Cours 03: Programmation Opérationnelle (Partie 1: Les Approches Quantitatives) PDF

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Cours 03: Programmation Opérationnelle (Partie 1: Les Approches Quantitatives) est un document sur l'urbanisme architectural de l'Université de Blida 1. Le cours couvre différentes approches quantitatives dans la planification urbaine.

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Université de Blida 1 Institut d’Architecture et d’Urbanisme COURS 03: PROGRAMMATION OPÉRATIONNELLE (PARTIE 1: LES APPROCHES QUANTITATIVES) PROGRAMMATION Dr. AOUISSI K. B. Année...

Université de Blida 1 Institut d’Architecture et d’Urbanisme COURS 03: PROGRAMMATION OPÉRATIONNELLE (PARTIE 1: LES APPROCHES QUANTITATIVES) PROGRAMMATION Dr. AOUISSI K. B. Année universitaire: ARCHITECTURALE ET URBAINE (2024/2025) 1 Les échelles de la programmation urbaine; La pyramide de programmation / l’entonnoir de programmation 2 1/ DE LA PROGRAMMATION STRATÉGIQUE À LA PROGRAMMATION OPÉRATIONNELLE: La programmation urbaine stratégique et la programmation urbaine opérationnelle sont deux étapes complémentaires du processus d'aménagement urbain. La programmation urbaine stratégique définit les grandes orientations du développement urbain d'un territoire, tandis que la programmation urbaine opérationnelle traduit ces orientations en projets concrets. La programmation urbaine stratégique est une démarche de réflexion à long terme qui vise à définir les objectifs et les orientations du développement urbain. Elle prend en compte les enjeux économiques, sociaux, environnementaux et culturels du territoire. Les objectifs de la programmation urbaine stratégique peuvent rester vaste et consiste à appliquer une politique à adopter voir donner des orientations et des grandes lignes directives. La programmation urbaine opérationnelle est une démarche de mise en œuvre des objectifs définis par la programmation urbaine stratégique. Elle consiste à identifier les projets concrets qui permettront de réaliser ces objectifs. Les projets de programmation urbaine opérationnelle peuvent être, par exemple, la construction de logements sociaux, la création d'un parc urbain, la réhabilitation d'un quartier ancien ou la réalisation d'une infrastructure de transport. 3 Le rapport entre la programmation urbaine stratégique et la programmation urbaine opérationnelle est donc un rapport de cause à effet. La programmation urbaine stratégique définit les objectifs du développement urbain, et la programmation urbaine opérationnelle met en œuvre ces objectifs en identifiant des projets concrets. Plus précisément, la programmation urbaine stratégique permet de : ❑ Identifier les enjeux et les besoins du territoire ; ❑ Définition des objectifs du développement urbain ; ❑ Élaboration d'une vision globale pour le territoire ; ❑ Mise en cohérence des différents documents de planification urbaine. La programmation urbaine opérationnelle permet de : ❑ Traduire les objectifs de la programmation urbaine stratégique en projets concrets ; ❑ Élaborer des programmes d'aménagement et de construction ; ❑ Mobiliser les ressources financières et humaines nécessaires à la réalisation des projets. La programmation urbaine stratégique et la programmation urbaine opérationnelle sont donc deux étapes essentielles du processus d'aménagement urbain. Elles permettent de garantir la cohérence et la durabilité du développement urbain. 4 2/ L’ÉMERGENCE DE L’UNITÉ DE VOISINAGE COMME OUTIL DE PROGRAMMATION OPÉRATIONNELLE: Élaborée au début des années 1920 aux États-Unis par Clarence Arthur Perry à partir des définitions sociologiques du voisinage de l’École de Chicago, l’unité de voisinage a été conçue en rapport avec les déplacements quotidiens, avec la fréquentation quotidienne de l’école primaire ou du centre civique. Désignant un regroupement résidentiel centré autour d'une école primaire, cette configuration devint l'unité fondamentale pour l'expansion urbaine, principalement dans les banlieues nord-américaines. En Europe, cette approche urbanistique a été adoptée plus tard, vers les années 1945, dans le but de faciliter les déplacements locaux vers des points clés de la ville tels que les écoles ou le centre-ville, où se trouvent les commerces alimentaires et la mairie. La planification de ces arrangements découle de la fréquentation variable de certaines zones. Les termes "secteur" ou "quartier" deviennent des concepts pour décrire l'unité de voisinage, définissant ainsi une partie ou une subdivision de la ville. En fin de compte, l'unité de voisinage crée une connexion géographique entre les résidents, établissant une "vie commune" basée sur les interactions sociales au sein d'une même communauté, contribuant ainsi à une meilleure qualité de vie. 5 L’unité de voisinage une notion récente? Passant de chasseur nomade, l’Homme évolua et devenait sédentaire, il s’est attaché spatialement à un lieu, et appropriait un espace, en Mésopotamie, plus exactement à Harran, une cité vielle de plus de 5000 ans, où l’Arpadschiyar (maison-ruche) est considérée comme une des premières formes d’habitat (Kupper, 1959). Développée sur un plan circulaire avec un toit conique qui reflète une organisation en rond de ses habitants autour du feu et pour partager les repas, construite en terre et en pierre qu’offre le site naturel, organisées et développées en groupements pour affirmer les appartenances familiales et tributaires. Ces quelques critères traduisent un ensemble de pratiques qui définissent heuristiquement les premières formes d’urbanisme. Cette notion matrice qui représente le niveau le plus fondamental de l’existence humaine et de sa manière d’habiter, à savoir s’abriter de l’extérieur dans un espace défini par un ensemble de parois, mais aussi comme réponse à une notion fondamentale qui reflète la socialité de l’homme et son besoin de se développer en essaim. 6 7 Maisons ruches à Harran (Turquie). Même de nos jours Le feux reste un élément fédérateur 8 Notion de voisinage: Publié dans « The Neighbourhood Unit », Regional Survey of New York and its Environs, New York, vol. VII, 1929. 9 Le premier principe formulé par C. A. Perry repose sur la limitation du nombre d'habitants en fonction des capacités d'un équipement scolaire, soit de 5 000 à 6 000 habitants, équivalant à une école de 1 200 élèves. En raison de sa faible densité, l'unité de voisinage ne peut pas s'étendre indéfiniment ; sa croissance doit plutôt être absorbée par une autre unité. En ce qui concerne le deuxième principe, l'unité de voisinage, structurée en fonction des déplacements des enfants, est délimitée par un cercle centré autour du centre communautaire, à savoir l'école, distant d'un demi- mile (environ 800 mètres) depuis n'importe quel point. Il est essentiel qu'elle puisse être traversée à pied. l’unité de voisinage tend à devenir un instrument de découpage quantitatif du grand ensemble. Elle est associée à une échelle d’équipements et à des fonctions de rythme quotidien (concrétisées par des services tels que la « supérette », l’école maternelle ou primaire). Elle devient le point de départ d’une programmation opérationnelle avec une approche dite collective dans sa conception. L’unité de voisinage caractérise la programmation urbaine notamment de l’époque de l’urbanisme moderne avec l’émergence des grands ensembles. 10 À gauche, la structure de la ville et les voies de circulation ;à droite, groupement des unités de voisinage et leur structuration autour des écoles. 11 Claude Le Cœur, Esquisse d’Unité résidentielle à Cronenbourg (publiée dans Urbanisme, nos 1-2, 1950, p. 29) pour illustrer les débats sur l’Unité de voisinage au Congrès international de l’Urbanisme à Zurich de 1948. 12 3/ LA GRILLE THÉORIQUE DES ÉQUIPEMENTS COMME OUTIL DE PROGRAMMATION OPÉRATIONNELLE: La « grille théorique d’équipements » est un document de programmation des équipements. il a été élaboré par la CADAT (Caisse algérienne d'aménagement et du territoire)/BEREG (Bureau d'Etudes de Recherches et d'Engineering) en 1975. Elle consiste dans la répartition et la programmation des équipements publics selon des unités dites de voisinage ne dépassant pas les 3500 habitants. C’est-à-dire environ 1000 logements. Les bâtiments abritant des fonctions spécialisées, (santé, scolaires…) sont définis par leurs surfaces. Celles-ci sont calculées selon le nombre d’usager d’une manière strictement théorique, en partant des surfaces calculées selon les besoins du mobilier industriel. Elle fut enrichie et réajustée par le CNERU (Centre National des Recherches appliquées en Urbanisme) et adopté le Ministère de l’habitat à partir de 1987, elle continu a faire base pour les outils de planification urbaine (PDAU, POS) à nos jours, 13 Les équipements jouent, en effet, un double rôle ; d’une part, ils assurent directement la satisfaction de certains besoins et d'autre part, s’ils sont convenablement regroupés, ils peuvent constituer des centres, éléments essentiels de l’animation et de la structuration urbaine. Il a souvent été constaté que les équipements nécessaires à la création d’un centre existaient mais qu’ils étaient implantés de telle sorte qu’ils ne pouvaient que jouer le rôle d’une collection d'équipements ne permettant pas l'émergence d’un nouveau centre animé. Deux possibilités s’offrent à l’application de la grille théorique des équipement; 1. Cas d’un tissu à créer; l’application est directe et sans contraintes majeures, 2. Cas d’un tissu existant; Il ne sera pas toujours possible d’appliquer les tailles théoriques des unités urbaines. Il faudra d’abord dégager le modèle théorique existant et composer avec les schémas pour une nouvelle structuration 14 LE PRINCIPE DE HIERARCHIE: Il s’'applique aux équipements, aux unités spatiales et aux villes. Les équipements peuvent être subdivisés en deux grandes catégories, selon le caractère du service.- En équipements de base pour les équipements qui répondent à des besoins quotidiens, ou fréquents(Equipements scolaires, sportifs, commerciaux, soins primaires…).- En équipements de haut niveau : pour les équipements répondant à des besoins rares, spécialisés, particuliers etc… — (hôpitaux spécialisés, équipements juridiques, certains équipements commerciaux, administratifs etc… ).L'ensemble des équipements, selon leur nature, peuvent être classés sur une échelle de niveau de service. Le niveau de service, et la capacité déterminant les seuils d'apparition, des équipements exprimés en volume d'habitants ou de logements à desservir. Plus ils se positionnent au bas de l’échelle, plus ils répondront à des besoins fréquents, et plus les seuils d’apparition seront bas. À l'inverse, les équipements devant satisfaire des besoins moins fréquents ou spécialisés, auront des seuils d'apparition élevés correspondent aux conditions de rentabilité économique. Les unités spatiales composant la ville à travers le modèle de structuration peuvent être ordonnées suivant leur taille :- Unités de base - unités de voisinages- groupement d’unités de voisinages- Quartiers- groupement de quartiers. La dimension des unités spatiales varie selon le type de ville. Leur taille correspondra au rayon d'influence de la fonction. 15 L'importance de la fonction de centre induite par l'implantation des équipements sera dépendante du degré de concentration des équipements dans l'unité notamment, des équipements de haut niveau qui rayonnent sur des volumes de population importants. Plus l’unité concentre cette catégorie d’équipements, plus elle joue un rôle central, et plus elle est importante. Plus son rayon d'influence sera de faible importance, plus elle sera de petite taille, et jouer un rôle de desserte quotidienne des populations résidentes. Les villes sont classées selon leur taille, les volumes respectifs de population appellent une quantité et un niveau d'équipements. Par exception, quelques équipements considérés comme nécessaires, ont été retenus même lorsque le volume de population ne justifie pas théoriquement ces équipements. L'application de ce principe aux équipements et aux unités urbaines a pour but d’établir une relation de cohérence entre le rayon d'influence des unités et les seuils d'apparition des équipements. 16 LE PRINCIPE DE CUMUL: S’applique aux unités urbaines, et aux villes. À partir d’un certain niveau, les unités et les villes jouent à des degrés divers un pôle central, mesure par leur rayon d'influence. Ce principe veut que chaque unité — ou que chaque ville de taille supérieure cumule les équipements programmés dans l’unité ou la ville de taille inférieure. Ce principe a pour but d'éviter la séparation entre la fonction de desserte, et la fonction de centre, faute de quoi les populations résidantes dans les unités ou les agglomérations urbaines qui assurent une fonction de centre devraient se déplacer dans les unités ou les villes qui disposent des équipements de desserte, ce qui déséquilibre l’organisation intra et inter urbaine. 17 4/ MODE D’EMPLOI DE LA GRILLE THÉORIQUE DES ÉQUIPEMENTS: En fonction de la taille de la population agglomérée, cinq catégories de villes ont été retenues, dont la ville moyenne définit le type. Ce qui nous donne les types de villes suivants : ❑ Ville de 12.000 habitants dont la grille s’applique de 5.000 à 25.000 habitants, ❑ Ville de 25.000 habitants dont la grille s'applique de 25.000 à 50.000 habitants, ❑ Ville de 100.000 habitants dont la grille s'applique de 50.000 à 150.000 habitants, ❑ Ville de 100.000 habitants dont la grille s’applique de 150.000 à 250.000 habitants- ville de 100.000 habitants dont la grille s’applique de 250.000 à 350.000 habitants ❑ Les quelques villes de plus de 350.000 habitants constituent des cas particuliers pour lesquels une grille spécifique à chaque ville devra être élaborée. 18 A/ DEMOGRAPHIE La structuration démographique, dépendant des comportements de natalité et de mortalité des populations, est souvent liée au niveau de développement de la ville. Constat a été fait, que plus la ville est développée, urbanisée, plus le taux de croissance naturel a tendance à baisser. Compte tenu de cette hypothèse, une structure démographique profilée à ‘horizon 2000 a été adaptée à chaque ville type. L'objectif est une évaluation plus conforme des besoins en équipements scolaires qui sont directement déductibles du volume d’enfants à scolariser. En pourcentage de la population totale, nous avons respectivement pour les 6-12 ans, 13-15 ans et les 16-18 ans. ❑ Ville type 12.000 habitants : 18,99 % 7,50 % et 3,3 % ❑ Ville type 35.000 habitants : 16,10 % 6,58 % et 3,1 % ❑ Ville type 100.000 habitants : 16,01 % 6,53 % et 3,1 % ❑ Ville type 200.000 habitants :15.33 % 6,28 % et 2,5 % Le pourcentage de population concernée par la scolarisation sera en moyenne respectivement de 16.60 %,6,72 % et 3,14 pour les trois cycles de l’enseignement. 19 B/ LOGEMENTS: Le T.O.L moyen de 7,35 arrête par la planification à l’horizon 2000 a été appliqué. Les seuils d'apparition des équipements exprimés en volume de population a été calculé sur cette base. Actuellement le Taux d’Occupation par Logement est ramené à 5. Autre indicateur est également utilisé à savoir le Taux d’Occupation par Pièce (T.O.P); les normes internationales estiment un Taux d'occupation par pièce (TOP) normal jusqu'à 1,49 personne par pièce, acceptable entre 1,50 et 2,24, critique entre 2,25 et 3,49, et qu'un logement est très surpeuplé au- delà de 3,50 personnes par pièce. 20 C/ ACTIVITES: Les besoins en emploi ont été évalués sur la base du taux d’occupation de 22 %, ils ont été traduits en besoins de surface. Des ratios de surface donnés en mètre carré par habitant ont servi de base à l’estimation des besoins en surface par nature à l’échelle de la ville. Habitat : Le ratio global habitat par ville type est déduit du tableau et du graphe de relation entre densité brute et densité nette. Equipements : Le ratio global d’équipement est déduit pour chaque ville type de sa grille théorique. En régie générale le rapport surface foncière équipement, surface plancher habitat doit être de 0.4 à l’échelle de l'unité de base. Activité : 66 emploi/ha dans les micros zones d'activités qui font 3 à 5 hectares soit 150 m² - 2000m²/emploi. Un taux d’emploi induit par les équipements a été évalué de façon indicative. C’est l’emploi nécessaire du bon fonctionnement des équipements conformément aux orientations des ministères concernés et aux constats faits lors des enquêtes. Voirie : En l’absence de normes, une formule empirique extraite d’un document traitant des consommations d’espace par les équipements (CNERU) a été appliquée.Elle a l'avantage de permettre une estimation rapide des besoins en voirie et de les inclure dans l’estimation globale. La logique de la démarche est la suivante :> Au dessus de 400 logements, la voirie n’est pas évaluée. Elle est censée être comprise dans l’opération (voirie tertiaire)> Au dessous de 400 logements, le ratio est de 5m²/logement additionnel ; toutefois les 25m²/logement constituent un maximum strict pour l’ensemble voirie secondaire et primaire induits En régie générale le rapport voirie/espace libre ne doit pas dépasser les 50 %.- Infrastructures : Pour l’ensemble des autres infrastructures, notamment les emprises de transformation ratio de 3,5 m²/habitation a été retenu.- Espace vert et réserves : Un ratio moyen de 10 à 15 m²/habitant est généralement admis. Nous l’avons appliqué comme un minimum dans la plus grande ville, et nous l’avons augmenté progressivement jusqu’à la plus petite ville de manière à leur permettre de disposer des réserves satisfaisante pour admettre une future croissance urbaine, qui peut aller jusqu’à doubler le volume de population, tout en réservant le minimum de 10 m² d’espace vert par habitant. 21 La densité brute : Prend en considération l'ensemble des régions considéré sans aucune élimination comme les équipements collectifs, les espaces extérieure, les réseaux VRD, En activité du tissu urbain, la densité peut varier largement. La densité nette : Ne prend en considération que les surfaces des parcelles réellement occupées par l’affectation donnée : emprise au sol de la construction, espace libre à l'intérieur de la parcelle ou de l'îlot de référence, voirie interne. 22 23 Pour chaque ville type, une grille théorique des équipements donné par unité de structuration urbaine, les équipements, le ratio en m²/habitant et en m²/logement ; ainsi qu’une estimation de l’emploi induit par équipement. Les ratios sont le résultat de comparaison ente les différentes sources d’information et les études d'urbanisme, et de leur adaptation à chaque ville type. Un schéma théorique de structuration urbaine accompagne chaque grille théorique d'équipements. Le type et la taille des unités de structuration urbaine ont été définies en fonction des seuils d'apparition des équipements et des exigences d'organisation urbaine selon la taille de la ville. Ainsi la taille des unités évolue d’une ville à une autre, et de nouveaux types d'unités de structuration urbaine apparaissent progressivement. Le principe de localisation des équipements a été de rechercher la formation d’axes et de centres urbains animés. 24 Une estimation des besoins en surface par fonction urbaine complète chaque grille d’équipements. Un tableau et un graphe d’évolution des relations entre les densités brutes et les densités nettes par unités de structuration urbaine ont été élaborés pour chacune des villes types à l’aide des grilles théoriques d'équipements et des ratios arrêtés par fonction urbaine. Une densité brute optimale a pu être dégagée pour chaque ville type, ainsi qu’un ratio de surface réservée à l'habitat par habitant. Sur la base de la densité brute optimale de la ville, la surface totale de la ville a été évaluée et a été élaborée :- des ratios d’équipements globaux et par secteur ; - des ratios d'habitat - des densités. Les résultats qui seront déduits pour une ville donnée constitueront les éléments de référence que les études opérationnelles pourront préciser. 25 5/ CONCLUSION: L’approche programmatique purement quantitative est reprochée pour sa standardisation et manque de contextualisation, aussi, son parage collective pénalise une vision personnalisée et considère les utilisateurs comme des données statistiques auxquels les besoins sont exprimés par des unités de mesure surfacique. La traduction et la transformation d’unité restent le crédo de cette approche qui pour autant reste rationnelle mais rigide. 26

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