CHAP 2 : Éco

Le chômage de frottement est une forme de chômage temporaire qui survient lorsqu'une personne est en transition entre des emplois ou recherche un premier emploi.

Le chômage qui touche les femmes en France était plus élevé que celui des hommes avant la crise des Subprimes.

Le chômage des cadres est apparu en France dans les années 1990.

Le chômage de longue durée est caractéristique de la situation en France.

La période entre 1974 et 1991 a été marquée par un déficit chronique des exportations françaises.

Les produits français étaient moins compétitifs sur le marché international pendant cette période en raison des prix élevés et de la qualité perçue.

Les politiques de relance keynésienne ont été appliquées en France dans les années 1970 et 1980.

Les politiques keynésiennes ont échoué à résoudre les problèmes économiques de la France et ont même favorisé les importations.

La théorie économique de John Maynard Keynes, qui propose que l'État intervienne pour stimuler l'économie pendant les récessions en augmentant les dépenses publiques, même si cela crée un déficit budgétaire. Le raisonnement est que cette injection de liquidités aidera à relancer l'activité économique et à créer des emplois, ce qui permettra de générer plus de recettes fiscales et de réduire le déficit à terme.

La capacité de l'état à utiliser ses revenus pour financer ses dépenses. Un budget équilibré signifie que les recettes de l'État sont égales à ses dépenses, un déficit budgétaire signifie que les dépenses dépassent les recettes et un excédent signifie que les recettes dépassent les dépenses.

La situation où les dépenses de l'État dépassent ses recettes fiscales, ce qui entraîne une augmentation de la dette publique. La théorie keynésienne soutient que les déficits budgétaires peuvent être nécessaires en période de crise pour stimulate l'économie.

La somme totale de l'argent que l'état doit à ses créanciers. La dette publique peut augmenter en cas de déficits budgétaires répétés.

Le critère de convergence qui stipule que le déficit public annuel d'un pays ne doit pas dépasser 3% de son PIB. Ce critère vise à limiter le niveau d'endettement des États membres de l'Union Européenne.

Le critère de convergence qui stipule que la dette publique d'un pays ne doit pas dépasser 60% de son PIB. Ce critère vise à limiter l'accumulation de la dette publique des États membres de l'Union Européenne.

Les dépenses publiques qui augmentent en période de crise pour soutenir les ménages et les entreprises. Ces dépenses peuvent prendre la forme d'indemnités chômage, de prestations sociales, d'aides aux entreprises, etc.

Une approche économique qui souligne l'importance des marchés libres, de la réduction des interventions de l'État et de la maîtrise des déficits budgétaires.

L'érosion des profits a commencé à se remarquer dans les années 1980, atteignant 66%. Ce phénomène indique que les entreprises perdaient une part de leurs bénéfices.

La croissance économique française entre le milieu des années 1980 et la fin des années 1990 a été freinée par une demande intérieure insuffisante, principalement due à une faible consommation des ménages.

Au début des années 1990, la part des profits dans la valeur ajoutée est redescendue à 56%. Cela montre que les entreprises étaient moins rentables, alors que la faible demande limitait leur capacité à générer des bénéfices.

La croissance économique à partir du début des années 1990 a été tirée par la demande extérieure, car les exportations françaises étaient plus compétitives que la demande intérieure.

La compétitivité des produits français est restée problématique après les années 2000 en raison d'une concurrence accrue des produits chinois et des pays émergents.

La compétitivité des produits allemands a augmenté après les années 2000 grâce à une réduction des coûts de production, ce qui a conduit à des prix plus compétitifs.

La part des profits dans la valeur ajoutée est restée relativement stable entre 56 et 58,5% après les années 2000. Malgré une rentabilité acceptable, les entreprises utilisaient les profits de manière croissante pour rémunérer les actionnaires plutôt que pour investir.

La demande intérieure insuffisante, liée à la crise des subprimes, a joué un rôle majeur dans le ralentissement économique, affectant la croissance et la compétitivité.

La productivité horaire du travail mesure l'efficacité du travail en termes de production par heure travaillée. Les gains de productivité sont importants car ils contribuent à l'augmentation des salaires et à la création d'emplois.

La crise des années 70 a provoqué un ralentissement significatif des gains de productivité en France. Les gains de productivité horaire ont diminué de manière importante, passant de plus de 4% par an à 1% par an.

La consommation des ménages français a continué à progresser régulièrement malgré la crise des années 70, à l'exception de l'année 2012. Cela montre un comportement stable des ménages, qui préfèrent une progression régulière de leur consommation plutôt que des fluctuations importantes.

La demande intérieure (consommation et investissement) joue un rôle important dans la croissance économique. La crise des années 70 a eu un impact sur la demande intérieure française, mais cette dernière a globalement continué sa progression.

L'épargne est un élément essentiel pour les économistes car elle permet de mesurer l'équilibre entre les revenus et les dépenses des ménages. En période de crise, l'épargne peut servir de tampon pour stabiliser la consommation.

Les gains de productivité (GDP) sont importants car ils permettent d'augmenter les salaires et de maintenir l'emploi en période de mauvaise conjoncture. En cas de crise, les GDP permettent de ne pas réduire trop brusquement l'emploi et de garder des emplois moins productifs.

La France est un des pays européens les plus performants en termes de productivité horaire du travail. Néanmoins, elle a connu un ralentissement de ses gains de productivité depuis la crise des années 70.

Le marché du travail français se caractérise par une forte concentration sur les travailleurs expérimentés, excluant les plus jeunes et les plus âgés. Or, ces derniers sont souvent plus productifs, car ils ont plus d'expérience ou sont plus énergiques.

C'est une politique économique visant à offrir les meilleurs conditions possibles pour les entreprises, en réduisant les réglementations et en favorisant une croissance économique.

La conversion libérale de l'économie française est un processus d'abandon progressif de la politique keynésienne et d'adoption d'un modèle économique plus libéral, axé sur le marché libre. Elle consiste à réduire le rôle de l'État dans l'économie au profit des forces du marché.

En 1981, le gouvernement socialiste a entrepris un large programme de nationalisation d'entreprises, passant des mains privées au contrôle étatique. Cela visait à augmenter le rôle de l'État dans l'économie.

Les privatisations ont marqué le retour d'entreprises publiques vers le secteur privé à partir de 1986, réduisant l'influence de l'État dans l'économie. Les entreprises ont été vendues à des investisseurs privés.

Le recul de l'État dans l'économie française a été observé dans trois domaines clés - les entreprises, les services publics et la régulation - depuis les années 1980, indiquant un passage progressif vers une économie plus libérale.

C'est une politique économique qui met l'accent sur la stimulation de la demande et de la consommation, généralement par des dépenses publiques ou des réductions d'impôts.

Le chômage a considérablement augmenté, le revenu des ménages a progressé moins vite, et la pauvreté et l'exclusion sociale ont refait surface à la fin des années 1980.

Depuis 2002, les gouvernements successifs ont mis en œuvre des politiques économiques libérales, principalement axées sur la stimulation de l'offre. Cela a souvent signifié des réductions de taxes et de réglementations pour les entreprises.

Le Système Monétaire Européen (SME) était un système de taux de change fixe entre les monnaies des pays participants. Ce système visait à réduire l'incertitude sur les taux de change et à stabiliser les économies des pays membres.

Le SME a imposé des contraintes aux pays membres. Si la valeur d'une monnaie fluctuait trop sur le marché des changes, le pays devait soit dévaluer sa monnaie, soit quitter le SME. Cela signifie que les pays devaient garder un contrôle strict sur leur économie.

En 1983, face aux difficultés économique de la France, le gouvernement français a décidé de changer de politique. Les objectifs sociaux ont été mis en second plan au profit des objectifs économiques et financiers.

La politique économique mise en place en France à partir de 1983 a été marquée par des mesures d'austérité, de rigueur salariale et de taux d'intérêt élevés. Cette politique, considérée comme libérale, visait à contrôler l'inflation, à équilibrer le commerce extérieur et à stabiliser la valeur du franc.

La politique économique libérale mise en place en France après 1983 avait pour objectif principal de lutter contre l'inflation, d'équilibrer le commerce extérieur et de maintenir la valeur du franc. Elle s'est traduite par des mesures d'austérité, de rigueur salariale et de taux d'intérêt élevés.

Le changement de politique économique en France en 1983 a conduit à une période d'alternances politiques successives. Cependant, la politique économique menée a été relativement homogène, que le gouvernement soit de gauche ou de droite, et s'est caractérisée par des réformes libérales d'austérité, de rigueur salariale et de modernisation des marchés des capitaux.

Le contexte économique de l'époque a joué un rôle majeur dans l'adoption de la politique économique libérale en France en 1983. La dégradation de la situation économique, avec une inflation importante et un déficit commercial important, a incité le gouvernement à prendre des mesures pour stabiliser l'économie.

Le système monétaire européen (SME) a été un système de taux de change fixes entre les monnaies des pays membres de la Communauté européenne, mis en place en 1979. Il visait à réduire l'incertitude et la volatilité des taux de change entre les pays membres. Le SME a été une étape importante vers la création de l'euro en 1999.

Le déficit des échanges de biens et services en France est dû à la hausse des prix des matières premières, à la forte consommation des Français et à la compétitivité des produits étrangers.

La compétitivité française souffre car les produits français sont moins compétitifs en prix que ceux des pays émergents, en particulier la Chine, et l'Allemagne a renforcé sa compétitivité en réduisant les coûts de production.

L'appréciation de l'euro par rapport au dollar après 2002 a rendu les produits français plus chers, ce qui a contribué au déficit commercial.

La France a un solde déficitaire dans le secteur industriel, à l'exception de l'aéronautique et de l'automobile. Elle a un excédent dans les échanges agricoles et les services.

Le solde public courant est la différence entre les recettes et les dépenses publiques. Un solde positif est un excédent, un solde négatif est un déficit.

La dette publique est la somme totale que l'État doit à ses créanciers.

Les finances publiques sont un indicateur important de la santé économique d'un pays. Elles reflètent les recettes et les dépenses de l'État, des collectivités territoriales et de la sécurité sociale.

Les recettes publiques proviennent des impôts, cotisations sociales et autres revenus de l'État. Les dépenses publiques comprennent les prestations sociales, les investissements et les dépenses courantes.

Le critère de convergence qui stipule que le déficit public annuel d'un pays ne doit pas dépasser 3% de son PIB. Ce critère vise à limiter le niveau d'endettement des États membres de l'Union Européenne.

Le critère de convergence qui stipule que la dette publique d'un pays ne doit pas dépasser 60% de son PIB. Ce critère vise à limiter l'accumulation de la dette publique des États membres de l'Union Européenne.

La conversion libérale de l'économie française est un processus d'abandon progressif de la politique keynésienne et d'adoption d'un modèle économique plus libéral, axé sur le marché libre. Elle consiste à réduire le rôle de l'État dans l'économie au profit des forces du marché.

Lorsque les revenus d'un ménage augmentent, la part de leur budget consacrée aux dépenses de base (comme l'alimentation et l'habillement) diminue.

La consommation des ménages français a été le moteur de la croissance pendant plusieurs décennies.

L'investissement des ménages consiste principalement à acheter des biens immobiliers.

La part de la consommation non marchande dans le budget des ménages a augmenté de manière importante ces dernières décennies, reflétant l'enrichissement de la société.

Le chômage de frottement est une forme de chômage temporaire qui survient lorsqu'une personne est en transition entre des emplois ou cherche un premier emploi.

Le chômage de longue durée est caractéristique de la situation en France. Il affecte les personnes qui sont sans emploi pendant une période prolongée.

Le chômage qui touche les femmes en France était plus élevé que celui des hommes avant la crise des Subprimes.

Le chômage des cadres est apparu en France dans les années 1990, signe d'un changement dans le marché du travail.

La conversion libérale est le passage d'une économie dirigée par l'État vers une économie plus libre et axée sur le marché. Cela implique de réduire le rôle de l'État dans l'économie et de favoriser les forces du marché.

La France a connu une conversion libérale à partir des années 1980 avec le recul de l'État dans les domaines des entreprises, des services publics et de la régulation.

Le gouvernement de Chirac a mené une politique de relance keynésienne. Cette politique impliquait un rôle actif de l'État dans l'économie, utilisant les dépenses publiques pour stimuler la demande et la croissance.

Les nationalisations de 1981 ont permis au gouvernement socialiste de prendre le contrôle d'entreprises importantes, augmentant le rôle de l'État dans l'économie.

Une politique keynésienne est basée sur l'idée que l'État peut jouer un rôle actif dans la stimulation de l'économie en augmentant les dépenses publiques et en réduisant les impôts.

Les privatisations sont le processus inverse des nationalisations, c'est-à-dire la vente d'entreprises publiques à des investisseurs privés.

Les conséquences sociales de la conversion libérale ont inclu un chômage élevé, une croissance plus lente des revenus des ménages et une augmentation de la pauvreté et de l'exclusion sociale.

L'homogénéité de la politique économique depuis 2002 implique que les gouvernements, qu'ils soient de gauche ou de droite, ont mis en œuvre des politiques économiques libérales, principalement axées sur la stimulation de l'offre.

La France a connu des taux de croissance économique élevés et une augmentation de la consommation des ménages pendant les Trente Glorieuses.

La crise des années 1970 a marqué un ralentissement de la croissance et des gains de productivité. La France a fait face à une hausse de l'inflation et du chômage.

La conversion libérale est le passage d'une économie dirigée par l'État vers une économie plus libre et axée sur le marché.

La consommation des ménages français a été le moteur de la croissance pendant plusieurs décennies. Elle représente une part importante du PIB.

La politique économique française depuis 2002 a été marquée par un accent sur la stimulation de l'offre, avec des réductions de taxes et de réglementations pour les entreprises.