Intelligence (UE 1.2) - PDF

UE 1.2 Intelligence Nicolas Gauvrit | - 2 0 2 4 2 0 2 5. Préambule 1 Cherchez quelques mots évoquant l’intelligence ...

UE 1.2 Intelligence Nicolas Gauvrit | - 2 0 2 4 2 0 2 5. Préambule 1 Cherchez quelques mots évoquant l’intelligence  Dé nitions naïves de l’intelligence - oues ET diverses - culturellement marquées fl fi  Dé nitions expertes - hétérogènes - diffèrent sur des questions importantes - des critères communs ressortent fi  Thème Jugent « important » Pensée ou raisonnement abstrait , % Aptitude à résoudre des problèmes , % Capacité à acquérir des connaissances % Mémoire , % Adaptation à l’environnement , % Vitesse mentale , % Compétences linguistiques % Mathématiques , % Culture générale , % Créativité , % Snyderman, M., & Rothman, S. ( ). Survey of expert opinion on intelligence and aptitude testing. American Psychologist, 42(2), -. 1 9 9 9 8 7 7 7 6 6 5 3 9 7 6 0 7 1 1 7 2 9 7 3 7 5 2 7 9 4 6 1 4 4 1 9 8 7  L’intelligence, c’est la capacité de compression Legg, S., & Hutter, M. ( ). Universal intelligence: A de nition of machine intelligence. Minds and machines, 17, -. 2 0 0 7 fi 3 9 1 4 4 4  L’intelligence, c’est un ensemble de capacités indépendantes Davis, K., Christodoulou, J., Seider, S., & Gardner, H. E. ( ). The theory of multiple intelligences. In RJ Sternberg & SB Kaufman (Eds.), Cambridge Handbook of Intelligence, -. 4 8 5 5 2 0 0 3 1 1 « L’intelligence est la capacité générale qu’a un individu de comprendre et de maîtriser le monde qui l’entoure » (Wechsler, ) « … capacité à apprendre, comprendre et s’adapter à de nouvelles situations » (Kline, ) « … capacité générale d’adaptation à des situation nouvelles par des procédures cognitives »(Reuchlin, ) « … ressources et modalités cognitives engagées dans l’analyse et la compréhension des situations, qui activent un répertoire de comportements et visent l’adaptation au réel » (Bernaud, ) Wechsler, D. ( ). WPPSI-R: manuel: échelle d'intelligence de Wechsler pour la période préscolaire et primaire. Forme révisée. Editions du centre de psychologie appliquée. 1 2 9 0 9 5 0 9 1 9 9 1 1 9 9 5 1 9 9 1  Les dé nitions naïves de l’intelligences varient d’une personne à l’autre et sont toujours mal dé nies Les dé nitions expertes sont variées, mais les notions de compréhension et d’adaptation souvent centrales Des questions importantes restent ouvertes, comme le rôle de la créativité ou la possibilité d’une dé nition valable pour toutes les cultures fi fi fi fi. Mesurer l’intelligence 2  Ce qui est bien dé ni est mesurable fi Cependant - Toutes les formes d’intelligences ne sont pas connues - L’accès est indirect : on mesure une performance, et non une compétence - Des facteurs individuels ou culturels peuvent brouiller la mesure Pourquoi mesurer l’intelligence ? - Une raison scienti que, la naissance de la psychologie différentielle - Une raison sociale, la demande du ministère de l’éducation nationale fi Effet de la mesure - La nécessité d’une mesure standardisé oriente la dé nition choisie - La demande sociale oriente également le modèle fi  Les différences individuelles deviennent centrales. Différences physiques, physiologiques, mentales. Darwin, C. ( ). De l'origine des espèces ou des lois du progrès chez les êtres organisés. Guillaumin et Cie., libraires-éditeurs. 1 8 6 2  Etudes du « génie » Obsession de la quanti cation Mesures sensori-motrices Galton, F. ( ). A theory of heredity. The Journal of the Anthropological Institute of Great Britain and Ireland, 5, -. 1 8 7 6 fi 3 2 9 3 4 8  Notion de « test mental » Epreuves pour prédire la réussite académique. Vitesse du bras, différenciation de poids, temps de réaction, temps de dénomination de couleurs, jugement de durée. Attention de ne pas confondre avec Raymond Cattell Cattell, J. M. ( ). Psychological tests and measurements. American Physical Education Review, 6(2), -. 1 9 0 1 1 9 4 1 9 7 On peut mesurer l’intelligence, à condition d’avoir choisi un sens précis au terme « intelligence » Mesurer l’intelligence a un intérêt pour la recherche et pour la pratique. Echelle de Binet-Simon 3  Aborde des fonctions intellectuelles plus complexes, supérieures Mémoire, imagerie mentale, imagination, attention, compréhension… Binet, A. ( ). A propos de la mesure de l'intelligence. L’année psychologique, 11(1), -. 1 9 0 4 6 9 8 2 « L'intelligence, c'est ce que mesure mon test »  L’échelle métrique de l’intelligence Binet-Simon ( , l’année psychologique) - processus étudiés - À partir d’enfants « idiots » en asile et d’écoliers d’âges divers - Chaque item correspond à un âge mental 1 0 1 9 0 5 Répéter des chiffres demande à peu près le même genre d'effort que de répéter des phrases; seulement le sens des chiffres est bien moins parlant que celui des mots ; on n'est pas aidé par la compréhension, il faut une attention plus grande, le travail est plus ingrat. Aussi, par une conclusion toute naturelle, un enfant de 3 ans, qui peut répéter une phrase de 6 mots, ne va pas au delà de 2 chiffres. On voit que, grâce à la suggestion d'idées, la mémoire brute du son est comme triplée. Voici comment l'expérience se fait. On avertit l'enfant qu'il doit écouter, puis répéter ce qu’on lui dira, et on commence par prononcer un seul chiffre. Le sujet le répète. On prononce ensuite deux chiffres qui ne se suivent pas, par exemple 3 — 7, ou 6 — 4, etc. On les prononce lentement, en les coupant d'un intervalle d'une demi-seconde. S'il y a quelque faute dans la répétition, ou quelque défectuosité de parole qui empêche de savoir exactement ce que le sujet a dit, on recommence; il suf t que la répétition exacte ait lieu une fois sur trois essais pour que le degré soit acquis. Quand la répétition de 2 chiffres est possible, on essaye 3 chiffres, toujours avec la vitesse de 2 par seconde, toujours aussi en évitant les intonations : là encore, il suf t d'un seul succès sur trois essais pour que le degré soit acquis. On remarquera que bien des enfants jeunes, de 3 ans, qui répètent avec une grande aisance 2 chiffres sont incapables d'en répéter 3 fi fi – Qu’est-ce que c’est que ça ? – Dis-moi ce que tu vois là Réponse par énumération Réponse par description Réponse par interprétation  C’est un couple assis sur un banc Un homme. Une femme. Il y a un banc aussi. Ce sont deux personnes malheureuses qui n’ont pas d’endroit où dormir âge mental Un enfant de 4 ans réussit les épreuves de 3 ans, mais pas de 4. Quel âge mental ? Quelle avance ou retard ? Un enfant de 6 ans réussit les épreuves de 6 ans et la moitié des épreuves de 7 ans. Mêmes questions. Deux ans d’avance à 2 ans, est-ce comparable à 2 ans d’avance à 10 ans ?  William Stern propose de diviser l’âge mental par l’âge réel. Lewis Terman propose de multiplier ce quotient par. On obtient ainsi le « quotient intellectuel », QI. 1 0 0 Exemple. Un enfant de ans a un âge mental de ans. Son quotient intellectuel est 7 QI = 100 × = 87,5 8 8 7 Si l’âge mental est égal à l’âge réel, quel est le QI ?  Comment interpréter le QI en terme d’avance ? Par exemple, que signi e un QI de 150 ? fi Que penser du QI pour un adulte ?  L’échelle métrique de l’intelligence a marqué l’histoire L’âge mental est l’âge correspondant à l’âge où les enfants ont habituellement des résultats conformes à ceux observés Le QI est le rapport de l’âge mental sur l’âge réel, exprimé en pourcent. De Binet à Wechsler 4  Transfert de l’échelle vers les USA par Lewis Terman Echelle de « Stanford-Binet » Applicable aux adultes In uence sur Wechsler 1 fl 9 1 6  Besoin d’évaluer les capacités cognitives des recrues Army Alpha (test général) Army Beta (pour les personnes illettrées) 1 9 1 7  - Développement de l’analyse factorielle Emergence des théories factorielles de l’intelligence 1 9 2 0 1 9 6 0  Dans la lignée de Binet mais - Modi e la notion de QI (de Stern) - Veut un test identique pour les différents âges - Le QI place l’individu dans la population 1 fi 9 4 9 Principe du facteur g  WAIS-IV: Weschler Adult Intelligence Scale à ans et mois WISC-V: Weschler Intelligence Scale for Children ans à ans et mois WPPSI-IV: Weschler Preschool and Primary Scale of Intelligence ans et mois à ans et mois 1 6 2 6 7 9 1 6 6 1 1 1 7 1 3  Les échelles de Wechsler sont les plus utilisées aujourd’hui Le QI n’est plus un quotient au sens de Stern La moyenne du QI total est de , l’écart-type. Le QI suit une distribution à peu près normale (« de Gauss ») 1 0 0 1 5. Modèles factoriels 5 corrélation analyse factorielle différentes approches  Spearman g S S S S 4 3 2 1 Thurstone Compréhension Raisonnement verbale Fluidité verbale Mémoire Aptitude Rapidité numérique perceptive Aptitude Motricité spatiale  Burt & Vernon g verbal spatial éducatif moteur verbal numérique scolaire spatial mécanique pratique F F F 3 2 1  Cattell & Horn Intelligence Intelligence visuo uidité vitesse uide cristallisée spatiale F F F fl fl 3 2 1  Les analyses factorielles de l’intelligences sont variées Les modèles identi ent en général des facteurs généraux Les modèles les plus récents montrent à la fois des facteurs et un facteur générique, le facteur g Cela permet de descriptions à différents niveaux de précision fi. Corrélats de l’intelligence 6 héritabilité de l’intelligence volume cérébral l’environnement la théorie de l’intégration pariéto-frontale effet Flynn lien avec les troubles L’intelligence au sens du QI est en partie sous in uence des gènes Un QI plus élevé se traduit par un plus gros cerveau L’environnement a également un rôle dans la détermination du QI fl