CHAP 2 ECO (PDF) - Panorama de l'économie Française depuis les années 70

Summary

This PDF document details the French economy from the 70s. It covers various indicators, including inflation, and explores factors contributing to the economic context of the period. The summary also discusses external and internal factors influencing economic policy during this time frame.

Full Transcript

Chapitre 2 : Panorama de l’économie Française depuis les années 70 Section I : les indicateurs d’un contexte de crise : §1 L’inflation L’inflation : c’est une augmentation générale des prix, on la mesure avec un taux d’inflation. Le taux d’inflation : c’est un taux de variation de l’indice...

Chapitre 2 : Panorama de l’économie Française depuis les années 70 Section I : les indicateurs d’un contexte de crise : §1 L’inflation L’inflation : c’est une augmentation générale des prix, on la mesure avec un taux d’inflation. Le taux d’inflation : c’est un taux de variation de l’indice des prix (d’après l’Insee). Valeur finale (31 décembre) – Valeur initiale (1er janvier) / Valeur initiale On considère que lorsqu’il y a un taux d’inflation à 1 chiffre (1 à 9%) ; on parle d’inflation rampante. Lorsqu’on parle d’une inflation a 2 chiffres (10 – 100%) ; on parle d’une inflation galopante. Si l’inflation est au-dessus de 100% ; on parle d’hyperinflation. En France à partir des années 70 on distingue 2 périodes : * Celle qui va de 70-83 : c’est une période où on connait une inflation galopante (entre 10 et 15 %). Cette tendance a commencé dans les années 60 car en effet la France culmine tous les types d’inflations, 5 causes : - L’inflation par la demande : c’est lorsque la demande intérieure est plus dynamique que l’offre « domestique » (= provient du territoire) ; cela tire les prix à la hausse. - L’inflation importée : c’est lorsque les prix des biens et services importés augmente. Cette inflation importée est dû à l’augmentation du prix des matières premières qui entrent dans la production de biens et notamment dans celle du pétrole ; il y a 2 crises pétrolières en 73 et en - L’inflation par les coûts : c’est lorsque les entreprises subissent une augmentation des leurs couts de reviens. Elle 2 choix : Soit elle ne bouge pas son prix de vente mais sa marge s’effondre, soit elle augmente son prix de vente et sa marge reste intacte. C’est ce qui s’est passé en France et il y avait un mécanisme qui le nourrissait : Le mécanisme de l’annexassions des salaires sur les prix, cela veut dire que les salaires augmentaient proportionnellement au prix = c’était une obligation imposée aux entreprises quand on constatait une augmentation des prix au 31 décembre. L’objectif était de sauvegarde le pouvoir d’achat des ménages. - L’inflation dû aux anticipations : c’est lorsqu’il y a inflation, les acteurs économiques anticipent que ça va continuer sur la même tendance t donc l’année suivante se sera pareil. Mais l’analyse Keynésienne dit que les acteurs adaptent leurs comportements en fonction de la situation, cela veut dire qu’ils ont des comportements qui nourrissent l’inflation. Ex : les consommateurs fait l’anticipation que les prix vont augmenter = faut-il que j’achète une voiture tout de suite ? Cela précipite l’action des consommateurs qui se fait tout de suite (comportement rationnel) => Nourrit l’inflation. - l’inflation dû aux politiques monétaires : Celles menaient en France face à la crise, ce sont des mesures Keynésiennes : manque de monnaie dans l’économie (Epargne et retirement de l’argent), il faut donc injecter de la monnaie dans l’économie. Mais cela a était un échec car ça n’a pas dynamiser les investissements des entreprises. Dans cette situation ont plus de monnaie en circulation dans l’économie mais en face on a pas plus de richesse créée ; cela augmente les prix. Cette situation correspond à l’analyse la « théorie quantitative de la monnaie ». * La période après 1983 : Elle est caractérisé par une désinflation rapide suivi d’une inflation très faibles. La désinflation : c’est une période où le taux d’inflation diminue mais cela ne veut pas dire que c’est négatif. En 1990, on a un taux d’inflation de 2% (par rapport à 1983 où il y avait 15%), en moyenne après 1990 jusqu’à 2010 on a un taux inflation de 2% mais depuis 2010 on a un taux d’inflation près de 0% (quasi stabilité des prix). Mais il y a un risque de déflation : qui est la baisse générale du niveau des prix (taux d’inflation négatif). La déflation est très dangereuse pour l’économie d’un pays. Ce changement est dû à plusieurs causes : - Des facteurs extérieurs favorable : - Le contre-choc pétrolier, il se produit dans la 2ème moitié des années 80. C’est une baisse du prix du baril de pétrole mais aussi c’est ajouté une baisse du prix du cours des dollars exprimés en Franc (achat de pétrole en dollar). - A partir des années 80, il y a un renforcement des concurrents des pays à bas salaires. Cette concurrence permet de limiter l’augmentation des prix. - Des facteurs intérieurs favorable : A partir de 83, il y a un changement de politique, c’est la « politique de désinflation compétitive » ; on va essayer de briser toutes les sources d’inflation et donc des coûts avec des politiques d’austérités monétaire ; on supprime en 83 l’annexassions des salaires sur les prix. On augmente les taux d’intérêt, cela veut dire que tous les emprunts coutent plus cher, ce qui ralenti la demande. Tout cela est fait avec une communication publique dans le but de briser l’inflation par anticipation en disant que les choses vont changer. Ex : Fin de l’annexassions des salaires et taux d’intérêts élevés le temps qu’inflation continue. Mais crise ne veut pas dire inflation. §2 Le chômage : Le chômage est vraiment un indicateur qui montre la crise, à la fin des années 60 le chômage était quasiment inexistant et correspondait généralement au chômage de frottement. C’était surtout un chômage de très courte durée (qlq semaines) mais dès 74, le chômage augmente et il va augmentait continuellement jusqu’en 86. De 86 à 90, il stagne et de 91 à 97 il augmente très fortement et atteint son maximum en 97 avec un chômage de 12,7%. C’est en 98 et 2002 que le chômage diminue et revient au niveau de 8%, il va rester à ce niveau jusqu’en 2008, avec la crise des « Sub primes » il va ré-augmenter. En France, le chômage a très longtemps plus touché les femmes que les hommes jusqu’à la crise des Sub primes qui a surtout touchée les hommes. Les jeunes sont plus touchés, il est en moyenne 2,3 fois plus. Il touche beaucoup les personnes en fin de carrière professionnelle, les personnes moins qualifiées et ceux issus de l’immigration. En 90 est apparu en France, le chômage des cadres. Enfin, la France se caractérise par un chômage de longue durée. §3 L’Echanges extérieurs : Les échanges des biens et services ; on va regarder les exportations et les importations de biens et services et on va regarder le solde (X-M). Ce solde est soit positif ; on dit qu’il y a un excédent et donc les exportations sont supérieures, soit le solde est négatif ; on dit qu’il y a un déficit. A. 1974-1991 : Pendant toute cette période-là, il y a un déficit chronique des exportations de biens et services. Cela est dû : - Au fait que les produits français manquent de compétitivité : on n’arrive pas à les exporter et on importe beaucoup parce qu’il y a de la demande de la part des français. - Il y a un manque de compétitivité prix : les prix sont trop chers par rapport au pays à bas salaire. - Il y a aussi la compétitivité hors-prix : Sa réputation, son lieu de fabrication, la qualité… et là aussi les produits français ne sont pas compétitifs par rapport aux produits Allemand, Am ou Chinois. 17 De plus cette période englobe les 2 chocs pétroliers qui ont alourdi la facture énergétique. Jusqu’au début des années 80, il y a eu des politiques de relance Keynésienne par la demande. Elles sont des échecs et ont profiter aux produits importés B. 1991-2004 Pendant cette quinzaine d’année, l’économie de la France était en excédent. Plusieurs facteurs se combinent : - La compétitivité des produits Français s’améliore : baisse des prix et augmentation de la qualité et de la réputation. - De 91 à 97, l’économie Française a connu une stagnation qui a eu pour effet de modérer la demande intérieure et cela a donc modéré les importations. C. Après 2004 Depuis 2004, on est en période de déficit des échanges de biens et services. Cela est dû au prix des matières premières qui a augmenté depuis 2006. - Du côté des importations, la bonne tenue de la consommation des français qui ont tiré la demande jusqu’en 2012. Cela veut dire que les Français ont continué à consommer avant et pendant la crise. - Du côté de la compétitivité des produits Français : le problème n’est pas du côté de la C hors-prix mais du côté de la C-prix et les français s’ont intéressé par des produits étrangers : surtout ceux des pays émergents (Chinois) mais à partir des années 2000, la concurrence des produits allemand s’est renforcée sur les prix car depuis les années 2000, l’Allemagne met en place des politiques de rigueur pour augmenter sa compétitivité prix en jouant sur les coûts de production. De plus, à partir de 2002 l’euro s’est apprécié par rapport au dollar. Cela veut dire que les produits vendus en euro coûtent plus cher. Les échanges extérieurs de B & S de la France sont essentiellement européen. 2/3 des importations Français viennent de l’UE et ¾ des exportations vont dans l’UE. - Sur les échanges industriels, la France est déficitaire (textile.) sauf l’aéronautique, les échanges automobiles - Les échanges structurellement excédentaires : les échanges agricoles et de services. §4 Les finance publiques Avec le chômage, les finances publiques sont des indicateurs de la crise économique. On parle de finance de l’Etat, des collectivités territoriales, administration de la sécurité sociale. On va examiner le solde courant public et la dette publique. 18 Les 3 acteurs engrangent des recettes publiques (cotisations sociales, dettes..) - les dépenses publiques ; chacun doit dépenser une somme (prestations sociales) = le solde. Il y a 2 configurations possibles : - Le solde est positif, les recettes sont supérieures ; on parle d’excédent public courant - Le solde est négatif, les recettes sont moins importantes que les dépenses ; c’est un déficit public courant Chacun de ces 3 acteurs peuvent avoir une dette. Keynes dit : « lorsqu’on est en crise on manque d’activité économique, cela veut dire que les acteurs publics ne veulent pas investir.. Alors il dit que c’est l’Etat qui doit intervenir et consommer mais cela va créer du déficit public ». Mais pour Keynes ce déficit est utile car ça relance l’économie. Il dit que ce déficit qui est créé l’année M, sera résorber à M+1, M+2.. Cela veut dire qu’il y aura plus d’emplois (cotisation supplémentaire), TVA.. Cette relance de l’activité économique va créer des recettes et cela va combler le déficit. Les libéraux disent que ça ne marche pas et que ça va déboucher sur une accumulation de dettes. Ils disent que le supplément de recette publique ne viendra pas et donc le déficit est inutile et qu’il va s’accumuler dans la dette. Sur la ? des finances publiques, la construction monétaire de l’UE rejoint l’idée libérale. Dans les textes EU, avec l’acte unique Eu, le traité de Maastricht et dans tous les autres textes suivant.. Il est rappelé des consignes, des contraintes pour les pays voulant participer. Il y avait 2 contraintes concernant les finances publiques (critères de convergence) : - Le solde public courant : « le déficit courant ne doit pas dépasser 3% du PIB du pays ». - « La dette publique ne doit pas dépasser 60% PIB du pays ». Ces critères ne sont pas forcément respectés. Le solde courant de la France jusqu’en 74 a toujours été excédent mais depuis il n’a plus jamais était en excédent. En 75 le solde était de -2,2% du PIB, 1980 il était de 0% du PIB, 1986 il était de -3,3%, 1993 : - 6,6%, 2003 : -3,4% et de 2009 à 2012 ce sont des soldes qui dépasse les 5%. Les états se battent pour diminuer ce déficit. Sur la dette publique jusqu’en 1980, la dette Fr se maintenait à 20% ; en 1984 est passe a 30%, en 1998 : 60% et ne fait qu’augmenter depuis, en 2000 elle est en 80% et en 2015 elle était de 96,6%. -> La crise entraine une augmentation des dépenses publique : En situation de crise, on fait appel aux acteurs publics pour faire des dépenses qui vont bénéficier : - Aux ménages : Qui dit crise dit plus d’indemnité chômage, plus de prestations sociales, familiales et plus de problèmes de santé. Il est aussi le versement de prestation sociales de l’Etat depuis les années 80. - Les entreprises : Qui dit crise dit problème économique pour les entreprises avec une action indirecte. Moins d’exonération fiscale, avec des aides, des subventions mais aussi les collectivités territoriales qui vont investir pour faire venir les entreprises. -> La crise entraîne moins de recette publique : Les revenus stagnent et donc les recettes stagnent aussi. Malgré tout vu que les dépenses économiques augmenté, les Etats ont quand même augmenté les recettes = c’est l’augmentation des prélèvements obligatoires. On observe un décrochement après 90 : les dépenses publiques ont continué à augmenter mais les recettes se sont mis à stagner car les gouvernements on décider de limiter la progressivité des prélèvements obligatoires. Les prélèvements obligatoires progressivement sont les prélèvements qui sont de plus en plus élevés par rapport au revenu. Section II : Les ressorts d’une croissance ralentie §1 Le PIB et la croissance A. La mesure de la croissance Croissance économique : - Il y a une définition au sens stricte ou comptable : c’est lorsque le PIB augment d’une année sur l’autre. - Les économistes ont une définition au sens large : C’est lorsque que sur une période de moyen ou long terme, le PIB augmente mais également le revenu augmente et en plus il y a 2 élément supplémentaire : - La croissance doit être auto-entretenu (elle n’est pas sans cesse relancer par des politiques économiques). - Cette croissance doit entrainer des mutations structurelles dans l’économie ou la société ; c’est l’idée que dans une croissance il va y avoir des évolutions dans les secteurs. La stagnation économique : C’est lorsque le PIB reste stable (PIB de 0%). La récession : C’est lorsque le PIB diminue sur une année, il faut l’associer à une analyse de court terme. 20 Il ne faut pas confondre récession avec dépression économique : c’est lorsque sur une période de moyen ou long terme, le PIB diminue mais aussi qu’aussi le revenu diminue. Les économistes se sont demander si le PIB d’un pays augmente de manière imprévisible ou avec une régularité ? Il y a un cycle de croissance avec plusieurs phases : La phase de hausse : le PIB augmente de plus en plus. Il y a la crise : événement qui survient La phase de basse : le taux de croissance du PIB est de moins en moins élevé (il peut y avoir une croissance positive). Quand elle arrive à son plus bas il y a un nouveau cycle qui recommence. Les économistes se sont emparés des statistiques : - Le cycle court, il a été proposé par l’économiste Kitchin : la durée de 2,5 ans en regardant le stock des entreprises. Elles vont surproduire en période de hausse mais en période de baisse elles liquident leur stock en produisant que la différence et sous-produisent (Srtt dans l’économie AM). - Les cycles moyens par Juglar : La durée des cycles est de 6 à 10 ans avec une plus grande amplitude, illustré par l’économie Française - Les cycles longs par Kondratieff Il propose des cycles d’une période de 30 à 50 ans, on peut les combiner avec l’analyse de Schumpeter qui porte sur le progrès technique et de l’innovation. On constate que le début d’un cycle long coïncide soit avec l’arrivé d’une grande innovation (celle qui vont avoir un impact sur ce qu’on produit, consomme..). Quand elles deviennent banalisées alors on bascule dans la phase de baisse. Ex : La machine à vapeur PIB (Le produit intérieur brut) : c’est la quantité de richesse crée par une économie pendant une année (toujours en unité monétaire). La richesse : C’est les biens et services. La croissance économique se mesure avec un taux de croissance : c’est le taux de variation du PIB exprimé en %. Comme tout taux de variation, ce taux de croissance peut être positif, nul ou négatif. 21 Le PIB est publié par l’Insee chaque année, il y a 2 méthodes de calcul : L’approche par la production : PIB= ΣVA + TVA + DD (droit de douane). La somme des VA est faite par tous les producteurs (pas difficile car chaque année, les ent doivent faire leurs comptabilité). VA = P (production) – CI (consommation intermédiaire = tous les achats que font les entreprises à leurs fournisseurs (matières première, facture électrique, services de surveillance). Pour que les entreprises fassent des bénéficient, il faut qu’elles fassent intervenir des facteurs de production. L’approche par la demande : PIB = CF + FBCF + ΔS + X - M CF= consommation finale FBCF = Formation brute de capitale fixe ΔS = Variation du stock Le PIB est une richesse crée par une demande, dans cette approche par la demande on va passer en revue les différents types de demande qui vont être satisfait par cette richesse crée : - La consommation finales faite par les ménages - La formation brute de capitale brute qui représente l’investissement - Variation de stock : certains bien ne vont pas être utilise pour l’investissement ni la consommation et vont être mis en stock Ces trois forment la Demande intérieur - Les exportations (demande extérieure) : ce qu’une entreprise produit peut-être utiliser par des non résident. - PIB + M = CF + ΔS + X Cela correspond à l’ensemble des Biens et Services mis à la disposition de la demande. Et l’autre côté sera utilisé pour consommer, produire, stocker ou exporter. Les moteurs de la croissance sont tirés par la demande, elle a différent composantes de la demande. B. L’évolution du PIB depuis la crise Cette période n’est pas homogène : - A la fin des 30 glorieuse, il a un taux de croissance en moyenne de + 5 ,2% par an : - 1974- 1979 : + 2,7% (taux de croissance annuel moyen) - 80-85 : + 1,4% - 86-90 : + 3,5% (reprise) - 91-97 : + 0,6% - 98-2001 : + 3,1% (reprise) - 2002-2007 : + 1,8% - 2008-2016 : + 0,6% et pour 2016 il y a 1,2% Dans toute cette période-là, il y a eu que 3 années de récessions en 75, 93 (- 3%) et en 2009 (-3,9%). 22 Quels sont les freins à la croissance, les économistes ont analysé l’économie et ils ont distingué 3 phases : - 1974-1983, Il y a 2 freins durant cette période : La contrainte extérieure : ce manque de compétitivité limite la production car ils sont concurrencés. Aussi lorsqu’il y une politique de relance de la demande du fait de cette contrainte, cette relance ne fait de renforcer ces importations. Un blocage de l’offre (entreprise sur le sol Français) : Durant toute cette période, elles connaissent un problème de manque de rentabilité ; une des raisons de ce blocage provient du partage de la valeur ajoutée. La VA est ajoutée par les facteurs de production est ensuite partagée entre les acteurs qui portent ces facteurs de productions (C + T + différents résidus). Le capital et le travail se combinent et chacun espèrent avoir la plus grosse partie. Les travailleurs vont être récompenser grâce au salaire et ceux qui apportent les capitaux vont recevoir des profits. Ce partage résulte du rapport de force sociale entre les salaires et les profits, c’est un phénomène de vase communicante, ce que perdent les salaires sera récupéré par les profits. A cette époque c’était le travail qui était favorisé, la part des salaires dans ce partage à augmenter lier à l’annexassions des salaires. Dans le partage de la valeur, on donne la part des salaires dans la VA (valeur ajoutée) - Début des années 70 ; la part des salaires dans la VA était de 60%. - Dans les années 80 il est passé à 66% Cela marque l’érosion des profits - Du milieu des années 80 à la fin des années 90 : La croissance est marquée par un frein essentiel qui est un problème de demande intérieure insuffisante : la demande intérieure n’arrivera pas a tiré la demande, c’est surtout la consommation des ménages. La politique de désinflation passé par des mesures d’austérité salariale notamment pas la fin de l’annexassions des salaires. - Début des années 90 : La part est redescendue à 56% (10 pts de % gagné par les profits), donc la capacité de rentabilité des entreprises résulte d’une demande trop faible. C’est la demande extérieure qui va tirer la croissance. - Depuis les années 2000, tous les freins sont combinés : Retour de la contrainte extérieure : la qualité des produits Français ne s’est pas dégradé mais il y a un grave problème de compétitivité-prix car ils ont une concurrence redoutable des produits chinois et des pays émergents. Mais aussi de la concurrence Allemande qui a décidé d’augmenter sa C-prix à partir des années 2000 en réduisant les coûts et donc les prix, ils sont donc devenus super compétitifs. Du côté de l’offre (partage de la VA) est revenu à une fourchette qui se situe entre 56 et 58,5% (en 2015), il n’y a pas de remise en cause du partage. Les entreprises ont une rentabilité plutôt acceptable mais elles n’utilisent pas leurs, profits car ils sont utilisés de 23 façon croissante aujourd’hui dans la rémunération des actionnaires. Les actionnaires ont pris un poids croissant dans les entreprises et donc sont dépendants d’eux. Demande intérieure insuffisante : on le retrouve depuis les années 70 à cause de la crise des subprimes. Le moteur de la demande, le moteur de compétitivité.. C. L’évolution de la productivité La productivité : On renvoi à la notion d’efficacité, notamment des facteurs de production, on va essayer de voir s’ils sont efficaces. Cela veut dire qu’on a des indicateurs de qui vont mesurer la production, le travail La productivité du travail : - Il y a un indicateur de productivité par tête (tps pleins, partiel, quelques heures..) : on le calcul en équivaut au temps plein. - Il y a l’indicateur horaire du travail, on prend la base d’1h de travail = quel est l’efficacité d’une personne qui travail 1h ? L’effet de la crise des années 70 sur l’évolution de la productivité du travail : Sur la productivité horaire de travail on parle des gains de productivité alors que la productivité peut être négatif. L’évolution normale d’une société et d’une économie amène à augmenter la productivité du travail. Elle a eu un impact en causant un ralentissement des gains de productivité (on gagne de moins en moins). A la fin des 30 glorieuses, les gains de productivité horaire en moyenne était superieur a 4% par an. Du milieu des années 70 a fin 80, il passe à 2,4% en moyenne par an. Entre 90 et fin des années 2000, il passe 1,2% par an. Depuis les années 2000, ils sont de 1%. Au niveau internationale l’économie français est l’une des plus performante en terme de productivité horaire du travail. En France la durée du travail est juste en dessous de la moyenne des pays européens. En France, on a un marché du travail très concentré, qui met de côté les plus jeunes et les plus vieux et ce sont pourtant les plus productive car elles ont le plus d’expérience ou sont plus énergétique. Pourquoi l’étude des GDP est importante ? - Les GDP sont une condition pour l’augmentation des salaires. - En cas de mauvaise conjoncture, les GDP de travail offre une marge de manœuvre pour ne pas trop réduire trop brusquement le volume de l’emploi. On va notamment laisser diminuer la productivité du travail et ne pas faire des GDP, cela va permettre de garder des emplois moins productifs de manière à ne pas licencier. Pour faire la même production au lieu de garder moins de producteurs productif mais plus de producteurs moins productifs. 24 §2 La demande intérieure Est-ce que la consommation et l’investissement ont freiné ou accélère la croissance ? A. La consommation des ménages Dans l’économie Française on observe que la crise a eu un impact mais cette consommation des ménages a globalement continué a progressé régulièrement à l’exception de l’année 2012. Cela montre un comportement des ménages français et cela renvoie des travails théoriques qui montre que ce que veut le consommateur, c’est une progression régulière de sa consommation quel que soit l’évolution de ses revenus ; le ménage n’aime pas avoir des reculs ou des bonds. Ex : Personne travail -> Chômage // Chômage -> Travail Les économistes utilisent une variable qui est l’épargne. Si revenu diminue, ils avaient de l’épargne constitue, si leurs revenus diminuer alors ils puiseront dans leur épargne et inversement si le revenu augment, les ménages va laisser augmenter progressivement et se supplément de revenu va être épargner ; c’est une variable d’ajustement. Dans le cas français, il y a eu des ménages qui ont eu ce comportement pendant une quarantaine d’années et le consommateur a été le moteur croissant de la croissance. La consommation des ménages est peu sensible ; on utilise l’évolution de la consommation en volume (on enlève l’effet de la variation des prix) et en moyenne annuelle. 1974-1979 : + 3,5% en moyenne par an 80-85 : + 1,8% en moyenne par an 86-90 : + 3% en MA (c : + 3,5%) 91-97 : + 1,3 % en MA (C : + 1,3%) 98-2001 : + 2,9% en MA (C : + 3,1%) 2002-2007 : + 2,4% en MA (C : 1,8%) 2008-2015 (changement) : + 0,7% en MA (C : + 0,5%) avec – 0,3% en 2012 Evolution qualitativement : Comment les ménages repartent-ils leur budget ? La répartition du budget a énormément évolué depuis 70 ; on évoque ici la loi Engel : « lorsqu’un ménage s’enrichie, la part dans son budget des dépenses de base diminue » (c’est l’alimentation et l’habillement), quand le ménage aura fait ces dépenses il lui restera des revenus. On s’aperçois qu’en 1970 les ménages français consacre plus de 30% a ces dépenses de base et en 2012, ils n’en consacrent que 16% de leur budget. Parce qu’il a d’autres types de dépenses qui ont augmentés. La part du logement (loyer + eau + gaz) a augmenté passant de 15,8% à 19,1% en 2012. La part des consommation non marchande (estimation de l’équivalent si on devait le payer des services publics : l’éducation, l’accès aux soins.. Ellessont gratuites mais les ménages les paient par les impôts et les cotisations sociales) a beaucoup augmenté passant de 15,2% à 24,6% ; cela montre bien l’enrichissement d’une société. 25 B. L’investissement Il a y a 3 catégories d’acteurs : les entreprises, les ménages et les administrations publiques. - L’investissement des ménages : C’est quand un ménage dépense pour acheter de l’immobiliers. En quoi la crise a un impact ? On s’aperçoit que quand on regarde l’investissement des ménages, il n’y a pas de relation systématique avec la croissance. L’investissement des ménages est influencé par divers facteurs en plus de la croissance : - L’évolution des taux d’intérêts lorsque les ménages font des emprunts : baisse = peut encourager l’investissement et augmente= peut décourager l’investissement. - Les caractéristiques du marché de l’immobilier, c’est un marché très spécial parce qu’il est concerné par des phénomènes de spéculation a l’origine de la formation et d’éclatement de bulle. Ce qui caractéristique une bulle, c’est la faite que la loi de l’offre et de la demande ne se vérifie plus, « quand les prix augmentent, la demande diminue et l’offre augmente » mais lorsqu’il y a une bulle, les prix augmente, la demande aussi et l’offre stagne. Je veux acheter un bien et je vois que les prix augmentent, en tant que spéculateur il faut que j’achète vite avant que les prix augmentent. Je suis vendeur et je vois que les prix augmentent, je vais attendre pour que le prix de mon bien augmente encore plus. -L’investissement des entreprises : achat de locaux, machines, matériels afin d’en retirer des profits. L’investissement des entreprises est très sensible à l’évolution de la croissance et même il Sur-réagi aux évolutions de la croissance. C’est ici l’idée des anticipations faites par les entreprises sur l’avenir et dans lesquelles ils ont confiances. Si elle confiance, elle va investir et inversement si elle permet confiance ; on utilise l’évolution de l’investissement des entreprises en volume et en moyenne annuelle. 1974-1979 : + 0,1% en MA 80-84 : - 1,2% en MA (C : +1,4 %) 85-90 : + 6,7% en MA (C : +3,5%) 91-96 : - 2% en Ma (C +0,2%) 97-2001 : + 6,9% en MA (C : + 3,1% 2002-2008 : + 2,9 % en MA 2009-2015 : 0% en MA (C : 0,5%) - L’investissement des administrations publiques : Etat et collectivités territoriales. Il a 2 positions opposées : * Keynes : « l’investissement publique doit compenser l’évolution privée », si l’investissement privée diminue alors l’investissement publique doit augmenter mais inversement si l’investissement privée augment alors l’investissement publique doit se mettre en retrait. * Libéraux : « l’investissement publique doit intervenir de manière exceptionnelle et modérée sinon c’est une dépense qui nourrit le déficit et le risque de dettes ». Jusqu’au début de années 2000, l’investissement publique en France illustre tout à fait l’idée Keynésienne, il a un rôle « contra-cyclique ». 26 A partir des années 2000, on voit que cette investissement publique devient faible et n’augmente plus que très lentement, c’est un régime qui répond plus au précepte libéraux. Mais en 2009 et 2010 il y a eu un sursaut de cette investissement publique. Section III : La libération de l’économie française La libération renvoie au courant libéral, c’est réformé l’économie pour que ses caractéristiques soient le plus possible conforme à l ‘économie idéale des libéraux. Lorsqu’on libéralise en va enchainer des réformes sur des réformes, ça veut dire qu’on s’inspire des idées libérales. C’est quelque chose qui a touchées les pays industrialisés et la Fr n’a pas était le pionner., les deux pays pionner sont le R-U avec Margaret Thatcher en 1979 et les E-U en 1990 avec Ronald Reagan. §1 Le tournant libéral des politiques économiques au début des années 80 Le gouvernement de Chirac, le premier va faire face à cette crise, il va mener une politique de relance keynésienne. Cela veut dire que l’Etat dépense avec le soutien des entreprises, l’amélioration des indemnisations du chômage, le plan « bâtiment » puisqu’on pense que c’est un domaine qui entraine d’autres domaines. Dès 1976, l’économie reprend mais le problème c’est que cette relance a été jugée couteuse puisque en 1975 on a un déficit public. C’est l’arrivé de Raymond Barre comme 1er ministre (86-91) un économiste universitaire et libérale. Dans l’ensemble, il va continuer une régulation keynésienne ponctue avec quelque idée libérale. En matière de lutte contre l’inflation, l’Etat intervenait en gelant les prix mais quand elle prenait fin, les prix ré-augmentait. R. Barre dit qu’il faut utiliser une idée libérale en mettant une mesure de libération de prix en laissant les entreprises choisir les prix et par le biais de la concurrence entre les producteurs ils vont modérées leur prix. En 80-81, les résultats sont catastrophiques mais ce n’est pas forcément à cause de cette politique mais aussi à cause du 2nd choc pétrolier qui va toucher l’économie de la France en 1979. Ce qui explique l’alternance politique, avec Mitterrand et Pierre Mauroy, ils se sont engagés à mener une politique de relance progressive keynésienne, c’est-à-dire surtout orienté vers les ménages et sociaux. Pendant 18 mois, le gouvernement va mener cette politique notamment orienté vers les revenus avec un coup de pouce sur le SMIC, augmentations des prestations sociales. Cette expérience va durer jusqu’en 1983, sur le plan social il y a du progrès mais du côté négatif est que cette politique a entrainé un déséquilibre économique et financier : - Regains d’inflation - Les finances publiques - Commerce extérieur - La valeur du Franc a tendance a chuté En 78-79, la France a pris une mesure importante en décidant de participer au « système monétaire Eu ». C’est l’une des étapes qui a permis de conduire à la monnaie unique et concrètement c’était un système dans lequel les pays partenaires pratiquaient des taux de change fixe. Le fait de savoir les taux de change à l’avance permettent de réduire l’incertitude. 27 Il a entrainé certaines contraintes puisqu’il faut que la valeur des monnaies sur le marché des changes soit stable sinon il va falloir faire un dévaluation (si valeur diminue). Cela voulait dire que l’économie française était face à 2 dilemmes : soit elle reste dans l’SME soit que la valeur du franc se stabilise, ça voulait dire qu’il fallait rétablir les grands équilibres et donc changer de politique. L’autre choix était de laisser déprécier le franc et quitter le SME, mais dans l’immédiat cela n’obligeait pas le rétablissement des grands équilibres mais cela aurait eu de grave conséquence économique. Mais le gouvernement n’a pas fait ce choix-là pour des raisons d’engagement européens. C’est pour ça qu’en 1983, un gouvernement à majorité de gauche qui va décider de faire cette conversion libérale sans même changer de premier ministre. Le gouvernement invoque la contrainte extérieure (le maintien de la valeur du franc) et il change de politique c’est-à-dire qu’a partie de 1983, on change les priorités des objectifs sociaux qui passent au second plan et en priorité on va avoir des objectifs économiques et financiers (lutte contre l’inflation, équilibre du commerce extérieur et maintien de la valeur du franc). Ce changement politique va lancer une période où il va y avoir des alternances politiques successives et la politique menait sera homogène de 83 à 97 quel que soit le gouvernement de gauche ou de droite. Ces reforme sont de l’austérités, de la rigueur salariale, le taux d’intérêt élevé donc une politique qui correspond à la demande des libéraux, modernisation des marchés des capitaux. Si on fait le bilan de ces 15 années de conversion libérale, sur le plan social le cout est sévère : le chômage a fortement augmenté, les revenus ont augmentés moins rapidement, pauvreté et exclusions réapparaissent à la fin des années 80 (face à ça, l'état met en place le RMI quelques années plus tard). En revanche si on regarde les équilibres on peut constater que cette politique a était efficace : – Lutte contre l'inflation : objectif atteint. – Commerce extérieur : on passe à des excédant. – Maintien de la valeur du franc : à peu près maintenue. – L'équilibre des finances publique : c'est un échec. En 97 on peut noter une inflexion avec le gouvernement Jospin. Ce gouvernement va réintroduire un certain nombre de mesures keynésienne notamment en matière de politique de l'emploi, de politique en direction des revenus. Mais cette inflexion n'est pas un retour en arrière, la conversion libérale de l'économie française semble irréversible car le gouvernement Jospin s'est engagé à suivre ces mesures keynésiennes à condition que ça ne fragilise pas le retour vers la monnaie unique. De 2002 à aujourd’hui il y a une homogénéité dans la politique économique : les gouvernements qui se succèdent vont pratiquer une politique de l'offre : c'est une politique libérale assez radicale, cette politique essaie de donner les meilleures conditions possibles à la production des entreprises. §2 Le recul de l’Etat → est ce que l'application libérale à amener l'Etat à intervenir de moins en moins dans l'économie ? 28 Dans 3 domaine le désengagement de l'état est assez visible : – Dans le domaine des entreprises En 81 quand les socialistes sont arrivés au pouvoir, ils sont arrivés avec un énorme programme de nationalisation. Au départ on a une entreprise privée qui devient une entreprise publique c'est à dire que les actionnaires sont en majorité public. Cela représente donc un renforcement du rôle de l'Etat. Keynes nous dit que si les acteurs privés ne font pas leur travail, c'est à l'Etat de le faire. C'est ce qu'on a fait en nationalisant les entreprises. Ces nationalisations concernées tout le secteur bancaire, le secteur des assurances, les transports... Depuis 86, la droite revient au pouvoir et commence un très long programme de privatisation. De nombreuses entreprises public deviennent privé. Cela représente donc un recul de l’État. Il y a beaucoup moins d'entreprises public qu'il y avait au début de la crise. – Il y a plusieurs marchés où les réformes ont intervenu pour les rapprocher du marché idéal de libéraux (ou il y a une concurrence pure et parfaite etc). 2 exemples de marchés qui ont connus ces transformations : les marchés de capitaux et le marché du travail. Le fait qu'on supprime des réglementations sur ces marchés limite le rôle de l’État. – Les monopoles C'est une situation où il n'y a qu'une entreprise qui ne subit aucune concurrence. Le risque c'est que celle-ci en abuse. Il existe des secteurs qu'on appelle des monopoles naturels : c'est des secteurs dans lesquels la meilleure organisation pour produire eu meilleur coût et avec la plus grande efficacité c'est d'avoir qu'une seule entreprise. Dans ces secteurs là il faut lutter contre les risques d'abus et la solution trouvée depuis l'après-guerre c'est de dire que pour qu'il n'y ai pas d'abus ce monopole va être public. A partir des années 80-90, la construction européenne va imposer aux pays membres de l'UE la fin des monopoles. Ça veut dire que pour un pays comme la France il a fallu que les entreprises publiques qui étaient en monopole soient soumises à la concurrence. Ce désengagement de l’État est loin d’être aussi important qu'il l'a était au RU ou aux EU, il est resté limité en France notamment parce qu'en situation de crise notre modèle économique continu à faire appel à l’État. (Ex c'est lui qui a créé le RMI, lorsque banques à la limite de la faillite en 2009 crée un système de sauvetage des banques). C'est pour ça que les économistes préfèrent parler de la notion d'économie mixte, c'est à dire une économie de marché qui a était libéralisée mais où l’État reste très présent. Pour évaluation : retenir chiffres et dates qui marquent une grande rupture/ grande tendance. Apprendre les 7 grandes périodes de la croissance.

Use Quizgecko on...
Browser
Browser