Alimentation et Trouble du Spectre de l'Autisme - Prise en Soins en Orthophonie PDF

Summary

Cours sur l'alimentation et le trouble du spectre de l'autisme (TSA) dans le contexte de l'orthophonie. Le document couvre la définition du TSA, le développement de l'oralité, et la prise en charge orthophonique pour les troubles alimentaires pédiatriques. Il présente aussi des informations générales sur le développement de l'enfant et les questions liées à l'alimentation.

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Alimentation et Trouble du Spectre de l’Autisme Prise en soins en orthophonie Vendredi 29 novembre 2024 Marie-Amélie COUTANSAIS Orthophoniste Sommaire Définition du TSA et critères diagnostiques Développement de l’oralité...

Alimentation et Trouble du Spectre de l’Autisme Prise en soins en orthophonie Vendredi 29 novembre 2024 Marie-Amélie COUTANSAIS Orthophoniste Sommaire Définition du TSA et critères diagnostiques Développement de l’oralité Trouble alimentaire Pédiatrique : définition et signes d’alerte Prise en soins orthophonique : les grands principes Définition du TSA et critères diagnostiques Développement de l’enfant Le développement des enfants est pluriel Il présente une base neuro-développementale Développement et environnements Trouble du Spectre de l’Autisme (TSA) : définition  LA DYADE autistique  trouble du développement de l’interaction et de la communication sociale réciproque, + un caractère répétitif et restreint des comportements, des intérêts et des activités  1 naissance sur 100 dans le monde Le Trouble du Spectre de l’Autisme  Plusieurs pistes étudiées  Institut Pasteur en lien avec des laboratoires du monde entier  Génome humain = plus de 20 000 gènes qui définissent nos particularités  Variations génétiques ont une incidence sur le développement  Variations neutres / autres  Aujourd’hui une centaines de gènes impliqués dans l’autisme ont été identifiés  Les études montrent que 30% des personnes TSA présentent des variations génétiques  Incidence héréditaire Trouble du Spectre de l’Autisme (TSA) : définition  Envahissant : globalité du développement de l’enfant et non un mécanisme de défense  Altération qualitative  Débutant avant l’âge de 3 ans Critères diagnostiques 1/ Trouble du développement de l’interaction et de la communication sociale réciproque Ce que l’on observe  Manque d’utilisation coordonnée du contact oculaire, du sourire social dans les ouvertures et réponses sociales  Difficulté à varier et diriger ses émotions, ainsi qu’à interpréter celles des autres  Difficulté à comprendre les intentions d’autrui (théorie de l’esprit) Difficultés d’interaction et de communication  Manque d’attention conjointe  Difficulté à initier ou soutenir une conversation avec échange réciproque  Difficulté à développer des relations avec ses pairs  Difficulté dans les jeux de groupe et les jeux imaginatifs interactifs Des particularités de langage  Trouble du langage fréquent  Structure du langage souvent répétitive / plaquée  Jargon ou utilisation idiosyncrasique (n’ayant aucun sens ni motivation conventionnelle) de mots ou de phrases  Prosodie atypique  Inversion pronominale « je/tu »  écholalie immédiate ou différée Critères diagnostiques 2/ Caractère restreint, répétitif et stéréotypé des comportements Ce que l’on observe  Centres d’intérêts restreints, hors norme sociale  Routines rigides avec besoin d’immuabilité  Intérêt pour des éléments non fonctionnels et sensoriels des objets  Maniérismes moteurs des mains et des doigts ou mouvements complexes de tout le corps = stéréotypies Spécificités chez les TSA  Style cognitif particulier  Sur-fonctionnement cognitif : perception par détails  Hypermnésie séquentielle (listes) et visuelle (logos, lettres)  Haut niveau de systématisation : capacité à détecter les lois, les régularités d’un ensemble Vidéo 2mn Mieux identifier les signes de l’autisme Le développement de l’oralité Parlons de l’oralité et de son développement L’oralité = toutes les fonctions orales, alimentation, ventilation, exploration tactile et gustative, cri et langage Physiologie complexe, dirigée par les neurones cérébraux et digestifs Calendrier développemental de l’oralité: de la 10ème semaine in utero jusqu’à l’âge de 6 ans environ Embryon Fœtus Nourrisson (oralité réflexe, jusqu’à 4/6 mois) Bébé / enfant (oralité volontaire) Enfant / adulte (oralité tertiaire dite cognitive) Le développement pendant la grossesse Age Moteur / postural Oro-moteur Sensoriel 11/13 semaines in utero mouvements de succion non nutritive développement du goût 12 semaines in utero début de la déglutition fœtale 28/29 semaines neurones olfactifs matures in utero fœtus peut discriminer 2 odeurs 32 semaines in utero réflexe nauséeux 34/36 semaines in utero succion nutritive 37 semaines coordination succion / déglutition / in utero respiration réflexes présents à la naissance (déglutition, 38/40 semaines de morsure, langue en latéral, Hooker, in utero fouissement, points cardinaux) La déglutition fœtale aide au développement morphologique et entraine : le système digestif, sensoriel, oro-moteur, rénal et urinaire. Après la naissance Oralité réflexe : basée sur des réflexes archaïques, sensorialité primaire Oralité volontaire : construite sur les premières expériences alimentaires (sensori-motrice-émotionnelles) Fonctions de l’alimentation: Nutrition Identité Socialisation Plaisir (gustation et olfaction) Après la naissance Age Moteur / postural Oro-moteur Sensoriel contrôle de la tête posture semi-fléchie pendant passage de la succion réflexe à la succion 2,5 à 3,5 mois alimentation volontaire (différences inter-individuelles) détecte les différences de saveurs 4-6 mois exploration orale avec objets intégration des réflexes contrôle stable de la tête en position 6-7 mois assise abaisser lèvre sup pour aspirer la nourriture sur la cuillère fermeture labiale complète 7-8 mois mouvements latéraux de la langue matures capable de passer aux petits morceaux lisses 8-10 mois mâche des aliments mous assise indépendante nettoyage des aliments sur les lèvres préhension en pince protrusion simple de la langue utilise ses doigts pour moreceaux mous et transfert des aliments des côtés à travers la 10-12 mois coupés en morceaux ligne médiane sans difficultés saisit la cuillère avec toute la main mâche et avale des aliments plus fermes tient et incline le biberon mâche des aliments qui produisent du jus 12-14 mois tient la tasse / gobelet à deux mains garde en bouche pendant la mastication utilise la langue pour rassembler les morceaux éparpillés rassemble les morceaux en bolus avec la langue 14-16 mois mâche de plus gros aliments mous utlisation croissante des ustensiles amélioration de la force de mastication Extrait des 18-24 mois (efficace à 24 mois) gère mieux les aliments difficiles à mâcher amélioration des mouvements de la tableaux SOS mâchoire Approach peut mâcher lèvres fermées amélioration force, vitesse, efficacité avec Feeding Program 24-36 mois morceaux plus gros et plus difficiles Les idées reçues autour de l’alimentation « Manger est la priorité du corps » « Manger est facile » « Un enfant ne se laissera pas mourir de faim » Respirer / Protéger la tête / Manger Chose la plus complexe que l’enfant ait à développer : compétences dans 7 domaines différents (organes, muscles, sens, histoire d’apprentissage, développement, état nutritionnel, environnement) Si manger est trop difficile, l’enfant peut ne pas se nourrir suffisamment Le TAP : définition et signes d’alerte Le trouble alimentaire pédiatrique Terminologie multiple : besoin d’un consensus Terminologie unique résultant d’un consensus entre professionnels de différentes disciplines (pédiatres, gastro-entérologues, nutritionnistes, neuro-pédiatres, dentistes, diététiciens, psychologues, orthophonistes, ergothérapeutes) dans le cadre de l’OMS « Trouble Alimentaire Pédiatrique » (TAP) (Goday et Al., 2019) Le trouble alimentaire pédiatrique Cette terminologie consensuelle s’appuie sur 4 composantes: Le statut médical (nombreuses pathologies, malformations ou maladies) Le statut nutritionnel (restrictions au niveau de la qualité, la quantité et/ou de la variété des aliments consommés, avec pour conséquence la malnutrition, la dénutrition, des carences et parfois la surnutrition) Les compétences alimentaires (tous les aspects sensori-moteurs liés à l’alimentation) Les préoccupations psycho-sociales (facteurs développementaux, facteurs de santé mentale, influences sociales et attentes culturelles, environnement) Cf article de Pascale Grevesse, 2022 Le trouble alimentaire pédiatrique Perturbation de la prise orale des aliments par rapport à ce qui est attendu pour l'âge de l'enfant et qui persiste au moins 2 semaines s'associant à un ou plusieurs critères suivants : pathologies médicales, troubles nutritionnels, trouble des compétences oro-sensori-motrices, retentissement psycho-social (Goday et al.,2019) Le Trouble Alimentaire Pédiatrique Dans la CIM 11 (classification internationale) Le Trouble alimentaire Pédiatrique (TAP) est identifié en tant que tel R63.31 TAP aigu (entre 2 semaines et 3 mois) R63.32 TAP chronique (persistant au-delà de 3 mois) Le TAP devient un diagnostic à part entière, et non plus seulement un symptôme Le trouble alimentaire pédiatrique 25% des enfants neuro-typiques 90% des enfants avec handicap mental et/ou TSA 60,93% des enfants TSA ont au moins un problème d’alimentation (Seiverling et al., 2018) 49,1 % rejettent certains aliments en raison du goût ou de l’odeur (Hubbard et al., 2014) 45,3% en raison de leur texture mixte (Hubbard et al., 2014) +de 50% des enfants TSA se nourrit de manière non conventionnelle (Ledford & Gast, 2006; Ahearn et al., 2001) Le trouble alimentaire pédiatrique Étude réalisée aux USA (Koviac et al., 2020) : Entre 23% et 37% des enfants correspondent aux critères diagnostiques du TAP Prévalence plus forte que les TSA ou tout autre diagnostic de TND Le trouble alimentaire pédiatrique Pathologies médicales Altérations du système cardio-respiratoire Pathologies gastro-intestinales : intolérances, RGO, anomalies oro- pharyngées ou laryngées, troubles de la motilité intestinale, atrésie de l’œsophage Maladies des voies respiratoires et pulmonaires, + chroniques Retards de développement et TND Le trouble alimentaire pédiatrique Troubles nutritionnels Malnutrition caractérisée par des apports en nutriments insuffisants pour répondre aux besoins nutritionnels de l’enfant Impact négatif sur sa croissance, son développement et sa santé Carences consécutives à la sélectivité Toxicité (consommation excessive d’aliments ou de boissons) Surnutrition (apport énergétique excessif) Le trouble alimentaire pédiatrique en orthophonie Troubles fonctionnels oro-sensori-moteurs TND : perturbation des expériences alimentaires, altération du fonctionnement sensoriel oral avec impact sur l’acceptation des aliments (hypo / hyper sensibilité). Difficultés à gérer le bolus alimentaire : schémas oro-moteurs absents ou inefficaces, désorganisation de la séquence, propulsion lente et / ou inefficace, stases alimentaires, manque de tonicité, fatigabilité. Conséquences : alimentation orale altérée voire dangereuse (étouffement, vomissements, refus alimentaire, etc) Retard de développement alimentaire (textures inadaptées à l’âge, nécessité d’adapter+++, stratégies d’alimentation) Alimentation orale inefficace (durée des repas, prise alimentaire inadéquate, compléments alimentaires voire nutrition artificielle) Le trouble alimentaire pédiatrique en orthophonie Dysfonctionnement psycho-social : Aversions alimentaires réactionnelles (vécu négatif = stratégies d’évitement ou comportements aversifs) Stress et détresse chez l’enfant et chez les parents / aidants Difficultés comportementales Sélectivité alimentaire (éventail alimentaire limité, refus de goûter) Habitudes alimentaires inadaptées à l’âge de l’enfant Grignotage Mise en place par le parent / aidant de stratégies inappropriées Les signes d’alerte chez le nourrisson - Prise de poids insuffisante - Trouble de la succion avec fuites de lait - Enfant qui ne met pas à la bouche - Problèmes de coordination SDR - RGO, troubles du transit - Freins restrictifs - Agitation ou évitement lors de la prise au sein ou au biberon Les signes d’alerte chez l’enfant Mange trop peu Refuse les morceaux A des réflexes nauséeux, voire vomit Est très lent pour manger Est très sélectif (souvent refus des fruits et des légumes) Est sensible aux textures Ne supporte pas d’avoir les mains sales Ne peut manipuler certaines matières A des reflux gastro-œsophagiens Problèmes dans la prise de poids Le Trouble alimentaire pédiatrique Souvent présent dès la naissance Parfois premier signe indicateur de trouble du développement « Je sais faire » « Je peux faire » « Je veux faire » Quels enfants, quelles difficultés ? Période clé entre 0 et 2 ans Moments charnières Bébés présentant des troubles de la succion, allaités ou au biberon Diversification (entre 4 et 6 mois) Passage à la cuillère Passage aux morceaux Enfants de plus de 2 ans : comportements prennent souvent toute la place (histoire / vécu d’alimentation) La prise en soins orthophonique: Grands prinicipes Les différents aspects de la prise en charge Aspect praxique et moteur Aspect sensoriel Aspect cognitif Communication et langage Aspect praxique et moteur Troubles posturaux et du tonus musculaire vont retentir sur la posture Une installation correcte (appui pour le dos et repose-pied) permet de déglutir en protégeant les voies respiratoires Marche-pied réglable : si besoin, genoux plus hauts que les hanches (ça évite que l’enfant se relève sans cesse) Assise profonde / Anti-dérapant sous les fesses Coudes et avant-bras en appui sur la table Bassin / épaules / tête alignés Bavoir « intégral » Toile cirée sous la chaise Aspect praxique et moteur La stabilité du bassin est nécessaire aux mouvements masticatoires Coordination œil / main pour la préhension des couverts Manches ronds ou manches épais plus faciles. Manche plat difficile. Couverts coudés si flexion du poignet difficile Couverts plats si difficultés de préhension labiale Plutôt plastique que métal Pré-remplir la cuillère peut aider l’enfant Double cuillère Fonctions oro-motrices : Thérapie sensori-motrice Talk Tools Objectifs : alimentation thérapeutique 1) pouvoir se nourrir correctement 2) développer des fonctions motrices buccales « normales » pour s’alimenter 3) développer des fonctions motrices buccales «normales » pour parler Lien très fort ! Cf thèse Lemarchand Formathon, Congrès de médecine générale Thérapie sensori-motrice Talk Tools Travail de la sensorialité / mobilité / tonicité / dissociation Lèvres Joues Mâchoire Langue Voile du palais Thérapie sensori-motrice Talk Tools Programme structuré et progressif Exercices hors alimentation et avec alimentation Attention ! Bien différencier les temps d’exercices, pré- alimentaires et alimentaires, des temps de repas et d’hydratation Important de conserver les apports nutritionnels et l’hydratation Aspect sensoriel Les enfants qui ont du mal à manger présentent plus de symptômes sensoriels que leurs pairs Étude menée sur des enfants TSA + typiques montre que les corrélations sont significatives entre tous les résultats du profil sensoriel et le nombre d’aliments acceptés (Suarez, M., 2017) TSA = difficultés fréquentes dans l’intégration sensorielle (réponse adaptative à un stimuli). Aspect sensoriel Difficultés à s’habituer + difficultés à négliger les informations sans importance Manger est une tâche multi-sensorielle Si on sait faire, utiliser le profil de Dunn Sinon, adresser à un psychomotricien ou ergothérapeute formé Surtout si le trouble sensoriel est plus global Sensoriel : tactile Travail sur l’acceptation des textures différentes, non alimentaires d’abord Travail « patouille » Faire les courses Toucher les aliments Préparer le repas avec le parent Sensoriel : tactile Désensibilisation / stimulation Toujours commencer par le corps, puis le visage, puis à l’intérieur de la bouche Ne jamais forcer Attendre l’autorisation de l’enfant Mettre du fun : chanter, compter Alimentation : Si hypo sensoriel : accentuer les goûts et les textures (épices, croustillant) Si hyper sensoriel : désensibilisation avant tout Si l’enfant en met trop dans sa bouche, cuillères-mesures Sensoriel : olfactif Vigilance concernant les odeurs (parfum, odeur des lieux) Aérer notre bureau Travailler avec la famille (parfums, après-rasage, dentifrice, liquide vaisselle, etc) Désensibilisation odeurs alimentaires Sensoriel : auditif Attention au bruit (surtout en collectivité), proposer un casque Attention aux bruits de cuisine (mixer, machines, bruits de vaisselle). Vaisselle en plastique fait moins de bruit, assiette à ventouse Travail de désensibilisation : Mettre de la musique dans le casque Machines à bruits Vidéos bruits youtube (ASMR, bruits de cour d’école, de cantine, de cuisine, etc) Sensoriel : visuel Visuel : luminosité, réverbérations, stimulations visuelles de l’assiette (par exemple utilisation de colorants alimentaires faite devant l’enfant pour varier les couleurs sur les aliments que l’enfant accepte) Sensibles à la forme, la couleur, la taille, à la disposition des aliments : manipuler, jouer avec la nourriture pour faire varier l’aspect Marketing, emballages Sensoriel : vestibulaire et proprioceptif Ne pas oublier ces sens Difficile de rester assis, besoin de bouger Besoin de stimulations de l’oreille interne Le manège avant de manger ! Aspect cognitif Particularités des fonctions exécutives : défaut de planification et manque de flexibilité Réactions disproportionnées : emballage différent, changement de présentation d’un plat… Planifier les temps de repas dans l’emploi du temps de la journée Routines de début de repas (lavage des mains, mise de la serviette) et de fin de repas (débarrassage, lavage des mains) Aspect cognitif Planifier les comportements moteurs pour mettre en bouche (séquençage visuel) Planifier le déroulement du repas (timer), aliments copains (assiette « parcours ») Si besoin, proposer un outil de communication pour que l’enfant puisse faire des demandes Aspect cognitif Aspect cognitif Manipuler physiquement les aliments pour les comprendre Vocabulaire des couleurs, des textures, de la température, des odeurs, des goûts, des actions sur la nourriture (couper, écraser, etc) Similitudes, différences Tailles : petit / grand, trop petit / trop grand, juste comme il faut (cf Boucle d’Or) Communication et langage Outil de communication (faire des demandes) Set de table de communication Repas est aussi un temps de conversation (savoir manger et discuter) Travailler avec l’enfant les habilités sociales et les règles de conversation (trouver des sujets de conversation adéquats, maintenir et clôturer l’échange) Programmes de rééducation Programmes centrés sur l’enfant (programmes comportementaux) Étapes très progressives et définies Utilisation de récompenses Alternance effort / réconfort Thérapie SOS (Séquentiel – Oral – Sensoriel) 5 principes : 1) Les mythes empêchent de comprendre et de traiter 2) La désensibilisation systématique 3) S’appuyer sur le développement typique de l’alimentation (=meilleur plan de traitement) 4) Les hiérarchies / choix alimentaires ont un rôle important (on apprend à manger en mangeant!) 5) Les enfants apprennent mieux en jouant Verbalisation : ne pas dire que l’enfant n’aime pas, mais qu’il n’était pas prêt. Thérapie SOS (Séquentiel – Oral – Sensoriel) Vigilance au niveau de stress de l’enfant : montée d’adrénaline = suppression de l’appétit, bloque le tube digestif Du coup, stimuler le système opposé : endorphines Développement normal : essayer 10 fois un aliment pour l’inclure dans l’éventail alimentaire Rôle important +++ de la répétition Plus l’enfant est grand (+ de 7 ans), plus il faudra de répétitions Comment aménager un repas ? Bien intégrer le temps de repas dans le planning, de façon visuelle et accessible (objet référent, photo, picto) « sas » sensoriel avant le repas, en fonction des enfants Routine pour se préparer au repas (lavage de mains, mettre le couvert si possible, mettre la serviette) Durant le repas, être vigilant au niveau de stress de l’enfant Mettre du fun, encourager, féliciter, renforçateurs Ne pas oublier les différentes étapes, redescendre si nécessaire Encadrer le temps (timer, sonnerie) Routine de fin de repas : on jette, on nettoie, on enlève la serviette, on se lave les mains Différentiation « se nourrir » et « découvrir » Associer les 2 Le partenariat patient Indispensable +++ dans cette prise en soin Fixer avec les parents les objectifs : Aspects nutritionnels ? Prise de poids ? Croissance ? Quantités absorbées ? Éventail alimentaire ? Comportements installés autour des repas ? Aspect social ? Collectivité ? Le rappel des 24H permet de mettre les choses à plat avec les parents Ecouter +++ les inquiétudes Spécificités liées au TSA Travail sensoriel +++ alimentaire et non alimentaire (partenariat pour l’intégration neuro-sensorielle) Pairing +++ Renforçateurs +++ Partenariat parents Boîte à outils Matériel Talk Tools (chewy, pailles, souffle) « Kitor » (I. Barbier) + e-books Matériel « Parent équipé » (M. Poirette) Mapetiteassiette.com Matériel hoptoys Blog Elisa Levavasseur Site 2 minutes Tableaux, tampons, gommettes, sets de table Groupe Miam Miam (Facebook) Groupe Happy Ortho (Facebbok) la_vie_dune_maman_ortho (insta) ergomums (insta) macha_l_ortho (insta) Pour aller plus loin : /AmbitionHandicap www.association-joker.org/nos-formations https://ambitionhandicap.catalogueformpro.com/

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