CM1 - Introduction to Urban Forms PDF

CM1 - Introduction : Formes Urbaines Situées 28.02 - S. Fiori Sommaire La ville dans sa matérialité Éléments de vocabulaire de la morphologie urbaine La ville et ses transformations Dynamiques historiques De la ville à l’urbain Enjeux contemporains Introduction Les villes ont des points communs, d...

CM1 - Introduction : Formes Urbaines Situées 28.02 - S. Fiori Sommaire La ville dans sa matérialité Éléments de vocabulaire de la morphologie urbaine La ville et ses transformations Dynamiques historiques De la ville à l’urbain Enjeux contemporains Introduction Les villes ont des points communs, des traits communs mais en même temps, elles sont toutes différentes. Ces villes ont des problematique communes mais des croissances différentes. Marseille : Bord de la mer, une petite calanque, reconnaissable au port, à la mer, la Bonne Mère, la lumiere très crue qui se reflechi sur les pierres calcaire, ville construite de maniere étrange et chaotique, entre les maisons denses, le port et les immeubles. Paris : Les toits, les materiaux et le zinc, la Tour Eiffel, le ciel très gris. Bordeaux : Les rives, espace et ville horizontale dont l’échelle est donnée par la Garonne, lumière plutôt douce et qui se reflète sur le calcaire de facon douce, vue de haut sur la boucle. CM1 - Introduction : Formes Urbaines Situées 1 Lyon : Sur les berges du Rhône, ville verte, le Rhône moins large et la topographie donnent des relations differentes entre la ville et le fleuve, situation plus frontale. Marseille : Reconnus par le rythme des immeubles et des façades (3 fenêtres) construits au 19ème, façades très étroites, façades de 7m de long implantées sur 30m de profondeur, un appartement par niveau, les chambres sur rues, largeur de façade limitée par la porté des poutres en bois, cage d’escalier éclairée par des verrières et petit jardin derrière. Bordeaux : L’échoppe bordelaise, fin du 18ème mais remonte plus haut, à l’origine petite construction habritant une activité commerciale et habitation, puis au 18ème, elle ne devient qu’habitation. Longueur de 6-7m commun avec les 3 fenêtres, le sejour orienté sur jardin et les chambres sur rue. Lyon : Les immeubles canus, à croix rousse, des immeubles ateliers fait pour acceuillir les ouvriers de la soie, ceux qui travaillaient à domicile, immeubles très hauts pour avoir des metiers à tisser Jacquart, hauteur de plafond sur 4m et de grandes fenêtres pour le travail de jour. Paris : Haussmanien à la 2ème moitier du 19ème, règles communes : Les balcons filants au 1er et dernier étage, hauteur des immeubles, entre sol ; lieu entre le rez-dechaussée et le 1er ( demi-niveau) espace dissocié à Paris mais pas à Lyon (ce sont les mezzanines). La ville dans sa matérialité Éléments de vocabulaire de la morphologie urbaine Les formes que prend la Ville : Les tissus urbains : Le parcellaire, les voies et les bâtiments Les parcelles : Les cadastres (pour délimiter les propriétés du sol), en termes juridiques, c’est une unité de propriété, un outil géré par les impôts (pour l’impôt foncier), un instrument de repérage et de découpage du sol (à l’origine). On en trouve les 1er en Egypte au bord du Nil, c’est un moyen d’enregistrer, un instrument important pour les romains pendant CM1 - Introduction : Formes Urbaines Situées 2 leurs colonies (moyen pour attribuer le sol à différentes personnes), c’est un découpage non visible la plupart du temps. Les voies vont du chemin à l’avenue, des boulevards à l’autoroute (boulevards : ancien rempart qui apres avoir été détruit est devenu une circulation car plus d’utilité). Ces 3 éléments servent à qualifier le tissu urbain à travers les différentes relations qu’ils entretienent Montpellier Haut gauche : Moyen-Age, noyau le plus vieux, petites parcelles, formes variables, des rues étroites, pas de formes rectilignes, des immeubles qui occupent toute la parcelle. Bas gauche : 19ème : Equivalent de Haussman, changement d’échelle perceptible, parcelles plus grandes, rues rectilignes. Haut droit : 1920, après guerre, parcelles regulières en lien avec la voiries, bâtis plus implantés à l’alignement mais a un lien plus lâche avec la parcelle. Bas droit : Plus de tissus car plus de lien avec les trois éléments, parcelle différente de la voirie et batis avec aucun rapport de formes avec la parcelle : Deconnexion des 3 composantes du tissu urbain, remonte au mouvement moderne. - Théorie de Le Corbusier, Tissus modernes complètement déchus du sol : Marqué surtout après la 2nd Guerre Mondiale. Remembrement, regroupement de plusieurs parcelles en une seule (inverse : lotissement, decoupage du sol), à partir d’un îlot on peut bâtir quelquechose avec la lumière, la nature et le soleil, la ville doit être aérée pour éviter les maladies ou autres. Pierre Riboulet : Années 60 et 2000, décrit le tissu de la ville ancienne comme traditionnel. Chaque immeuble est différent mais a un air de famille commun : Ce sont les matériaux. Elle ne peut pas être reproduite car elle est trop différente. C'est assez pittoresque car un caractère charmant est donné par cette différence de formes. C'est défini par le rôle des artisans, des savoir-faire locaux et des matériaux locaux. La ville est plutôt organique car elle n'est pas faite en même temps mais petit à petit. "Mode princier" : Manière de concevoir très planifiée, selon un plan prédéterminé, assez autoritaire et liée à un pouvoir (l'absolutisme monarchique), ville de Versailles CM1 - Introduction : Formes Urbaines Situées 3 au 17ème. Trident : Trois avenues qui convergent vers le château de Versailles, constructions monumentales et géométriques. Ville à tracé régulier mais forme différente du trident, et il s'impose à la ville traditionnelle, la rupture de forme enduit la création de fragments urbains. On retrouve ce fragmentement à Lyon : L'échangeur de Perrache La Fosse aux Ours au début de 1960 (immense rond-point à la Guillotière) La Place Royale (Bellecour), place très grande, ancienne place d'armes. Place des Vosges à Paris statue du roi, et géométrique, place souvent construction relève du même programme, dessin des façades identiques sauf pavillon du roi et de la reine. Les bastides : Construites au Moyen Âge, petites villes fermées, villes neuves et fondées par décision, tracé de voies régulier du principe nord-sud, avec au centre une place (très caractéristique), déformation des trames régulières suivant le site. Le rôle du site est important pour le tissu urbain, et influe dessus. Après 1850, le tissus ancien doit être modelé avec le moderne, car venu des industries, des gares et du train, moyen de locomotion lent en ville. La révolution industrielle a modernisé le tissu urbain avec une extension des villes, prolongée par une trame régulière de voiries conservant les silos et les bâtis ensemble, CERDA. HAUSSMANN agit complètement différemment mais avec des traits communs : élargir la ville, changer d'échelle. Principe Haussmannien : îlots triangulaires. Tranchée dans le tissu existant, les grandes avenues haussmanniennes partent de pôles comme des gares ou des grandes places, des grands monuments, prennent des directions qui n'ont plus rien à voir avec le tissu d'avant, obligation d'exproprier les habitants des parcelles coupées, remembrement et recomposition des parcellaires avec le vieux en mettant du nouveau, des programmes et des lotissements d'immeubles en étant aligné à la rue : Rue devenant le composant principal → îlots triangulaires, CM1 - Introduction : Formes Urbaines Situées 4 conjonction entre le plan des avenues et les conséquences de la percée du tissu existant. (Règlement d'urbanisme donné dans le PLU : document émis à la charge des collectivités locales, à Lyon échelle de la métropole, se traduit par un volet général et un volet réglementaire, à chaque zone du plan vont correspondre des règles de construction et d'implantation). Haussmann créé des règles de hauteur et de largeur de voirie, c’est un gabarit urbain, encore une règle qui s'applique au contemporain, ce qui marque la hiérarchie des rues, et montre des usages : espaces publics, trottoirs plus ou moins larges, ville haussmannienne très utile où l'on essaie de sortir la voiture de la ville et d'accentuer des pistes cyclables ou de bus. Entre la compositions des façades et les balcons filants, la ville est très unifiée et très codifiée, règles et limites de hauteur. Donc il y a une certaine uniformité de l'urbanisme parisien. Cadastre : On retrouve les différentes époques grâce aux implantations et les îlots. La ville et ses transformations Dynamiques historiques Les villes s’incrivent dans une longue durée. La ville est un lieu qui évolue par des rénovations, des fouilles montrent des restes antiques, certaines choses sont visibles, d’autres sont enfouies. Les vestiges des anciens tissus urbains : Ville de l’ouest de la France : Vestiges Romains retrouvés Nantes : Centre ville construit sur l’assèchement du bras de la Loire, ancienne île, îlot asssez inédit dans sa forme car on lit toujours l’ancien bras de la Loire. Les remparts sont des bornes de croissance et des pôles de croissance. Pont de la guillotière, ligne de croissance : Vers l’Italie, le chemin de fer est barrière de croissance car il est infranchissable. CM1 - Introduction : Formes Urbaines Situées 5 Ville Européenne : Croissance radio-concentrique (Paris) à la fois du centre vers la periphérie : Concentrique, et Radiale (rayons qui vont vers le centre) Les grands ensembles construits à la va-vite, quartier de 500 logements, logements collectifs dans les années 60 selon Guichard. Puis, il y a eu la volonté de construire des maison individuelles, ce qui cause l’étalement urbain et une multitude de nouveaux problèmes qui y sont associés. Dans les années 70 sont créées des villes nouvelles, elles sont devenues à leur tour de grandes implantations pavillonnaires. De la ville à l’urbain Enjeux contemporains CM1 - Introduction : Formes Urbaines Situées 6