Naissance d'un problème d'action public global: de l'environnement au réchauffement climatique PDF

Summary

Ce document traite des événements actuels tels que les feux de forêt, les plages sales et les inondations, et propose une introduction aux enjeux environnementaux. Il aborde la transition écologique, les critiques à l'égard de cette notion, et la mise en évidence du réchauffement climatique. Le document explore également l'histoire de l'écologie en tant que mouvement social et les impacts des scandales environnementaux.

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Introduction: Que faire pour faire face aux événements actuels (feu de forêt, plage sales, inondation Valencia) ? \> Certains pensent que c'est une punition divine de nos actions. Mais, faut-il réellement aller vers une action violente afin de faire changer les choses ? \> Il y a la solution de...

Introduction: Que faire pour faire face aux événements actuels (feu de forêt, plage sales, inondation Valencia) ? \> Certains pensent que c'est une punition divine de nos actions. Mais, faut-il réellement aller vers une action violente afin de faire changer les choses ? \> Il y a la solution de la transition écologique. ONG Oxfam 2022 =\> « évolution vers un nv modèle économique et social qui apporte une solution globale et pérenne aux grands enjeux environnementaux de notre siècle et aux menaces qui pèsent sur notre planète ». C'est une def large, il faut changer qui nous sommes. Mais, ce changement est un vrai défis qui engage la société non soutenable. Elle ne repose pas que sur des solutions technologiques. Mais, certains penseurs de l'écologie critiquent la notion même =\> JP Fressoz préfère la sobriété car « la transition n'aura pas lieu ». C'est un historien qui observe le passé des sciences et techniques. Il remarque qu'il n'y a jamais eu de transition au sens d'un changement d'énergie à un autre. On ne fait qu'ajouter une forme d'énergie aux autres, accumulation. Cours: Naissance d'un problème d'action public global: de l'environnement au réchauffement climatique. I- L'âge de l'écologie ou la Naissance politique de la Terre A\) Science et conscience: la « deuxième vague » environnementaliste « Science sans conscience n'est que ruine de l'âme » =\> Rabelais. La science permet de faire bcp de chose. Ex: créer des foetus sans spermatozoïde. Mais faut-il les faire ? C'est la qst de l'éthique afin de limiter nos propres pouvoirs. Question philosophique et morale. La science est une façon de découvrir le monde. Ajd comme hier, la science, même si est la cause de notre modernité problématique, nous aide à comprendre et mesurer. Elle rend possible l'écologie. La notion de « réchauffement climatique » a été mise en évidence par la climatologie. En effet, la météo est un modèle de prévision climatique observé depuis les années 1950. Certains scientifique ont découvert une concentration de CO2 dans l'atmosphère. À partir de 1988, James Hansen (climatologue de la NASA) met en évidence un réchauffement terrestre, dû d'une forte concentration des gaz à effets de serre dans l'atmosphère, ce qui dérègle le climat. Ex: hausse des températures, événements extreme, dérèglement de Gulf Stream. Ajd, ces données de la science sont consignée / débattues / validées par le GIEC (groupement intergouvernemental sur l'étude du Climat, une instance de l'ONU). Il exprime un consensus scientifique. Ce sont des scientifiques envoyés par les états. Problématique car les états peuvent influer sur les décisions. Enceinte d'expert qui discute et confronte leur résultat. Ajd, tous les scientifiques sont d'accord. C'est le lieu de la science du climat. Elle nous permet de connaitre, comprendre et agir. Une concentration de G.E.S difficilement soutenable démontrée scientifiquement. Souvent on mesure le taux de gaz à effet de serre avec le PPM (particule par million). Unité de mesure scientifique de pollution de l'air (particules fines, CO). Depuis 2015, la moyenne de CO2 dans l'atmosphère est d'environ 400 PPM. Un seuil jusqu'alors considéré comme un seuil critique (ONG d'activistes du climat). Les sciences de la terre: une mise en perspective de long terme du réchauffement climatique.  sur  1 9 On parle de géologie (âges de la terre). Nous sommes en ce moment dans l'époque du Holocène (entier/récent). Ajd, nous serions dans un nouvel âge de la terre avec un concept nommée Anthropocène, période qui porterait l'empreinte humaine où on ne peut plus penser la terre sans l'homme. L'humain transforme la terre. Mais certaines critiques sont posées =\> Les pauvres sont aussi des humains. Mais, eux ne détruisent pas la terre, ce sont les lus riches qui émettent le plus de GES (donc le nord global). Ojn parlerait donc de Capitalocènes. De plus, il y a des problèmes pour dater l'anthropocènes. Depuis début de la rev fr ? Depuis le début de l'âge atomique nucléaire dans l'air ? Avec la conquête espagnol de l'Amérique du su avec les nombreux morts indigènes ? La commission de stratigraphie a donc refusé le concept d'anthropocènes. C'est un concept qui vient des sciences sociales et qui a une critique. Autre indicateur =\> 9 limites / frontières planétaires ont été concrétisé. Ex: usage des eaux douces, questions biochimiques, l'acidification des océans. Cet indicateur montre l'ampleur de la catastrophe et les arbitrages a effectuer. Dont 6 ont déjà été dépassé (Rockström et Stockholm, Résilience Center, 2023). 2009 = Les chercheurs pensaient qu'on avait passé déjà 3 frontières 2015 = 4 2020 = 6. Donc, débat sur: Est-ce qu'il est encore temps d'y aller doucement ou prendre des mesures drastiques. Un indicateur ne résout rien. La question va plutôt être d'adapter ces indicateurs au niveau local, national. Autre indicateur =\> Les émissions de carbone en croissance plus repique depuis la fin de la guerre froide (graphique). À partir de 1925, monte. 1987 = décrochement considérable. On passe d'une consommation en giga tonne de CO2. Puis, décrochement 48%/ an à 51%/an. La date n'est pas neutre, c'est la fin de la guerre froide. Mais, aussi le début de la mondialisation. Il n'y a plus d'alternatives au capitalisme. Le communisme s'écroule. La mondialisation se voit à travers l'accélération de la croissance du carbone dans l'atmosphère. Comment savons-nous tout cela et comment en sommes-nous venus à agir contre ce prblm global ? C'est l'histoire de l'écologie ou environnementaliste comme mouvement pol impliquant la science, l'opinion publique et les mobilisations sociales. 1- Silent Spring: The Book that changed the world Rachel Carson (1962). Petit livre qui a changé le monde. Petit chapitre qui commence par une histoire simple. Un « narratif simple », attristé et émouvant, étayé d'une connaissance scientifique précise portée au public par cette biologiste marine. Elle raconte au début une histoire d'un petit village, on se rend compte qu'il n'y a plus d'oiseaux et que le printemps est silencieux. Cela est triste, donc elle en joue. Rachel Carson était une ancienne scientifique biologiste marine qui va donc expliquer ce qui se passe dans les villages où les oiseaux ont disparu. Elle suit donc à la taxe l'évolution des pesticides qui sont la cause de la disparition des oiseaux. Les EUA étant dans la course à faire le plus de profit, le plus de produit. Les pesticides sont bcp utilisées pour avoir un fort rendement. Elle trace les effets de pesticides aux USA durant la guerre froide. Elle dénonce leurs effets mortel sur la nature et les humains « Elixirs de mort ». Dans cet ouvrage, elle dénonce les effets mortels des pesticides dans la nature. Elles les nommes les elexirs de mort. Elle affirme que tuer la nature, c'est aussi nous tuer nous-mêmes. Accroitre la science, la technologie c'est nous nuire. Chapitre 3.  sur  2 9 Chapitre 17 =\> Elle indique des alternatives et les façons de faire qui respectent + la nature et donc nous nuirait pas. 2- Une opinion publique sensibilisée par les scandales écologiques 1960 = Scandale de la Thalidomide. Médicament utilisée comme sédatif/calment et anti nausée, qu'on administrait aux femmes enceintes. Qui provoquait dès le 1er cachet des difformités aux enfants. Les enfants n'ont pas de bras, ce sont les « enfants phoque ». Il était surtout utilisé au Canada et Allemagne. Un seul comprimé était suffisant pour créer des dommages irréversibles au foetus. Nous sommes donc entrée dans l'ère du Risque. B\) L'ère du risque La modernité est un risque à elle-seule. Nous vivons dans l'ère du risque et cela face aux nombreux scandales. D'autres scandales et épisodes de destruction émaillent notre modernité paradoxale =\> c'est l'ère du risque » développé par Ulrich Beck (World At Risk 2007). Il démontre que nous devenons notre propre ennemi. LEs scandales de notre modernité technologique marque une avancée abondante. Ex: marée noire qui s'échouait sur les cotes bretonnes qui venait engluer les animaux. La dernière marée noire est l'Erika 1999 / Amococadiz (1978). Autre catastrophe =\> Pollution / explosion chimiques: Seveso, 1976 Lombardie (Herbicide), Bophal, Inde 1984 (Union Carbide, fuite d'insecticide , 35 000 morts). Celle d'Inde est la + terrible. Il reste des séquelles actuellement (cancer). Les indiens n'ont jamais réussi à obtenir justice car les responsables de la catastrophe n'ont jamais été jugées. De nombreux indiens n'ont pas eu de justice. Cela s'explique par le fait que l'Inde est moins forte que les EU, donc n'ont pas chercher à avoir justice. Les firmes internationales sont aussi une conséquences de la « non punition » de ces actes. Face à ces catastrophes d'origine humaines, mais complexes et transnationales, la colère et l'émotion d'indignation deviennent des armes de dénonciation et de démocratisation. Elles sont portées par des activités transnationaux (O.N.G.E). Certains font le travail des gouvernements. Ex: défenseur des baleines qui attaquent ceux qui attaquent les baleines. Certains gouvernements ne disent rien, mais d'autres veulent l'extrader chez lui au Japon. La France, et d'autres pays, veulent l'accueillir et le protéger. Certains donc agissent, au dépit des gouvernements qui ne font rien. L'activité révolte humaine est importante pour la mobilisation d'un changement. Donc, les ONGE (Ex: Green Peace) sont importantes pour l'évolution mais l'action humaine aussi. Le rôle essentiel des ONGE est, par des photos ou autres, de piquer notre conscience. C'est une action dirigée vers l'opinion publique spécifiquement. 1- La terre comme revendication politique L'écologie comme mouvement social. Photo prise en 1968 avant le premier pas sur la Lune, par la mission de préparation Apollo 8. Photo a fait el tour du monde et a marqué l'opinion publique mondiale. Est considéré comme le déclic qui a fait prendre conscience, l'opinion publique, de notre condition commune terrestre. Elle fait comprendre que nous sommes tous embarqué dans le problème, et le problème fragile car nous n'avons qu'une terre. Cette photo est considérée comme la + puissante à cause de cette dimension globale qui nous été donnée a-à voir à la fin des années 1960 (Life, 2003). « Earthrise » révèle notre famille commune condition d'humains isolés sue le vaisseau « terre ». « We came al this day to explore the moon, and what we found was Earth » (W. Anders, 50 years later). 2- L'écologie comme « nouveau mouvement social »  sur  3 9 Les gens vont aller dans la rue et réclamer des gouvernements des mesures afin de protéger la terre et l'environnement. Il y a des Earth Day, mouvements écologistes fondés pr un étudiant. Il a abandonné ses études pour organiser le 1er Earth Day. Grande manifestations qui a lieu à travers tout les Eu, avec des marches, Teach in (enseignement sur un sujet inconnu). Il demande aux gouvernements républicains de réglementer, protéger l'environnement par des règles protectrices. Cela a entrainé qlq lois. Il a obtenu l'aide d'un sénateur démocrate afin d'obtenir des ressources pour s'organiser. Donc, quand on veut, on peut faire bcp. Genre d'action effectuée par les étudiants =\> Procès fictif d'une Ford Sedan 1959 (voiture) à l'université de Michigan =\> 11 mars 1970. Public américain accuse la voiture du meurtre de violer les frontières des états. Incitation aux embouteillages, dépendance physique et psychologique, accusation de discrimination. En effet, aux EU il y a une forme de racisme environnementale. Les décharges de site toxique sont principalement effectués dans les quartiers les + pauvres et défavorisée. Certains ont commencé à démontrer que les noirs américains sont victimes de racisme environnementale car sont surreprésentés aux déchets / charges publiques. Actuellement, il y a eu une exécutif pour faire en sorte que les minorités ne soit pas systématiquement exposé à la pollution. Des témoins inventées ont été invités à la barre. En disant que les gaz d'échappement sont à moitié moins toxiques que l'aspirine donc c'est pas grave. Puis, Ford dit que les voitures sont essentielles à la sécurité émotionnelle de l'homme américain. Le juge trouve la défense de Ford convaincante et acquitte la voiture accusant les activistes de complot contre l'automobile. Scène fictive qui démontre que généralement on accuse + les activistes des vrais auteurs du problème. Les activistes dénoncent le juge et rendent le procès à la foule, qui condamne la voiture à mort et la met en pièce (Citizens justice, Citizen Arrest). 2\. L'écologie comme nouveau mouvement social La Terre devient un sujet politique ! 22 avril 1970 : 1st Earth Day: c ' e s t u n e m a n i f e s t a t i o n marquant la création du 1er jour de la Terre C e s o n t d e s é t u d i a n t s américains qui ont décidé ce jour pour la terre « Earth Day » = idée que la Terre est un objet politique cela a rassemblée de millions de personnes. Ces étudiants n'étaient pas seuls, ils ont eu l'aide d'un représentant à la chambre des représentants un membre du congrès qui leur a aidé. Ils revendiquent un air pur, une eau pure et une Terre propre. À cette époque il n'y avait pas de réglementation sur l'air, l'eau ou la Terre l'eau. Et ce sont ces mobilisations qui vont faire pression le gouvernement Nickson (républicain) qui seront adopté des grandes lois environnementales. Et qu'une Agence de protection environnementale !  sur  4 9 Dans les universités les professeurs et étudiants, on aura des cours, des leçons qui n'étaient pas sur le programme nationale , et qui enseignent sont « Teach in » « Chercher étudiants Earthday » Les fondateurs de Greenpeace Campagne de Greenpeace contre Lego faits de pétrole Le militant écologiste américano-canadien, Paul Watson est ce qu'on nomme « héros des temps modernes», il poursuit son combat contre la chasse à la baleine. Ce sont donc des personnes qui mettent en danger leurs vies ! Ce qui nous exhorte à l'action. Rappelons d'ailleurs la catastrophe à Bhopal, 1984 : 25 000 morts. Et qui actuellement à des effets. La plus grande catastrophe industrielle mondiale : explosion d'une usine de la firme américaine Union Carbide prodisnt des pesticides et qui a dégagé des tonnes de méthyle dans l'atmosphère de la ville. Impliquant la firme US Union Carbide, qui a violé le droit Indien en opposant le sien au leur. On fait pressions politiques, et ont fait l'usage de protection diplomatiques pour faire fuir les responsable de sa firme américaine en Inde du CEO Warren M. Anderson  sur  5 9 Paris Ce qu'il ne faut pas oublier c'est les inégalités entre les pays : \- L'Inde est un pays très pauvre qui acceptait le « toxic waste dump », on commercialisait les déchets. \- Vis-à-vis des USA qui accueille beaucoup d'étudiants indiens, ils acceptaient des choses inacceptables pour pouvoir garder des relations diplomatiques. §2. Les négociations climatiques internationales, creuset d\'une politique globale du risque climatique A. La découverte du risque climatique 1\. Le rôle des Organisations internationales et de l\'ONU, de Stockholm à L'environnement apparaît comme une préoccupation internationale à la Conférence de Stockholm 1972, d'ailleurs c'est la 1ère conférence des NU sur l'environnement. Au sein de l'ONU sera crée le PNUE leadership de l'égyptien Mostafa Tolba. Et très rapidement sera créé un réseau de scientifiques et des ONG. Des cette conférence on rencontre la définition de DÉVELOPPEMENT SOUTENABLE. Par contre, dans cette conférence il n'y a qu'une partie du monde, dont la Chine et la Roumanie. L'action environnementale internationale se déploie décisivement avec la fin de la Guerre froide. PROTOCOLE DE MONTRÉAL (1987) : 1er succès environnementale visant à protéger la couche d'ozone (gaz CFC- utilisé pour refroidir les frigo, et qui contribuait à détruire la couche d'ozone). Succès car on a réussit à mettre d'accord les deux grands producteurs de ce gaz et de l'éradiquer qui était une menace à la couche d'ozone. Mais le grand moment d'action environnementale c'est : SOMMET DE LA TERRE (Juin 1992\) à Rio qui relance le thème du développement soutenable qui était jusque lors inaudible dans un monde bipolaire. Développement soutenable : notion qui désigne un développement répondant aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures à répondre aux leurs « Notre futur commun » rapport rendue par première ministre de Norvège 1987 Donc ce thème développement durable qu'est-ce qu'il veut dire ? \- Il est possible d'avoir le développement, de la croissance et quelque chose de soutenable. Cela reflète une croyance dans le système capitaliste. \- Le problème c'est que ce discours bien qu'honorable s'est produit au moment de la fin de la Guerre Froide, et ce moment à aussi l'effondrement du capitalisme. La soutenabilité fut ainsi emporté par l'extension du capitalisme. DONC LE DÉVELOPPEMENT SOUTENABLE NÉ À STOCKHOLM N'EST RENDUE POSSIBLE APRÈS LA FIN DE LA GUERRE FROIDE !  sur  6 9 2\. La C.N.U.C.C. (1994) et le protocole de Kyoto (1997): un nouveau langage et des impasses Dans ce cadre se développe un nouveau langage et des impasses. C'est dans le cadre du SOMMET DE LA TERRE, à Rio qui se mettront en place les grandes conférences climatiques se multiplient depuis le Sommet de la Terre (COPS = conférences des parties de la CCNUCC). On a mis en place une Convention Cadre des Nations Unies sur le Changement climatique (CCNUCC). Cette convention internationale prévoit une réunion annuelle pour discuter des effets du réchauffement climatique. Indirectement elle reconnaît l'existence du réchauffement climatique et qui alerte par rapport à l'urgence et la nécessité d'action. Qu'est-ce qu'on discute dans ces COP ? On constate que ce réchauffement climatique est d'origine anthropologique, humaine constaté de manière consensuelle par les scientifiques. Le GIEC, ce groupement intergouvernemental d'experts sur le climat fait partie de cette structure. En plus dans ce cadre, sera adopté en 1997 le Protocole de KYOTO créant une nouvelle politique publique globale, l\'action climatique. En même temps on a créé les instruments pour agir contre le réchauffement climatique. Des instruments d'atténuation (mitigation) et d'adaptation climatique et un nouveau langage : \- des cibles de réduction des GES, des marchés carbones \- et sur l'origine du réchauffement climatique, on part d'un principe de responsabilité du R.C partagées(tout le monde) mais différenciée (ce n'est pas tout le monde qui contribue et même qui tirent les profits de ce réchauffement climatique) Alors on a eu un problème, on admettait donc que les grands responsables étaient les pays industriels tels que les USA. Mais la Chine va poser un problème, ce pays n'était pas traditionnellement développé mais plutôt comme un pays en développement. Chose qui a changé depuis quelques années. Donc de ce fait le pays n'était pas du tout responsable dans le protocole de Kyoto dans le protocole =\> statut très ambigu. Puis il y'avait une terrible acrimonie entre les États du Sud et les États du Nord, étant donné que les États du Sud réclamaient des dettes. Selon eux, c'était les États Nords qui avaient détruit la planète et de ce fait ils réclamaient un remboursement On est dans une impasse diplomatique (car personne veut être responsable, la Chine accusait les USA, les États du Sud ceux du nord). Et c'est pour cela que ces conférences climatiques ont été crées par les NU. Et bien qu'il y'a des débats et quelques blocages quelque part. Ces négociations diplomatique sont été des forums d'une société civile mobilisé sur les questions de justice climatique. Au cours des COP on aura de plus en plus la tradition d'un forum des ONG qui se développe et qui exprime la voix de la société civile, celle des activistes, finalement une voix alternative à celle de l'État = pression de la rue sur ces négociations Comme le protocole de Kyoto n'a pas marché on le remplacera par les négociations du Traité de Paris.  sur  7 9 B. Science vs. opinion ? La tension entre science vs. opinion affecte plus particulièrement les démocraties, car l'opinion a le droit de cité. En matière de climat, le règne de l'opinion n'est pas tout le temps productif. Jim Inhofe ancien sénateur américain tenant une boule de neige, il s'apprêtait a jeter cette boule de neige sur le sol, en 2015. Il dira: « où est le réchauffement climatique », il soutenait qu'il ne le voyait pas le réchauffement climatique. Sauf que le réchauffement climatique c'est du long terme, or la météorologie est à court terme. Cela n'a rien a voir. En gros, le geste de Jim, est bien trop pathétique et hypocrite, auquel seuls les plus incultes ont cru (Phrase de Josyane) Aujourd'hui, (phénomène inquiétant) un sondage de la fondation de l'association Jean Jaurès indique un progrès du climat-scepticisme parmi les jeunes. « Plutôt parmi les jeunes, loin du discours médiatique et militant ambiant les plus jeunes sont en réalité la classe d'âge la plus touchée par une forme de négationniste climatique. Les 16-24 ans sont 42 % à tomer dans la catégorie des climat-sceptiques, un chiffre qui ne fait que baisser jusqu'à 44 ans avant de remonter à un niveau quasiment similaire 44-50 et au delà ». 1\. le GIEC et les « marchands de doute » Cette question du climato scepticisme, cette ignorance des gens, reflète pas seulement la faute des gens, mais souvent la manipulation de l'Opinion publique. L'action que deux chercheurs américains, Oreskes Naomi et Erik M. Conway, ont appelé les « marchands de doute ». Ces derniers ont souvent des industries fossiles qui ont intérêt à masquer la vérité, chose qu'is ont énormément fait aux USA dans les années 90 jusqu'aux années 2000 Ces industries limitent la science, ils financent des travaux pseudo-scientifique, qu'ils contesteront le consensus scientifique sur le RC, pour semer le trouble. « Le GIEC dit cela, mais nous avons des études qui disent plutôt cela ». Ils payent des front-organizations, de organisations de façade qui se présentent. \- soit comme un groupe de citoyens concernés par le climat \- soit comme des forum de climat Il y'a toujours le mot « climat ». Il faut bien vérifier qui paye la recherche et qui en fait partie. On a par exemple de American Enterprise Institute Le but étant de fabriquer l'incertitude et d'entretenir le doute sur tel ou tel aspect du RC Faux lobbies de « citoyens concernés », qui rémunèrent des scientifiques peu scrupuleux Il est important de pouvoir discuter de la science, de questionner les scientifiques, de pouvoir savoir par qui ils sont payés.  sur  8 9 Et il faut pouvoir dénoncer les conflits d'intérêt et le pouvoir des lobbies (« Dark Money » fait par une journaliste Meyers qui nous montre comment les lobbies du pétrole manipulent l'OP. 2\. Le consensus et les innovations de l\'accord de Paris (2015) L'accord de Paris, a été signé en 2015, il est le successeur du protocole de Kyoto. Un suces diplomatique et français, lorsque Laurent Fabius était ministre des affaires étrangères. L.F emploi des méthodes inspirés d'Afrique du Sud « Indaba » pour les négociations. Afin de venir à bout des blocages qui étaient présents entre les États du Sud et du Nord. L'ACCORD DE PARIS est un succès car : 1\. Il y'a un consensus scientifiques sur l'existence du réchauffement climatique 2\. Accord ratifié par presque tous les états, consensus politiques Il reconduit et corrige, certains instruments d'action climatique notamment l'atténuation et l'adoption. L'accord établit la Contribution Déterminée au niveau National (CDN) C'est donc un d\'action climatique visant à réduire les émissions et à s\'adapter aux effets des changements climatiques. Chaque Partie à l\'Accord de Paris est tenue d\'établir une CDN et de la mettre à jour tous les cinq ans. (Les états préparent en ce moment leurs prochains rapports) Chaque état choisit pour lui même des objectifs de lutter contre le réchauffement climatique. Conclusion : L\'écologie politique, naît à la conjonction de la science et de l\'opinion (livre: (Rachel Carson) dans nos « société du risque » Ulrich Beck Elle a donné lieu à une action au niveau international, informée par les sciences du climat (Négociations climatiques ONU). Mais le consensus scientifique ne suffit pas à engager une action décisive, qui reste comptable, en démocratie, des opinions, de résistances et donc, de nombreux facteurs sociaux\... (10 questions dans le QCM en lien avec l'histoire du droit) Assez naturellement, la catastrophe naturelle dans son ensemble est conçue au prisme du temps, qu'il y a un avant et un après. Depuis l'antiquité, il y a eu différentes manières d'appréhender la catastrophe écologique, d'autres périodes, il n'y a pas eu d'appréhension. §1. La catastrophe naturelle au siècle des lumières Le tournant de la Révolution : qu'est ce qu'on a eu avant et après ? Au XVIIIème siècle, l'idée de malheur n'est pas neuve, et la notion de catastrophe émergent doucement dans le cadre d'un vaste mouvement de laïcisation de la pensée. Les lumières vont interroger la notion de catastrophe au sein d'une histoire qu'ils vont concevoir, ou pas selon la Providence (les évènements envoyés par Dieu sur terre). Les philosophes ne sont pas dans le courant religieux, ils s'intéressent à la catastrophe non seulement d'un point de vue historique et politique mais surtout parce que la catastrophe vient bouleverser l'ordre social qu'ils cherchent tant à établir, à déterminer. La catastrophe est donc employée par les lumières au sens large. D'une part il y a l'idée de catastrophe naturelle (admis), mais derrière le terme de catastrophe il envisage aussi la notion de catastrophe humaine et politique. Chez les lumières la catastrophe permet deux choses : \- un questionnement : Pourquoi le mal ? Comment interpréter le mal ? \- une affirmation éthique : pour dire que la catastrophe est lieu de la sympathie et de l'empathie qui permet d'éprouver le lien entre les hommes, d'éprouver le sentiment de pitié et d'entraide. On va tout d'abord voir l'aspect théorique, puis des exemples pratiques. A. Penser la catastrophe naturelle au siècle des lumières Diderot, Rousseau et Montesquieu : on a 3 ordres de conceptions différentes. 1\. La catastrophe naturelle selon Diderot : la catastrophe artistique L'écrit de Diderot qui s'intitule l'Histoire des deux Indes. Sur les japonais il écrit que : les japonais se constituent comme un empire placé comme les iles du japon, sous un ciel orageux environné de tempête, agité par des volcans, sujet à ces grands accidents de la nature qui impriment la terreur, et presque toujours rempli d'un peuple que la superstition domine. (Lorsqu'il prend un exemple lointain c'est pour critiquer un problème français) Diderot fait le rapprochement direct entre le sentiment religieux (la superstition) et d'un autre coté, la catastrophe naturelle. Chez Diderot la conclusion est implacable, l'institution religieuse instaure la peur et sert de prétexte pour devenir un instrument de domination des peuples.  sur  1 15 Politiquement selon Diderot, les puissants savent se servir ce sentiment religieux et s'en servent pour asservir de la population. Diderot dénonce le Gouvernement portugais à la suite du tremblement de Lisbonne. Pour Diderot la conséquence directe, la vraie catastrophe derrière ce tremblement de terre c'est le fait d'engendrer une crainte de la population. De cette crainte nait une faiblesse morale et en conséquence une domination politique des classes dirigeantes. Diderot va plus loin que ce constat, il ne croit pas que la peur de la catastrophe naturelle soit universelle. Il admet qu'à la base les hommes au moment du contrat social se sont formés en société pour se protéger des dangers de la nature, mais en même temps, il remarque que ces sociétés n'hésitent parfois pas à s'installer sur des zones menacées. Il pense au Gouvernement vénitien (Venise), ou la Hollande (Diderot lors d'un voyage il décrit que : tranquille au moment des flots...) Pour Diderot la peur est un sentiment culturel, ce n'est pas inné à la nature humaine, c'est une conception. Dans ces différentes oeuvres, Diderot met en place une typologie morale des peuples confrontés aux désastres naturels. Cette typologie s'appuie sur plusieurs critères de classement, et parmi ceux là il n'y a pas de critères raciaux : 1\. Le critère politique 2\. Le critère religieux 3\. L'éducation morale Il remarque à la suite de cette étude, qu'en Inde, l'indien subit la famine, il l'accepte. L'espagnol se soumet aux superstitions. Ce qui est intéressant dans cette classification, les mêmes causes ne produisent pas les mêmes effets : les peurs et les moeurs se déterminent mutuellement, et les peurs peuvent venir réguler / régler les moeurs. Cette typologie est le fondement général de la théorie de l'esprit général des nations chez Diderot. Avant de parvenir à cette théorie de l'esprit général des nations, il évoque que chaque esprit national et en fait une sorte d'histoire comparée. Pour définir chaque esprit national, son questionnement sera : est ce que c'est le climat qui gouverne les hommes ou la politique ? Cette théorie s'applique à chaque peuple, mais cela ne veut pourtant pas dire que l'individu soit négligé. Diderot a conscience que les catastrophes naturelles impactent les individus dans leurs conscients, et pour lui l'art se doit de représenter ces ruptures de vie. A ce sujet il admire les travaux d'un peintre Joseph Vernet, au sujet du « Naufrage ». Il écrit à cette peinture : c'est surtout « aux figures qu'il faut s'attacher, le vent est tenir, les hommes peinent à se tenir debout ». Pour Diderot, seul le peintre sait se saisir de l'instant pour faire état de la catastrophe, justement l'art permet de saisir l'instant de la transition : peine à se tenir debout, et l'après, les victimes etc. « Le peintre n'a qu'un instant, et il ne lui ai pas plus permis d'embrasser deux instants que deux actions... Une catastrophe subit surprend un homme au milieu de ses fonctions. Il est à la catastrophe et il est à ces fonctions ». Cet instant est bien saisit par l'art que par l'histoire.  sur  2 15 L'art peut utiliser des figures anonymes pour renvoyer la réalité à ceux qui les regardent. La peinture renvoie au ressenti, à la douleur universelle. Le propos d'histoire est différent, il complète l'art et l'histoire de son coté va démontrer que les hommes malgré les similitudes dans ces organisations, ils ne sont que ceux que leurs institutions leurs permettent de devenir. Surtout, l'histoire préfère la dimension politique de l'évènement, alors que l'art saisit le moment pathétique de l'évènement pour venir saisir les sentiments de douleur universelle. L'histoire va chercher des moyens politiques et intellectuels pour ne pas succomber à la peur. Pour Diderot il est urgent que l'homme se débarrasse de sa peur de l'évènement naturel, en cherchant la cause de l'évènement naturel (la science) et pas surnaturel. Diderot veut ébranler la théorie du déluge originel. Ce n'est pas moindre de remarquer que dans les textes, qu'en Europe chrétienne. L'acte de réconciliation passe par une catastrophe et ensuite la restauration et la paix sociale. C'est ce qui va beaucoup imprégner l'Europe chrétienne. Cette vision pas très réaliste de Diderot replace les catastrophes dans un ordre physique et non plus dans un ordre métaphysique. Ce qui permet de ne plus considérer ces catastrophes comme des désastres mais comme des simples événements naturels, hostiles à l'homme, mais des événements nécessaires à l'ordre naturel. Diderot va plus loin en considérant que l'ordre politique va même en tirer des conséquences de ces événements politiques. 2\. La catastrophe naturelle chez Rousseau : la catastrophe politique Rousseau emploie le terme de catastrophe dans plusieurs textes de manière théorique : « le discours sur l'origine de l'inégalité » « essai sur l'origine des langues ». On note toutefois la catastrophe est conçue comme un phénomène politique qui peut prendre l'allure d'une catastrophe naturelle. La catastrophe naturelle est un événement politique mais déguisé. Rousseau associe la catastrophe naturelle / politique. Rousseau a énormément lu les historiens romains : Tacite, Tite Live. Quand il parle de catastrophe on sent l'influence des auteurs antiques. Rousseau il traduit le mot « Casibus » par catastrophe. Pour les romains c'est la liberté, un acte volontaire qui fonde le contrat social. Or pour Rousseau il y a deux étapes : un acte politique qui fonde la société civile. A partir de cet acte fondateur démarre une nouvelle histoire universelle sous la plume de Rousseau qui est malheureuse et catastrophique. Rousseau entrevoit la catastrophe selon un raisonnement binaire. Une première partie dans laquelle il démontre que le moment de la violence est inhérent à l'historie humaine. Seconde partie qui est le moment où le régime de la catastrophe est lancée. Le terme de catastrophe se comprend selon une Révolution : fin et début d'une chose. Toute une série de révolutions s'achèverait par le plus horrible état de guerre. Ce point de vue est quand même utile car la catastrophe est vue comme l'évènement à partir duquel l'histoire va s'organiser en système. Un peu comme le déluge, c'est une scène inaugurale. Cette scène inaugurale est utile pour Rousseau d'un point de vue esthétique car on a besoin d'une mise en scène suffisamment marquante voir  sur  3 15 choquante pour repenser l'histoire sociale à partir ce moment. Il faut un moment clé pour qu'il y ait un moment avait et après. L'homme doit sortir de l'état de nature pour être dans une histoire malheureuse. Malheureuse certes mais ça a fait créer, l'agriculture, métallurgie, les langues : tout ce qui peut constituer une société. Rousseau s'attarde sur cette renaissance, là ou le point de vue est optimiste : oui l'histoire de l'homme est fondé sur une catastrophe pour sortir de l'état de nature. Mais cette catastrophe naturelle induit une catastrophe politique, que les hommes seront gérer : comment refonder la société en partant de ce chaos. La catastrophe naturelle est nécessaire, obligatoire pour induire la catastrophe politique et refonder la société. Autrement dit, la catastrophe naturelle est peut être un événement irrationnel : Rousseau ne cherche pas les événements naturels, politiques, on ne comprend pas toujours la catastrophe, mais pourtant le coté rationnel de l'homme finit par l'emporter. La catastrophe de surcroît a fait naitre le besoin urgent d'une règle sociale, et permet ainsi de créer / constituer des nouvelles lois positives. C'est une façon de laïciser le point de vue religieux, l'emprise religieuse sur ces Etats catholiques. 3\. La catastrophe selon Montesquieu : la catastrophe historique Pour Montesquieu, il n'y a pas de véritable catastrophe, il distingue entre les catastrophes particulières et générales. Il va s'intéresser plus particulièrement le rapport de l'esprit humain avec la catastrophique. Pour cela il va s'intéresser à plusieurs événements à partir de 1719 : à partir de cette date, dans le Nouvel mercure il fait appel à plusieurs témoignages, pour s'instruire et écrire l'histoire de la Terre ancienne et moderne. Comme cette recherche est scientifique, il fait appeler à des témoignages et ne recourt pas à la notion de déluge. Dans cette recherche, il veut mettre fin à l'aspect théologique : c'est l'idée de remettre la catastrophe dans l'histoire humaine (cadre temporel) et non l'histoire divine (et plus spirituel). Le temps de Dieu n'est pas celui des hommes. Le cadre de temps humain est une chronologie longue : est de concevoir le temps humain non à l'échelle humaine, mais à l'échelle du monde. Pour Montesquieu exactement comme les espèces évoluent, il est possible qu'il ait exister plusieurs mondes. Les anciens mondes auraient été détruits par une catastrophe naturelle pour laisser place à un nouveau monde. Par exemple : les considérations sur la grandeur des romains et de leur décadence : les romains en tant que pire destructeurs : avant les romains le monde était diviser d\'infimes petits Etats, les romains les détruisent tous. On retrouve cette crainte du religieux, du catholicisme, mais l'étude de Montesquieu son étude est plus scientifique, plus globale et universaliste : remette l'individu dans une histoire vaste, et révéler sans être dans une histoire occidentale. B. Le régime des catastrophes naturelles à la veille de la Révolution Les inondations de 1784. Ces événements sont assez célèbres puisque beaucoup d'historiens, climatologues, c'est ces inondations qui auraient mener en France les événements de la Révolution  sur  4 15 française. Les climatologues considèrent que ces inondations étaient la plus grande catastrophe hydrographique du dernier millénaire en Europe. Cette année 1784 a été surnommer l'année prodigieuse, beaucoup d'événements furent surprenants, et surtout l'accumulation des événements qui étaient assez surprenante. A la base de ces inondations, dans la plupart des pays européens : l'éruption d'un volcan en Islande : Laki qui a eu l'effet d'une bombe à retardement. Les faits de cette inondation : L'histoire commence en décembre 1783, on remarque que ce mois a été très humide dans le sud de la France : les ingénieurs du canal de midi signalent des pluies soutenues entre le 6 et le 9 décembre, suivie d'une hausse sensible de la Garonne un peu plus tard, aboutissant à mi décembre de l'interruption de la navigation sur le fleuve. Entre le 18 / 19 février 1784, des inondations se produisent dans la partie nord de la France. Autre témoignage : d'un négociant rocheller (ville de Rochelle), Jacobs Lambertz écrit un journal météorologique, les origines de ces inondations sont dues à un redoux brutal : qui a fait fondre brutalement la neige qui était accumuler depuis un mois. Les déplacements dans les rues sont compliqués, les chutes se multiplient. En Normandie la catastrophe survient en février, et touche la ville de Caen, pendant 8 jours la ville est envahie par les eaux. Dans la région parisienne, la vallée de la Seine, l'académie des sciences et plusieurs journaux locaux relatent l'événement au quotidien. Globalement le mois de janvier est froid et s\'accompagne de plusieurs chutes de neige, Paris et ses environs sont recouvertes de neige. Sauf que le Journal de Paris indique que la Seine est à 90 cm au dessus de son niveau habituel, et redoux brutal, la situation bascule du jour au lendemain quand le fleuve dégèle, le 29 février la Seine atteint 4 m, et tous les villages et l'ile de la cité est submergé. Début mars, la Marne déborde sur la Seine, la Seine atteint 6 m. Il y a une évacuation des habitants de l'ile de la cité, et de ses ponts autours. Le problème c'est que l'approvisionnement de Paris en blé et en bois est interrompu par l'inondation, et il faut attendre le 15 avril pour que la Seine entre dans son lit. Le reste de l'Europe n'échappe pas aux événements, en février plusieurs villes belges sont touchées (Louvain, Liège etc.). Certains volcanologues ont voulu faire de cette crise de 1983, la cause de la Révolution française. Dire que cette inondation est la cause de la Révolution française, il faut rappeler les événements de ces années. Ces terribles inondations ont provoqué un printemps et un été exceptionnellement chaud en France et en Europe. Ce qui témoigne à Paris, que le 6 juin une procession est organisée en l'honneur de Saint Geneviève pour demander la pluie, puisqu'il y a une énorme sècheresse. Cependant pour certaines régions les récoltes étaient abondantes. Comment les pouvoirs publics ont fais face à cette question ? Les inondations ont eu un coût socio-économique très lourd, et c'était un véritable défi lancé aux autorités de l'époque. L'évènement fut un véritable tournant en ce qui concerne l'implication des pouvoirs publics.  sur  5 15 Les mesures prises en France ont été un moyen tentative pour la Monarchie de se renforcer, car elle l'a instrumentalisé cette catastrophe à des fins idéologiques. Il y a une gravure qui dépeint la générosité de Louis XVI (Louis XVI le bien faisant, dispensateur de secours sans nombre aux malheureux). Le pouvoir royale innove et débloque une somme de 3 millions de livre, donnés aux victimes (qui représente 1% des recettes annuelles du royaume). Cela reste beaucoup, car c'est de l'argent débloqué pour la population (nouveauté pour la Monarchie d'un effort financier à l'ensemble du royaume (rural, ville etc)). Toutes les villes n'ont pas reçu la même somme, procédure lancée par la Monarchie : les intendants des différents provinces du royaume ont été invités à diligenter des enquêtes locales pour évaluer la nature des pertes et propose différents montants d'indemnisation et font remonter ces informations auprès du Conseil du Roi. Le contrôleur général des finances possessions de ces rapports procèdent à un examen approfondi : contre- expertises et il tranche. Deux exemples de différentielles importantes : Moulins les prétentions ont été jugé excessifs : passer 85 000 livres à 40 000 livres. Soissons : 80 000 livres demandés et 110 000 livres ont été donné. L'urgence est de porter secours au population et reconstruire. Pour cela on atteint des princes une aide qui peut être direct, soit en argent, soit en nature (rapporter des matériaux pour reconstruire), soit une aide indirect sous la forme de dégrèvements fiscaux. L'innovation est cette idée que l'Etat pourrait / devrait avoir le devoir d'indemniser les victimes. La question qui commence à se poser : indemniser les plus pauvres ou ceux qui ont le plus perdu ? Il y a un désaccord entre les autorités ecclésiastiques qui expliquent qu'il faut d'abord soulager les misères les plus grandes. De l'autre, les autorités administratives, notamment les intendants mettent en avant qu'une telle intervention ne sert à rien, l'objectif premier est de redémarrer l'économie (soulager ceux qui ont le plus perdu, surtout si c'est les grands entrepreneurs). Sous la Révolution apparait pour la première fois en France, un projet général d'un système d'indemnisation des victimes (6 vendéniaire an 6 / 27 septembre 1797). Ce projet provient d'un député de l'Isère qui propose une résolution sur les modes de distributions des secours aux citoyens qui ont souffert des incendies, grêles, et inondations. Ce projet n'a aucune suite. Il faut attendre la loi du 13 juillet 1982 pour que soit instituer un véritable dispositif législatif d'indemnisation des victimes. Cette politique se lie aux développements des assurances, qui naissent à la même période. En matière d'assurance, et d'aide aux victimes, la France est un pays en retard. L'Allemagne dès le XVIème siècle, des formes d'assurances, nommés des « mutuels », sont nés, souvent liés au risque d'incendie. En Alsace, au XVIIIème il existait une forme de contribution fiscale pour un fond de secours, l'administrateur local disposait de cette caisse en cas d'événements catastrophiques, de désastres naturels pour pouvoir venir en aide aux populations. En France on avait pas d'équivalent à cette période. Bien avant cela comment les choses se passaient ? Doctrine, philosophie ? §2. L'antiquité à l'épreuve des catastrophes naturelles A. L'antiquité grecque B. L'antiquité romaine  sur  6 15 On se situe autour du bassin méditerranéen, il y a fréquemment de désastres, très sismique. Les sources (des récits littéraires) de l'antiquité grecque présentent énormément de catastrophes, d\'après ces sources, les habitants vivaient dans cette conscience du danger. Comme il s'agit de récits littéraires on peut imaginer que les événements étaient amplifiés pour raconter. On peut tout de même imaginer la violence de ces catastrophes : séisme, inondation, ras marée. Dans les textes les séismes sont présentés comme des événements physiques, et non des malédictions. Tout ce qui concerne les maladies restent tout de même considérer comme une malédiction religieuse. La première conséquence dramatique tenait à l'impact démographique : les victimes sont nombreuses. C'est particulièrement grave dans les cités grecques, qui eux faisaient vivre la cité. Chaque événement des catastrophes naturelles, est succédé de crise sanitaire : des épidémies. Les épidémies certainement par l'entassement des cadavres, et les villes sont désertées (les survivants partent). Par exemple : l'historien Thucydide au sujet de la peste d'Athènes - année 430 avant notre ère. Les réactions populaires face aux catastrophes sont très peu décrites dans les récits grecs, quand elles sont décrites elles montrent la panique qui s'empare dans la collectivité. Ces mouvements de panique pouvaient jusqu'à causer des crises militaires ou politiques et mener les autorités politiques à être dans l'incapacité à gérer le désastre sur tous les fronts (la panique, le flux de la population, gérer la cité). Cela est si grave car en cas de catastrophe, les édifices qui assuraient la protection de la cité étaient détruits, l'armée était détruite. Par exemple les spartiates qui ont envahi la cité de Cos qui avait subi subi un tremblement de terre en 420 avant notre ère. Ce qui est fondamentale dans les cités grecques, c'est son identité civique. Quand un évènement survient, tout se détruit : les édifices, mais également l'identité civique détruite en même temps que la cité : les bâtiments pour accueillir les assemblées, le quotidien est bouleversé, la société ne fonctionne plus. Thucydide dans les années 420 avant notre ère ou une séance particulière de l'assemblée Athènes avait été convoqué avec les ambassadeurs des 4 cités du Péloponnèse (Sparte, Argos, Elis, Mantinée) pour conclure une alliance. Un tremblement de terre a lieu et il n'a pas été possible de réaliser une telle alliance, tout s'est effondrée. Des conséquences dramatiques économiques : emprunt public emprunté soit auprès d'autres souverains grecques, soit à l'époque romaine auprès du trésor romain. A l'époque romaine vont beaucoup jouer de la question, « evergéstime » le roi evergéte : le roi généreux qui va participé à la naissance du culte impérial. Par exemple Octave devenu Auguste, le premier empereur romain, dans son testament a écrit qu'il a donné tel argent à tel cité par son argent propre, pour bâtir un culte en son honneur et le remercier. Tibère offre par ses fonds propres la somme de 10 millions à la ville de Sardes victime d'un tremblement de terre. Quand à la prise en charge de l'évènement à l'échelle local, la première tache était de contenir l'exode (la fuite de la population), notamment en prodiguant les gestes de premier secours. Les cités grecques connaissaient l'institution de médecins publics notamment dans l'armée. Cependant, en cas de désastre improviste, il était compliqué de  sur  7 15 prévoir les médecins et on faisait selon les personnels sur place. Concernant les dépouilles, on procédait à des enterrements collectives, des tombeaux collectives ont été construit. A Sparte, le Seismatias en souvenir de l'évènement. Les délais de constructions sont immenses, se comptent en décennie voir en siècle. Il existera une réglementation juridique des règlements en catastrophes. A Rome on retrouve ces traces dans le Digeste, aussi dans le Code Théodosien. Dans les cités grecques, plusieurs cités, il n'y a pas de procédure unifiée, donc la réglementation juridique des zones à risque relève de l'autorité politique de chaque cité. Dans le cas des procédures judiciaires, plusieurs sources rapportent qu'on avait recours à des arbitres notamment toutes les questions de bornages (pour rétablir les bornes de toutes les propriétés) (cf Loi des 12 Tables demande des juges et arbitres). Pour avoir une réglementation unifiée il faut attendre l'époque de la Grèce romaine, en droit romain on a des règles communes pour Rome et pour tout l'empire. Gaius célèbre jurisconsulte a réfléchi à cette question eu égard au droit de propriété et a pris l'exemple des inondations qui lorsqu'un cours d'eau accru déborde de sa zone pour se rendre dans un autre cours d'eau, le territoire compris entre les deux berges revient au premier propriétaire. Si le cours d'eau d'une rivière change brusquement alors les propriétaires des terrains adjacents entrent en possession des territoires asséchés. Le droit prétorien est aussi venu protéger la propriété des parcelles des terrains située dans des zones à risque d'inondation et de manière exceptionnelle, un propriétaire peut élever des digues pour contenir le lit d'une rivière menaçante. Sur les séismes, abrégés des Césars, histoire des Césars qui relatent des événements de l'histoire romaine, il est question d'un grave tremblement de terre dans les provinces, une horrible peste, une famine, et des incendies. L'empereur Trajan aurait apporter tous les remèdes nécessaires pour remédier à ces désastres : il a été interdit par des mesures sur la hauteur des maisons dépassant 60 pieds. Le droit romain s'est aussi intéressé du point de vue du droit de la responsabilité pour protéger les victimes des catastrophes. Selon le Digeste si une personne est victime d'un vol lors d'un incendie d'une ruine ou d'un naufrage, il bénéficie de la part du prêteur d'une action en quadruple (4 fois la valeur de la chose volée). C'est une action pénale, après l'année il pourrait toujours, mais seulement au simple de la chose volée. Au Moyen-Age malgré la découverte du droit romain, toutes ces dispositions sont oubliées, la suite des catastrophes relèvent d'un régime local, et non d'un droit uniformisé. §3. Les catastrophes naturelles au Moyen-Age Il n'existe aucun systématisme, il n'y a pas de droit automatique. Ce droit environnementale naîtra au XIXème. A. Quelques exemples de catastrophes naturelles au Moyen-Age Ces événements sont rapportés par les chroniqueurs, les ancêtres des journalistes. Ce sont des sources directs, ils ont vécu les événements.  sur  8 15 1\. L'effondrement du Mont Granier rapporté par Mathieu Paris en novembre 1248 Cet effondrement est la catastrophe la plus célèbre de ce demi siècle. Il s'agit d'une montagne de Savoie qui s'est effondrée une nuit de novembre 1248 avec un bilan humain assez lourd, environ un millier de mort. Mathieu Paris était un moine mort en 1250. Il n'est pas le seul à avoir évoqué cet événements : 5 chroniqueurs en tout. Mathieu ramène cet évènement dans sa Chronique Majeure. Il écrit dans le conté de Hertford mais il fait ses études à Paris, et on retient son nom. Il est proche du milieu universitaire de Paris et d'Oxford : ces deux sites universitaires étaient les deux les plus réceptifs à Aristote et la météorologique d'Aristote : il est donc à la pointe de ce qu'on appelait la philosophie naturelle (la SVT). Son explication est technique, pragmatique. Il explique cet effondrement comme le résultat d'un tremblement de terre engendré dans les « cavernes » de la montagne (les grottes souterraines), sous l'action des vents. C'est une explication aristotélicienne / rationnelle. Il ne s'arrête pas la, et apporte des connaissances de son temps, et aussi des connaissances du speculum naturale (le miroir des sciences naturelles) de Vincent Beauvais, et il remarque que ce séisme est survenu à la suite d'une tempête maritime qui se serait produite au même moment sur les cotes anglaises. Il conclut que l'effondrement des montagnes est la conséquence de la réunion de trois éléments : \- le lieu : les cavernes \- la matière : le vent qui décrit comme une vapeur épaisse chaude et sèche \- et une cause déterminante : la tempête =\> c'est la première qui nous donne, et qui est naturaliste. A coté de cette explication il émet un doute surnaturel « on ne sait pas si c'est naturellement ou miraculeusement que la ruine de cette montagne arriva aussi horriblement sur les pays susdites ». Pourquoi ? Compte tenu des lourds dégâts et bilan humain et que les lourds pêchés des savoyardes auraient conduis à cet effondrement : « les savoyardes pratiqueraient l'usure (l'intérêt), la simonie (la vente de biens religieux) ». Il ne le dit pas, mais raison politique surement, mariage entre la Court anglaise et une savoyarde, de nombreux savoyards étaient détestés par la court royale d'Angleterre. 2\. L'inondation de l'Arno (fleuve en Florence) par Giovanni Villani, inondation produite le 4 novembre 1333 C'est un marchand florentin c'est un contemporain de l'évènement. Il explique les lendemains de l'inondation. Dès le 5 novembre, des astrologues (science) et de philosophes étaient consultés pour tenter d'expliquer les causes naturelles de l'évènement. Des théologiens ont également été invité pour une explication religieuse. La première explication donné est celle des astrologues : les astres se déplacent mais tout est ordonné par la volonté de Dieu : les astrologues se cachent derrière la théologie. De plus, cette doctrine compliquée, cette année 1333, il y a eu la conjoncture de trois événements planétaires : \- l'éclipse du soleil du 14 mai observé dans le signe du taureau \- conjonction de Saturne et de Mars début juillet  sur  9 15 \- le jour même de l'inondation, la conjonction du soleil avec une étoile de la constellation du scorpion et de la queue du dragon =\> cette rencontre scorpion et queue du dragon, et une position de Mars, et Saturne, tout cela va conduire à une inondation et des événements catastrophiques. Avec tous ces détails, les astrologues espéraient noyer le poisson car toute cette complexité rend l'explication crédible, mais comme Giovanni dit que si on ne comprend rien, c'est parce que c'est très complexe, et que cette science est crédible, et faut être intelligent pour comprendre tout cela. 29/11: Les théologiens ne vont pas revenir sur l'argumentation des astrologues. Ils la soumettent toujours à la volonté divine. Néanmoins, tout en confirmant que l'événement ne peut provenir que de Dieu, ils vont donner sa place à la cause naturelle dans l'événement. En cela on retrouve l'idéologue médiévale et notamment le raisonnement de la somme théologique (raisonnement de Saint Thomas D'acquin) =\> Dieu a tout pouvoir d'envoyer des événements, de permettre la survenue de ces jugements, en utilisant soit le court normal de la nature (cause naturelle) soit en intervenant au dessus de la nature ou bien contre nature (3 aspects: cause naturelle, d'intervention divine, contre la nature). Pour nos théologiens, ces événements sont à la fois au dessus de la nature (montée des eaux) / contre nature (bilan humain). Ces événements sont l'évidence d'un châtiment divin, selon les théologiens. Vilani rapporte les causes de cette sanction =\> Les florentins avaient commis bcp de péchés (crime d'usure, jalousie, l'habillement inapproprié des femmes, l'ivrognerie des hommes). Vilani raconte aussi qu'il aurait entendu que des passants auraient vu des troupes de cavaliers noirs mystérieux en chemin vers Florence (cavalier envoyé par le diable pour envoyer des châtiments). 3- Le tremblement de terre de Naples de Mattéo Dell'Aquila 4 décembre 1986 = Tremblement de terre de Naples. C'était un moine célestin, maitre en théologie. Mais, il est aussi amateur de science naturelle. Ce qu'il écrit c'est presque un véritable petit traité (« traité sur les astres et des mouvements de terre »). Il va joindre des causes naturelles à des causes surnaturelles. Son traité est divisé en 3 parties: \> Les causes efficientes du phénomène (cause de l'événement) \> Les causes concomitante du phénomène (nature de l'événement) \> Les conséquences du phénomène (effet de l'événement) Il parle assez peu de l'explication des événements. Mais, il s'attarde surtout sur le bilan des morts (8K morts). Puis, explique comment on en est arrivé à ce chiffre. 1er chapitre =\> Il propose une théorie des mouvements des commettes (la cause efficiente, l'origine). Ensuite, il explique la cause concomitante (les vents). Puis, les secousses du tremblement de terre (conséquence). Puis Aquila rapporte que 2 moines, d'un monastère voisin, aurait entendu la nuit précédant le drame un chant mélodieux venant du sol. Il dit que ce chant pourrait simplement être des sifflements des vents. Donc, pas forcement un signe divin. Mais, cela peut aussi être le chant des anges qui serait venu prévenir les moines de la catastrophe à venir. À chaque fois, il y a des causes naturelles et surnaturelles qui sont décrite. Ce qui est remarquable c'est l'absence de hiérarchie entre les causes naturelles / surnaturelles. Cela veut dire que au Moyen Age, les explications théologiques et scientifique ne se  sur  10 15 contredisent pas, mais sont complémentaire. L'une n'empêche pas l'autre. Toutefois, on peut déduire qu'en fonction de la gravité du désastre, c'est la mise en avant de l'événement surnaturel. On voit aussi ce que les chroniqueurs cherchent à comprendre =\> La nature causes. Mais, les remèdes comment elle se passaient ? II- Les lendemains des catastrophes naturelles. Au M-A, il n'y a pas de réponse uniforme. Le problème vient aussi du fait qu'il n'y a pas encore le pouvoir central fort, donc la réponse va dépendre de plein de facteurs (ex: des villes). En revanche, sur l'écologie et les catastrophes écologiques, les historiens ont remarqué qu'il existait un phénomène d'urgence construit au rendement des catastrophes. C'est ce phénomène d'urgence qui va mener à la prise en considération juridique. 1- La construction d'une idée sociale d'urgence. Les réactions des hommes médiévaux sont difficiles à connaitre, on a assez peu de sources personnelles. Cela car au M-A, personne ne savait écrire. On a des ex: \> Pétrarque =\> témoin d'un rat de marée qui a inondé la baie Naples. Dès le lendemain, il dit qu'une foule s'est rassemblée pour constater les dégâts (curiosité). Cela car il pense qu'il n'y a plus de risque. Il dit qu'il restait des corps de personnes qui n'étaient pas encore mortes. Mais, il ne mentionne aucun mécanisme de solidarité matérielle entre les personnes. Personne n'est venu les idées. Effectivement, il n'a pas tord. Puisque d'après les textes, les premières réactions après les catastrophe était de l'affolement, panique, peur et des vociférations à caractère religieux. Càd, chacun essaie de se sauver soi-même en implorant la miséricorde divine. Ce fait est tellement vrai que les historiens météorologues ont pu évaluer la gravité des différents séismes en évaluant le temps grâce aux prières prononcés. Ex: entre 2 secousses, ils avaient le temps de réciter 2 prières. La seconde réaction était la fuite. Les foules sortent de leur maison et vont s'installer autour des villes sinistrés et dressent des campements de fortune. Mais, là encore ce n'est pas qlq chose qui est orchestrés par le pouvoir en place. Ici, les pouvoirs locaux ne font rien. Ce sont les personnes qui ont peur, qui s'éloignent de la ville. La reconstruction sociale après les évènements s'opère autour du sentiment religieux. Au lendemain des catastrophes, la population se réunissaient autour de l'organisation de cortèges religieux et prières communes. Au nv du pvr public, toutes les décisions prises à partir de ce moment s'adressent en premier à la miséricorde divine pour racheter la ville. L'idée est qu'on ne peut pas reconstruire la ville sans avoir racheté la miséricorde. 2- La reconstruction matérielle On note une certaine insuffisance des autorités publiques. Elles interviennent, mais c'est très insuffisant. Globalement, les autorités publiques se sont peu soucié de la situation matérielle des victimes. Raisons: \> Ils ont assez peu de source dans les fonds d'archives locales.  sur  11 15 \> Les autorités ont surtout oeuvré pour limiter le choc moral, puis pour orchestrer tout l'aspect religieux (raison fonda). Finalement, l'apparition des autorités n'est apparu qu'a postériori. Apparition seulement au moment où il fallait réfléchir à la reconstruction des infrastructures. À l'époque, il n'y a pas encore le réflexe d'anticiper les catastrophes. À la place, le pvr central se contentait de répondre ponctuellement aux demandes des communautés locales. Mais, il n'y a pas encore de politique général pour la gestion des catastrophes naturelles. À la place, les sinistrés pouvaient compter sur des mesures fiscales ou des mesures de réduction des prix (des prix des denrées alimentaires pour permettre la survie de la population). Évidemment, c'est une mission, un pouvoir régalien, d'assurer la survie de la population. Les mesures fiscales sont surtout des arrangements fiscaux. Plusieurs arrangements fiscaux, notamment la création d'une ambassade de la ville qui est envoyé auprès du roi. Le roi presque systématiquement accordait des exemptions fiscales partielles. Mais d'un autre coté, le roi concédait son droit d'imposer à la ville. L'idée était de permettre aux institutions locales de lever un impôt supplémentaire pour la reconstruction de la ville. Donc, donner moins au roi, pour le donner directement à la ville pour reconstruire. Ex: \+ ville de Paris; en 1408, le prévaut des marchands de Paris a obtenu la remise du paiement du tiers des aydes (impôt) pour la durée d'1 an. \+ 1481: en faveur des habitants du Val de Loire qui avaient subi un débordement de la Loire. À coté, il était rare que les autorités fassent des dons. Quand les dons étaient fait, c'était en nature, pas en argent. Ex: 1479: pont d'Avignon est renversé, Roi de France va donner un radeau en bois pour aider à la reconstruction du fond. Il faut comprendre que le pouvoir central a l'obligation de nourri la population. Mais, pas forcément de faire des dons en argent. 3- La charité: La caritas Le fondement n'est pas le même que notre charité actuelle. Càd, pour le donateur médiéval, l'idée est qu'il souhaite conserver le salut de son âme. C'est un contre don: je vais donner une somme d'argent et j'espère que Dieu me le rendra. Cette charité représente un lien de réciprocité avec Dieu. Les historiens remarquent que les vagues de don ne correspondent pas nécessairement au moment de besoin (lendemain de catastrophe). Les inondations constituent les seuls désastres pour lesquels on trouve dans les chroniques des témoignages de cette charité. Dans ces sources, l'origine de l'action est anonyme. Ce qui laisse entendre que ces initiatives étaient certainement d'origine privée. Ex: 1296, Paris: inondation de la seine a bloqué les habitants de la cité. Les ponts étaient détruit. Les bateliers de la ville se sont chargés de nourrir les habitants bloquées sur l'ile de la citée pendant 8 jours. D'un pdv quantitatif, ces ex sont peu nombreux. Quand il existe, ils sont efficaces. Mais, logique de contre-don. Pour conclure sur la partie Médiéval, la charité sert, à défaut d'organisation d'une intervention étatique, il ne reste plus que des initiatives privées de l'Église.  sur  12 15 Mais, dans une logique proto-juridique on est, en réalité, à la base de l'idée même de responsabilité. Même si c'est religieux et pas du droit il ne faut pas oublier qu'à l'origine même de la responsabilité on a le principe de rétribution. Rétribuer c'est le principe: tu m'as donné, je te donne, tu m'as fais du mal, je te fais du mal. Ce principe implique qu'on ne fait pas aux autres ce qu'on ne veut pas qu'il nous fasse =\> principe religieux. Le juste naturaliste moderne va consacrer ce principe en le laïcisant. La responsabilité est la réunion d'une faute (de la personne), d'un préjudice (dommage: bilan mortel) et d'un lien de causalité (châtiment). La demande de réparation (rétribution) est directement réalisé auprès de Dieu, en faisant des prières. On est dans une logique proto-juridique (avant le droit). Néanmoins, le droit canonique s'est emparé assez tôt de cette idée. Ex: 1219, Grenoble: pont s'est effondré, l'évêque de Grenoble va adresser une lettre de demande. Il demande aux habitants de donner de l'argent en fonction de leur moyen. Ceux qui auront donné de l'argent obtiendront le pardon de leur péché et même la remise du quart de la pénitence. II- L'épidémie de peste de Marseille: 1720 Quel changement par rapport à l'autre période ? À l'époque moderne, la catastrophe naturelle est conceptualisé, changement. Donc, il ne s'agit plus simplement d'un événement factuel dont on va rechercher les causes/ conséquences. Mais, il y a une médiatisation de l'événement. Cela car c'est le siècle des Lumières, de la raison, donc on sort du religieux. 1720 = Dernier épisode de grande peste que la France ai connu. L'histoire commence en mai 1720, un navire (Grand Saint Antoine) de provenance de Turquie est mis en quarantaine dans sur une ile de Marseille. Le 10 juin, le bureau de santé de la ville estime que les décès survenus lors du voyage ne sont pas dû à un virus, mais à une mauvaise alimentation. Le bureau autorise donc le bateau à entrer dans Marseille. Le 20 juin, première victime de la peste à Marseille. Fin juin, les victimes se multiplient mais dans les quartiers pauvres. Fin juillet, l'épidémie touche toute la ville. En août, le nombre de mort passe de 50 morts/j à 1000/jours. En septembre/octobre, on estime que Marseille a perdu la moitié de sa population (100 000 morts). Fin octobre, le nombre de décès est en baisse. Début 1721, la mortalité est faible à Marseille, mais l'épidémie continu à toucher d'autres villes de la province (Ex: Arles, Aix-en-Provence, Toulon). C'était un évènement médiatisé. 3 ex: 1- La Gazette d'Amsterdam 6 août 1720 Journal hebdomadaire. De août à décembre, chaque numéro (2x/semaine) parlera de la peste Marseillaise. Cette gazette est aussi le premier journal qui a utilisé le mot « peste » pour décrire ce qui se passait à Marseille. Ce qui est remarquable est que le premier numéro (6 août) est alarmant. À partir du numéro qui suit jusqu'en décembre, les journalistes de la gazette d'Amsterdam essayeront de nuancer les propos alarmants. Ces journalistes disent que la catastrophe est moins sanitaire qu'économique. Ce sont surtout les pauvres qui sont touchés. Autre proposition, ils disent que la libre circulation des biens et des personnes était le remède. C'est une solution parfaitement libérale car les marchands étaient le premier électorat de la gazette d'Amsterdam.  sur  13 15 L'activité des consuls est décrite comme étant parfaitement maitrisé. Les consuls étaient un espèce d'exécutif collégial, gouverneur, administrateur, juge qui dirigeait la ville. La gazette disait que les consuls gérait parfaitement la ville, le commerce peut donc continuer. 2- La gazette de France Journal hebdomadaire qui sort tous les samedis. Du 24 août à mars, dans chaque numéro la gazette parle du phénomène. Elle se fait l'écho du pdv européen. C'est intéressant car cela montre le retentissement de l'évènement dans toute l'Europe. Mais surtout, elle envisage cette catastrophe selon un pdv unique: le commerce méditerranéen et européen. D'ailleurs, elle n'envisage même pas l'épidémie en tant que telle, mais évoque les précautions prises pour lutter contre l'épidémie à l'étranger. Elle évoque seulement comment les pays étrangers ont pris des mesures pour éviter que l'épidémie entre leur pays. D'ailleurs, pour eux c'est un mal contagieux, on ne peut pas parler de peste. 3- La gazette de Leyde Le périodique qui va être le + fidèle à l'événement. Journal hebdomadaire qui paraissait tous les mardis/vendredis. La peste est évoquée de août à décembre. Les nouvelles sont \+ variées car elles proviennent de 26 villes différentes, dont Paris (principale source d'information) et Marseille. Les informations de chiffres et de descriptions sont un peu + précises. Notamment sur le traitement des corps et le manque de salubrité dans la ville. La gazette est + précise quant à l'habitude des pvrs publics marseillais. Puisque dès le 24 septembre, elle indique que la plus part des magistrats de la ville (consuls) ont pris la fuite. À priori, vers fin septembre, le pouvoir sur place est plutôt réduit. Elle ajoute que l'aide vient surtout de l'extérieur. Ceci car dans le journal de 10 septembre, on apprend que le régent envoie de l'argent et des médecins à Marseille. Et dans le journal du 11 octobre, on apprend que c'est le pape Clement 11 qui envoie plusieurs milliers de sacs de grain à destination des pauvres de la ville. C'est la Caritas. On sait que de nombreux consuls sont partis. Mais, à aucun moment, la gazette explique en détail comment le pouvoir en place s'est organisé. Transition énergétique =\> terme qui occupe une place importante dans le fonctionnement de nos sociétés. Elle est partout, et surtout présente dans différents espaces. Ex: \+ milieu académique (histoire des sciences et des techniques) \+ champ politique car approprié par pls d'acteurs (qui ont pourtant des conceptions de la transition différente). Section 1 =\> Les défis énergétiques: pourquoi faire la transition I- Définition Étymologie = énergie est définit comme « force en action ». En effet, c'est l'énergie qui va conditionner tte l'action humaine. Ex: taper sur un ordinateur. Scientifique = énergie est un ordre de grandeur permettant de mesurer une capacité à effectuer des transformations. Ex: capacité de se déplacer seul ou en transport. Dans la vie, on rencontre l'énergie sous différentes formes: \+ mécanique \+ calorifique (chaleur,cuisson) \+ cinétique (déplacement, voiture, vent) \+ chimique (carburant) \+ lumineuse (soleil) L'énergie est produite par différentes sources: \+ Énergies de stock = ressources fossiles (charbon, pétrole, gaz, uranium pour nucléaire). Elles ne sont pas renouvelable, sont présente dans une quantité inconnue. Ainsi, leur épuisement n'est pas impossible. Leur avantage est qu'elles sont concentré et utilisable à la demande (- cher) \+ Énergies de flux = phénomènes naturels. Elles sont renouvelable (vent, soleil, mouvement des marais, géothermie). Elles sont utilisables partout, pas lié aux gisements particuliers. Leur emprunte écologique est + faible, voir nul au moment de la production de l'énergie elle-même. D'où l'expression d'énergie verte. Elles sont aussi intermittente. En effet, l'énergie produit principalement de l'électricité. On ne peut pas la conserver, elle doit être user dès qu'on la produit. La répartition est appelé « mix énergétique » (enjeu de la transition). C'est le sujet phare concernant la transition énergétique. En réalité, c'est que la partie émergé de l'iceberg. C'est une qst qui devrait intervenir à la fin. L'enjeu majeur de la transition est la demande et la consommation, c'est par ça qu'on devrait commencer. II- Une croissance de la consommation Étape 1: L'énergie accompagne le dev de l'humanité: \> Découverte du feu, bois utilisé pour produire du feu. Énergie faible. \> Cela augmente + avec la sédentarisation de l'homme, qui va commencer à cultiver. La biomasse sera la principale énergie (0,4/individu). C'est un modèle qui est encore proche de celui pratiquée par 1,5 milliards d'individu ajd (région peu instrumentalisé en Amérique latine). Jusqu'au milieu 18ès, le rapport à l'énergie se poursuit à l'énergie humaine, vent, eau courante, animaux domestique. La croissance de l'énergie est encore modérée. Étape 2: La révolution industrielle change les résultats. Seconde moitié 18ès, 1ère révolution industrielle avec émergence de la machine à vapeur, début règne du charbon, dev chemin de fer. Cela va accentuer la consommation. Passe à x3.  sur  1 13 Étape 2: 2ème révolution industrielle. Fin 19ès, dev du pétrole. Accentue le déplacement, les évolutions technologiques.. Ce qui va pousser tjrs + la consommation. Étape 3: Après 1945, grande accélération de la conso, ressource naturelle, pollution. Cela s'explique par le besoin de reconstruction de l'Europe. Donc, on relance massivement l'exploitation du charbon, reconstruit centrale électrique. À ce moment, c'est les états qui vont prendre en charge la mission de consolidation énergétique. Ex: 1946 FR: création EDF, GDF (gaz). Ces acteurs sont des produits de la reconstruction après guerre. La charbon devient au coeur de la reconstruction. En effet, son accès est un enjeu majeur de la coopération industrielle des états européens. Étape 4: 1960, cela va porter la hausse de la demande, dev de la société de consommation. Ex: 1ers appareils technologique, automobile. Concernant l'automobile, accentue la demande de pétrole. Ainsi, le pétrole va devenir énergie majeure. Entre 1965/1973: x2 de la demande de pétrole (en 8 ans). III- 1970: Limites d'un modèle énergétique 1970, le rythme de la croissance conduit à surexploitation des matières premières Ce constat commence à poser des prblm de pollution, notamment à travers le mouvement hippie (1960). Il y a donc eu début de « prise de conscience » avec multiplication de travaux intellectuel dans le champ écologique. C'est un mouvement critique de la société consommatrice. Mais, + important est qu'il y a eu une prise de conscience des acteurs institutionnels. Notamment avec =\> « Rapport du Club de Rome », The Limits to Growth (1972). rapport = ressources naturels diminuent, capacité de produire à manger diminue, production diminue, population diminue. Rapport sérieux car fait un retentissement relativement important à l'époque. Il est utilisé par les acteurs de l'écologie politique, experts. Idée = met en évidence caractère limitée de la ressource naturelle et illustre manque de durabilité de notre mode économique.  sur  2 13 3ème vague =\> choc pétrolier (1973). C'est + un enjeu politique avec guerre du Kippour qui conduit à augmentation prix du pétrole. Ainsi, crainte de pénurie d'énergie, récession économique, peur d'avoir froid (dans le nord). C'était donc un choc politique, économique, psychologique. Il y a un autre effet politique. On commence à envisager l'indépendance énergétique. En effet, les état prennent conscience de leur dépendance à l'égard des pays producteur de pétrole. Donc prise en compte de la nature politique de l'approvisionnement pétrolier. Ainsi, dev de politiques nationales en fonction des ressources/techniques qu'ils disposent. Ex: ALL = charbon // EU = pétrole // FR = nucléaire (comme EU Et ALL). À ce moment, on commence à parler d'énergie renouvelable, solutions temporaire. Ces programmes ont permis d'atténuer la crise, mais: 3ème vague =\> 2nd choc pétrolier lié à guerre Iran/Irak. Interdit pétrole + augmentation du prix. La conséquence est un dev + important de la politique d'énergie. Ex: 1982, FR: agence de l'environnement et de l'énergie. Les organismes commence à se questionner sur la maitrise de la demande. Mais, continu d'insister sur chaque ressources du pays. L'idée est dev la production d'énergie sur le sol nationale pour éviter d'être dépendant des pays pétrolier. Conséquence: accélération de la demande + pressions qui s'exercent sur les politiques. 1970 =\> période de paradoxe. Prise en compte que les ressources de la planète ne sont pas infini, et qu'il existe des imites au dev industrielles et énergétique. Mais en même temps, la consommation d'énergie augmente de façon inexorable. C'est le résultat choix pol + éco. Ex: mécanisation de l'agriculture (1950). Ces choix appellent a + de besoin énergétique, donc 0 vrai prise de conscience. Milieu 1980, baisse de consommation car crise économique dû au choc pétrolier. Cela va générer un contrechoc pétrolier: consomme -, donc consomme - d'énergie, donc prix baisse. Donc, état profite pour dépenser prix placé sur l'énergie. Ex: budget de l'énergie FR, divisé par 2 en un an. Cela montre forme d'addiction qui montre qu'on se pose la qst de la baisse de la demande qu'en période de crise et pas en dehors. 2 qst: \+ Possibilité de découpler croissance économique et croissance écologique. On recherche une hausse de croissance économique mais baisse de demande énergétique. Certains experts vont dire que possible avec des politiques de l'efficacité énergétique. \+ Sobriété énergétique =\> prendre + petit frigo qui consomme -. D'autres pensent que découplage pas possible donc plutôt chercher à limiter la croissance économique, seul moyen de limiter croissance énergétique. IV- Externalités environnementales de l'énergie Externalité = dégradations de l'environnement (pollution). Les externalités environnementales sont résultat de l'activité légitime. On ne cherche pas à polluer, mais on pollue. Les politiques écologiques consistent à tenter de limiter ces externalités. En matière d'énergie, il y a bcp d'externalité environnementale. 1970/80 =\> 1ère manifestation des externalités des énergies fossiles: pluie acides. Ont pour effet de renfoncer l'acidification de lac, détruit forêts. Prise de conscience de dégradation de l'environnement. Mais, ce sont des externalités localisé. 1980/90 =\> constat du changement climatique avec mise en cause des énergies fossiles. Cela prend effet avec création du GIEC (1988), Protocole de Kyoto (1997). Effets sont dû par des usines localisés mais pourtant effets sont vu à l'autre bout du monde.  sur  3 13 Enjeux du nucléaire (présenté pourtant comme solution à la pollution lié à l'électricité, car n'émettait pas de gaz à effet de serre). Pour autant, cela a crée accidents nucléaire. Ex:1979 accident Three Miles Island, 1986 Tchernobyl, 2011 Fukushima. Énergies renouvelables qui ont aussi des externalités. Pas au moment de la production de l'énergie, mais fabrication des panneaux solaire/éoliennes qui nécessitent de nvl ressources naturelles. Extraction de métaux qu'on va aller chercher dans fonds marins, sous-sol, donc dégradation de la biodiversité. Pour produire énergies renouvelables, faut énergies fossiles. Vice = on a autant besoin d'énergie qu'on est censé remplacé pour produire énergies renouvelable. C'est pas le principe d'une transition. Il n'y a pas de manière de produire de l'énergie qui est réellement verte. La seule solution est de maitriser la demande. V- Intensification des pressions au changement Depuis 5 ans, ces pressions sont encore + intense: \> Pressions économiques. Après crise du covid, - consommation. Donc, prix de l'énergie a chuté. Mais, qd économique est reparti, hausse importante de la demande alors que son ralentissement avait réduit la fabrication =\> hausse importante du prix de l'énergie. \> Pression sociales. Hausse a généré tensions sociales importantes. Ex: mobilisation gilets jaunes, cause de la fiscalité sur l'énergie qui est à l'origine. \> Enjeux environnementaux. Les sécheresses, inondations, ouragans. Manifestation de + en + marquée de la pression lié au changement climatique. Selon rapports du GIEC, ceux qui étaient le \+ émetteur, sont les + touchés (favorable pour prise de conscience). Car qd ça ne les concernait pas, il y avait procrastination pour la prise en compte collective. \> Pression géopolitique. Russie/Ukraine; Proche Orient; Niger (coup d'état, producteur d'uranium qui alimente les nucléaire françaises). Section 2 =\> Les enjeux analytiques: comment définir la transition énergétique et ses enjeux ? I- Les externalités environnementales de l'énergie Les dégradations de l'environnement sont des activités légitimes comme se nourrir c'est pour cela qu'on appelle des externalités environnementales. Les politiques environnementales consistent en grande partie à essayer de limiter / corriger ces externalités. Cela s'explique pourquoi les politiques environnementales sur le papier sont consensuels mais en réalité nous contraignent. Ces extranéités sont nécessaires en terme d\'énergie et elles peuvent prendre différentes formes. Exemple d'externalités : Dans les années 1980, on constate que les oxydes de souffre et d'azote émis par les usines, et par la combustion des énergies fossiles, émettent des gaz. Ces émissions / pollutions atmosphériques provoquent un phénomène de « pluie acides » qui dégradent la faune et le flore. ---\> ce sont des pollutions localisées. Dans les années 1980/1990 : changement climatique ---\> mise en cause d'énergies fossiles. Il y a une éruption de l'enjeu du changement climatique dans l'espace public. \- GIEC (1980) \- Protocole de Kyoto (1997)  sur  4 13 =\> réactions institutionnelles, création de Conventions internationales. On commence à enclencher une mise en cause des énergies fossiles car ce sont les principales clauses de ces émissions toxiques. ---\> c'est une génération de pollutions globales : toucher tous les secteurs économiques et l'ensemble de la planète. Une solution à la question précédente : l'enjeu du nucléaire : cependant le nucléaire est générateur d'externalités environnementales : accidents Three Miles Island (1979) et Tchernobyl (1986). Va émerger plus lentement la question de stockage des déchets radioactifs (pour des millions d'années). Aucune des sources d'énergies n'a aucune externalités environnementale. Toutes ont des externalités environnementales. Même les énergies renouvelables « terres rares », (consensus que ça incarne l'avenir, elle n'émette pas de gaz d'effet de serre à la production (le vent) mais leurs installations nécessitent des ressources naturelles qui faut extraire (gaz, pétrole, ciment, acier, métaux)) : problème sur l'idée de transition énergétique. II- Intensifications des pressions au changement Ces pressions reposent sur les mêmes facteurs. Enjeux économiques : prix de l'énergie. Crise sanitaire : télétravail etc, baisse des énergies fossiles et baisse les prix. Cependant hausse importante lors de la reprise (électricité, essence, charbon), en 2022. On a beaucoup associer ça a la guerre Ukraine, mais celle-ci à seulement accentué. Enjeux sociaux : tensions et mobilisations sociales. Par exemple les gilets jaunes, hausse de la fiscalité sur l'énergie, on taxe plus les énergies pour en utiliser moins. De la même manière, pénurie d'essence, des mouvements sociaux des secteurs de transports de pétrole et d'essence au RU (les gens se battaient dans les stations de service). Pression sur la hausse des prix, etc. Enjeux environnementaux : rapports du GIEC (qui prévenait qu'on atteignait plus rapidement sur les prévisions) et manifestations du changement climatiques. L'intention du public s'est élevée grâce à ces changements individuels. Enjeux géopolitiques : Russie / Ukraine, Proche-Orient, Niger, etc ---\> des zones de productions d'énergies. Les conflits occasionnant la raréfaction des ressources, et l'accès de ses sources devient un enjeu stratégique qui intensifie les conflits. =\> plus compliqué que ce que l'on pense. III- La transition: une réponse aux crises énergétiques ? Une notion consensuelle : on l'a retrouve partout, à l'échelle globale. Déclinaisons nationales : Energiewende (tournant énergétique), energy transition etc. Cependant la transition ce n'est qu'un terme, des auteurs considèrent que ce n'est qu'un slogan. La transition c'est avant tout ce que les acteurs en font : \- les militants : conception plus radicale de la transition écologique : changement de comportement important ! \- les acteurs institutionnels, politiques : logique de justification de l'action publique :  sur  5 13 Exemple : Ministère de la transition énergétique, et des Débats Nantes Métropole : mieux isoler les bâtiments publics, etc. Chaque programme va dans des conceptions différentes \- les acteurs économiques (greenwashing?), qui ont été les premiers qui voulaient se désengager des énergies fossiles. L'idée est de récupérer des parts du marché, en déployant des discours consensuels, intérêt collectif. Cette notion ambiguë : acteurs de terrains, et acteurs chercheurs : Sur le plan académique, elle n'est pas définie de la même manière dans les différents domaines. Un « caractère élastique », chacun peut se l'approprier. Par exemple : l'histoire des sciences et techniques : la notion servait à faire des séquences différentes ères énergétiques : le bois / remplacé par le charbon (révolution industrielle) / remplacé par le pétrole (1ère GM). = des « phasiste », « the age of » : les transitions énergétiques c'est le remplacement d'une ressource dominante à une autre. Dans un article de 2018, la définition de la transition écologique c'est « déploiement extensif d\'énergies propres, telles que l\'éolien et le solaire, pour réduire les atteintes environnementales du développement économique » (Aklin et Urpelainen, 2018). C'est également une approche problématique : \- l'hypothèse déterministe ---\> au sens de l'histoire \- l\'hypothèse substitutionniste : les nouvelles sources s'ajoutent aux précédentes, se combinent, voir se soutiennent ---\> addition voir « symbiose énergétique ». Et non un grand remplacement !!!. Toutes les courbes montent, et aucune descend (arrêter une utilisation d'une ressource). Il n'y a pas de transition mais une addition. \- extraire les choix énergétiques du monde politique et social ? C\'est à dire ici on parle surtout de source d'énergie, hors on considère qu'il y a un processus de frictions : des technologies des énergies mais aussi des modèles de société. IV- La transition « from what » ? D'où on part, et vers où veut-on aller ? Chocs pétroliers (70s) : retour progressif de l'Etat. AUPARAVANT : Jusqu'à présent l'Etat avait laisser beaucoup de marges de manoeuvres aux opérateurs économiques (charbon, pétrole), voir même locaux (électricité). Les Etats et les acteurs économiques imposent leurs intérêts et visions du monde sur la politique énergétique. Un « syndrome de l'énergie » : symbiose impose une vision particulière de l'énergie. \- Imposer / et offre de l'énergie. On réfléchit d'abord comment produire l'énergie, et en période de crise trouver des solutions. \- Organisation du secteur : monopoles (un acteur en position dominante, exemple EDF), ou oligopoles (multiples acteurs dans un marché). \- Gestion technocratique des politiques énergétiques / monopole de l'expertise légitime est entre les mains des grands opérateurs énergétiques. \- Ce syndrome d'énergie à générer des mécanismes de « lock-in » : c\'est à dire il est difficile de transformer un secteur dès lorsque celui-ci est organisé par des acteurs technocratiques. Il y a des acteurs qui maitrisent les expertises légitimes, qui ont une puissance etc. / « Hard energy path » : Lovins un physien écologique aux USA qui a appelé cette organisation : et il l'a apposé à Soft energy path (système actuel) ; il a essayé d\'imaginer comment faire autrement, changer de trajectoire. L'idée est au lieu de faire primer les  sur  6 13 critères économiques, on fait primer les critères environnementaux. Il plaide une approche par la demande et non à l'offre : c'est quoi les besoins incompressibles d'énergies (s'alimenter, avoir chaud), et comment produire ces sources d'énergies dont on a estimé qu'elle correspondait aux besoins incompressibles. La diversification et territorialisation des sources d'énergie (renouvelables) : une approche décentralisée du système d'énergie. La production est décentralisée, avec des multiples unités, qui aussi multiplicités d'acteurs / ouverture du processus décisionnel. Il y a une complexification des réseaux d'acteurs (consommateurs / producteurs) : placer un système solaire sur son toit etc. Section 3 =\> La mise en « pratiques »: les appropriations multiples de la transition énergétique Exemples d'appropriations différenciées de la transition énergétique. En Allemagne, dans les années 70' s'est développé un récit de la transition énergétique, des militants et experts ont essayé de promouvoir un scénario Energiewende. ; qui propose une réorganisation de la politique allemande. Petit à petit, ça commence à prendre au sein de la société allemande : pluies acides, Tchernobyl, pleins d'acteurs se désengageant du nucléaire. Au début des années 2000, l'arrivé au pouvoir d'une coalition des socio-démocrates et les écologiques (la coalition rouge-verte). Cette coalition met en place le Energiewende : sortir du nucléaire et on déploie massivement les énergies renouvelables. Cela ne s'est pas faite sans résistance, les auteurs économiques, Merkel n'était pas favorable à cette sortie du nucléaire, elle voulait progressivement. En 2011, Hiroshima, Merkel revient au programme sur lequel elle s'était opposée (programme sur le calendrier de la sortie nucléaire). Le résultat : 2022 : l'Allemagne a fait la transition énergétique : mais en vérité, elle n'a pas changé grand chose en terme de volumes et des énergies. ---\> cela montre que la transition écologique n'est pas un processus radical. En France, la notion est beaucoup plus récente. Dans les années 2000, il y a deux types d'acteurs qui commencent à parler de la transition énergétique : \- Negawatt : un concept créé par des experts. Nombre de watt qu'on peut ne pas produire, économiser de la consommation et donc de la production. C'est un récit par le bas, des personnes qui sont hors des systèmes énergétiques. \- Insiders, par le haut, ce sont des personnes au sein des grands groupes énergiticiens, des élites énergétiques etc. Rapport Energies 2050 : décarbonner la politique énergétique = déployer le nucléaire au nom de la transition écologique (contrairement à l'Allemagne). =\> politique bien différente. En France comme en Allemagne, faire la transition est de maintenir le poids du secteur automobile en Allemagne et du secteur nucléaire en France. La transition vers les énergies renouvelables ? On observe deux modèles de développement des énergies renouvelables : \- un modèle décentralisé (projets collectifs en biomasse, éolien « participatif / citoyen »): implique des changements beaucoup plus radicaux (réseau, organisation du secteur, usages de l'énergie) = Soft Energy Path. L'idée de transformer la politique énergétique et la société.  sur  7 13 \- un modèle centralisé (exemple : éolien en mer). Conception classique de la transition énergétique : d'une « ère énergétique » à une autre = Hard Energy Path (mais ajusté) ; reprise en main par les grands énergéticiens. Enjeux : \- cohabitation, complémentarité, concurrence ? (Cf procédures juridiques et administratifs, modes de financements etc) \- les effets en terme d'acceptabilité sociale : plus on construit à grandes échelles des énergies renouvelables, plus elles sont contestées ; en Danemark, l'éolien au Danemark c'est en petite coopérative, rapporter de l'argent aux membres de la coopérative et non à l'Etat (implication des citoyens différente). Des mobilisations sociales « Green and green » : confrontation entre deux échelles de la perception de l'environnement (global : question de climat vs impacts locaux : les paysages, biodiversité etc.) ---\> noeud transition écologique : choix en permanence. II\) la transition analytiques comment définir la transition énergétique Définition qui se décline en fonction des pays → en fonction du climat Ex= energiewende , energy shifuto c\'est un notion qui est souvent considéré comme écran elle masque les conflits des désaccords. elle définie par plusieurs acteur = les acteurs de la transition éco donne un sens à ce mot Ex = les militant mouvement citoyen la translation correspond à une stratégie militante par laquelle il faut transformer le système de production énergétique , change le types de ressource , une société énergétique Il y a un usage plus institutionnel. Ex : Débats organisés par Nantes métropole / Lois écologiques. C'est une version différente de ce qu'on peut retrouver dans l'usage militant, une transition énergétique conduite par la politique française sera plutôt dans l'optique de limiter les fossiles et repenser l\'utilisation nucléaire mais pas la supprimer.  sur  8 13 Les acteurs économiques sont les premiers à avoir parlé de transition énergétique. Ex : Acteurs du nucléaire américains. Ils ont tendance à favoriser leur propre filière en parlant de transition vers le nucléaire en abandonnant les énergies fossiles. Ex : Investissements de Total dans des filières renouvelables et en promouvant l'idée que les énergies fossiles sont des énergies de transition. Dans le champ académique la notion n'est pas très bien définie, certains disent que la transition a un caractère élastique, elle est souvent floue, mal définie. Une définition s'est imposée, c'est la manière dont l'histoire des sciences et de techniques et économiques ont formé cette transition, la transition énergétique est une série de séquences des développements des différentes sources d\'énergie. Ex : USA : Bois → Charbon (Révolution industrielle) → Pétrole (XXème siècle). Cette conception de la transition énergétique est une approche phasiste, c'est une transition incarnée par l'expression « the adge of ». = Travaux de D. Fressoz. ( note QCM = probable de poser la q° du types qu'est ce que une approche phasiste ? ) Cependant Fressoz dit qu'il faut rejeter cette conception,, mais adj elle est acceptée. Cette approche pose problème pour plusieurs raisons : C'est une approche qui repose sur l'hypothèse déterministe, l'idée qu'il y aurait un sens de l'histoire qui s\'impose à tous les acteurs de tous les pays avec l'idée qu'une source de l'énergie doit s'imposer, et que les énergies renouvelables occuperaient le devant de la scène. C'est une hypothèse substitutionniste, cad que les énergies se remplacent les unes des autres, mais ce n'est pas ce qu'on observe. Les anciennes sources d\'énergie ne sont pas remplacées par les nouvelles, plutôt suppléées, complétées, voire même se soutiennent Fressoz va encore + loin, non seulement les sources d\'énergie s\'additionnent, mais elles ont besoin les unes des autres (idée de «symbiose énergétique »). Ex : Fabrication éolienne (énergies renouvelables) → acier / béton (activités industrielles énergivores grâce aux énergies fossiles). La transition énergétique nécessite les anciennes énergies. La conception dominante de la transition sont des visions centrées sur des choix technologiques qui sont extraits du monde social ou politique où ces choix sont effectués. On peut développer des énergies renouvelables de plein de manière différente en termes d'organisation politique et sociale. Quand on parle de transition, on parle souvent de choix technologiques. Si la transition énergétique était prise au sérieuse, il faudra comprendre que c\'est un processus de friction entre les modèles de sociétés dont les technologies seraient porteuses. → Transition « fron what » : Le modèle de départ est celui qui s'est construit à la fin de la WWII et des années 70, il dépend de la reconstruction d'après-guerre et des chocs pétroliers.  sur  9 13 C'est le retour fort des États, avant les systèmes énergétiques étaient gérés par les compagnies d'énergies. Avant la WWII, les acteurs locaux avaient un rôle très important, notamment dans le secteur de l\'électricité, les municipalités étaient propriétaires des réseaux électriques avant la création d'EDF. Il y a eu des binômes entre les acteurs économiques (grandes compagnies), et les acteurs politico- administratifs qui imposent leurs intérêts et leur vision du monde sur la politique énergétique en verrouillant ce secteur, c'est le syndrome de l'énergie (Lindberg, 1977), les acteurs se construisent un champ d'application dans le domaine énergétique peu ouvert à l'extérieur. L'approche de l'énergie est centrée sur l\'offre, on réfléchit à la manière de produire de l'énergie à moindre coût. Il y a aussi une approche concentrée des secteurs de l'énergie, il y a des situations de monopole (ex : EDF pour l'électricité), ou des oligopoles (Allemagne), les arguments sont parce que les énergies demandent bcp d'investissements, mais en réalité c'est un choix politique. Les politiques étaient gérées de façon technocratique, l'idée développée est celle que l'énergie demande des compétences techniques importantes et que les citoyens lambdas ne sont pas assez formés pour décider rationnellement la politique de l'énergie. Cette organisation a été qua

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