CHAP. 2 Organisation et Management PDF

Summary

This document provides an overview of management roles and styles. It explores the responsibilities and tasks of managers at various levels within an organization, including top management, middle management, and executive managers. The document also discusses the different types of authority and managerial competencies. It could be used as study material in business courses.

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Chapitre 2: « Manager et Styles de Management » I. Le rôle et la place du managers Managers = Dirigeant + responsable de la ligne hiérarchique = toutes les personnes ayant une autorité sur d’autres personnes et disposant d’un pouvoir légitime de décision. Il existe une tâche d’administration,...

Chapitre 2: « Manager et Styles de Management » I. Le rôle et la place du managers Managers = Dirigeant + responsable de la ligne hiérarchique = toutes les personnes ayant une autorité sur d’autres personnes et disposant d’un pouvoir légitime de décision. Il existe une tâche d’administration, mais pas seulement pour les chefs ou dirigeants : peuvent être managers les ‘dirigeants’ à tous les niveaux de la hiérarchie (même un salarié se trouvant tout en bas de la pyramide). Tout au long de la pyramide et de la structure, on retrouve plusieurs niveaux de manager. L’administration concerne une des multiples activités de nature diverses dans l'organisation. Certaines activités relèvent exclusivement de l’administration, appartiennent seulement aux dirigeants - tout ce qui est lié aux décisions stratégiques reviennet au dirigeant Autres activités : décentralisées ou confiées à d’autres personnes → réalisation d’activités de direction à leur niveau Réprésentation du manager : Pour Peter Drucker, le manager efficace doit fixer des objectifs, organiser le travail, motiver et impliquer et établir des normes de performance. Objectifs SMART : (rechercher) Le manager est une sorte d’horloge qui construit en permanence l’entreprise. Il le fait en permanence car il faut tout le temps piloter, construire des choses. Il ne faut jamais s'arrêter car il y a des changements constants au niveau de l’environnement, celui-ci est instable. Plus l’environnement est stable, plus le rôle du manager est simple. Il y a différents niveaux de manager. Tout en haut de la pyramide on retrouve le top management, celui qui dirige l’organisation. Au niveau intermédiaire de la ligne hiérarchique, on a les middle management, qui répartissent les objectifs et donc les tâches. (Ex de Middle manager : un chef d’équipe va gérer 5 employés et sera soumis à un manager supérieur, on a aussi des directeurs de magasin) Celui-ci est chargé de contrôler la diffusion et la mise en œuvre des décisions prises par le top management. Au niveau le plus bas, on a les exécutifs de managers. Ils sont chargés de rendre opérationnelles les décisions prises et d’animer des équipes au sein de l’entreprise. Les tâches exercées par le top manager Les managers sont orientés vers l'action et délèguent les tâches routinières. Le travail du manager repose sur des tâches variées, brèves et fragmentées. - finaliser : déterminer et formaliser la politique de l'entreprise, les objectifs associés et les moyens pour les atteindre - organiser : mettre en place une structure, organiser les activités et les tâches au sein de l'entreprise ; - animer et former : adopter un style de commandement, des principes de direction, motiver son équipe et communiquer avec eux ; - former les équipes : développer les capacités d'adaptation face à un environnement incertain - communication verbale privilégiée - Contrôler : établir des normes de performance et vérifier qu’elles sont atteintes Autorité et pouvoir du manager Autorité : capacité à se faire obéir, à contraindre les autres d’obéir Pouvoir : capacité à faire obéir Il existe différents types d’autorité pour Weber: - autorité traditionnelle: telle qu’elle est transmise de père en fils, par les usages, par l’héritage, par les coutumes - Il existe aussi une autorité charismatique mais qui a des limites : elle est subjective et ne peut durer sur le temps - Il préconise que pour lui, la meilleure forme d’autorité est : L’AUTORITÉ RATIONNELLE ou LÉGALE Elle est la plus performante, la plus stable dans le temps : il parle aussi d’autorité bureaucratique. Ces autorités ne sont pas exclusives, elles sont automatiques : on ne contraint personne, c’est l’individu de lui-même qui décide, pour des raisons légitimes ou non, d’obéir à un individu. Selon Mintzberg, le manager est celui qui organise, coordonne, planifie et contrôle. Il a plusieurs rôles, réparties en trois catégories : - Compétences personnelles : - Compétences internes - Compétences externes - La programmation - Compétences interpersonnelles : - Direction de groupe :la manière dont on va diriger, suivre une personne - Direction d’entreprise : organiser, fusionner - Direction d’entreprises/ entités - La liaison entre l’entreprise et son environnement - Compétences liées à l’information - Communication verbale - Communication non - verbale - Analyse - Compétences opérationnelles : - Organiser - Administrer - Concevoir - Mobiliser → Manager : exerce 10 rôles Niveau : interpersonnel - Cadre - Leader - Agent de liaison Niveau : informationnel - Observateur actif - Diffuseur de l’information - Porte-parole Niveau décisionnel : - Entrepreneur : doit créer les nouveaux jugements de valeur, doit innover - Régulateur : les conflits - Répartiteur de ressources - Négociateur 2 grandes principales caractéristiques du Manager : - Il dirige - Il anime l’équipe = il exerce ces différentes tâches et gère au mieux les ressources qui lui sont confiées. Les logiques managériales et entreprenoriales sont normalement différentes : comportement manager ≠ comportement entrepreneur Le rôle du manager est aussi d’être un entrepreuneur. D’une manière générale, on distingue ces deux logiques, mais dans les faits, un entrepreneur va devoir manager son organisation de manière optimale. Logique managériale : consiste à optimiser les ressources qui sont confiées au manager pour maintenir la continuité de l’organisation. Plus on arrive en bas de la pyramide des organisations, plus il va réaliser des tâches routinières, mais à contrario, quand il est haut dans la hiérarchie, il va moins réaliser de tâches routinières. Quand nous sommes managers de notre organisation, les intérêts de l’entreprise et nos intérêts personnels se confondent. Alors que ces intérêts sont distincts pour le manager mandaté, salarié. Le manager cherche à planifier, à structurer et à maintenir l’existant. Le manager mandaté ne prendra pas toujours des décisions bonnes pour l’entreprise, son intérêt personnel pourra primer. On va donc pour le contrôler fixer des objectifs qu’il devra atteinre, et il sera rémunéré en fonction de ce qu’il a produit. Sources de risque du manager : - Le manager peut privilégier ses propres intérêts (comme dit précédemment) principalement motivé par le pouvoir, le prestige, et la carrière professionnelle - Ils peuvent essayer de freiner la créativité, l’initative des salariés car ils peuvent ne pas vouloir innover - Ils peuvent prendre des décisions qui vont nuir à l’organisation, indépendamment de leurs intérêts personnels; II) Les styles de Leadership : = Capacité d’un individu à influencer, à motiver et à permettre aux autres de contribuer à l'efficacité et au succès des organisations auxquelles ils appartiennent. Être leader est lié à des qualités personnelles, et aussi à des compétances aqcuises. Le manager peut être un leader mais il ne l’est pas toujours. = capacité individuelle à influencer, à susciter l’adhésion, à agir sur le comportement des autres membres de l’organisation. La question du leadership est centrale pour les dirigeants. Types de leadership : sont des facteurs importants pour le succès ou l’échec d’une organisation. Les leaderships forts et efficaces ont un niveau élevé d’implication et d’engagement collectif qui va stimuler les gens à surmonter les obstacles afin d’atteindre un résultat maximum (Blake et Mouton) ⚠️⚠️Stora style de leadership : À L'ÉVALUATION Selon Lippit et White Ils ont fait des expériences auprès d’un groupe d’enfant - Leadership autoritaire : le leader se tient à distance du groupe et donne des ordres pour le diriger. - Leadership du laisser-faire : le leader ne s’implique pas dans la vie du groupe, il participe aux différentes activités. Les enfants sont en autonomie totale. - Leadership démocratique : participe à la vie du groupe et donne des conseils techniques, sans donner. On encourage les enfants et écoute leurs suggestions. Si on tient compte uniquement de la qualité des maquettes réalisées : c’est avec le style autoritaire qu’on va le mieu réaliser les maquettes. Si on tient compte à la fois de la qualité du travail et des relations entre les enfants, les styles laisser faire et autoritaires donnent de moins bons résultats. Le groupe laisser faire amène à la créations de mauvaises maquettes, et les enfants peuvent être en stress, perdus. Ce style ne marche pas dans tous les cas, sauf si on cherche à résultat sur le court terme sans avoir d’idées précises. Le style autorité crée quant à lui de la concurrence et des tensions entre les enfants. En tenant compte des maquettes et de l’ambiance de groupe, le style démocratique est le meilleur. Selon Likert Likert se focalise sur deux 4 styles de management: - Styles oriantés vers les tâches : - Manager autoritaire exploiteur : manage ses collaborateurs par la crainte → Forte centralisation, communication hiérarchique, sanctions - Management autoritaire paternaliste : la différence est qu’il va développer des relations plus proches avec ses collaborateurs → Son management est beaucoup plus arbitraire, il s’appuie sur unsysthème de récompense - Styles oriantés vers les relations : - Management consultatif : mode de management recherchant un large consensus. Les surbordonnés peuvent donner leurs avis mais celui-ci ne joue pas un rôle réel dans les décisions, on doit juste adhérer à son avis. - Management participatif : mode de management non directif rt participatif. Il y a une participation à la prise de décision. Il s’appuie sur une forte communication, une coopération avec un systhème de motivation et d’intéressement des salairés. Le meilleur mode de management est le monde participatif puisqu’il favorise l’implication des individus. Motivation (on peut nous la donner) ≠ Implication (vient de nous) Selon Blake et Mouton Une grille allant de 0 à 9 : en abscisse on a l’intérêt pour les tâches et en ordonnée pour les hommes - Management fondée sur l’obéissance : 0 en ordonné 9 en abscisse - Management country club : on se préoccupe beaucoup plus d’hommes que de la production. 9 en ordonnée 0 en abscisse - Le management institutionnel permet un équilibre entre les deux : l’importance accordée aux tâches et aux hommes est moyenne. - Management collaboratif : C’est un type de management fondé sur le travail d’équipe. 99 - Management appauvri Selon Stora - Le narcissique : créateur d’entreprise → se place au centre du monde, se caractérise par un sentiment d'invulnérabilité, de toute puissance; Il est capable de réaliser de grands projets et de s'imposer aux autres mais difficulté à laisser sa place. - Le séducteur = le plus important pour lui est d'être aimé ; fascine son entourage par sa manière de parler; stratégie de domination par la séduction - Le possessif => subordonnés = objets anonymes interchangeables et manipulables ; ils doivent se soumettre à sa vision du monde le bienveillant = respecte le bien de la communauté et la personnalité des autres ; sait dominer ses pulsions =› bienveillant, sévère et juste. Selon Hersey et Blanchard : Style de management situationnel : plusieurs façons de manager, il n’y a pas de bon type de management, cela dépendra de la situation auquel sera confronté le management. Ils ont posés 4 lois pour un leadership et 4 styles : - Développement des personnes dont il est responsable - Adopter le ou les styles qui commandent la situation - Évaluer en permanence l’autonomie des personnes et des groupes - Créer les conditions propices au développement de cette autonomie 1 : Style directif, qui a un rôle qui est de structurer. L’idée est de donner les choses à faire, ça correspond à un style autoritaire. 2 : Style informatif, il organise, mobilise. Il persuade le salarié à accomplir ses tâches. Dans le style informatif, le manager va davantage discuter alors que dans le style directif il impose 3 : Style participatif, il associe, les employés participent au processus de décision. Ils ont plus d’autonomie, de capacité à participer. 4 : Style délégatif, il responsabilise : les leaders doivent rester en retrait mais aussi à disposition. Devoirs : Tannenbaum Et Schmidt : Le Management est adaptatif Styles de leadership (1958) : Sur un graphique, le comportement du leader allant du leadership de direction au leadership centré sur le subordonné. Le leadership a le choix de donner soit plus d’attention à son équipe, soit à exercer une autorité forte et privative de certaines libertés pour ses subordonnés. Variables : Manager, l'employeur et la situation. - Manager : son caractère, sa personnalité va jouer un rôle, influencer son style de direction - Employer : en fonction des compétences de l'employé - Situation : selon si on est face à une décision stratégique, opérationnelle 1. Le manager prend la décision et l'annonce. Seul le leader joue un rôle décisionnel qui ne laisse aucune participation à l'équipe 2. Le responsable décide et ensuite «vend» sa décision à l'équipe. Aucun changement dans la décision n'est possible, mais l'équipe peut soulever certaines questions et mettre en avant des préoccupations 3. Le manager présente sa décision avec les idées fondant sa décision et il invite son équipe à poser des questions. L'équipe connaît les options envisagées pour la prise de décision, et l'équipe démontre plus d'implications 4. Le responsable suggère une décision provisoire et il invite à la discussion concernant cette décision potentielle. L'équipe a son mot à dire sur la décision du gestionnaire qui peut être modifiée en fonction de la discussion 5. Le manager présente le problème ou la situation, afin d'obtenir des suggestions. Il décide alors. L'équipe est libre de proposer des options et le leader décide en fonction de ces options 6. Le responsable explique la situation ou le problème. Il définit les paramètres et il demande à l'équipe de décider de la solution. Le leader délègue tout à l'équipe. Mais, il est toujours responsable du résultat 7. Le leader permet à l'équipe d'élaborer des options et de décider de l'action, dans la limite des responsabilités du manager. Le leader considère qu'il accorde la liberté à son niveau total et maximal. L'équipe fait tout le travail presque autant qu'au niveau 1, lorsqu'il est réalisé par le leader Conclusion : Il existe plusieurs styles de leadership, mais ils ne dépendent pas forcément d’un seul facteur. On parle alors de facteurs de contingence (Mintzberg). - Le style va dépendre de la taille de l’entreprise : la relation sera plus directive lorsqu’il y aura moins de salariés, il pourra aussi adopter un style paternaliste. - L’histoire de l’entreprise : qui a cré l’entreprise ? qui est fondateur ? - La culture de l’organisation - Le mode de gouvernance - La nature même de la décision - Le niveau de rationalité de la décision Les managers sont soumis à une situation complexe, et de ce fait, ils vont agir différemment. Le manager dispose dans la réalité d’informations non formalisées qu’il est le seul à posséder. La manière dont celui-ci va traiter l’information va dépendre de sa culture, de son expérience, de sa vision des réalités, de sa vision de l’avenir. Le management ne repose pas que sur des éléments rationnels (il y a l’intuition et la capacité de création qui entrent aussi en jeu.

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