Chapitre 2 - Les Styles d'Apprentissage - Notes PDF

MODULE : Méthodologie du travail universitaire CHAPITRE 2 : LES STYLES D’APPRENTISSAGE  PARTIE I : LES STYLES D’APPRENTISSAGE  DÉFINITION "Le style d'apprentissage est la manière dont chaque apprenant commence à se concentrer sur une...

MODULE : Méthodologie du travail universitaire CHAPITRE 2 : LES STYLES D’APPRENTISSAGE  PARTIE I : LES STYLES D’APPRENTISSAGE  DÉFINITION "Le style d'apprentissage est la manière dont chaque apprenant commence à se concentrer sur une information nouvelle et difficile, la traite et la retient". Chaque individu possède un style d'apprentissage unique qui lui est propre, favorisant l'assimilation et la rétention de l'information reçue.  DÉFINITION Cela signifie que chaque individu a sa propre méthode pour comprendre et mémoriser les nouvelles connaissances, ce qui souligne l'importance du style d'apprentissage dans le processus d'apprentissage. Le style d'apprentissage peut avoir un impact significatif sur les résultats de l'apprentissage, car il influe sur la façon dont une personne perçoit et assimile l'information. En déterminant votre style d'apprentissage, vous augmenterez votre implication et vos chances de succès.  FILTRES ET REGISTRES SENSORIELS Les styles d'apprentissage peuvent être influencés par divers facteurs tels que la personnalité, les expériences antérieures et les préférences individuelles. Pendant le processus d'apprentissage, nous utilisons différents canaux sensoriels pour filtrer l'information, connus sous le nom de filtre neurologique, également appelé VAKOG en raison de l’inclusion des registres sensoriels visuel, auditif, kinesthésique, olfactif et gustatif. FILTRES ET REGISTRES SENSORIELS  FILTRES ET REGISTRES SENSORIELS Selon la conception actuelle la plus courante, le style d'apprentissage est défini par la préférence sensorielle pour recevoir l'information, soit visuelle, auditive ou kinesthésique. Il est intéressant de noter que cette conception ne prend pas en compte les apprenants ayant des préférences olfactives ou gustatives.  FILTRES ET REGISTRES SENSORIELS VISUEL : Ce registre utilise la vue pour percevoir l’information. Si vous êtes un apprenant visuel, il est recommandé d'utiliser des supports visuels tels que des graphiques, des images, ou des vidéos pour faciliter la compréhension. Il peut également être utile de prendre des notes sous forme de « mind maps » ou de schémas pour mieux organiser les informations. AUDITIF : Ce registre utilise l’ouïe pour percevoir des informations. Pour les personnes qui apprennent mieux de manière auditive, il est recommandé d'écouter des enregistrements audios tels que des podcasts ou des livres audio. Il peut également être utile de répéter les informations à voix haute ou de participer à des discussions de groupe pour mieux comprendre les concepts.  FILTRES ET REGISTRES SENSORIELS KINESTHÉSIQUE : Ce type de modalité sensorielle se sert de la sensation tactile et du mouvement pour traiter l'information. Pour les personnes qui apprennent mieux de manière kinesthésique, il est recommandé de bouger pendant l'apprentissage, comme en dessinant ou en écrivant à la main. Il est également conseillé de manipuler des objets concrets ou de faire des expériences pour mieux comprendre les concepts.  FILTRES ET REGISTRES SENSORIELS Il est essentiel de comprendre que les individus ont des styles d'apprentissage différents, mais il est tout aussi important de noter que la plupart des apprenants ne se limitent pas à un seul style d'apprentissage. En effet, les apprenants peuvent utiliser différentes com- binaisons de styles en fonction de la situation d'apprentissage. Par exemple, un apprenant peut préférer l'apprentissage visuel lorsqu'il s'agit de mémoriser des données numériques, mais préférer l'apprentissage kinesthésique lorsqu'il s'agit d'apprendre une nouvelle compétence pratique.  FILTRES ET REGISTRES SENSORIELS Il est important de comprendre également que les autres peuvent avoir des styles d'apprentissage différents du vôtre, ce qui signifie qu'ils peuvent apprendre et résoudre des problèmes de manière différente. En comprenant les différents styles d'apprentissage, vous pouvez apprécier la diversité des approches et trouver des moyens de collaborer efficacement avec les autres. Cette diversité des styles ne signifie pas que certains styles sont meilleurs que d'autres. L'essentiel est de trouver ce qui fonctionne le mieux pour vous et d'utiliser cette connaissance.  PARTIE II : LA GESTION DU TEMPS  PERCEPTION DU TEMPS ET PROCRASTINATION Tout d'abord, il est important de comprendre que la perception du temps est subjective selon les individus. Cette perception est influencée par divers facteurs, tels que le milieu de vie, la formation, les habitudes et le rythme de travail. En conséquence, la manière dont nous évaluons le temps peut être erronée, notamment en raison de comportements tels que la procrastination.  LA PROCRASTINATION - DÉFINITION La procrastination consiste à remettre une tâche à plus tard, en croyant qu'elle sera plus facile ou moins contraignante à réaliser ultérieurement. Pratiquement tout le monde a probablement procrastiné au moins une fois dans sa vie.  LA PROCRASTINATION - FORMES Abordons à présent la procrastination en distinguant deux formes principales : la procrastination face à un devoir et la procrastination face à un vouloir. PROCRASTINATION FACE AU DEVOIR La procrastination face au devoir se réfère au fait de remettre à plus tard l'exécution de tâches importantes. Cette habitude peut être causée par divers facteurs tels que le manque de motivation, la peur de l'échec, la difficulté des tâches, ou simplement l'habitude de remettre les choses à plus tard.  LA PROCRASTINATION - FORMES PROCRASTINATION FACE AU VOULOIR La procrastination face au vouloir désigne le fait de retarder la réalisation de tâches importantes au profit d'activités plus agréables, ce qui peut avoir des répercussions négatives sur la motivation et l'implication dans des projets essentiels. Ce phénomène est fréquent chez les étudiants, qui font face à de multiples sources de distraction, notamment les réseaux sociaux et les plateformes de vidéos, qui sont facilement accessibles à partir de leurs outils de travail tels que les ordinateurs, les téléphones portables et les tablettes.  LA PROCRASTINATION Alors, la question qui se poserait, serait : comment joindre l’utile à l’agréable ? Pour répondre à cette question, il est nécessaire de classifier le temps en trois catégories : Le temps créateur : celui qui permet de générer de la valeur ajoutée. ; Le temps nécessaire : celui nécessaire pour exécuter les tâches en réponse à la question "combien de temps cela prendra-t-il ?" ; Le temps inutile : celui qui est perdu par habitude ou négligence.  LA PROCRASTINATION – CONVICTION À ADOPTER La conviction à adopter pourrait être formulé comme suit : éliminer le temps inutile, réduire le temps nécessaire et augmenter le temps créateur. Cela vous permettra d'améliorer votre bien-être, de gagner en respect dans la société, d’obtenir des résultats satisfaisants dans votre vie personnelle, universitaire et professionnelles.  LA PLANIFICATION DU TEMPS PLANIFICATION DU TEMPS Il est désormais évident que votre réussite universitaire repose sur votre aptitude à bien gérer votre temps pour suivre vos cours, vos activités et vos engagements quotidiens. Pour y parvenir, vous devez suivre trois étapes essentielles, tout d'abord, évaluer les attentes de votre environnement universitaire dans lequel vous évoluerez, déterminer vos priorités, et organiser votre travail de manière séquentielle.  LA PLANIFICATION DU TEMPS PLANIFICATION DU TEMPS Il est désormais évident que votre réussite universitaire repose sur votre aptitude à bien gérer votre temps pour suivre vos cours, vos activités et vos engagements quotidiens. Pour y parvenir, vous devez suivre trois étapes essentielles, tout d'abord, évaluer les attentes de votre environnement universitaire dans lequel vous évoluerez, déterminer vos priorités, et organiser votre travail de manière séquentielle.  TEMPS ET STRESS En plus de la nécessité de réévaluer votre perception du temps et de rationaliser la procrastination, il est primordial de bien interpréter vos propres ressentis. Cela implique une compréhension approfondie des différentes formes de stress qui peuvent se manifester pendant l'exécution de tâches en fonction des circonstances rencontrées. Le stress est une réponse naturelle de l'organisme face à une situation perçue comme menaçante ou difficile. Cependant, il peut se manifester de différentes manières et avoir des effets différents sur notre performance et notre bien-être.  LE STRESS - FORMES STRESS PRODUCTIF Le stress productif est un état de tension qui incite une personne à être plus productive et performante dans son travail. Cela peut se produire lorsqu'une personne a une échéance à respecter ou doit relever un défi important. Le stress productif peut aider une personne à rester concentrée et à prendre des décisions plus rapidement.  LE STRESS - FORMES STRESS IMPRODUCTIF Le stress improductif peut avoir des effets négatifs sur la performance et la santé men- tale des individus. Il peut être provoqué par des situations de travail trop stressantes, comme un volume de travail trop important, des délais impossibles à respecter, une mauvaise communication ou un manque de soutien. Le stress productif peut entraîner une baisse de motivation, une diminution de la productivité et de la créativité, ainsi que des problèmes de santé tels que l'anxiété et la dépression.  LE STRESS - FORMES STRESS PARALYSANT Le stress paralysant est un niveau de tension si élevé qu'il peut rendre une personne incapable d'agir ou de prendre des décisions. Cela peut se produire lorsque les demandes de travail sont trop élevées ou lorsque la personne se sent dépassée par les événements. Le stress paralysant peut entraîner une incapacité à se concentrer, une prise de décision difficile, des troubles du sommeil ou une fatigue mentale.