits de surface. Selon Cattell, les traits de source sont la structure de base de la personnalité humaine. Il a trouvé 16 traits de source répertoriés en trois catégories. Les types de données et les méthodes utilisées par Cattell : - Il utilise trois types de données : Downloaded by Laetitia Ruimy ([email protected]) lOMoARcPSD|7328350 1. Données biographiques : Comportement comme il s’exprime par exemple dans le rendement scolaire ou les contacts avec les pairs, ça peut aussi être la compilation de la fréquence des comportements par un observateur externe 2. Données Q : Proviennent de questionnaires comprenant des données auto-rapportés sur soi-même 3. Données T : Fournis par les tests objectifs, a trait à des situations comportementales en miniature dans lesquelles le participant n’est pas au fait de l’association postulée entre la réponse qu’il fournit et le trait de personnalité étudié. - Idéalement, on devrait obtenir les mêmes facteurs ou traits avec les trois types de données. - Méthodes : Il utilise les questionnaires (élabore le questionnaire 16PF), méthode nomothétique pour arriver à énumérer des traits qui décrivent la structure de la personnalité selon lui. Avec l’analyse factorielle. 1.4 La théorie des trois facteurs de Hans J. Eysenck (1916-1997) Les types de données et les méthodes utilisées par Eysenck - Types de données : données autodescriptives (réponse aux questions d’autoévaluation des questionnaires), données T (test goutte citron), mesures objectives - Méthodes utilisées : Analyse factorielle, analyse factorielle de deuxième niveau (révéler les modèles qui se dégagent d’un ensemble de corrélation et analyser ces nouvelles corrélations), système nomothétique Trois facteurs avancés par Eysenck : 1. Extraversion-introversion : Regroupe des traits comme la sociabilité, l’activité, la vitalité et l’excitabilité. 2. Névrosisme : Stabilité et faible angoisse d’une part et instabilité et grande anxiété d’une autre part 3. Psychotisme : Propension à être solitaire et insensible et, l’autre pôle, par l’acceptation des normes sociales et à une attitude empathique. - Tous ces facteurs déclinent en une structure hiérarchique Fondement biologique des traits de la personnalité : 1. Extraversion : Eysenck soutient que les variations que l’on peut observer entre les individus dans la dimension extraversion-introversion reflètent des différences dans le fonctionnement neurophysiologique du cortex cérébral. - Les recherches ont appuyé ce point : cortex des introvertis est plus facilement stimulé par les évènements, stimuli sociaux intenses provoquent une surstimulation qu’il cherche à éviter, inhibition sur le plan social, inverse pour les extravertis qui sont à la quête de stimulations. 2. Névrosisme : Eysenck soutient que les principaux systèmes neuronaux mis en œuvre sont : Le système limbique, le système nerveux autonome, individu avec un forte score semble agité et stressé. Downloaded by Laetitia Ruimy ([email protected]) lOMoARcPSD|7328350 - Les recherches n’ont pas permis de soutenir avec constance la théorie des facteurs physiologiques du névrosisme, mais les travaux récents avec l’imagerie cérébrale semblent plus en favorables à sa théorie. 3. Psychotisme : On en connait moins, mais rapport avec la masculinité. L’agressivité, une composante de la dimension P, est plus élevé chez les hommes et pourrait s’expliquer par le taux de testostérone. - Récemment, on a laissé entendre que la dopamine, un neurotransmetteur, pourrait également jouer un rôle. Score élevé de psychotisme présente un niveau d’activité neuronale induite pas la dopamine. Résultats entre l’extraversion et comportement social : - Les introvertis sont plus sensibles à la douleur que les extrovertis - Les introvertis se lassent plus facilement - L’excitation perturbe le rendement des introvertis et améliore celui des extrovertis - Introvertis sont plus appliqués, mais moins rapides que les extrovertis - Les extrovertis sont plus influençables - Extrovertis ont davantage d’activités sexuelles (tant sur le plan de la fréquence que du nombre de partenaires) * Tous ces résultats corroborent avec ce que Eysenck a prédit Psychopathologie et changement du comportement : - Position de Eysenck relativement aux possibilités de guérir de guérir la personnalité anormale : Il est optimiste quant aux possibilités de traitement. Il croit que les gens ont seulement des prédispositions à agir d’une certaine façon et ils ont un contrôle. Ils peuvent éviter certaines situations, désapprendre des réactions et apprendre à se conduire en société et dès lors développer une personnalité indépendante des prédispositions initiales. - Eysenck était un grand défendeur de la thérapie comportementale et de la modification du comportement. - Costa et McCrae, eux, soutiennent que la personnalité est stable à l’âge adulte et vu la composante génétique l’environnement a peu d’effets. ------------------- Début Costa et McCrae 2.1 Des traits organisés selon un système hiérarchique Traits de personnalités : Disposition à agir d’une certaine manière, illustré concept par le comportement d’un individu, dans un éventail de situations, dispositions. Décrivent les modes stables et récurrents du comportement, des affects et de la pensée. 1. Constants : Comportement caractérisé par ce trait de façon régulière, la personne semble prédisposée d’agir en conformité avec le trait (dans les bonnes dispositions, pas tout le temps). 2. Distinctif : Différent des autres, traits qui déterminent différences notables entre les personnes. Trois utilités du trait comme construits scientifiques : 1. La description : Les traits résument le comportement habituel d’une personne et décrivent comment est cette personne de manière générale. Ne souhaite pas décrire chaque personne individuellement, mais bien faire une classification descriptive générale (taxonomie) Downloaded by Laetitia Ruimy ([email protected]) lOMoARcPSD|7328350 2. La prédiction : Avec taxonomie, on peut prédire que des individus qui possèdent un même trait, mais à des degrés divers, agiront différemment dans leur vie. 3. L’explication : Les traits permettraient d’expliquer les comportements d’une personne, théoriciens croient que le facteur biologique héréditaire constitue un des facteurs principaux expliquant les différences de traits entre les individus. Trois hypothèses de base à comprendre : 1. Forte probabilité qu’un individu agisse, pense ou éprouve des sentiments d’une manière déterminée (stabilité) (plus le trait est élevé, plus probabilité qu’il se transpose dans le comportement). 2. Correspondance directe entre le comportement d’une personne et ses traits de personnalité (contrairement à Freud) (approche plus directe). 3. La personnalité est conçue comme système hiérarchique. - En haut – Traits fondamentaux – facteurs (ex : extraversion) - En bas – Traits (ex : sociable, actif) Comprendre chaque niveau hiérarchique (pyramide) : 1. En haut de la pyramide, il y a les traits fondamentaux (extraversion) (plus global), les facteurs, qui sont plus globaux et qui explique pourquoi les gens tendent à développer certains ensembles de traits ou différentes facettes de leur personnalité plutôt que d’autres (sociable, plein d’entrain, actif). Ces traits spécifiques constituent des tendances plus spécifiques qui permettent de prédire les réactions habituelles ou plus prototypique d’une personne. Les réponses spécifiques seront ainsi le reflet de ses traits fondamentaux et spécifiques. 2. Facteurs situationnelles sont l’explication du pourquoi des fois la réponse donnée n’est pas toujours reliée au trait de personnalité. 3. La personnalité est ce qui permet d’étudier les réponses habituelles. Différences entre réponses habituelles et spécifiques : - Réponses habituelles : Prédiction à partir des traits fondamentaux et des autres traits. - Réponses spécifiques : La prédiction en plus de l’influence des facteurs situationnelles, explique pourquoi la réponse donnée n’est pas toujours en lien avec le trait de personnalité. Cinq grands traits de la personnalité selon Costa et McCrae : 1. Névrosisme (soucieux, nerveux, émotif, inquiet, inadapté, Hypocondriaque) 2. Extraversion (sociable, actif, volubile, axé sur les personnes, qui aime s’amuser, affectueux) 3. Ouverture (Curieux, qui s’intéresse à tout, créatif, original, imaginatif, non conformiste) 4. Agréabilité (Compatissant, facile à vivre, confiant, serviable, clément, crédule, franc) 5. Conscience (organisé, fiable, travailleur, autodiscipliné, ponctuel, méticuleux, soigné, ambitieux, persévèrent) Hypothèse lexicale fondamentale : - Hypothèse selon laquelle les différences individuelles les plus importantes dans les interactions humaines ont été, avec le temps, encodées dans la langue sous la forme de termes uniques. Downloaded by Laetitia Ruimy ([email protected]) lOMoARcPSD|7328350 - Pose donc que les humains ont remarqué des différences individuelles particulièrement importantes dans leurs interactions et qu’ils ont formé des termes pour les désigner plus facilement. NEO-PI-R : - Inventaire de personnalité conçu pour mesurer le classement des gens selon le modèle à cinq facteurs, tant pour ces derniers que pour chacune des facettes qu’ils comportent. - Permet de mesurer les « Cinq Grand » - Mesure chaque facette aux moyens de 8 énoncés, la plus récente version de l’inventaire comporte 240 énoncés (5 facteurs x 6 facettes x 8 énoncés) 3.1 Les Big Five : Qu’est-ce que ça change dans le processus de la personnalité ? Trois principes à la base des processus selon Costa et McCrae : 1. Les cinq traits fondamentaux sont d’origine biologique 2. Les traits motivent les individus à agir d’une manière particulière (motivations, inclinaisons à agir) 3. Les adaptations caractéristiques : La manière habituelle selon laquelle un individu perçoit son environnement.  Déterminés par les traits, les adaptations caractéristiques sont des modes habituels de penser qui à la longue forment des « filtres » au travers desquels les individus interprètent leur réalité  Les traits engendrement le comportement par l’entremise des adaptations caractéristiques  Exemple d’adaptations caractéristiques : si j’ai un haut niveau d’extraversion et un faible niveau de névrosisme, j’aurai tendance à recevoir une invitation à un évènement social en étant super excitée et contente d’y aller. Toutefois, si mon amie à un faible niveau d’extraversion et un haut niveau de névrosisme, elle aura plutôt tendance à recevoir la même invitation avec peu d’intérêt à y participer tout en étant anxieuse quant à la façon dont elle déclinera l’invitation.  Mon adaptation caractéristique (réagir positivement à un évènement social) va m’amener à accepter l’invitation et puisque c’est mon mode habituel de réagir dans ce type de situation, les organisateurs de l’évènements vont se dire en recevant ma réponse « ah bien oui on savait qu’elle allait venir elle est toujours partante pour faire la fête ». D’un autre côté, l’adaptation caractéristique de mon amie (réagir négativement à un évènement social) va l’amener à refuser l’invitation et puisque c’est son mode habituel de réagir, les organisateurs vont se dire en recevant sa réponse « ah bien pas surprenant elle ne vient jamais quand on l’invite ». Downloaded by Laetitia Ruimy ([email protected]) lOMoARcPSD|7328350 Deux éléments qui peuvent influencer le comportement : 1. Les adaptations caractéristiques (nous amènent à nous comporter de manière fidèle à nous- même) 2. Les influences externes (nous amènent à nous comporter de manière similaire ou différente qu’à l’habitude) (Invitation qu’elle aurait refusée, mais c’est pour un évènement pour le cancer et sa mère est atteinte du cancer alors elle va accepter). Trois limites du modèle des Big Five : 1. Demeure superficielle sur les processus psychologiques en jeu et ne fait pas de propositions claires sur les processus/mécanismes par lequel les comportements sont émis ou fluctuent 2. Aucunes explications sur la façon dont sont arbitré les concurrences provenant des cinq grands facteurs. 3. Aucunes explications entre les Big Five et les influences de la situation. Pourquoi certains comportements sont activés/désactivés plutôt que d’autres. Des fois en raison des traits, des fois en raison des paramètres de la situation. 4. Aucune boucle de rétroaction, la régulation ne se fait pas à partir des Big Five, mais bien par d’autres construits qu’on ne connait pas. 5. Doutes de l’imperméabilité des Big Five aux influences externes. Théorie des Cinq facteur : - Cette théorie pose que les cinq principaux facteurs de personnalité sont plus que de simples caractéristiques de ce qui distingue les personnes. - Elle considère les facteurs de personnalité comme des entités qui existent vraiment; chacune est considérée comme une structure psychologique présente à divers degrés chez toutes les personnes. - Cinq facteurs sont des dispositions fondamentales et universelles qui orientent le développement de tous les humains. - Facteurs causals qui influencent trajectoire de la vie. - Expression de la biologie humaine. Influence de l’environnement sur les Big Five : - Les influences extérieures n’auraient pas d’effet sur les traits (le schéma ne comporte pas de flèche reliant les influences extérieures aux facteurs de personnalité). - L’affirmation voulant que l’extérieur soit sans effet sur les traits de personnalité d’une personne est à peu près exclusive à la théorie des cinq facteurs. 4.1 La croissance et le développement et le débat personne-situation Downloaded by Laetitia Ruimy ([email protected]) lOMoARcPSD|7328350 Débat personne-situation : - Comportement varie d’une situation à l’autre - Discriminer les situations et moduler actions selon possibilités, les contraintes, les règles et normes en vigueur - Influences situationnelles peuvent contribuer à la faiblesse relative des traits de personnalité globaux pour prédire le comportement Stabilité longitudinale (temps) : Trait fort à un moment reste fort à un autre moment Stabilité intersituationnelle (situation) : Un trait fort à une situation le demeure dans d’autres types de situation. - Stable dans le temps et à travers les situations - Traits sont assez stables pour prédire le comportement en toute occasion Recherche empirique : - La stabilité des traits a été démontré, mais semble plus concrète à l’intérieur de domaine contextuelle (familiale, scolaire, professionnel) plutôt qu’observable de façon générale pour tous les domaines ou à travers les domaines. Preuve fournit par la recherche est donc meilleur pour appuyer la stabilité des traits dans le temps que la stabilité des traits dans les situations. Différences attribuables à l’âge chez les adultes (p.225 à 228) : - Les psychologues de la personnalité peuvent conclure avec confiance que les variables de traits sur lesquelles s’appuient leurs théories cernent des caractéristiques personnelles qui restent assez stables, sur d’assez longues périodes, pour un nombre considérable de temps. Cela n’exclut pas l’observation de changement. - Pas attribuable au vieillissement, mais à la cohorte : au fait de grandir à une époque plutôt qu’à une autre, facteurs historiques. - Bien d’autres avis sur la question La stabilité et le changement de personnalité : - Personnalité plus stable sur des courtes périodes de temps que sur des longues - Personnalité plus stable à l’âge adulte qu’à l’enfance - Malgré l’existence de données confirmant une stabilité générale des traits, celle0ci varie d’une personne à l’autre au cours du développement - Aussi, les limites de l’influence environnementale sur les traits durant l’enfance et à l’âge adulte restent à déterminer - Stabilité tient en partie à des facteurs génétiques, environnementaux, au sens d’environnement qui confirment des traits existent. Dépend des circonstances de la vie changeantes et des démarches de changement actives, psychothérapie Modèle à 6 facteurs : - Ajout du facteur honnêteté-humilité - Le modèle des cinq facteurs n’offre donc pas une représentation précise des différences individuelles sur le plan de l’honnêteté et l’humilité par opposition à la malhonnêteté et l’égoïsme. - Il se peut donc que d’autres facteurs soient sous représentés. Downloaded by Laetitia Ruimy ([email protected]) lOMoARcPSD|7328350 5.1 La perspective des traits extrêmes - La psychopathologie = avoir des niveaux extrêmement hauts ou bas d’un ou plusieurs traits  Quel barème est utilisé pour déterminer si un trait est extrême ou non? Avoir des traits qui varient à trois écart type au-dessus ou au-dessous de la moyenne. - Les traits eux-mêmes sont source de psychopathologie  C’est le niveau du trait qui est problématique  Si la psychopathologie provient des traits eux-mêmes, la psychopathologie selon cette approche est d’origine génétique/héréditaire. - Le traitement selon l’approche des traits  Les théoriciens des traits ont-ils une vision optimiste ou pessimiste du changement chez l’individu? Les traits sont stables et peu modifiables, alors possibilité de changement peu étudié (héréditaire). Par contre, les traits ne sont pas les comportements, alors possible d’agir sur autres facteurs qui interviennent dans l’expression et le maintien des comportements aux réactions problématiques. Donc, apprendre à bien connaître ses traits permet de prévenir les problèmes psychopathologiques (pas de contexte de vulnérabilité). On peut davantage prévenir que guérir les psychopathologies. 6.1 L’évaluation critique 1. La théorie est scientifique : - (+) Beaucoup d’observations scientifiques recueillis avec minutie. Données objectives et diversifiées - (-) Rien sur mécanismes psychodynamiques, pas de détails avec un étude de cas, pas caractère unique de chacun 2. La théorie est systématique : - (+) Analyse des traits, des états, des rôles et des processus de motivation, très systématique - (-) Processus peu d’influence 3. Théorie est vérifiable : - Possible de vérifier avec l’aide de données objectives 4. La théorie n’est pas très exhaustive : - Assurer d’intégrer toutes les différences individuelles à leur théorie - Ne dit rien sur l’inconscient, les rêves, la sexualité dans le développement, relation thérapeute- client - Manque analyse processus - Manque d’attention à l’individu, vie psychique de l’individu Downloaded by Laetitia Ruimy ([email protected]) lOMoARcPSD|7328350 5. La théorie n’a pas d’application - Pas de thérapie fondée avec cette théorie, plus application quant à la prédiction Conclusion (Seulement Costa et McCrae) Nature : - L’humain nait avec un bagage génétique qui va le prédisposer à ressentir, penser et agir d’une certaine façon. Les grands facteurs de personnalité sont le produit de l’évolution humaine et permettent de décrire chaque humain. Différences individuelles : - Issus de notre bagage génétique. Celles-ci peuvent donner lieu à des adaptations caractéristiques et à des comportements habituels selon notre profil sur ces « Big Five » Méthodes : - Pour comprendre une personne, il faut évaluer l’ensemble des traits qui composent la personnalité humaine. L’inventaire de la personnalité standardisée est privilégié. Différences et similitudes Structure : 1. Rogers et Freud  idiographique et la théorie des traits  nomothétique 2. Personnalité selon Freud  en grande partie inconsciente, difficile à y accéder Roger et les traits  plus consciente. Le champ phénoménal est conscient (questionnaire et langage). Processus : 1. Freud  Trois forces en confrontation (tension qui explique comportement humain, recherche apaisement) Rogers  Une force (autoactualisation), alors aucune confrontation, cherche développement - Soi on  être humain se développe de façon optimale - Soi off  Pas optimal Théorie des traits  Cinq forces (pas vraiment d’explications des processus, n’explique pas ce qu’il se passe quand les forces ne vont pas dans la même direction) Croissance et développement : 1. Freud  Enfance qui déterminer Rogers  Qui on est et qui on veut devenir qui détermine, on se développe au-delà des premières années, on cherche à se faire aimer toute notre vie (plus fluide qu’avec Freud) Downloaded by Laetitia Ruimy ([email protected]) lOMoARcPSD|7328350 2. Freud  Développe stade avec conflit précis, modèle (surtout à l’enfance, mais continue à l’âge adulte aussi) Rogers  Plus dynamique, moins d’informations (tout au long de la vie) Traits  Pas vraiment importance dans le monde dans lequel tu grandis et vis Psychopathologie : 1. Freud  Changement se fait en gérant les forces sombres qui nous habitent Rogers  Changement se fait en libérant force positive Traits  Rien, changement de nos comportements qui est possible seulement Downloaded by Laetitia Ruimy ([email protected])

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