Summary

This document is an introduction to the topic of cognitive psychology, focusing on how to determine if a stimulus is perceived consciously or unconsciously, using examples of subliminal perception and its effects.

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I. Introduction En particulier, la question plus spécifique est comment établir qu’un état mental est conscient ou inconscient ? Par exemple, comment on peut déterminer qu’un percept,...

I. Introduction En particulier, la question plus spécifique est comment établir qu’un état mental est conscient ou inconscient ? Par exemple, comment on peut déterminer qu’un percept, un souvenir, une connaissance, soient conscient ? Et ou au contraire comment tester qu’il y a des perceptions inconscientes, quelle mesure peut-on établir ? ❖ Une anecdote pour illustrer : James Vigari (1957) a affirmé d’avoir inséré des images subliminales dans les films au cinéma. Ce sont des images telles que « Buvez du Coca ou mangez du pop-corn ». Ensuite il affirmé que les ventes avaient augmenter de 18% pour le coca et de 50% de pop-corn. Après enquête, les affirmations du publicitaire n’étaient pas basées sur des données véridiques et qu’il avait inventé les données sur lesquelles il s’était basé pour ces affirmations. Toutefois, cela a soulevé la question des images subliminales et en particulier la problématique que ces images vont être publicité et est-ce qu’elles peuvent nous influencer sur nos comportements et que n’aurions pas fait volontairement ? D’ailleurs ces images subliminales, depuis plusieurs décennies, aux USA, en Grande-Bretagne, en France, c’est illégal de présenter des images subliminales à la télévision et dans les publicités. On a vu que les images subliminales étaient interdites mais imaginons que notre travail est de déterminer si le nom d’une marque qui apparaît brièvement dans une publicité et elle est perçu consciemment ou pas ? dans le but de savoir s’il faut interdire cette publicité. Il peut y avoir des cas qui sont ambigües, cela apparaît brièvement mais est-ce subliminale ? Est-ce que cela passe sous le radar de la conscience ? Ce n’est pas une question si évidente de déterminer si l’image est subliminale ou pas. Et nous allons voir si qu’en fonction des théories sur la conscience, différentes mesures peuvent être effectuées pour réaliser si l’image est bien subliminale. I. Comment déterminer si un stimulus est perçu consciemment ou non ? La première méthode la plus évidente, celle qui pourrait nous venir à l’esprit, ça pourrait consister à demander aux personnes si elles ont vu quelque chose après le visionnage de l’extrait. Mais cela soulève un certain nombre de problème. Imaginez que les personnes nous disent non ils n’ont pas vu le nom de la marque est-ce que cela signifierait qu’ils n’ont pas vu vraiment, qu’ils n’ont pas vu consciemment ? Un premier si j’interroge les gens après qu’ils ont vu l’extrait, un premier problème se pose, ils auraient avoir oublier l’image subliminale. Peut-être au moment où elle s’est présentée ils l’ont bien vu mais plus tard ils ont oublié. Il se pourraient également que d’autres élément qui ont été visionnés durant les extraits, ont causé des interférences ce qui les a empêchés de se souvenir de l’image. Ils ont encombré leur mémoire avec d’autres éléments ce qui fait qu’ils ont bien vu mais ils ont oublié. 1 Autre problème potentiel, peut-être que des pers ont perçu mais pas compléments sûrs de ce qu’ils ont vu et ils ont préféré ne rien dire, trop conservateur dans leurs réponses et ils vont s’abstenir. Une autre problématique se pose c’est lorsqu’on détermine un protocole pour déterminer si l’image subliminale est perçue consciemment ou pas, c’est la façon dont on va poser la question. Par exemple si je pose une question ouverte et peu spécifique pas très précise ça pourrait décourager les gens à répondre car ils se pourraient être timide et pas certain. Par contre si je pose une question à choix multiple, là je vais pousser davantage les gens à répondre et peut-être révélés ce qu’ils ont réellement vu. Selon la question posée, la conclusion concernant l'image peut varier. Par exemple, si je pose une question ouverte, certaines personnes pourraient répondre qu'elles n'ont rien vu. En revanche, si je propose une question ouverte avec des choix multiples, elles pourront sélectionner l'image qu'elles ont perçue. Cette image est appelée "supra subliminale." Être au-dessus du seuil de conscience. II. Présentation d’une image potentiellement subliminale Une mesure qui serait plus rigoureuse que cette première approche, pourrait consister à présenter un stimulus potentiellement subliminal, on pourrait par exemple présenter une cannette de Pepsi et de Coca-cola et on pourrait ensuite immédiatement après la présentation, stopper l’extrait. Et forcer les personnes à choisir entre les deux stimuli, c’était du coca ou du pepsi, vous êtes obligé de répondre. Cette procédure a plusieurs avantages, en forçant les gens à choisir on s’assure que s’ils ont vu quelques choses qui vont nous rapporter à travers leur voix et pas nous dire qu’ils n’ont rien vu. Et comme le choix est forcé, ils sont forcés de choisir même s’ils ne sont pas sur du tout, ils vont quand même faire un choix qui potentiellement va révéler qu’ils ont vu quelque chose. Si je fais cet essai plus de 100 fois, j’ai plus de chance d’obtenir des réponses. Si les gens sont incapables de choisir la bonne image, au-dessus du niveau de la chance ici c’est 50%, deux possibilités, alors on va conclure qui n’ont pas vu les images et qu’ils n’ont pas vu les images consciemment. En revange si elles sont incapables de choisir la bonne image au bout de 50 essais, imaginons que nous faisons 100 essais, les gens ont choisi à 60% la bonne image, ils ont été capable de les identifier alors ils les ont vu consciemment. Mais si on revient sur les théories dans les domaines de la conscience, la possibilité d’identifier les images consciemment cela n’est pas suffisant pour démontrer que la perception consciente. Les gens capables d’identifier l’image qui était cachée, mais pour la théorie de Méta-représentation, ce qu’il faudrait pour dire que l’image a été vue consciemment il faudrait également que les gens disent, j’ai vu une image. Ils doivent rapporter qu’ils ont vu une image consciemment. Et pour la théorie du travail global, il va devoir également pouvoir dire qu’il a vu une image mais on va voir qu’il y a une deuxième mesure qui pourrait être utilisée, ce sont des mesures qui testent la capacité à utiliser le percept de façon précise. 2 III. Quels sont les tests utilisés ? Il y a deux types de tests qui pourraient être utilisés dans ce domaine, il s’agit des tests objectifs et des tests subjectifs. ❖ La mesure objective : La mesure objective consiste à demander aux gens de dire ce qu’il y a dans le monde. Il s’agit d’une mesure objective car on peut vérifier que ce qu’ils nous rapportent corresponde au stimulus. Je dois objectiver la performance du participant, je dois comparer le choix avec ce que j’ai vraiment présenté ; Exemple : Quels mots est affiché parmi plusieurs mots, et ensuite je vais voir qi les gens sont capable de choisir le bon mot au-dessus du niveau de hasard (50%) le mot qui vient d’être présenté. Je compare la réponse du participant avec le monde réel, donc c’est une mesure objective C’est test nous permettent d’évaluer dans quel mesure les personnes savent quelque chose sur le monde. Ici dans quel mesure la personne a vu. Le verbe Voir ici veut dire que dans le système cognitif a comme représentation de la cannette, elle a pu influencer leur comportement. S’ils sont capables de reconnaître la cannete c’est que quelque part il y a une représentation mentale de la canette qui a guidé leur choix entre le pepsi et le coca. C’est la mesure objective. ❖ Mesure subjective : Elle consiste à demander aux gens dans quel état mental il se trouve ? ✓ Un état mental est caractérisé par le contenu et la façon dont le contenu est appréhendé. Exemple : voir une canette de coca est un état mental. On pourrait, après leur avoir présenté rapidement quelque chose, leur poser la question : « Avez-vous vu quelque chose ? ». La personne pourrait répondre : « Oui, j'ai vu », ou bien « Non, je n'ai rien vu ». Je me baserai alors sur la réponse subjective de la personne pour déterminer si elle a perçu consciemment ou non. En fait, elle va simplement indiquer si elle pense avoir vu quelque chose. Ce test est subjectif, car il repose sur les déclarations de la personne concernant ses états mentaux et le contenu de sa conscience. Cela dépend donc de sa perception personnelle. La mesure objective consiste à évaluer dans quelle mesure la personne est capable d'identifier les objets présentés. En forçant la personne à répondre, si elle identifie correctement les objets 50 fois sur 100, cela correspond à un niveau de hasard, elle n’a pas de savoir conscient. En revanche, si elle donne plus de 50 réponses correctes, cela indique qu'elle est consciente d'avoir vu l'objet et qu'elle en a formé une représentation mentale. La personne a du savoir conscient. 3 IV. Conscience et test objectif : Certaines personnes qui pensent qu’une mesure objective, ça complète directement le savoir conscient (i.e., le contenu de la conscience). Certain chercheur pense qu’il n’y a pas à chercher plus loin, ça reflète que la personne à du savoir conscient. Autrement dit la capacité à identifier un stimulus, ça reflète nécessairement la représentation du savoir conscient. Si je peux identifier que l’on m’a présenté, ça ne pourrait pas être vu autrement que du savoir conscient. Globalement certains chercheurs pensent que le savoir inconscient n’a rien à voir avec nos comportements, l’inconscient n’existe pas et l’inconscient n’influence pas nos comportements. Par exemple, dans ce point vu là, nos prises de décision seraient guidées par notre savoir conscient. Pour eux, le savoir conscient est nécessaire pour faire nos choix. Tout choix est guidé par des connaissances conscientes. Pour les théories de la conscience méta-représentation et travail global, ce test objectif a lui seuls, ne mesure pas la conscience mais va falloir également un test subjectif. Admettons que pour démontrer que du savoir est conscient, à partir que je suis au-dessus du niveau de hasard donc dans un état conscient ; comment faire pour monter qu’il y a une influence de stimuli subliminaux sous le seuil d’objectif de conscience ? C’est possible, comment établir qu’un état mental est inconscient, même si on fit au niveau objectif de conscience, déterminer les connaissances sont conscientes ou inconscientes, comment je peux établir qu’un stimulus visuel a été perçu consciemment ? Dans cette perspective-là, la première condition est que les performances des participants doivent être au-dessus du niveau du hasard, dans une tâche directe qui porte sur des stimuli subliminaux. Par exemple, si l'on présente aux participants un visage souriant ou un visage en colère, et qu'ils sont incapables de dire avec précision si le visage souriant dépasse le niveau de hasard, cela signifie que la tâche directe est une mesure objective portant sur le stimulus subliminal. On leur montre brièvement un visage heureux ou en colère, puis on leur demande immédiatement de dire si le visage était heureux ou en colère. S'ils répondent de manière égale, à 50-50, pour les deux options, cela indique qu'ils n'ont pas dépassé le seuil du hasard et qu'ils n'ont donc pas pu identifier correctement le stimulus subliminal. Je présente brièvement un stimulus qui est immédiatement masqué. Ensuite, je pose une question directement liée à ce stimulus avec un choix forcé. L'objectif est de vérifier si les performances d'identification dépassent le niveau du hasard. Il s'agit donc d'une tâche directe. Et en même pour pouvoir montrer et qu’il y a quand même un stimulus subliminal il faut bien montrer que ce stimulus peut influencer d’une façon ou d’une autre. Alors ce qu’ils vont faire dans cette perspective-là, c’est d’utiliser une tâche indirecte qui va évaluer l’effet du stimulus invisible sur un autre stimulus qui celui-ci sera clairement visible. On va conclure donc le stimulus subliminal si sur ce stimulus clairement visible s’il a une influence, va avoir un impact. 4 Dans cet exemple, pour la moitié des essais dans la tâche directe, les participants sont exposés à des visages dans les mêmes conditions. Par la suite, on leur demande d'évaluer un idéogramme chinois qu'ils ne connaissent pas. L'objectif est de vérifier si l'idéogramme est davantage apprécié lorsqu'un visage souriant a été présenté auparavant, par rapport à un autre essai où un visage en colère a été montré. En résumé, pour démontrer une approche subliminale sous le seuil d’objectif de conscience : 1. Il faut vérifier que nous sommes sous le seuil d’objectif de conscience, ça je peux le faire avec une tâche directe et choix forcé qui porte sur le stimulus subliminal 2. Bien que si ce stimulus on ne peux pas l’identifier, il a quand même une influence. Il y a des critères qui ont été proposé pour la mesure de conscience soit le plus fiable possible Immédiateté La mesure doit être pris au moment où le comportement a eu lieu, et immédiatement pour éviter qu’elle soit contaminée par des interférences. Par exemple ici, pour la moitié des essais la mesure qui vise à évaluer si le participant est capable d’identifier la représentation faciale a eu lieu immédiatement après la présentation de l’image et pour l’autre moitié le comportement de préféré un idéogramme chinois. La sensibilité La mesure doit être prise dans des conditions optimales de récupération. Par exemple, on va préférer un choix ultime qu’un rappel libre parce qu’on sait que c’est plus facile de récupérer les données quand on donne un choix multiple de réponses. La fiabilité La mesure de conscience ne doit pas être influencer par d’autre facteurs qui n’annonce pas le comportement. Pertinence La mesure doit cibler uniquement l’information pertinente pour le comportement. V. Test subjectif Pour la théorie des méta-représentations et de l’espace de travail global, des performances au-dessus du hasard dans la tâche de choix forcé indique que la personne a du savoir. Par exemple : c’est une représentation du stimulus subliminal dans le système cognitif mais c’est un point de départ, de dire ok il y a du savoir, on va pouvoir se demander et de déterminer si c’est du 5 savoir conscient ou inconscient. Le truc est de se dire que le test objectif teste unique ment le savoir mais on a besoin d’une deuxième mesure pour savoir si le savoir et conscient ou inconscient. Les tests subjectifs évaluent si les individus sont conscients de leurs états mentaux. Par exemple voir un visage souriant est une téta mental conscient puisque je vois un visage souriant consciemment. Est-ce qu’on est juste dans le cas où le système cognitif va traiter l’information si une représentation visuelle dont je n’ai pas conscient ou est-ce que j’ai conscience que je vois le stimulus et je peux vous le dire ? en opposition avec le patient blindsight, il a une représentation puisqu’il peut détecter la direction du mouvement mais il dit je n’ai rien et bien il y a une dissociation entre les deux. Donc c’est ça qu’on va vouloir évaluer avec des tests subjectifs Donc par exemple sie je vais déterminer que j’ai un état mental, je vois un visage souriant conscient, il faut évaluer si la personne pense qu’elle voit un visage souriant ou si au contraire elle pense qu’elle répond au hasard au test choix forcé. Et bien elle dit je l’ai bien vu, on va dire qu’elle a vu consciemment, si elle nous dit au fait moi votre test, vous me demander de choisir entre deux visages je dis voilà. Et bien même si elle nous donne la bonne réponse nous ne pouvons pas nous dire qu’elle vu consciemment. De la même que le patient blindsight, qui détecte la direction du mouvement, mais pense ne rien voir il n’a pas vu consciemment. Par exemple : évaluer si la personne pense qu’elle voit ou qu’elle répond au hasard. Exemple de mesures subjectives : jugements de confiance ; ‘j’ai répondu au hasard’ vs. ‘J’ai vu’ il y a plusieurs mesure cela pourrait consister à une mesure de jugement de confiance, ça pourrait être une échelle qui va de je réponds complètement au hasard à je suis sûr de ma réponse. Ou encore je pourrais avoir une échelle qui dit au hasard ou j’ai vu. L’idée c’est que on va avoir une gradation. VI. Echelle de conscience perceptive (Ramsøy& Overgaard, 2004) Une échelle un peu plus sophistiquée que l’on peut utiliser dans le cadre de la conscience perspective, en particulier visuelle, c’est la suivante, au lieu de dire vu ou pas vu, il ya plusieurs niveaux pour chaque essai indiquer quelle proposition parmi les quatre suivantes correspond à la couleur de notre perception ; je vous flashe et je vous demande de répondre sur cette échelle : 0. je n’ai rien vu aucune perception de l’image j’ai dit au hasard 1. Je n’ai pas forcément vu un flash mais je n’ai aucune idée de ce qu’était 2. perception presque claire, certains aspects du stimulus étaient clairs 3. perception claire, j’ai vu l’image, le mot de façon non ambigüe Donc ça c’est un exemple de mesure subjective que l’on peut utiliser dans le domaine visuel. Selon le domaine on utilisera une échelle qui convient 6 Les jugements de confiance sont des mesures subjectives, donc on a vu que différentes échelles peuvent être utilisées mais le principe général est toujours le même c’est de demander aux participants de dire de nous rapporter s’il répond complétement au hasard ou si ils ont un certains de degré de confiance dans leur réponse. Et généralement les échelles vont compoter des degrés intermédiaires. Deux critères sont utilisés pour évaluer si la personne a du savoir conscient et/ou inconscient quand on veut exploiter des jugements de confiance. Imaginons, je fais passer une expérience aux participants, je leur ai fait passer une tâche de choix forcé et suivit d’un jugement de confiance. Comment pour exploiter les réponses des participants, pour déterminer s’il y a du savoir conscient, du savoir inconscient ou s’il y a les deux en même temps. Et bien on a deux critères pour pouvoir faire ça : Guessing criterion, traduit par le critère du hasard. Ce critère est satisfait ou respecter quand la personne pense sincèrement répondre au « hasard» lors d’essais où elle parvient à donner des réponses correctes. Par exemple on me demande si c’est la canette de pepsi ou de coca qui est présenté, j’en ai aucune idée j’ai l’impression de n’avoir rien vu et en fait je choisi quand même la bonne réponse, je choisi la bonne cannette ; de la même façon du patient blindsight, il répond je n’ai rien vu mais choisi la bonne représentation. L’interprétation que l’on va se faire dans ce cas là c’est que la personne a des connaissances dont elle n’a pas conscience d’avoir, elle pense que son jugement n’est pas solide alors qu’en fait elle a des connaissances qui lui permettent de répondre correctement et on va dire dans ce cas là que ce sont des connaissances inconscientes parce que la personne n’a pas conscience d’avoir ces connaissances. Elle pense quelle répond au hasard alors qu’en réalité elle vise une représentation visuelle qui lui permet de répondre ; et don ce sont des éléments de réponse qui sont inconscient. C’est un critère qui peut également être utilisé dans d’autres domaines. On va voir des exemples plus tard dans l’apprentissage notamment l’apprentissage implicite. Alors il existe, par exemple, une tâche dans laquelle le participant doit appuyer sur des touches de clavier pour reproduire une séquence, il y a une séquence qui se répète, 30 touches et ça revient au départ. En fait la personne ne se rend pas compte qu’il y a une séquence et pourtant elle va aller de plus en plus vite pour réaliser la séquence. Donc c’est un cas dont les gens n’ont pas conscience d’apprendre pourtant ils apprennent quelque chose. Leur connaissance sur la séquence sont inconscients, ils ne sont pas conscients d’avoir acquis des connaissances, d’avoir appris la séquence avec laquelle ils appuient sur le clavier. Zero correlation criterion : 7 Alors celui-ci, il va nous apporter deux choses : - Est-ce que la personne a du savoir conscient et/ou inconscient ? alors ont va avoir plusieurs possibilités, ça peut l’un, l’autre ou les deux. Le premier on est toujours dans une tâche, on va faire une tâche de choix forcé, selon la tâche d’illustration du départ ; donc imaginons, admettons que la performance de choix forcé est au-dessus du niveau du hasard. Sur 7 essais, je suis à 60% de réussite pour identifier le soda qui a été présenté. Dans ce cas-là, s’il y a une relation, en statistique on va dire une corrélation entre la confiance et la performance, si la personne a des meilleures performances quand elle davantage confiance ou quand elle a moins de confiance dans sa réponse cela indique que la personne a du savoir conscient. Par exemple, je suis plus confiant dans les essais où j’ai correctement identifié le bon soda que lors que ce où je me suis trompé, ça veut dire qu’il y a au moins pour certains essais, j’ai utilisé du savoir conscient, puis je peux me dire que j’ai une certaine notion lorsque je réponds juste et lorsque je réponds faux. En revanche s’il y aucunes relations aucune corrélation entre la performance et la confiance. Alors si je ne suis pas confiant lorsque je donne une bonne réponse ou une mauvaise réponse alors ça veut qu’il n’y a pas du tout de savoir conscient et que tout le savoir qui est utilisé pour répondre est inconscient puisque je n’ai aucune accessibilité d’accéder consciemment, je ne peux savoir si ma réponse est bonne ou mauvaise. Un autre exemple plutôt dans le domaine de l’apprentissage, un patient amnésique a qui on va demander de reproduire un dessin, alors ce n’est pas une tâche de dessin classique, c’est un dispositif un peu particulier, je dois dessiner quelque chose on va me cacher ma main avec quelque chose qui m’empêche de voir ma main et je vais voir ma main dans un miroir. C’est un exercice compliqué, ce n’est pas évident de dessiner selon un miroir tout est inversé. Ce n’est pas évident. Alors on va recommencer l’exercice avec beaucoup de séance aux patients. En fait, comme il est incapable de se former de nouveaux souvenir épisodiques par rapport aux épisodes de sa vie ; pour lui à chaque fois qu’il revient faire l’exercice, pour lui c’est comme si c’était la première fois, il n’a aucun souvenir., du moins aucun souvenir conscient d’avoir fait cet exercice, de s’être entraîner et pourtant il dessine de meilleur en meilleur, donc il est capable d’acquérir des connaissances mais il s’agit de connaissances inconscientes, des connaissances implicites. Puisqu’il a aucune conscience d’avoir ces connaissances. Celui se dite qu’il est incapable de la première séance à la dernière donc il y a aucune relation entre la confiance et la performance chez lui, donc son savoir est intégralement inconscient. 8 VII. Illustration de la relation entre confiance et performance On va voir les différents cas de figures, combinaison possible au niveau de zero correlations. La baseline est le niveau Performance au niveau du hasard du hasard durant la tâche de choix forcé, on voit que la performance est au niveau du hasard. Guess est le cas où la personne décide de choisir au hasard et le know est le cas où la personne sait et qu’elle une certaine confiance. Pas de savoir Donc ici lorsque la performance est au niveau du hasard, ça veut dire qu’il n’y pas de savoir, du tout. Il s’agit de savoir conscient et de savoir inconscient. Par exemple, les participants répondent autant aussi bien pour pepsi que pour coca dans la tâche de choix forcé. En fait, ils n’ont rien qu’ils leur permettent d’identifier ce qui leur est présenté. Ça c’est la première possibilité pas de savoir conscient et pas de savoir inconscient. [Attirez l’attention du lecteur avec une citation du document ou utilisez cet espace pour mettre en valeur un point clé. Pour placer cette zone de texte n’importe où sur la page, faites-la simplement glisser.] Ici c’est la deuxième possibilité, ici nous voyons que la performance des sujets est au-dessus du niveau du hasard, lorsque les participants nous dit qu’ils ont complétement répondu au hasard, ils sont au- dessus du hasard dans la performance objective ensuite il y Zero–correlation criterion aucune a au niveau du guess, ils sont relation entre performance et complètement insatisfaits, cela confiance indique qu’il y a du savoir inconscient et en plus la performance est la même quand les participants ont confiance dans leurs réponses. Ça c’est le zero correlation criterion, qui est pleinement satisfait. Alors dans ce cas de figure, si on retient ces résultats, cela nous dit que tout le savoir qui est utilisé dans la tâche Savoir exclusivement inconscient et en fait du savoir inconscient parce que on a à la fois le 9 guessing criterion qui est satisfait, je réponds correctement alors que j’ai répondu au hasard et nous avons le zero corelleation je n’ai aucun lien avec ma qualité de réponse ; dans ce cas figure là cela veut que tout le savoir qui utilisé dans cette tâche est du savoir inconscient il n’y a pas de savoir conscient. Un exemple dans le domaine de l’apprentissage implicite, donc on va apprendre des choses sans s’en rendre compte. Il y a une tâche qui s’appellent la tâche de prédiction de la météo ; on va donne aux participant plusieurs indicateurs chiffrés ; alors dans le monde réel, cela pourrait être la pression atmosphérique mais ici on leur dit ici, ces valeurs là correspondent au Y, Z pour ces valeurs et en fait en réalité, il y a une certaine façon de combiner les différents indicateurs, prédire le temps qui va faire ; et on leur fait faire la tâche en plusieurs essais. Il essaie une première fois, on leur dit on veut voir les résultats on veut voir les indicateurs, on veut voir le temps qui fait les jours suivants. Et ce n’est pas évident de comprendre comment il faut combiner les indicateurs pour réussir à faire une prévision météo on ne leur donne pas d’explications. Simplement, on leur fait faire l’expérience plusieurs fois de cette situation. Alors ce qu’il peut se passer notamment au début de la tâche, il y a un certain moment les participants vont commencer à faire des prédictions météo qui ne sont pas complètement fausses qui ont un certain degré d’exactitude et en fait si les prédictions des participant au même de degré de précisions quand il pense répondre au hasard et quand qu’il pense savoir pourquoi ils ont répondu : donc à ce moment-là on se retrouve dans une situation de zero correlation et dans la tâche ce qu’il peut se passer c’est qu’au bout d’un certain nombre d’essais, les participants font des prévision pas complètement fausse mais ils n’ont pas compris la règle ; et donc la confiance qu’ils vont accorder à leurs réponses ne va pas être représentative de la qualité de la précision de la prédictions ; dans ce cas si la confiance n’est pas liée à l’exactitude de la réponse tout le savoir n’est pas conscient. Autre situation, je suis au niveau du hasard dans la performance cognitive, quand je n’ai aucune confiance dans mes réponses et cependant je suis au-dessus du niveau du hasard, j’ai une meilleure performance quand j’ai confiance en ma réponse. Ici on voit le guessing Meilleures performances quand criterion n’est pas satisfait, les les personnes pensent savoir – réponses au hasard, quand ils ont pas de zero correlation criterion aucune confiance mais en plus il y a une corrélation entre la performance et la confiance dont le zero correlation criterion n’est pas non plus satisfait ; plus confiance est forte plus la performance est bonne. Alors c’est une indication que le savoir est exclusivement conscient ; le savoir qui est utilisé pour répondre à la tâche, la tâche d’identification par exemple, c’est que du savoir conscient. Savoir exclusivement conscient 10 Si on reprend l’exemple de la prévision de la météo, lorsque les participants n’ont aucune confiance dans leurs prédictions, celles-ci sont effectivement complètement aléatoire alors lorsqu’ils ont une certaine confiance dans leurs prédictions elles sont plus précises, elles se rapprochent de la réalité. Cela veut qu’ils se servent du savoir conscient pour combiner les Meilleures performances quand les indicateurs pour leur prévisions météo. personnes pensent savoir –pas de zero correlation criterion Dernier cas de figure que nous pourrions retrouver, c’est le cas où la performance des participants est supérieure au hasard lors qu’ils ont aucune confiance dans leurs réponses ; on voit le guessing criterion est satisfait, mais la performance est encore meilleure quand les participants ont une certaine confiance dans leurs réponses ; On a le guessing criterions qui est satisfait, mais pas de zero correlation criterion. Alors ce que cela veut dire c’est que pour certains essais les gens vont se baser sur du savoir conscient et pour Savoir conscient et savoir inconscient d’autres essais ce qui ont dit ils vont se baser sur du savoir inconscient, une combinaison. On a deux types de savoir, selon les essais, ils vont se baser sur du savoir conscient ou sur du savoir inconscient. Si on reprend la tâche de prévision de météo, les prédictions des participants ont une certaine précision même lorsqu’ils ont aucune confiance dans leurs réponses mais leurs prédictions sont bien meilleures lorsqu’ils ont confiance dans leurs réponses. Ça c’est souvent ce que l’on observe dans les études sur l’apprentissage implicite, en généralement lorsque nous faisons de l’apprentissage implicite, par exemple, on peut avoir du savoir conscient mais on va avoir aussi du savoir inconscient qui va influencer nos réponses amis que nous ne pouvons pas expliciter ; souvent on a les deux types de connaissances en même temps et on va se baser sur l’une ou l’autre de ses connaissances. VIII. Théories et mesures Les théories des méta-représentations et de l’espace de travail global motivent, elles justifient l’utilisation des tests subjectifs. Dans le cas de la théorie des méta-représentation, je suis conscient d’être dans un état mental, je peux le rapporter, le fait d’être conscient de quelque chose cela me permet de le communiquer et donc une mesure subjective est bien adaptée. Dans le cas de la théorie de l’espace de travail global, si une représentation est présente au niveau du cerveau de l’espace du travail global en terme fonctionnel je peux utiliser de façon flexible quand l’information rentre dans l’espace du travail global, elle est partagée dans l’ensemble du cerveau ce 11 qui permet une utilisation flexible de cette information. Et donc je peux l’utiliser de façon flexible je peux faire un rapport verbal, je peux mobiliser les aires du langage pour vous dire ce que j’ai vu. ❖ Pour les deux théories : si la performance au-dessus du hasard au test objectif, donc c’est la première étape, je vais d’abord m’assurer qu’il a du savoir dans un test objectif, si la performance est au-dessus du hasard cela veut dire qu’il y a du savoir. Et si en plus la personne n’a pas confiance de savoir ; Et si en plus la personne n’a pas confiance de savoir, à ce moment on conclue que c’est du savoir inconscient. Si je peux montrer dans un premier test objectif que la personne a certaine performance d’identification elle est capable de choisir la bonne image et que je montre dans un deuxième test elle nous dit qu’elle n’a pas vu les images mais parmi ces images là qu’elle n’a pas vu elle est tout de même au-dessus du niveau du hasard, ça c’est l’indication que le savoir est inconscient. Théorie de l’espace de travail global associe une autre caractéristique à la conscience c’est idée qu’une information consciente je peux l’utiliser de façon flexible. Une autre façon de le dire si une information peut être utilisée de façon flexible j’ai un certain contrôle sur cette information. Et ça cela peut être tester avec une autre mesure qui le test de contrôle stratégique. IX. Test de contrôle stratégique Ce test évalue la capacité des personnes à utiliser le savoir de façon flexible, si elles sont capables de suivre des règles bien spécifiques. Si le savoir peut être utilisé de façon flexible il est conscient. S’il est utilisé de façon non intentionnelle, il est inconscient. Si quelque chose m’influence alors que l’on me dit exactement le contraire, alors cela me dit que mon savoir n’est pas conscient. Tâche de choix forcé Choisissez l’image qui n’a PAS été flashée ou ? Choix de l’image non flashée = savoir conscient Choix de l’image flashée = savoir inconscient Le raisonnement est si je sais que c’est la canette de coca qui a été flashée, je vais pouvoir intentionnellement choisir la canette de pepsi. A partir du moment une information est dans mon 12 espace de travail global, j’ai pris conscience je peux en faire ce que je veux et donc ici la flexibilité pourrait s’exprimer par le fait que je choisi la canette de pepsi alors qu’on m’a montré la canette de Coca. A l’inverse si un participant suit une influence inconsciente il va choisir de façon moins intentionnelle la canette alors quand même bien que dans son subconscient est de choisir la cannette qui ne lui as pas été présentée. Le fait si je choisi la canette de Coca qui était présentée le plus souvent que le hasard cela veut dire que cela m’influence et ça veut dire que cette influence est inconsciente puisque je suis tout à fait capable de prendre de suivre les instructions et de choisir la bonne canette. X. Conclusion ❖ Toute mesure de conscience présuppose une théorie, une théorie qui nous dit qu’est-ce que c’est la conscience et c’est seulement lorsque j’ai défini ce qu’est la conscience que je vais pouvoir poursuivre une mesure dont elle va me permettre de tester une caractéristiques que je vais associer à la confiance dans l’exemple précédent la flexibilité voyez j’ai construit ma mesure à partir de la théorie selon laquelle la signature de la confiance est une information consciente que l’on peut utiliser de façon flexible. ❖ Il n’y a pas une théorie qui est la seule à être vrai, et qui serait meilleure que les autres surtout dans le domaine des études sur la conscience. La conscience est un mot de tous les jours avec plusieurs significations (je suis conscient ou inconscient, je vais avoir conscience de quelque chose ou pas). Et peut avoir plusieurs caractéristiques que nous pouvons associer à la conscience. Une théorie peut mettre l’accent sur l’une ou l’autre de ses caractéristiques qu’on associe avec la conscience. Chaque théorie va se concentrer sur instant particulier ❖ Toute théorie scientifique doit permettre de générer des hypothèses testables et réfutables ! Si l’on pouvait imaginer une théorie sur la conscience, je pourrais vous expliquer ce qu’est la conscience mais je ne pourrai pas monter une expérience ce qui est dit est faux. Alors là à ce moment là ce ne sera pas une théorie sur la conscience. Dans les théories montrées je peux monter un test pour voir si cela est la réalité ou pas et éventuellement je peux abandonner ma théorie si les données sont contraires et m’indique que ce n’est pas pertinent je pourrais réviser, à un moment donné, la théorie. Résumé Les tests dans lesquels on évalue le ‘savoir’ des participants sont des mesures objectives. Est- ce qu’ils ont du savoir ou pas ? Les tests dans lesquels on demande aux participants dans quelle mesure ils pensent savoir sont des mesures subjectives, c’est le participant qui nous dit quelque chose par rapport à son état mental (j’ai vu, je n’ai pas vu, je ne sais pas) Les tests de contrôle stratégique évaluent si l’individu peut utiliser son savoir de façon flexible. Qui ici est un équivalent de l’utiliser de façon contrôler. Est-ce que j’ai un contrôle sur cette représentation et l’influence qu’elle peut avoir sur mon comportement. 13 14

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