Chapitre 9 L'extrême Orient PDF

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This document details the history of the Far East, particularly focusing on China and Japan during the 19th century, with a focus on their relationships with the Western world. It covers aspects such as the political structures and cultural influences in both regions.

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Chapitre 9 : l'extrême orient samedi 23 novembre 2024 23:02 L'extrême orient. (Chine et Japon au XIXe siècle avec l'accent mis sur les relations avec l'occident) ATTENTION EXAM 1. La Chine La Chine portait le nom de l'Empire du Milieu, parce que cet empire s'est longtemps considéré comme l...

Chapitre 9 : l'extrême orient samedi 23 novembre 2024 23:02 L'extrême orient. (Chine et Japon au XIXe siècle avec l'accent mis sur les relations avec l'occident) ATTENTION EXAM 1. La Chine La Chine portait le nom de l'Empire du Milieu, parce que cet empire s'est longtemps considéré comme le centre du monde. La Chine était séparée du reste de l'Asie par des très hautes montagnes, des déserts. L'immense espace chinois a atteint son apogée territoriale au XVIIIe siècle, un espace plus grand que la Chine actuelle à l'époque. La chine nourrissait des relations commerciales avec les pays asiatiques voisins mais restait très circonspect envers les influences étrangères et en particulier occidentales, elle ne cherchait pas les relations avec l'occident. La chine des siècles passés se sont essentiellement des masses rurales, agriculteurs et des masses nombreuses avec la mise en valeur des territoires pour l'agriculture, des travaux gigantesques, notamment hydraulique quitte à détourner le cours de certains fleuves pour alimenter des régions en eau. C'est un empire qui s'est constitué au IIIe siècle avant notre ère jusqu'au XXe siècle, le régime impériale est resté constant. On est dans une temporalité qui lui est propre, il y a une continuité que nous n'avons pas connu. L'empire chinois est un état centralisé et come tout empire il a dû effacé féodalité : les petits pouvoirs, les seigneurs locaux pour unifier un espace sous l'hégire d'une même famille aristocratique. C'est un état centralisé, autoritaire et l'empereur est considéré comme le fils du ciel, gouvernant ses sujets en fonction d'un mandat céleste. Il doit s'en montrer digne et si des problèmes ou des catastrophes surgissent pendant son règne, alors une dynastie nouvelle peut hériter de son mandat. Ce n'est donc pas la même dynastie qui dirige pendant tout ce temps même si c'est toujours le même régime. La dynastie des Qing prend le pouvoir au XVIIe siècle et elle garde ce pouvoir jusqu'en 1911. Chaque empereur est un souverain absolu mais qui gouverne grâce à une administration centralisée, bureaucratique, une administration de technocrate, mot lié à la langue chinoise. Pour être un fonctionnaire, il faut connaitre la langue chinoise mais cette langue est 40 000 signes et donc l'apprentissage de cette langue est un gros travail. Par conséquent, les grands fonctionnaires (bureaucrate, technocrate) ne peuvent pas être choisis comme des nobles dans une aristocratie. Les mandarins (grands fonctionnaires) sont une élites intellectuelles techniquement ouverte, il ne faut pas une certaine noblesse pour le devenir, ce sont les plus qualifiés mais donc forcément ils sont issus de classe assez aisé pour offrir une éducation. Il y a une espèce de promotion par le mérite qui provoque deux choses : la compétence de ceux qui sont arrivé à être mandarins, et les services qu'ils peuvent rendre à l'empereur et d'autres part, même s'il y a une ouverture vers la société, la tendance des mandarins est de rester entre eux, de se fermer à la société. C'est un pouvoir qui leur vient de leur savoir et non de leur naissance avec des restrictions puisque la population paysanne ne faisait pas sortir de ses rangs un mandarin. Au fond, l'empire draine un principe conservateur par nature. Autant par le fait que l'empereur détient un mandat céleste, autant par le fait que les mandarins constituent une classe qui ne cherche pas le changement mais qui est efficace dans la gouvernance. Le système n'évolue pas et cette société chinoise a par ailleurs une très forte structure familiale, hiérarchique et patriarcale. La spiritualité est menée par trois rameau : - Le confucianisme : élaboré selon les origines évoqué par le culte lui-même, par un sage, Confucius, au XVe siècle avant Jésus-Christ. C'est une doctrine morale, sociale et politique qui s'appuie sur le respect de la hiérarchie, la soumission à l'autorité, ce n'est vraiment une religion. C'est la forme la plus apprécié par les impériaux. - Le taoïsme : intègre la question de l'immortalité de l'âme, qui conduit à des pratiques de méditation, de détachement, de contemplation. Elle est plus enclin à devenir un symbole de liberté et d'individualisme. Elle est attribuée à un sage Lao Tseu, le vieux maître. - Le bouddhisme : né en Inde au VIe siècle avant JC et qui se développe en chine aux IIIe et Ive siècle avant Jésus-Christ, c'est une religion de salut personnel où la médiation joue un rôle important. Il exerce une influence considérable sur la civilisation chinoise, notamment sa Histoire contemporaine Page 1 important. Il exerce une influence considérable sur la civilisation chinoise, notamment sa civilisation artistique. À partir du XVe siècle, le bouddhisme est la religion populaire de la Chine. La chine sort d'une longue période prospérité et elle a vu pendant cette période, un essor assez important de la production agricole, de l'artisanat et une augmentation spectaculaire de la population. À partir du XIXe, elle montre des signes de faiblisse et de décadence, avec des guerres de frontières, des soulèvements de paysans, une crise des campagne lié au fait que l'augmentation démographique est telle que les campagnes commencent à éprouver des difficultés de production pour rencontrer les besoins et la demande. L'administration chinoise connait une sclérose de son administration, il y a un affaiblissement de l'empire au début du XIXe. Ce qui correspond chronologiquement en particulier pour la Grande-Bretagne, à une expansion coloniale tout azimute. Après la chute de Napoléon et le Congrès de Vienne, les UK qui avait déjà les mains libres, le sont encore plus pour développer une expansion qui deviendra mondiale et qui affirmera les UK comme dominant colonial le plus important du XIXe. La Chine qui est pas très ouverte à l'occident est quelque chose qui irrite beaucoup les occidentaux, à commencer par les britanniques. 2. Le Japon Le Japon, le pays du soleil levant pour le contenant asiatique, c'est le premier pays qui voit le soleil s'élever. Il apparait comme un bout du monde face à l'immense pacifique nord. Le Japon, c'est plusieurs îles, un archipel, Archipel du Japon. C'est un espace insulaire, de toute façon entouré par la mer. Les terres de proximité est la Corée, les cotes japonaise sont à 177km de la Corée. Le Japon est lui-aussi fermé aux influences extérieures. C'est une civilisation d'agriculteur et de pécheurs. Deux structures traditionnelles fondamentales qui constitue la société : la famille et le village. Pendant longtemps, le Japon connaitra son époque féodale avec des clans guerriers qui se disputent les territoires jusqu'à ce que apparaissent une famille capable de mettre un empereur et une administration centralisé, au Vie siècle. L 'empereur a aussi un mandat céleste, on l'appelle le Teno. Ce mandat céleste est amené à devoir marqué certains traits dans sa gouvernances, le respect des ancêtres, le sens de la hiérarchie et le prestige du guerrier. Il assume aussi les croyances et les pratiques rituelles, ce qu'on appelle le Shinto, la voix des dieux et qui reposent sur des cultes qui essentiellement défie les forces de la nature. C'est lui qui consolide la divination des empereurs au Japon. Il y aura néanmoins la concurrence du Bouddhisme que le Japon va absorber. Le Shinto devient la base idéologique du Japon jusqu'au XXe siècle et c'est toujours un empire. Le Japon sera toujours un empire lorsque l'ultra nationalisme va se nourrir du Shinto. Il y aura une composante très forte dans les périodes ultra-nationalistes entre la figure impériale et le nation, entre l'empereur céleste et la nation japonaise. Pendant longtemps, le Japon a été très influencé par la Chine, il a pris beaucoup de la Chine, à commencer par l'écriture chinoise, le Bouddhisme et le modèle d'administration centralisé. C'est au Ixe siècle après Jésus Christ que le Japon va rompre ses relations avec la puissante Chine pour développer une civilisation originale. Le Japon se replie sur lui- même qui correspond à un moment du déclin du pouvoir impérial et comme toujours, quand le pouvoir central s'affaiblit, les pouvoirs périphériques se réveillent et donc les clans aristocratiques. À partir du XIIe siècle, le Shogunat se met en place, c'est un régime féodale où clans s'affrontent, les clans font alliance, défont alliance, l'empereur ne disparait pas mais en fonction de sa force, il a ou non une influence. La fonction impériale existe toujours, la capitale est Kyoto mais c'est un règne nominatif par rapport aux Shoguns, les seigneurs féodaux. Jusqu'à la fin du XVIe siècle, le pouvoir va être l'enjeu de luttes incessantes entre les Shoguns. Les Shoguns ont des vassaux (système féodal), les Daïmyos et les uns et les autres s'appuient sur des chevaliers qu'on appelle des Samouraïs. Au XVIIe siècle, une dynastie de Shoguns s'imposent sur les autres et le pouvoir de l'empereur va renaître. Cette dynastie va exister pendant plusieurs siècles jusqu'aux années 1867-1868. Cette dynastie qui règne est la dynastie des Tokugawa. Ils vont maintenir l'isolement et l'originalité du Japon face aux pressions plus grandes à la fin des temps modernes puisque l'Europe fait sa révolution marchande, elle va partout. Pour l'empereur il s'agit d'un péril, le Péril Blanc. Le christianisme tente de s'introduire au XVIe siècle au Japon et il est persécuté et rejeté. Les empereurs prennent une série de mesures pour limiter drastiquement tout commerce avec Histoire contemporaine Page 2 empereurs prennent une série de mesures pour limiter drastiquement tout commerce avec l'étranger. Il y a un port du Japon qui est entre-ouvert, le port de Nagasaki, pour les chinois et les hollandais. Les hollandais parce que c'est un pays d'expansion marchande considérable, c'est une puissance marchande mondiale. Le Japon va s'habituer à mettre en valeur ses propres ressources économique dans le cadre de cet isolationnisme mais en se coupant du reste du monde.  On voit des points communs entre le Japon et la Chine : le système politique impérial, la mise à distance de l'extérieur, des formules d'organisations sociétales qui sont séculaires et qui ont plusieurs siècles. 1. La Chine Les commerçants européens, plus particulièrement les britanniques, ne peuvent commercer que par un port, le port de Canton en passant par des intermédiaires de marchand chinois. La méfiance à l'égard des britanniques est renforcée par un commerce illicite que les britanniques affectionnent, l'Opium. L'Opium est toute une économie : il est produit à très bas prix en Inde sous possession britannique, il est interdit en Chine mais c'est un immense marché. Donc, les britanniques développent un marché de contre bande et ils ne supportent pas les restrictions qui les empêche de faire un fructueux bénéfice sur la vente de l'Opium, ils se sentent lésé, frustré et ils font tous pour que les chinois puissent quand même consommé de l'opium qui est interdit. La consommation d'Opium fait des ravages en Chine, on a du mal a évalué puisque c'est un marché noir mais on estime que 90% des fonctionnaires, civiles et militaires chinois se droguait à l'opium au début du XIXe. Les achats d'Opium par les chinois dans un marché noir représentaient 60% des importations chinoises qui ne sont pas taxés par le gouvernement puisqu'elles n'existent officiellement pas. Par contre, ce qui part du pays, ce sont les pièces d'argent pour payer l'Opium. Le problème est très grave pour le gouvernement impériale. À partir de 1820, ce n'est plus tenable. L'empereur doit choisir entre soit autoriser/légaliser l'opium ou le combattre plus durement contre les trafiquants et les consommateur. Il va faire une enquête et prendra sa décision à partir des années 1830 qui sera d'interdire et de punir. Il va se munir d'une police d'incorruptible qui va montrer son efficacité puisqu'en 1839, c'est la capture d'opium la plus fameuse, 20 milles tonnes sont saisies par les incorruptible, c'est-à-dire la moitié de la quantité importée annuellement en Chine. Les britanniques sont furieux, comment peut-on nous empêcher de vendre de la drogue ? Ils envoient une marine de guerre et la guerre éclate, c'est la première Guerre de l'Opium. La Chine sera vaincue. Fin 1842, la Chine doit signer le traité de Nankin avec la Grande-Bretagne dans lequel il est prévu que Hong Kong soit céder pour une certaine période à la Grande-Bretagne. C'est pour cela que Hong Kong va avoir ce statut si particulier pendant toute l'époque contemporaine suite à cette sécession du gouvernement impériale au Britanniques. La rétrocession de Hong-Kong se fera en 1997 dans des conditions difficiles. Par ailleurs, ce traité oblige la Chine à ouvrir aux Britanniques cinq ports pour qu'ils puissent y commercer librement et y fixer des résidences de marchands britanniques sur le territoire chinois. Evidemment les autres puissances veulent cela aussi et se présentent en disant et pourquoi pas nous ? Deux ans plus tard, les français et les américains obtiennent les même avantages commerciaux que les britanniques. On voit que ce n'est pas une colonisation traditionnel, on grignotent sur le dos du pouvoir impériale dans des projets exclusivement commerciaux, en mettant la Chine sous pression. Dans les années 1850, il y aura la Révolution des Taiping, évènement très dévastateur, très puissant. Les occidentaux, britanniques et français en particulier, profitent de cette révolution qui affaiblit le pouvoir de l'empereur, il est occupé ailleurs, pour multiplier les interventions militaires, ce qu'on appelle la Deuxième et Troisième guerre de l'opium afin d'aller plus loin dans la possibilité de commercer en Chine. Ça ira jusqu'à bruler le Palais Impérial de Pékin par une expédition franco-britannique. La Chine est obligé d'ouvrier onze nouveau ports aux commerces occidental. La chine doit accepter des ambassades à pékin, elle doit accepter des missionnaires chrétiens, des facilités douanières pour les produits vendus par les occidentaux, des concessions territoriales pour que puissent s'installer des autorités internationales dont le seul but est de faciliter et favoriser le commerce occidental, ce qu'on appellera Les traités Inégaux dans l'histoire chinoise. Histoire contemporaine Page 3 2. Le Japon Les Japonais sont inquiets, ils assistent à ce qu'il se passe en Chine. D'autant que le même phénomène se produit, des navires français, anglais, américains croisent de plus en plus près les côtes japonaises, ce n'est pas que des navires de commerces mais aussi des navires de guerre. En Juillet 1853, une flotte de guerre américaine vient mouiller dans une baie du Japon, la Baie d'Edo, elle vient porter une demande officielle d'ouverture de port japonais aux bâtiments américains. C'est une drôle d'affaire puisqu'ils viennent en flotte de guerre. Un mois plus tard, les russes font la même chose et emmènent des bateaux de guerre près de Nagasaki. L'empereur japonais a compris le message, il y a une démonstration de force. Donc, le Japon commence par ouvrier deux ports aux américains, puis six ports et évidemment les autres grandes puissances vont demander la même chose (Royaume-Uni, France, Pays-Bas) qui s'engouffrent dans la brèche et obtenir les même avantages commerciaux. Dans les années 1850, l'intrusion occidentales s'est fait par la force ou la menace de la force et le face à face entre l'Extrême Orient et l'Occident est là, l'isolationnisme est terminé. 1. La Chine L'arrivée des occidentaux en Chine bouleverse les structure millénaire et va augmenter la crise qui était déjà présente. La démographie chinoise augmente énormément et la production agricole n'arrive pas à suivre puisque la population passe de 300 millions en 1800 à 430 millions en 1850. Les guerres de l'opium ont jetés un sérieux discrédits sur la dynastie chinoise : l'empereur n'a pas été capable de remporter les guerres, le palais a même été incendié ce qui est la pire insulte à quelqu'un qui vit avec un mandat céleste, les français et les britanniques ne se sont pas trompé de cible, ils savaient que ça allait affaiblir l'image de l'empereur. L'inattendu : d'immenses inondations en 1855 qui vont concerner un changement de cour d'une rivière qui est une artère considérable, le Fleuve Jaune et les victimes se contreront par millions, les calamités naturelles vont dégrader les grands systèmes d'irrigation de l'époque. Il y aura des révoltes paysannes et des famines à répétitions à partir de ce moment-là. La plus importante des famines s'est déroulée entre 1876-1879, elle fera entre neuf et treize millions de morts. Il y a des régions entières où les gens n'ont plus rien à manger. Cette vague de soulèvement paysans dans les années 1850-1870 va secouer et fragiliser/fracturer l'empire ancestral chinois. Pendant un temps, les occidentaux vont observer ce phénomène avec une sorte de bienveillance pour tous ceux qui affaiblissent l'empereur et lorsque le gouvernement chinois fera des nouvelles concession aux occidentaux en 1860, alors les occidentaux aideront le régime impériale à rétablir leur ordre. Dans ces mouvement révolutionnaires, d'insurrections, il y a la révolution des Taiping à partir de 1851, qui se traduit par la Révolution des Apôtres de la Paix Suprême. Elle dure une dizaine d'année, c'est un mouvement essentiellement paysan avec aussi des artisans. Ils vont contrôler une bonne partie de la Chine centrale, c'est une révolution qui va s'ancrer. Il y aura une partie de la Chine qui va devenir un état dissident (= ne reconnaît plus la légitimité de l'autorité), qui aura son nom : Le Royaume Céleste de la Grande Harmonie, qui va instaurer ses lois, règles, société et qui fait sécession au cœur de la Chine avec la Chine. Le programme révolutionnaire mêle divers perspectives contradictoires : il y a une dimension sociale et une dimension religieuse. Ils rejettent l'idéologie de Confucius et développe une religiosité très restrictive avec un ordre moral très rude : avec la lutte contre la drogue, le tabac, l'alcool, stricte contrôle de la sexualité, un intégrisme moral. Néanmoins, ils annoncent l'égalité entre les hommes et les femmes et le partage des terres, c'est assez bigarré d'un point de vue idéologique. Il y a une sorte de communisme agraire qui est promulgué par une loi révolutionnaire qui implique le partage des récoltes, la mise en commun des ressources et la fin des propriétaires fonciers. Cet épisode est original, c'est un épisode révolutionnaire propre à cette partie du monde. Il va beaucoup beaucoup nourrir l'imaginaire révolutionnaire chinois jusqu'au révolutions du XXe siècle et aux révolutions communistes lorsque Mao va remporter la révolution communiste en Chine avec à son tour un règne de longue durée. L'idée de collectivité le sol par le communisme, qui est l'idée centrale de la révolution de Mao, est un héritage de la révolution Taiping. Il y a des passerelles idéologiques de l'ordre de l'imaginaire aussi qui sont des transferts. Il y a aussi la fin de la pratique des pieds bandés puisque l'esthétique des Histoire contemporaine Page 4 qui sont des transferts. Il y a aussi la fin de la pratique des pieds bandés puisque l'esthétique des petits pieds des femmes voulue comme belle, amenait les femmes à avoir dès leur plus jeune âge, des pieds très bandées. Par ailleurs, la révolution Taiping s'ouvre à l'occident et voudra créer des chemins de fer, des industries mais ça restera à l'état de projets parce que le gouvernement Taiping va se corrompre, tombé dans le népotisme (autoreproduction). Finalement, la révolution échoue et subit une répression sanglante qui fera des millions de morts. Le gouvernement impérial qui a fait des concessions aux occidentaux a donc les amins libres pour restaurer l'empire partout en Chine. La Chine est épuisée par le Révolution Taiping vaincue, le pouvoir impérial semble retrouver un peu d'étoffes. Plus que l'empereur, ce sont les Mandarins qui ont participé à la répression contre la révolution Taiping qui vont profiter de l'affaiblissement de la dynastie impériale. Les mandarins rêvent de restaurer un ordre ancien, consolider, conservateur sur le modèle de Confucius et en même temps de moderniser l'économie en s'inspirant du modèle occidentale. On a à la fois un pouvoir des mandarins conservateurs et qui s'enracine encore plus dedans pour perpétuer l'ordre impériale et en même temps, qui s'ouvrent au modèle occidentaux en matière économique et technologique. Au début des années 1860, le trône appartient à une impératrice, plutôt une régente ( quelqu'un qui gouverne parce que les futurs empereurs sont toujours des enfants), Cixi. Les mandarins vont favoriser l'emprunt des techniques européennes : développé des usines mécanisées, modernisé les arsenaux pour les navires à vapeur mais en même temps ils ne veulent pas modifier les structures de la société chinoise. La modernisation elle-même entraîne l'apparition elle-même de nouvelle classes : bourgeoises, marchandes, industrielles, avec l'autre pan de l'industrialisation : l'apparition de prolétariat ouvrier en particulier dans les ports. On a une tentative de modernisation dans un cadre conservateur qui va créer des tensions très fortes avec les classes sociales issues d'un processus industriel classique. Dans ces classes, il y a un certain nombre d'acteurs chinois qui ne sont pas encore connus mais qui vont l'être, qui vont être formé à l'école occidentale et dont le tour viendra bientôt. Les dirigeants chinois restent persuader que le savoir occidental n'est que utilitaire, le savoir chinois constitue la base de la société chinoise. Au début des années 1890, des tensions très fortes vont se nouer entre la Chine et le Japon à propos de la Corée. La Corée est sous protectorat chinois mais elle est convoitée par le Japon. Les tensions tourne en guerre, une guerre sino-japonaise (Chine-Japon) de 1894-1895. C'est le Japon qui l'emporte en coulant la flotte chinoise, en débarquant en Corée, en Chine continentale. La Chine est contrainte à rencontrer des revendications japonaises en payant des indemnités de guerre et en reconnaissant l'indépendance de la Corée, ce qui permet au Japon d'avoir le champ libre sur la Corée. Cette victoire trop soulignée inquiète les grandes puissances occidentales qui vont agir pour la Chine pour restaurer un équilibre et le Japon devra rétrocéder un certain nombre de territoires conquis. L'arbitrage occidental est toujours intéressé, après tout, le maintien des équilibres entre le Japon et la Chine permet aux occidentaux de s'incrusté encore plus en Chine. Les russes voulant implanter en Chine le terminus du transsibérien. Les allemands, les britanniques, les français voulant étendre leur zones d'influences économiques en Chine. La Chine est grignotée par les ambitions occidentales. Dès que la Chine éprouve des difficultés, il y a une puissances qui intervient pour essayer de tirer des choses à son avantages. Les difficultés financières par exemple, la Russie va créer une banque russo-chinoise, va prêter de l'argent à la Chine et en échange ils vont pouvoir continuer la construction et l'exploitation du chemin de fer. La Chine est réduite à l'état de semi-colonie et les occidentaux s'octroyant des concessions toujours plus grande sur la Chine. Cela va entraîner une révolte chinoise. Contexte de cette révolte : au lendemain de la défaite de la Chine contre le Japon dans la guerre de Corée, un certain nombre de réformateurs radicaux qui sont aussi le fruit de l'industrialisation sont partisans d'une rénovation profonde du régime qui manifestement est malade et impuissant par rapport au défi auquel la Chine doit faire face. Le jeune empereur, Guangxu, qui prend le pouvoir au printemps 1898 écarte la régente, Cixi, et se lance dans une modernisation des institutions chinoises et dans des réformes radicales qui concernent l'enseignement, la justice, la fiscalité, l'administration. Bref, l'embryon d'une révolution libérale. Ces mesures provoquent l'hostilité des conservateurs, des ultra-conservateurs, de l'impératrice Cixi qui a été écartée et même des réformateurs modéré qui estime que Guangxu est trop audacieux. Une contre révolution met fin à cette expérience qui a duré une centaine de jour et l'impératrice Cixi va reprendre le pouvoir avec l'aide de l'armée: elle va faire interner Guangxu et casser tous les décrets de réformes pris pendant ces 100 jours. En même temps, Histoire contemporaine Page 5 interner Guangxu et casser tous les décrets de réformes pris pendant ces 100 jours. En même temps, les conservateurs s'appuient sur les mouvements populaires xénophobes pour balayer les réformateurs et la xénophobie de ces mouvement populaires s'exerçant contre ceux qui ont introduit les réformes occidentales, ils étaient appelés les Diables Étrangers. La vague de xénophobie anti-occidentale va d'abord frapper les missionnaires chrétiens qui vont être traqué par des sociétés secrètes traditionnalistes, conservatrices dont la plus importante est celle des Boxeurs. Les Boxeurs parce qu'à l'origine c'est une secte qui pratiquait des rites dont une boxe sacrée. En juin 1900, d'importantes troupes de boxeurs entrent dans pékins et attaquer les concessions occidentales : en incendiant les églises, en assassinant plusieurs occidentaux et en assiégeant le quartier des ambassades occidentales à Pékin. Pendant 55 jours, les légations occidentales, y compris le Japon, vont affronter les assaut des Boxeurs. (FILM : les 55 jours de Pékin). Les troupes occidentales viendront briser le siège des Boxeurs et terminée ces 55 jours. Le gouvernement chinois et l'impératrice Cixi s'était solidarisé avec les Boxeurs et Cixi avait même déclaré la guerre aux occidentaux. Elle s'en sort en payant une indemnité considérables aux pays dont les légations ont été assiégée. Cette épisode de 1900 est le champ du signe du système impériale parce que en quelques années un certain nombre d'intellectuels chinois vont rallier la cause de l'instauration d'une république en Chine et d'en finir avec le système impérial. Une ligue républicaine, dirigé par un médecin formé aux US, Sun Yat Sen(IMPORTANT), sera fondée. C'est le socle d'un parti nationaliste républicain, le Guomindang. La dynastie impériale se finalement renversé par une révolution républicaine en 1911 et un gouvernement provisoire à Nankin va proclamer la république avec Sun Yat comme premier président de la république de Chine. Une page est tournée pour cette longue histoire dynastique chinoise, dans les turbulences de la deuxième moitié du XIXe, dans une Chine dépecé par les occidentaux et une Chine qui entre dans la modernité avec des enjeux qui font d'elles une source de conflits et d'entretien des conflits. 2. Le Japon Le Japon va aussi affronter la menace/influence/pression occidentale. Il y a des partisans d'une ouverture vers l'étranger et il y a des défenseurs de l'isolationnisme. Les opinions publiques sont divisées : certains sont xénophobe et voudrait qu'on chasses les étrangers, d'autres estime que on peut absorber ce que l'occident peut apporter mais pour se moderniser soi-même. L'empereur reste un pouvoir légitime dans cette turbulence. Néanmoins, des clans vont s'affronter et ceux qui sont hostiles à la dynastie régnante, les Tokugawa vont finir par l'emporter. Le successeur de l'empereur en finir avec cette famille impériale, Mutsuhito, connu sous le nom de Meiji, ce qui veut dire "gouvernement éclairé" après la défaite définitive des partisans des Tokugawa en 1869. Le jeune empereur va transférer la capitale de Kyoto à la ville de Edo, rebaptisé Tokyo. Il est jeune et mettra quelques années à prendre de la maturité. Il fait partie de ceux qui estiment qu'on doit s'adapter à la modernité et tirer parti de la société occidentale, de sa sciences, de sa technologie tout en contrôlant étroitement l'influence occidentale. Le Japon de Meiji se met à l'école de l'occident mais contrairement à la Chine, va briser ses structures anciennes pour réaliser la modernisation de son économie. Comment est-ce que la modernisation s'est opérée ? La modernisation s'est opéré rapidement entre 1868 et 1873, une série de réforme abolissent le système féodale, complétement ancestral et une administration moderne et centralisée se met en place. Ce qui de la part d'un empereur qui veut régner comme un empereur s'impose : ne pas être soumis à une féodalité. La modernisation s'opère : on installe des départements avec des préfet (comme avec Bonaparte), les fonctionnaires/préfets sont payés par le gouvernement. L'empereur conserve son pouvoir sur une hiérarchie sociale où la noblesse et les guerriers possèdent encore une influence importante en tant que caste. Il autorise les mariages entre les classes sociales, il instaure un service militaire obligatoire en 1873 et se lance dans une modernisation industrielle du Japon. Le système financier japonais est réorganisé avec une nouvelle monnaie, le Yen, en 1871. Une banque du Japon est créer en 1882. Le chemin de fer se développe et scionné l'archipel. Les usines, les aciéries, les chantiers navales, les cimenteries, les usines de tissage vont se développer. L'aide occidentale est triée par le gouvernement et elle est limitée à la formation technique et de l'enseignement. Le japon attire des cadres (techniciens, ingénieures, cadre pour moderniser son armé etc.) étrangers en leur proposant des salaires très élevés, ils viennent écoler le nouveau Japon. avec des salaires très élevé. Les Histoire contemporaine Page 6 des salaires très élevés, ils viennent écoler le nouveau Japon. avec des salaires très élevé. Les japonais adhèrent aux objectifs économiques du gouvernement Meiji et le Japon va devenir rapidement une des plus grandes puissance mondiale. L'agriculture et la pêche occupent encore plus de 50% de la production des biens à la fin du XIXe siècle, mais la masse de travailleurs du système industriel ne cessera d'augmenter. La pression fiscale permet au Japon de fiancer ses dépenses étatiques pour moderniser le Japon. On assiste à une sorte de miracle économique à l'américaine : les moyens de communications vont se développer rapidement, l'industrie. La production industrielle va faire un bond dans tous les domaines, par exemple : le Japon produisait 200 mille tonnes de ouille, de charbon en 1874. En 1897, il en produit 5 millions de tonnes. Il y a une croissance industriel accélérée. Le Japon commence à devenir un pays exportateur de produits fabriqués. Les conditions de travails sont particulièrement dure et la législation sociale est inexistante. Les transformations économiques sont rapides, l'évolution politique est plus lente. Il y a des résistances aux seigneurs de guerre qui résiste à l'abolition de certains privilèges, il y a des agitations paysannes suite aux pressions fiscales. Meiji est menacé par les anciens chefs de guerre d'un côté et les nouveaux prolétaires de l'autre. Il passe à une réforme politique de type libéral à priori et convoquer une assemblée élue pour rédiger une constitution libérale. La constitution Meiji sera promulgué en 1889, elle copie beaucoup le modèle prussien plus que le modèle britannique. La constitution libérale réaffirme l'affiliation divine de l'empereur, l'empereur qui continue à personnifier l'état et la loi. Un système hybride, typique émerge où on a un pouvoir législatif former composé de deux chambres : une chambre des représentants élus au suffrage censitaire et une chambre des paires (Sénat) qui est constituer de membres choisi par le souverain. Il y a un modèle anglais/libéral/prussien et puis par ailleurs l'empereur dispose de pratiquement tous les pouvoirs : il choisis ses ministres, choisis les présidents des chambres, il promulgue et fait appliquer les lois, il peut dissoudre la chambre. Un parlementarisme autoritaire se met en place qui par certain aspects dégage un modèle libéral qui est tout à fait en phase avec le libéralisme économique propre à la révolution industrielle mais où l'empereur est une sorte de dieu vivant. C'est ce qui explique aussi cette espèce de longévité impériale au Japon et comment une super puissance économique ou militaire sera également un modèle politique où l'empereur est déifié. Ce qui peut nous paraître contradictoire et pourtant l'expérience japonaise l'illustre. La révolution Meiji est une révolution par le haut parce que c'est lui qui a fait descendre une révolution libérale économique puis politique, c'est lui qui a détruit les anciennes structures féodales avec un moment donné une armée japonaise modernisée qui affrontait les deniers samouraïs. Ceci sans bouleverser les traditions et les bases de la société japonaise, notamment l'importance de la famille. Au fond les hommes d'affaires du nouveau régime, les entrepreneurs qui vont réussir dans cette grande éclaircie économique, vont devenir les privilégier qui véhicule les valeurs ancestrales y compris celle de l'époque féodale (Shogouns) et un traditionalisme va épouser les codes des hommes d'affaires japonais dans leur conquête des marchés. Meiji développe l'instruction publique de manière accélérée ce qui est le propre des système libéraux. La fréquentation scolaire à la fin de l'ère Meiji, en 1912 aura atteint 95% de la population 95% des enfants japonais à l'âge de l'école primaire seront scolarisés. Contrairement à la Chine, le parti pris de refondre les institutions reconsolider le pouvoir impérial à travers un parlementarisme libéral rendra plus insupportable encore au japonais l'impérialisme occidental. Le Japon développe une politique d'expansion en se posant comme rival des occidentaux dans cette partie du monde et en mettant fin unilatéralement dès 1894 aux fameux traité inégaux que la Japon avait dû subir sous la pression des occidentaux. Meiji, au niveau de ce qui avait été fait avant lui et qui à la manière des occidentaux en Chine était un grignotage, il supprime tous ces traités passés avec les occidentaux. D'autres part, la population japonaise augmente considérablement pendant cette époque, entrainant une immigration à l'étranger, la recherche de colonies de peuplement et des débouchées pour l'industrie japonaise sont des éléments qui confirme un expansionnisme japonais. Le fait d'avoir jeté son dévolu sur la Corée avec la guerre de 1895-1895 est un des indices de l'expansionnisme optimiste japonais, le fait d'avoir une légation en Chine et d'être aux côtés de occidentaux dans l'affrontement contre les Boxeurs est aussi une illustration de cette présence japonaise. C'est le Japon qui, pour des raisons territoriales, déclare la guerre à la Russie du Tsar en 1904, c'est la guerre russo-japonaise de 1904-1905. Cette nouvelle entraine un regain d'intérêt dans tout l'occident pour ce qui se passe là-bas. Le japonais battent les russes et c'est un choc. L'empire russe qui depuis Napoléon est un acteur essentiel de l'histoire de Histoire contemporaine Page 7 russes et c'est un choc. L'empire russe qui depuis Napoléon est un acteur essentiel de l'histoire de l'occident, le voilà battu par les habitants de quelques petites îles. C'est la première grande défaite d'un pays occidental vaincu par une nation qui n'est pas occidentale et qui entreprend de résister à l'occident. Cet expansionnisme japonais, à l'époque de la victoire sur la Russie, va faire dresser les oreilles des USA parce que inévitablement, le grand bassins d'influence va s'appeler l'océan pacifique et si les US sont en expansions dans l'océan pacifique et que le Japon l'est aussi, tôt ou tard il se passera quelque chose. Le Japon qui était totalement à l'écart du monde au milieu du XIXe siècle s'impose sur le devant de la scène internationale en cinquante ans. Histoire contemporaine Page 8

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