Anatomie fonctionnelle du rachis (2024) PDF
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2024
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Les notes de cours sur "Anatomie fonctionnelle du rachis" de l'année 2024, module 1004, contiennent des informations sur la statique du corps, la posture neutre, une description comparative des courbures du rachis et leur rôle dans la résistance et la stabilité de la colonne vertébrale. Un indice rachidien, en particulier, est l'un des concepts abordés. Ces notes sont des données générales sur différents aspects du sujet.
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Anatomie fonctionnelle du rachis LA STATIQUE DU CORPS Module 1004 – 2024 PB Anatomie fonctionnelle du rachis Contenu du cours 1) Rôle du rachis dans son ensemble 2) Unité fonctionnelle du rachis avec présentation et rôle de chaque structure 3) Ostéologie de la vertèbre 4) Disque inte...
Anatomie fonctionnelle du rachis LA STATIQUE DU CORPS Module 1004 – 2024 PB Anatomie fonctionnelle du rachis Contenu du cours 1) Rôle du rachis dans son ensemble 2) Unité fonctionnelle du rachis avec présentation et rôle de chaque structure 3) Ostéologie de la vertèbre 4) Disque intervertébral 5) Description des mouvements du rachis dans son ensemble 5.1. Région lombaire 5.2. Région thoracique 5.3. Région cervicale 6) Le bassin 7) La région lombaire Rôle du rachis dans son ensemble - Rigidité et souplesse mât d'un bateau Différents alignements posturaux Alignement neutre La posture neutre Plan frontal Rigidité (fig. 1) - Comparé à un mât de navire. Ce mât est posé sur le bassin, et il s’élève jusqu’à la tête. - A tous les étages, il existe des tendeurs ligamentaires et musculaires disposés à la manière de haubans, c’est-à-dire reliant le mât lui-même à sa base d’implantation, le bassin. - La ceinture scapulaire représente une vergue transversale. Un deuxième système de haubans est disposé sur celle-ci formant un losange à grand axe vertical et à petit axe transversal. - Dans la position symétrique, les tensions sont équilibrées de part et d’autre, le mât est rectiligne et vertical. Plan frontal (suite) Souplesse (fig. 2) La souplesse de l’axe rachidien est due à sa constitution, de par : - ses multiples pièces superposées reliées entre elles par des éléments ligamentaires et musculaires. - Cette organisation extraordinaire permet un ajustement fin lors de la marche par exemple, ou lors de mouvements automatisés comme les réactions d’équilibre. Lors d’un mouvement ou d’une mise en charge, le système nerveux central donne une commande aux muscles pour un ajustement automatique. Asymétrie - 1) scoliose vraie ; 2) d’attitude scoliotique sur troubles statiques ou; 3) d’attitude antalgique. - Lorsque l’attitude antalgique s’installe à la suite d’une douleur persistante, il peut en résulter un déséquilibre musculaire sur le plan de la force ou de l’extensibilité qui va créer un cercle vicieux maintenant l’attitude scoliotique. Rachis = mât du navire assure la stabilité du rachis empilement de vertèbres --> mobilité dans les mouv, et lors d'activité asymétrie scoliose ou douleur --> on prend un posture pour soulager la douleur ou attitude de posture Plan sagittal Courbures du rachis 1. Une courbure sacrée à concavité antérieure fixe en raison de la soudure des vertèbres entre elles 2. Une courbure lombaire à concavité postérieure = lordose lombaire 3. Une courbure dorsale à concavité antérieure = cyphose dorsale 4. Une courbure cervicale à concavité postérieure = lordose cervicale. A ce niveau, certains auteurs décrivent 2 courbures : a. une courbure cervicale haute comprenant l’occiput et les 2 premières cervicales b. une rectitude ou légère lordose de la région cervicale basse de C3 à C7-T1. Les courbures zone de lordose au niveau cervical cyphose au niveau du bassin et rachis thoracique --> concavité orienté antérieurement courbures ont-elles leur intérêt ? --> absorption des chocs de compression verticales courbure --> distribution entre la partie avant et arrière du rachis Rôle des courbures De dissiper les forces de la pesanteur - Absorber de grandes forces de compression axiale. Si la colonne vertébrale était toute droite, les forces de compression ne seraient transférées qu’au travers des corps vertébraux et des disques. La présence des courbures fait qu’une partie de ces forces axiales est transférée et absorbée par le système articulaire postérieur et les ligaments. Résistance de la colonne Equation de résistance de la colonne R = N2 + 1 10 -La résistance d’une colonne est proportionnelle au carré du nombre de courbures plus un, où : aucune courbure --> résistance de 1 R = N2 + 1. (N = nombre de courbures) - Dans la colonne vertébrale, la résistance est dix fois supérieure à une colonne rectiligne car il y a 3 courbures réelles si moins de courbure --> contraintes les Indice rachidien de Delmas plus importantes sont devant courbures permettent d'équilibrer les contraintes entre la partie avant et arrière Rapport entre la hauteur du rachis avec ses courbures sur la longueur de la colonne vertébrale développée sur pièces anatomiques. - Normal lorsque le rapport est de 95%. - Inférieur à 94%, les courbures sont accentuées : type fonctionnel dynamique - Supérieur à 96%, les courbures sont diminuées : type fonctionnel statique Chaque type fonctionnel met en tension des structures anatomiques différentes. fonction protectrice de la moelle et des racines nerveuses et Plan horizontal des nerfs Le rachis dans le plan horizontal = le pilier central du tronc. Son rôle : essentiellement protecteur de l’axe nerveux, c’est-à-dire de la moelle épinière et de l’émergence des racines nerveuses. ligament supraépineux vertèbre lombaire car orientation des surfaces articulaires articulation de type synoviales ligament interépienuex trochoïde surface articulaire ligament jaune ligament intertransversaires lig longitudinal posté noyau du disque intervertébral couche adjacente couche de l'anneau fibreux lig longitudinal anté 2) Unité fonctionnelle du rachis Une unité fonctionnelle, l’arthron, comprend : - l’empilement de 2 vertèbres - les éléments qui les unissent arthron: combinaison de deux vertèbres et toutes les structures qui se joignent à ces structures Les éléments d’union sont : - pour le pilier antérieur : Le corps vertébral rôle d'amortisseur car présence du dsique intervertébral et corps vertébraux --> stabilisation Le ligt longitudinal ant. Le disque intervertébral Le ligt longitudinal post. - pour le pilier postérieur : Le canal vertébral qui comprend les éléments nerveux (moelle épinière, méninges, racines nerveuses) Le ligt jaune L’artic. zygapophysaire et la capsule Les ligt interépineux et intertransversaire Le ligt supraépineux Les muscles et les fascias Unité fonctionnelle du rachis zone d'appui --> processus articulaire zone d'amortissant directe et passive --> devant zone d'amortissant indirect et actif --> passive, muscles, ligaments et tendons fonction: transférée ses contraintes d'amortissant pilier anté pilier posté point d'appui (articulations) Rôle des structures - Pilier antérieur : composé essentiellement d’éléments passifs 2 rôles: 1) Stabilisateur 2) Amortisseur *Les disques et les ligts longitudinaux permettent de légers mouvements passifs dans les différents plans. - Pilier postérieur 2 rôles : 1) Protecteur : les pédicules, la face post. du corps vertébral, les lames, le ligt longitudinal post. et le ligt jaune (très épais et résistant) protègent la moelle épinière et les nerfs. 2) Moteur : les muscles et les articulations zygapophysaires orientent le mouvement selon les régions. En résumé, le pilier antérieur joue plutôt un rôle statique et le pilier postérieur, un rôle dynamique. Rôle des structures de l’arthron A REVOIR Système de levier interappui La liaison fonctionnelle entre pilier ant et pilier post Unité fonctionnelle = système de levier interappui, où les articulations zygapophysaires servent d’appui. Lors d’un effort en compression axiale : - Le pilier ant. = amortisseur direct et passif - Le pilier post. = amortisseur indirect et actif. En résumé, l’amortissement des efforts en compression est à la fois actif, par la présence d’une pince fonctionnelle ayant comme point d’appui l’articulation zygapophysaire, et à la fois passif. Pince fonctionnelle = « arthron » ou « segment vertébral » = l’unité mobile du rachis. Système de levier interappui EXAMEN 3) Ostéologie de la vertèbre Vertèbre constitué d'os compact, à l'intérieure de l'os --> os spongieux os spongieux: vascularisé au niveau central --> cartilage Ostéologie du corps vertébral Os court, avec un pourtour cortical formé d’os compact, et un centre formé d’os spongieux. Faces sup. et inf. du corps vertébral ◦ légèrement excavées et bordées par un anneau périphérique de tissus compact : le listel. ◦ recouvertes par une mince couche de cartilage (plaque cartilagineuse) unit au disque vertébral. Corps : coupe vertico-frontale 1) De chaque côté du corps vertébral, d’épaisses corticales 2) En haut et en bas, des plateaux doublés de cartilage 3) Au centre, un corps vertébral constitué de travées d’os spongieux se répartissant des lignes de force suivant des directions verticales, horizontales et obliques. (fig. 18) travées plusieurs direction --> verticales, horizontales et oblique permettent de renforcer la partie intérieure de l'os Vertèbre : coupe sagittale zone la + solide --> juste postérieurement au corps vertébral --> car croisement des au niveau du corps vertébral - fibres en éventail -> travée d'os spongieux zone de moins bonne résistance devant la vertèbre travée en éventail - La vertèbre est constituée de travées verticales et obliques (aussi appelées « fibres en éventail »). (fig. 19, 20, 21, 22) - L’entrecroisement de ces 3 systèmes a) zone de forte résistance: mur postérieur du corps vertébral (protection du canal rachidien). b) zone de moindre résistance : mur antérieur du corps vertébral (triangle à base antérieure) Fractures de tassement aucun impact sur le mur postérieur La partie antérieure du corps vertébral s’écrase sous une force de compression axiale de 600 kg. Il faut une force de compression de 800 kg pour écraser complètement le corps vertébral et faire céder le mur postérieur. disque intervertébral 4) DIV - noyau , 80% d'eau - pas innervé et pas vascularisé - postérieurement noyau rôle d'articulation à rotule agit comme un point de bascule partie post --> + condensé, moins importante que les partie L et antérieures lamelle de tissu fibro- cartilagineuse Rôle du DIV 1) Mobilité de la colonne vertébrale par : - l’articulation dite à rotule entre les corps vertébraux et le noyau : mouvements d’inclinaison latérale, flexion, extension, rotation, glissements d’un corps vertébral sur l’autre, et la combinaison de ces mouvements. - 6 degrés de liberté de mouvement de faible amplitude. - L’addition des nombreuses articulations de ce type permet des mouvements plus importants. glissement qui se sont entre les corps vertébraux 1. Articulation à rotule vertèbres du haut qui bouge par rapport à celle du bas centre instantanée de rotation: axe autour duquel le mouvement va se passer, il va changer petit à petit Flexion : mouvement de bascule noyau but: + de mobilité Au repos Flexion: glissement associé à la bascule Rôle du DIV (suite) 2) Absorption des contraintes - charge répartie entre le noyau (75%) et l’anneau (25%). - force dite de précontrainte du disque, qui est un état de tension constante dû à l’état d’hydrophilie du noyau. Cette force de précontrainte lui permet de mieux résister aux forces de compression. - Lorsque la structure du noyau change (âge, microtraumatisme), cet état de précontrainte diminue, ce qui peut entraîne l’apparition de changement plus important au niveau du disque. 75% amorti par le noyau et 25% par le noyau fibreux 2. Absorption des contraintes 75% par le noyau 25% par l’anneau fibreux Force dite de pré-contrainte plus de contraintes au niveau des structures adjacentes vertèbre saine 3. Fonction auto-stabilisatrice force asymétrique 1. Fonction auto-stabilisatrice lors des mouvements de la vertèbre. Lors de la bascule du corps vertébral (sous une pression axiale asymétrique), le noyau appuie sur les fibres de l’anneau mise en tension, ramenant ainsi le corps vertébral en position initiale. 2. Anneau et nucleus forment ainsi un couple fonctionnel. présence du noyau -- > bascule de la vertèbre et éjection du noyau contre les couche d'anneau fibreux Nutrition du DIV - Noyau : dépourvu de vaisseaux sanguins ; contient beaucoup d’eau. - Nutrition assurée par son eau qui a tendance à diffuser à travers les pores situés sur la partie centrale du corps vertébral lors de compression. Des échanges de déchets et de nutriments ont alors lieu entre l’eau diffusée et le système vasculaire du corps vertébral. - Position de moindre compression (par exemple, le décubitus dorsal) : assure la réhydratation du nucleus et le retour de nutriments. Les contraintes sont alors éliminées, et l’eau peut revenir vers le noyau (par exemple, pendant la nuit : « on est plus grand le matin que le soir »). *Important - En position statique prolongée, faire de petits mouvements du rachis alterne les charges et les contraintes sur le disque, et favorise les mouvements liquidiens pour réhydrater le noyau. - Phénomène principalement actif jusqu’à 30 ans. Avec l’âge, l’hydrophilie du noyau se modifie, expliquant en partie la diminution de taille et de souplesse rachidienne. se nourrit par diffusion Nutrition du DIV échange entre déchets et nutriments Plaque cartilagineuse : sépare le disque des corps vertébraux sus et sous-jacents. Chez les jeunes : cartilage hyalin du côté du corps vertébral et fibrocartilage du côté du disque. 2 fonctions importantes : 1. nutrition du disque : barrière perméable permettant la diffusion de substances nutritives. 2. rôle préventif : empêche le noyau de s’infiltrer dans le corps vertébral sus et/ou sous-jacent. Comportement du DIV 1. Elongation axiale - Augmentation de l’épaisseur du disque et de la tension des fibres de l’anneau fibreux - Diminution de la largeur du disque et de la pression à l’intérieur du nucleus. 2. Compression axiale Sous la charge, - écrasement du noyau, et - perte d’une partie du capital aqueux qui s’épanche dans les corps vertébraux par l’intermédiaire des pores. - formation de forces qui transforment en forces horizontales les forces verticales subies par les vertèbres. 3. Flexion se pencher vers l'avant - la vertèbre supérieure s’incline vers l’avant et diminue l’espace intervertébral antérieurement. - Le noyau est chassé vers l’arrière, appuyant sur les fibres postérieures de l’anneau (intervention de l’action auto-stabilisatrice). corps vertébral se déporte horizontalement noyau va migrer espace devant diminue et espace derrière augmente 4. Extension - le phénomène inverse se produit et le noyau est chassé antérieurement. 5. Inclinaison latérale - la vertèbre supérieure s’incline du côté du mouvement - le noyau se dirige du côté de la convexité. fibres diminuent leur hauteur noyau vient migrer du côté controL 6. Rotation - les fibres dont l’obliquité est orientée dans le sens du mouvement se tendent une couche sur deux vient se mettre en tension - les autres se détendent - le noyau se retrouve fortement comprimé. Variation du DIV selon la région Différence d’épaisseur du disque et de la position du noyau selon les régions vertébrales (cervical, thoracique ou lombaire). Epaisseur du disque - tend à croître du rachis cervical (3 mm) au rachis lombaire (9 mm). - Lien entre la proportion disco-corporéale (hauteur du disque/hauteur du corps vertébral) des différentes régions vertébrales et leur mobilité : plus cette proportion est grande, plus la mobilité de la région est importante : la région dorsale est la moins mobile, suivie de la lombaire et de la cervicale. Position du noyau - rachis cervical : position du noyau plus proche du bord postérieur ; sa situation correspond à l’axe de mobilité. - rachis dorsal : le nucleus également placé plus postérieurement ; sa situation par rapport à l’axe de mobilité est décalée vers l’arrière. - rachis lombaire : noyau placé encore plus postérieurement, mais occupe une surface plus grande ; il correspond à l’axe de mobilité Variations du DIV selon la région lombaire thoracique plus le ration est élevé --> plus cette cervical région montre de la mobilité ratio entre la hauteur du noyau et les corps vertébral de la région quelque soit la région --> le noyau tend à être déporté postérieurement 5) Description des mouvements du rachis dans son ensemble axe instantané de rotation Axes de mouvement Types de mouvement: mouvements combinés de rotation et de translation Modèle de la fonction articulaire Plans et directions de mouvement des vertèbres raison physiologique et biomécanique --> chercher plus de mobilité Mouvements combinés de rotation-translation (glissement) entre les surfaces articulaires des articulations zygapophysaires des vertèbres en mouvement. faire référence à un axe de mouvement Mobilité dans 3 plans de l’espace (sagittal, frontal, transverse) et autour de 3 axes de mouvement (x, y, z). Mouvements réalisés : flexion, extension, inclinaison latérale D et G, rotations D et G, élongation et compression Axes et directions de mouvement des vertèbres; types de mouvement mouv physiologique: flexion, ext, inclinaison, axe z --> glissement rotation etc... mouv articulaire: toujours combinaison d'une rotation et translation Types de mouvement Amplitudes de mouvements par région du rachis très peu de rotation au niveau lombaire peu de rotation au niveau lombaire région cervicale: pas mal de mobilité Amplitudes de mouvements 1) par articulation vertébrale 2) sur l’étoile de maigne rotation: plus c'est foncé, plus ça permet de la mobilité onde charnière --> peu de mobilité, C0-C1 changement d'orientation, zone de stabilité, endroit où il y + de muscles entre C1 et C2: pas bcp d'inclinaison car ligament alaire représentation de la mobilité --> sous forme d'étoile C1-C2 articulation de type condylienne --> pas mal de mobilité étoile de Meng Orientation des surfaces articulaires - La majorité du mouvement vertébral se produit aux articulations zygapophysaires. - Leur configuration détermine le degré de mobilité du segment vertébral. - Articulations synoviales planes aux étages cervical et thoracique, et trochoïdes au niveau lombaire. - La surface articulaire du processus zygapophysaire inférieur de la vertèbre sus- jacente s’unit à la surface articulaire du processus zygapophysaire supérieur de la vertèbre sous-jacente. - formes et orientations des surfaces articulaires pour chacune des régions vues précédemment Composition de l’articulation zygapophysaire une capsule articulaire consolidée par le ligament jaune et les ligaments interapophysaires, des invaginations synoviales (récessus antéro-supérieur et postéro-inférieur) remplies de cartilage (inclusion méniscoïde) NOTION DE BIOMECANIQUE - Courbe de résistance/déplacement position de repos --> très peu de résistance déplacement --> résistance augmente car les structures capsulo-lig se mettent en tension courbe de tension-longueur muscles limitent les contraintes des Zone élastique structures passive: - muscle transversaires épineux zone élastique --> résistance apparaît position de repos de l'articulation = zone neutre Zone neutre Zone de moindre résistance des structures passives Position intermédiaire d’une articulation ou d’un segment (Panjabi, 2003) action des muscles profonds --> assurer qu'il y ait cette moindre résistance sur les structures Zone élastique La partie de l’amplitude physiologique du mouvement intervertébral, de la fin de la zone neutre à la limite physiologique Là où la résistance interne au mouvement est beaucoup plus importante Modèle intégré de la fonction articulaire os, ligaments --> assurer un rôle de stabilité dans le mouvement rôle de stabilité par la forme structure active --> muscle et fascia assurent un rôle de stabilité par la force système nerveux qui envoient les bonne infos au niveau des muscles et articulations --> pour que la contraction musculaire soit adaptée émotions Composantes du modèle intégré de la fonction articulaire (Vleeming & Lee, 2001) Stabilité par la « Form closure » Stabilité par la « Force closure » qu'il y ait suffisamment de force dans les muscles Contrôle moteur Emotions Suite Stabilité par la « form closure »: Os, ligaments, articulations intactes Stabilité par la « force closure »: action efficace et coordonnée des muscles qui mettent en tension les fascias Contrôle moteur: ◦ Réponse appropriée du système nerveux ◦ Fonction du cerveau Emotions: ◦ Conscientisation ◦ Effet sur le contrôle moteur et l’apprentissage ◦ Information via la posture Stabilité par la forme La forme des surfaces articulaires Cartilage articulaire Ligaments (Snijders et al, 1993) Stabilité par la force Elle dépend des : Facteurs intrinsèques Intégrité osseuse Intégrité articulaire/ligamentaire Intégrité myofasciale Contrôle neural Facteurs extrinsèques Gravité (Snijders et al, 1993) Composantes nécessaires à la stabilité Système passif Disques, ligaments, orientation des Système de contrôle facettes sensori-moteur articulaires,… Système actif Muscles Panjabi, 1992 Modifications de la zone neutre augmenter la zone neutre --> mettre des contraintes additionnelles sur les structures passives (Panjabi, 2003; O’Sullivan, 2004) suite Mobilité articulaire 1) Mobilité normale ◦ Flexion Glissé en divergence glissé pas présent --> dysfonction articulaire ◦ Extension Glissé en convergence bloqué --> rare 2) Mobilité articulaire réduite : Dysfonction articulaire - Bilatérale (les 2 articulaires postérieures sont atteintes) toujours nommé dans le sens ou le en tant que 1. dysfonction en divergence bilatérale (en flexion) mouv se fait bien thérapeute, on peut le suspecter et l'évaluer mouvement de flexion se 2. dysfonction en convergence bilatérale (en extension) fait moins bien - Unilatérale (une seule articulaire postérieure est atteinte) 1. dysfonction en divergence à D ou G 2. dysfonction en convergence à D ou G 5.1. Description des mouvements de la région lombaire Région lombaire Flexion - Combinaison de rotation ant et de translation ant - Contact osseux entre les facettes inf d’une vertèbre et les facettes sup de la vertèbre sous-jacente (compression articulaire) - Structures résistant la flexion: capsules articulaires (39%); disque (29%); lig interépineux et supraépineux (19%); lig jaune (13%) Extension - Combinaison de rotation post et de translation post - Le mouvement inférieur des processus articulaires inf est limité par le contact osseux des processus épineux ou du processus zygapophysaire inf de la vertèbre sus-jacente avec les lames de la vertèbre sous- jacente Etude sur la mobilité segmentaire L4-L5 et L5-S1 lors de flexion - extension - Population 5 /6 ; - asymptomatique; - âge moyen: 35 ans (28-49); - BMI moyen: 24 Svedmark et al. (2012). Three-dimensional movements of the lumbar spine facet joints and segmental movements: in vivo examinations of normal subjects with a new non-invasive method. Eur Spine J ; 21:599-605 Mouvements de translation et de rotation L4-L5 et L5-S1 Les rotations Rotation rotation toujours combien avec une inclinaison et inverésment - AA max pure = 3 degrés à chaque niveau - Étirement des fibres de l’anneau fibreux qui sont orientées dans la direction de la rotation - Puisque l’axe de rotation est situé dans la partie post du corps vertébral, les structures ligamentaires post sont étirées - Contact osseux du côté opposé à la rotation; étirement capsulaire du côté de la rotation - Mouvement conjoint avec l’inclinaison latérale Shin et al. (2013). Investigation of coupled bending of the lumbar spine during dynamic axial rotation of the body. Eur Spine J ; 22; 2671-7 Shin et al., 2013 signe - = controL à l'inclinaison Shin et al., 2013 pas de consensus au niveau L4, L5 Shin et al., 2013 Combinaison inclinaison latérale- rotation controlatérale ??? Se produit toujours avec la rotation du rachis Observation de Twomey et Bogduk (en position neutre): ◦ IL associée à une rotation controlat pour les articulations L1-L2, L2-L3, L3- L4 (loi de Fryette) ◦ IL associée à une rotation homolat pour l’articulation L5-S1 ◦ Articulation L4-L5: pas de règle générale Inclinaison latérale -diminution de la hauteur du disque intervertébral du côté de l’inclinaison -mise en tension du ligament intertransversaire du côté opposé à l’inclinaison -relâchement du ligament intertransversaire du côté de l’inclinaison -glissement en divergence du processus articulaire du côté opposé à l’inclinaison, et en convergence de celui du côté de l’inclinaison 5.2. Description des mouvements de la région thoracique Le rachis thoracique rotation et translation Force et stabilité du rachis thoracique Forces de compression axiale. En position debout statique, - valeur de 9% du poids du corps à T1 - valeur de 33% à T8 et - valeur de 47% à T12. - Une partie des forces diffuse antérieurement au niveau de la cage thoracique Stabilité du rachis thoracique - augmentée par 3x par la présence de la cage thoracique - stabilité largement attribuable au ligament radié, qui unit la côte aux vertèbres adjacentes et au disque intervertébrale. - après résection d’une articulation costo-vertébrale, augmentation de la zone neutre (donc, moins de stabilité) et de la mobilité du segment vertébral pour l’inclinaison latérale et la rotation. Parties de la côte col de la côte --> axe de mouvement car avant rotation intérieur et postérieur arrière mobilité articulaire --> au niveau du tubercule qui s'articule avec face anté du processus transverse angle de la côte la ou elle change d'orientation pour aller postérieurement ilio-costaux viennent s'insérer tête s'articule avec le disque intervertébral et un peu avec le corps vertébrale avec la vertèbres du haut et du bas Ligament radié entre la côte et le disque intervertébral mobilité pour permettre les mouvements de la côte Attaches ligamentaires trois partie, trois lieux d'insertion Répartition de la mobilité sur le rachis thoracique supérieur, moyen et inférieur mouvements de rotation: mobilité + important au niveuau thoracique supérieur rotation inférieur: surfaces articulaire changent Mouvements du rachis thoracique Les mouvements physiologiques : à partir de mouvements couplés des articulations intervertébrales (symphyse et processus zygapophysaires) et des côtes (costovertébrale et costotransverse) Mouvements limités par : l’orientation angulaire des couches de fibres annulaires et le petit noyau des disques intervertébraux l’orientation des surfaces articulaires des processus zygapophysaires qui limite principalement la flexion et la translation antérieure, influence peu l’inclinaison latérale et facilite la rotation Dès 30 à 40 ans: ▪ Dégénérescence du disque au niveau thoracique moyen ▪ Dégénérescence fréquente des articulations zygapophysaires et costovertébrales des niveaux C7-T1, T11-T12 et T12-L1 ▪ Dégénérescence des cartilages costaux ▪ Thorax plus rigide et en position de flexion ▪ Mouvement de translation latérale diminue ▪ Mobilité des côtes diminue ▪ Rotation segmentaire diminue et l’inclinaison homolatérale associée peut être perdue ou inversée CIR des mouvements du rachis thoracique centre instantané de rotation --> au niveau de la vertèbres inf inclinaison vers la gauche pas un point fixe mais une zone qui change le centre se transfère vers la droite glisser en divergence --> glissement supéro-antérieur, la vertèbre du haut glisse par rapport à la vertèbre du bas Flexion - est une combinaison de rotation antérieure et de translation antérieure - est plus importante au niveau du rachis thoracique inférieur que moyen, et moyen que supérieur - combinée à une rotation antérieure de la côte sous-jacente (axe transverse : col de la côte) - il se produit un glissement supéro-antérieur de la surface articulaire des processus zygapophysaires inférieurs de la vertèbre sus-jacente - le CIR se situe au niveau du plateau vertébral supérieur de la vertèbre sous-jacente - les éléments limitants sont : tous les ligaments postérieurs, incluant la partie postérieure du DIV - l’articulation costo-vertébrale assure la stabilité du mouvement Eléments assurant la stabilité on enlève toutes les strucutes ext ligament longitudinal antérieur --> manque de stabilité s'il n'est pas là on enlève ces strucutres mais on remarque qu'il y a toujours stabilité mouv de flexion mais quand on enlève l'articulation costo-vertèbral - de stabilité processus épineux source flexion: rotation de limitation vers la flexion antérieure et translation Flexion: rotation et translation antérieures antérieur Mouvement combiné des côtes 1 à 6 arthro-cinematiqu: respiration douloureuse --> lié au côte glissement sup de la côte rotation anté de la côte T4 sur T5 --> on parle de T5 Mouvement de la côte: -Osseux: rotation antérieure -Cinématique: glissement supérieur rotation post de la côte --> glissement inf Extension - est une combinaison de rotation postérieure et de translation postérieure - est plus importante au niveau du rachis thoracique inférieur que moyen, et moyen que supérieur - combinée à une rotation postérieure de la côte sous-jacente - le CIR se situe au niveau du plateau vertébral supérieur de la vertèbre sous-jacente - il se produit un glissement inféro-postérieur de la surface articulaire du processus zygapophysaire inférieur de la vertèbre sus-jacente - les éléments limitants sont : les ligaments antérieurs, incluant le ligament longitudinal postérieur qui assure la stabilité du segment mobile lors de ce mouvement Extension: rotation et translation postérieures Mouvement combiné des côtes 1 à 6 derrière Mouvement de la côte -Osseux: rotation postérieure -Cinématique: glissement inférieur différence entre côtes sup et inf: pas le même mouvement lors de la respiration, une fois dans plan frontal et une fois dans plan sagittal Mouvement combiné des côtes 7 à 10 mouvement osseux ne change pas mais le mouv cinématique change Mouvement de la côte -Osseux: rotation antérieure -Cinématique: glissement postérieur-médial-supérieur (PMS) mouv dans trois direction: posté, médial et sup Mouvement de la côte -Osseux: rotation postérieure -Cinématique: glissement antérieur-latéral-inférieur (ALI) inclinasion laté droite: se transalte du côté Inclinaison latérale de l'inclinaison - supéro-médial et inféro-latéral inclinaison et rotation de la vertèbre rotation anté et posté de la côte - est plus importante dans la région thoracique inférieure due à l’absence d’une demi-facette articulaire - Selon Diane Lee, lors de l’inclinaison latérale droite, il se produit un glissement supéro-médial de la facette articulaire gauche de la vertèbre sus-jacente et inféro- latéral de la facette articulaire droite - L’inclinaison est couplée à une translation homolatérale et à une rotation controlatérale Inclinaison latérale (translation homolatérale) Inclinaison latérale droite du tronc: associe mouvement combiné d’IL D et de rotation G de la vertèbre Description du mouvement combiné: 1. Glissement inférolatéral du processus articulaire D 2. Glissement supéromédial du processus articulaire G 3. Glissement supérieur du tubercule costal D 4. Glissement inférieur du tubercule costal G 5. Ces glissements costaux induisent une rotation combinée G de la vertèbre sus-jacente G D Mouvements associés des côtes séparation approximation mouv au niveau thorac sup --> continuation de la bonne mobilité des cervicales Rotation lors de la translation: rotation controL est plus importante dans la région thoracique supérieure que moyenne et moyenne qu’inférieure la rotation est couplée à une translation controlatérale et à une inclinaison homolatérale lors d’une rotation droite, la surface articulaire du processus zygapophysaire inférieur gauche glisse supéro-latéralement et la surface articulaire du processus zygapophysaire inférieur droit glisse inféro-médialement. Les CIR sont situés au milieu des corps vertébraux et le mouvement de rotation est accompagné d’une contrainte en torsion du disque intervertébral la rotation thoracique est limitée par la présence du sternum. Le sternum subit une contrainte en cisaillement et prend une direction oblique de haut en bas pour suivre le mouvement des corps vertébraux. Rotation droite : mouvements associés des côtes Description du mouvement combiné: 1. Glissement supérolatéral du processus articulaire gauche 2. Glissement inféromédial du processus articulaire droit rotation à droite = inclinaison à droite 3. Translation controlatérale de la vertèbre sus-jacente 4. Rotation antérieure de la côte G 5. Rotation postérieure de la côte D translation controlatérale associée Lors d’une rotation droite, la translation controlatérale induit un mouvement d’inclinaison homolatérale de la vertèbre sus-jacente Etudes sur le couplage aux mouvements de rotation et d’inclinaison latérale du rachis thoracique Sizer, Brismée & Cook (2007). Coupling behavior of the thoracic spine: a systematic review of the literature. J Manip and Physiol Ther; 30(5):390-99 Couplage avec l’inclinaison latérale Sizer, Brismée & Cook (2007). Coupling behavior of the thoracic spine: a systematic review of the literature. J Manip and Physiol Ther; 30(5):390-99 Couplage avec la rotation thoracique Sizer, Brismée & Cook (2007). Coupling behavior of the thoracic spine: a systematic review of the literature. J Manip and Physiol Ther; 30(5):390-99 5.3. Description des mouvements de la région cervicale Cervical inférieur (C3-C7) - Articulation en selle entre les plateaux vertébraux inférieurs et supérieurs de 2 vertèbres adjacentes, caractérisée par : - 2 concavités qui se font face et à angle droit : - la première (plateau vertébral inférieur de la vertèbre sus-jacente) est à concavité vers le bas dans un plan sagittal (bord antérieur du plateau vertébral qui se poursuit antéro-inférieurement) ; - la seconde (plateau vertébral supérieur de la vertèbre sous-jacente) est concave vers le haut dans la continuité des articulations zygapophysaires (présence des uncus latéralement). celle du bas concave car il y a les uncus --> relevé latéralement Articulation en selle de la symphyse intervertébrale uncus Bogduk N, Mercer S (2000). Biomechanics of the cervical spine. I : normal kinematics. Clin Biomechan; 15:633-48. Convexité du plateau vertébral inf et concavité du plateau vertébral sup C5 et C6, vue frontal Symphyse intervertébrale (articulation intercorporéale) 2 mouvements de bascule dans plan frontal --> mouv de bascule lors des mouv de flexion - extension - le premier, bascule vers l’avant-arrière (flexion–extension), dans un plan sagittal autour d’un axe transverse - le deuxième, bascule de côté (droite-gauche), dans un plan parallèle à celui des surfaces articulaires des articulations zygapophysaires autour d’un axe perpendiculaire à ce plan mouv de bascule latéralement : à cause des uncus, lors des mouv d'inclinaison et des rotations Axes de mouvement du rachis cervical moyen et inférieur II. Axe de bascule droite-gauche III. Plan de bascule droite-gauche mouv de bascule à cause des uncus point fixe point de pivot I. Axe de flexion- extension Flexion - est un mouvement combiné de rotation ant et de translation ant au niveau des articulations zygapophysaires et de bascule ant de l’articulation inter-corporéale - se fait autour d’un CIR variable de C2-C3 à C6-C7, se situant caudalement plus haut et plus près du disque intervertébral du segment mobile - lors d’une flexion de tout le rachis cervical, elle débute et se termine par la mobilité de C6-C7 - l’amplitude totale ne correspond pas à la somme des amplitudes de chaque niveau - facteurs limitants : ligament longitudinal postérieur, ligaments jaunes, capsules des articulations zygapophysaires, ligaments interépineux. La stabilité du mouvement est maintenue si l’articulation zygapophysaire ou le ligament longitudinal postérieur restent intacts Extension - est un mouvement combiné de rotation post et de translation post au niveau des articulations zygapophysaires et de bascule post de l’articulation inter-corporéale - se fait autour d’un CIR variable de C2-C3 à C6-C7, se situant caudalement plus haut et plus près du disque intervertébral du segment mobile - lors d’une extension de tout le rachis cervical, elle débute et se termine par la mobilité des segments C4-C7 - l’amplitude totale ne correspond pas à la somme des amplitudes de chaque niveau - facteurs limitants : ligament longitudinal antérieur, fibres annulaires du DIV, impaction des processus épineux ou des lames CIR des différents segments centre instantanée de rotation orientation des articulaires --> 45° orienté vers le haut et postérieurement car uncus et rotation fait basculer la vertèbre Rotation - s’effectue dans un plan incliné à 45° par rapport à l’horizontal, correspondant à l’angle d’inclinaison des surfaces articulaires des processus zygapophysaires - est combinée systématiquement à une inclinaison homolatérale - se fait autour d’un axe perpendiculaire au plan des surfaces articulaires des processus zygapophysaires, axe passant par la pointe antéro-inférieure du corps vertébral ; lieu de présence de fibres annulaires (« V » inversé) concentrées qui jouent un rôle de point pivot - est un mouvement de bascule de côté du corps vertébral au niveau de l’articulation intercorporéale; et d’un glissement inférieur du processus zygapophysaire inférieur homolatéral et supérieur du processus zygapophysaire inférieur controlatéral au niveau des articulations zygapophysaires - facteurs limitants : tension capsulaire des articulations zygapophysaires, tension des fibres annulaires antérieures Mouvement de rotation C6 qui bouge par rapport à C7 Mouvement de rotation Point pivot du DIV IMPORTANT libération des tension du DIV --> + de mobilité dans les mouv de bascule favoriser le mouv de rotation axe passe par le point pivot --> uncus fsvorsie le mouv de rotation et de orientations des surfaces articulaires bascule le point pivot Particularités C2-C3 Particularités anatomiques de cette unité fonctionnelle : - une avancée importante de la partie antéro-inférieure du corps vertébral de C2 - une surface articulaire des processus zygapophysaires supérieurs de C3 orientée vers le haut, l’arrière et l’intérieur ; qui s’articulent avec les surfaces articulaires des processus zygapophysaires inférieurs de C2 orientées inversement - des processus zygapophysaires supérieurs de C3 situés plus bas par rapport à son corps vertébral que ceux des niveaux inférieurs Implications biomécaniques : - pour le segment C2-C3, la rotation axiale est couplée à une inclinaison controlatérale Morphologie de C2 articulaire, orientées vers el haut et l'intérieur Mouvement paradoxal de rotation- inclinaison latérale de C2-C3 Segment C1-C2 inclinaison peut important à causes des surfaces articulaires Mouvement principal : rotation arc vertébral antérieur de l’atlas pivote autour du processus odontoïde et glisse du même côté (de la rotation) adaptation des articulations atlanto-axoïdiennes latérales : glissement vers l’arrière et l’intérieur de la surface articulaire inférieure de la masse homolatérale de l’atlas ; glissement vers l’avant et l’intérieur de la surface articulaire inférieure de la masse controlatérale de l’atlas dû à la présence de 2 surfaces articulaires convexes, le glissement de la surface articulaire de la masse homolatérale se fait vers l’arrière et le bas ; et le glissement de la surface articulaire de la masse controlatérale se fait vers l’avant et le bas facteurs limitants : principalement les ligaments alaires (par ses insertions, en limitant les mouvements de la tête, ils diminuent également les mouvements de l’atlas), et ensuite la capsule des articulations atlanto-axoïdiennes latérales Rotation C1-C2: articulation atlanto- axoïdienne médiane combler l'articulation: ligament transverse --> encroûté et s'insère au niveau de C1 (tubercule du lig transverse) Rotation C1-C2: articulations atlanto- axoïdiennes lat tenir compte de 3 articulations pour la rotation mouv de rotation au niveau de l'arc antérieur autre vertèbres cervicales: plan incliné pour la rotation plan horizontal Glissement de C1 sur C2 lors de la rotation lors du glissement aussi un abaissement Segment C1-C2 articulation qui s'adapte à ce qui se passe en bas et en haut Flexion-extension - mouvement de glissement et de roulement des masses latérales de l’atlas sur les surfaces articulaires supérieures de l’axis - joue le rôle « d’articulation sandwich » entre la tête et les articulations cervicales inférieures - présence d’un mouvement paradoxal de l’atlas sur l’axis lors de la flexion complète de la tête : il peut faire autant une flexion qu’une extension. - Les surfaces articulaires de la face inférieure des masses latérales de l’atlas sont en équilibre précaire sur celles de l’axis. Une force de compression est transmise sur l’atlas lors du mouvement. Si cette force se situe en avant du point de contact entre les 2 vertèbres, une flexion est effectuée par l’atlas ; si elle se situe en arrière des points de contact, une extension est effectuée. L’extension de l’atlas serait plus fréquente lors de la flexion complète de la tête. facteurs limitants : - pour la flexion : les ligaments alaires et transverse limitent le glissement antérieur de l’atlas ; contact de l’arc vertébral postérieur de l’atlas avec l’occiput - pour l’extension : contact de l’arc vertébral antérieur de l’atlas avec le processus odontoïde ; contact de l’arc vertébral postérieur de l’atlas avec celui de l’axis CIR de flexion-extension de C1-C2 peut aller chercher un peu plus d'extension Roulement de C1 sur C2 lors de flexion- extension arthron: combinaison de deux vertèbres et toutes les structures qui les unissent position de repos extension C1 qui bouge par rapport à C2 flexion limitation de la flexion: niveau sandwich --> mouvement pardadoxal arc vertébral qui tape peut se faire au niveau ou se contre l'occipute, situe la ligne de gravité tension au niveau des msucles sous- occiputaux Inclinaison latérale de C1-C2 glissement de la masse homolatérale de l’atlas dans la pente descendante de la surface articulaire de l’axis ; glissement de la masse controlatérale dans la pente ascendante de la surface articulaire de l’axis facteurs limitants : le ligament alaire controlatéral ; contact de la masse latérale sur le côté du processus odontoïde presque pas d'inclinaison entre C1 et C2 facteur limitant: dent pare que la masse vient buter contre la dent et ligaments allaires se met en tension Mobilité Occiput-atlas - Grande stabilité de l’articulation atlanto-occipitale due à la forme et à la profondeur des surfaces articulaires de la face supérieure des masses latérales de l’atlas. - Principaux mouvements : flexion et extension. - La rotation et l’inclinaison latérale ne sont pas des mouvements physiologiques de ce segment. Toutefois, ils peuvent s’effectuer artificiellement en fixant l’atlas. Flexion : roulement vers l’avant des condyles de l’occiput et glissement vers l’arrière facteurs limitants : tension des muscles sous-occipitaux et compression des tissus sous- mandibulaires au niveau de la gorge Extension : roulement vers l’arrière des condyles de l’occiput et glissement vers l’avant facteurs limitants : compression par l’occiput des muscles sous-occipitaux Flexion-extension de l’occiput sur C1 articulation assez stable car condyle de l'occipute qui viennent se poser dans la surface concaves dans les masse L de l'atlas condyles orientés vers le bas et vers l'extérieur point alignés dans occipute roule et glisse position neutre axe de mouvement, conduit point en décalage auditif externe au niveau de l'occiput --> mouv de roulement vers l'avant et de glissement vers l'arrière point se trouve en décalage par rapport au point de l'atlas facteuts limitants: compression par facteurs limitant: l'occipite des muscles tension des muscles sous-occipitaux sous-occipitaux + lig allaires Segment Occiput-atlas Rotation : translation antérieure du condyle controlatéral sur la surface articulaire de l’atlas et translation postérieure du condyle homolatéral facteurs limitants : tension de la capsule des articulations atlanto-occipitales Inclinaison latérale translation controlatérale à la direction de l’inclinaison des condyles de l’occiput facteurs limitants : tension de la capsule des articulations atlanto-occipitales Rôle des ligaments alaires lors de l’inclinaison latérale et de la rotation deux faisceaux --> on peut le garder en un seul faisceau inclinaison vers la gauche, rotation droite --> dans la direction controL faisceau controL qui se met en tension et limite le mouvement deux mécaniques associés permet de tourner la tête et de lig allaire, facteurs limitant garder le regard horizontal pour la rotation et s'insère au bord latéraux des foramens magnums de C3 à C7 --> mouvements homoL entre C0, C1 et C2 --> mouvement controL Torsion de l’artère vertébrale lors de la rotation de C1-C2 faiblesse au niveau de l'artère vertébral --> coagulation, caillots sg ou même rupture Axis artère de l'autre côté compense le sang Atlas atlas tourne vers la D artère augmente atlas tourne vers la G diminue de 50% le flux sanguin position neutre Amplitude de mouvement de occiput-atlas degrés mouv de flexion-exten de 25° 6) Le bassin Différences anatomiques: Chez la femme, le bassin est : - Plus large, plus évasé - Triangle à base plus large - Moins haut - Détroit supérieur plus large Rôles du bassin - Statique du tronc en position érigée pilier, fondation sur lequel le corps vient se poser - Dans le mécanisme de l’accouchement - Rôle de protectiondes organes - Absorption des sollicitations rôle de transfert ou d'absorption de force Son architecture Ceinture pelvienne - forme d’un anneau complet à l’intérieur duquel des forces externes viennent s’annuler. - le poids supporté par la 5ème vertèbre lombaire se répartit en 2 parties égales vers les ailerons du sacrum, puis à travers les éperons sciatiques vers la cavité cotyloïdienne. - la résistance du sol au poids du corps est transmise par le col du fémur et la tête fémorale ; - une partie de cette résistance vient s’annuler avec la résistance opposée au niveau de la symphyse pubienne après avoir traversé la branche horizontale du pubis. - Au niveau du détroit supérieur, un système trabéculaire vient conduire les contraintes à travers l’anneau pelvien. L’anneau pelvien symphyse pub devant poids du corps partie des froces qui partent antérieurement et vers la symphyse force qui viennent d'en haut et d'en bas pubienne résistance du sol au poids du corps va être transféré à travers les Mi de chaque côté système plutôt bien équilibré Forces verticales agissant sur l’anneau pelvien force du poids du corps transferé sur le sacrum Transfert des forces verticales en forces horizontales sacrum forme de pyramide à sommet triangulaire --> s'encastre entre les deux iliums --> forces verticales ( se transfère à 80%) donne une stabilité au sacrum Encastrement du sacrum verticalement entre les 2 ailes iliaques - Les puissants ligaments sacro-iliaques viennent stabiliser encore plus ce système où les 2 os iliaques fonctionnent comme un levier inter-appui : - le point d’appui est situé au niveau des articulations sacro-iliaques - en arrière, les ligaments sacro-iliaques impriment une résistance - en avant, la puissance de chacun des bras de levier est représentée par la symphyse pubienne qui imprime une force de rapprochement Une luxation de la symphyse pubienne entraine la séparation des 2 pubis, produisant un écartement des surfaces iliaques des articulations sacro- iliaques : le sacrum part vers l’avant. Forces horizontales agissant sur l’anneau pelvien déchirure symphyse pub --> réduction d'une ouverture au niveau des deux bras, ouvrir le bassin, permet au sacrum de se déplacer vers l'avant au niveau des articulations --> point d'appui ligament sacro-iliaque post --> induisent une résistance grand bras de l'ilium --> induit une force de rapprochement au niveau de la symphyse pubienne Les systèmes de « form closure » et de « force closure » créent le mécanisme auto-bloquant de la SI stabilité par la forme sacrum, bonne représentation Sacrum considéré comme:« Form closure » Dû à sa forme « en coin » qui vient s’encastrer entre les os coxaux Dû à une surface articulaire cartilagineuse qui n’est pas lisse (aspérités) Dû à la présence de « ridges and grooves », rail creux et rail plein surfaces articulaires avec des irrégularités --> stabilité succession de saillies et de dépressions --> stabilité Surface articulaire On constate, après observation de nombreuses surfaces articulaires de la sacro-iliaque, certaines correspondances des 2 pièces osseuses qui la composent : - La surface auriculaire de l’os coxal peut être décrite comme un rail plein - Dans le grand axe de cette surface chemine une saillie allongée séparant 2 dépressions. - Grossièrement, cette saillie est incurvée sur elle-même en suivant un arc de cercle dont le centre est situé approximativement au niveau de la tubérosité iliaque. - La surface articulaire de la face latérale du sacrum est inversement conformée - Il existe sur la ligne axiale de cette surface une dépression bordée de 2 saillies allongées (que l’on peut attribuer à un rail creux), l’ensemble étant également incurvé suivant un arc de cercle. Toutefois, sur cliché radiologique, on constate que les surfaces articulaires décrites le long de leur axe ne sont pas tout à fait les mêmes selon la hauteur où ces clichés sont effectués. ASI: variation des surfaces articulaires lig sacro-iliaque interosseux --> axe du mouvement face post de S2 Surface auriculaire du sacrum - rail plein - rail creux configuré par une dépression et par une saillie aux extrémités rail plein formée d'une dépression rail creux --> sacrum rail plein --> ilium rails varie selon les étages facette auriculaire en forme de L inversé rail plein La facette auriculaire du sacrum Présente de grandes variations morphologiques suivant les individus. Il existe une correspondance entre le type de rachis et la morphologie du sacrum et de sa facette articulaire. 1) Si les courbures du rachis sont très accentuées, nous sommes en présence d’un type fonctionnel dynamique. - Le sacrum est alors très horizontal et la surface auriculaire est très incurvée sur elle- même et très concave. - Ce qui laisse supposer une mobilité importante de la sacro-iliaque. 2) Si les courbures du rachis sont peu accentuées, nous sommes en présence d’un type fonctionnel statique. - Le sacrum est alors plus vertical, la facette articulaire est allongée verticalement et sa surface auriculaire est presque plane. - Ce qui laisse supposer une faible mobilité de l’articulation sacro-iliaque. Morphologie de la surface auriculaire selon le type fonctionnel sacrum plutôt horizontal --> développe + les courbures au niveau du rachis concavité au niveau de la surface articulaire courbure plutôt allongé, surface articulaire plane --> type fonctionnelle statique Mvts du sacrum au niveau de la SI Nutation - le promontoire du sacrum se déplace en bas et en avant et - la pointe du sacrum et l’extrémité du coccyx se déplacent en arrière. - Ce mouvement se produit autour d’un axe « X » (ligament sacro-iliaque interosseux), également appelé ligament axile. - Il en résulte une diminution du diamètre antéro-postérieur du détroit supérieur et une augmentation du diamètre antéro- postérieur du détroit inférieur. - Il est accompagné d’un rapprochement des ailes iliaques de l’os coxal et de l’écartement des tubérosités ischiatiques. - Ce mouvement est limité par la tension des ligaments sacro-tubéral, sacro-épineux, ilio-lombaire (faisceaux supérieur et inférieur) et sacro-iliaques ventraux (faisceaux antéro-supérieur et antéro-inférieur), surnommés frein de la nutation. Contre-nutation - le promontoire du sacrum se déplace en haut et en arrière et - l’extrémité inférieure du sacrum et la pointe du coccyx se déplacent en bas et en avant. - Le mouvement s’effectue dans le sens inverse du premier et toujours autour du ligament sacro-iliaque interosseux. - Il en résulte une augmentation du diamètre du détroit supérieur et une diminution du diamètre du détroit inférieur. - Il est accompagné d’un écartement des ailes iliaques de l’os coxal et d’un rapprochement des tubérosités ischiatiques. - Ce mouvement est limité par la tension des ligaments sacro-iliaques dorsaux Mouvement de l’ASI: nutation axe du mouvement postérieur promontoire du sacrum va basculer vers l'avant et vers le bas et la partie post va basculer vers le haut et posté mouvement associé des iliums et des ischiums --> diamètre de ???? va diminuer diamètre détroit inf augmente Contre-nutation ailes iliaques s'éloignent ischiums se rapprochent Axes de mouvement de l’ASI autour de cet axe que se font la nutation et la contre- nutation axes croisé --> mobilité du sacrum entre l'ilium mise en charge sur l'articulation --> stable Théories de mobilité du sacrum axe axe Faraboeuf Bonnaire - mouvement de bascule du sacrum - mouvement de bascule du sacrum autour de l’axe constitué du autour d’un axe passant par le ligament SI interosseux. tubercule de Bonnaire à la jonction - déplacement angulaire où le des 2 segments de l’auricule sacré. promontoire se déplace en bas et - le centre de ce mouvement en avant autour d’un arc de cercle angulaire est maintenant rétro-auriculaire. auriculaire. Théories (2) de Weisel 1ère hypothèse : translation pure 2ème hypothèse : rotation - le sacrum glisse le long de l’axe de - une rotation du sacrum s’effectue la portion inférieure de l’auricule. autour d’un axe préauriculaire situé - Le mouvement de translation affecte en bas et en avant. dans le même sens le promontoire - Le siège de ce centre de rotation sacré et la pointe du sacrum. varierait d’un individu à l’autre et chez le même individu suivant le type du mouvement effectué. Adaptation de la ceinture pelvienne lors de différentes positions 1. Position debout symétrique Les articulations de la ceinture pelvienne sont sollicitées par le poids du corps. L’ensemble rachis, sacrum, os coxal et membres inférieurs forme un système articulé : d’une part au niveau de l’articulation coxo-fémorale, d’autre part au niveau de l’articulation sacro-iliaque. Localisations et direction des contraintes sur le bassin et la sacro-iliaque - Le poids du tronc s’applique sur la face supérieure de la 1ère vertèbre sacrée, ayant tendance à abaisser le promontoire. Le sacrum est donc sollicité dans le sens de la nutation. Ce mouvement est rapidement limité par les ligaments sacro-iliaques antérieurs (frein de la nutation) et les ligaments sacro-tubéral et sacro-épineux. - Simultanément la réaction du sol, transmise par les fémurs et appliquée au niveau des articulations coxo-fémorales, forme avec le poids du corps appliqué sur le sacrum un couple de rotation qui tend à faire basculer l’os coxal en arrière. - Cette rétro-version du bassin accentue encore la nutation au niveau des articulations sacro- iliaques. Cette analyse fait état de contraintes plutôt que de mouvements proprement dits au niveau de la sacro-iliaque puisque ses puissants systèmes ligamentaires l’empêchent de tout déplacement. Adaptation de la ceinture pelvienne Position debout symétrique force devant l'axe de mouvement --> sacrum part en nutation force de la résistance du sol au poids du corps --< se répercute sur l'ilium verticalement, axe du mouv de l'ilium derrière, ilium en rétroversion blanc --> force de nutation derrière devant sacro-épineux sacro-tubéral En appui monopode - A chaque pas lors de la marche, la réaction du sol, transmise par le membre porteur, élève l’articulation coxo-fémorale correspondante, tandis que de l’autre côté, le poids du membre en suspension tend à abaisser la coxo-fémorale opposée. - Il s’ensuit une contrainte en cisaillement de la symphyse pubienne qui tend à élever le pubis du côté porteur et à abaisser le pubis du côté suspendu. - Encore une fois, la stabilisation des puissants systèmes ligamentaires de ces 2 articulations empêchent tout déplacement possible. Position debout unipodale En position couchée ◦ Hanches en flexion : - traction des muscles ischio-jambiers, qui tend à faire basculer le bassin en rétro-version par rapport au sacrum. - Ceci amène un positionnement relatif du sacrum en nutation : 1) diminution du diamètre antéro-postérieur du détroit supérieur et 2) augmentation des 2 diamètres du détroit inférieur. Cette position adoptée lors de la période expulsive de l’accouchement favorise le dégagement de la tête fœtale lors de son passage au niveau du détroit inférieur. Ce mouvement de nutation de la sacro-iliaque peut être amplifié et prolongé par l’extension du coccyx (articulation sacro-coccygienne), déplacement passif en bas et en arrière de celui-ci qui augmente également le diamètre antéro-postérieur du détroit inférieur. ◦ Hanches en extension : - traction sur les muscles fléchisseurs, qui fait basculer le bassin en antéversion en même temps que la pointe du sacrum se trouve refouler vers l’avant. - Il s’ensuit donc une diminution de la distance entre la pointe du sacrum et la tubérosité ischiatique et, simultanément, un positionnement relatif du sacrum dans le sens de la contre-nutation. Cette position correspond au début du travail de l’accouchement et la contre-nutation, qui 1) agrandit le détroit supérieur du bassin, 2) favorise la descente de la tête fœtale dans l’excavation pubienne. A la fin de la grossesse et lors de l’accouchement, l’imbibition aqueuse des parties molles de la symphyse pubienne permet de faibles mouvements de glissement et d’écartement d’un pubis par rapport à l’autre. Influence de la position des hanches Mouvements de la SI lors de l’accouchement APPRENDRE JUSQUE ICI 7) La région lombaire Contrôle moteur du rachis 2 systèmes musculaires pour maintenir la stabilité du rachis ◦ Muscles locaux (stabilisateurs) ◦ Muscles globaux (stabilisateurs, mobilisateurs) Synergie des muscles locaux et globaux http://dianelee.ca/articles/PrinciplesIntegratedModel.pdf Caractéristiques des 2 systèmes musculaires (Maheu, 2000) M. Locaux stabilisateurs M. Globaux Profonds, à court bras de levier Superficiels, à long bras de levier Origine et insertion vertébrale Ne s’attachant pas directement sur le segmentaire rachis lombaire Génèrent des tensions - créent une Contrôlent les mouvements globaux - raideur stabilité générale du tronc Rôle de stabilité segmentaire stabilisateurs: décélérateur Rôle important dans la proprioception eccentrique (anticipation) mobilisateurs: accélérateur Muscles toniques concentrique Muscles phasiques Muscles locaux stabilisateurs - Génèrent des tensions - créent une raideur - Profonds, courts bras de levier, situés médialement - Origine et insertion vertébrale segmentaire - Rôle posturale, statique; en activité constante - Ne produisent pas de mouvements - Rôle important dans la proprioception - Travaillent dans des tensions sous-maximales Muscles locaux stabilisateurs Transverse de l’abdomen Oblique interne Multifides Rotateurs Inter-transversaires Inter-épineux Diaphragme Muscles du plancher pelvien Stabilité profonde Muscles globaux (mobilisateurs et stabilisateurs) - Longs muscles ne s’attachant pas directement sur le rachis lombaire - Responsables de l’orientation du rachis - Contrôlent les mouvements globaux - stabilité générale du tronc - Pas d’insertion segmentaire directe - Muscles phasiques (de force) Muscles globaux Droit de l’abdomen Oblique externe Oblique interne Erecteurs du rachis Muscles du dos Haute densité de fibres de type I en accord avec leur rôle postural Changements pathologiques musculaires (conversion des fibres de type I à type II) et atrophie sélective des fibres de type I dans les cas de lésions lombaires Ces changements sont réversibles avec des exercices adéquats Importance des 2 types de fibres Fonctionnellement, le recrutement des unités motrices lentes optimisera la posture et la fonction anti-gravité Fonctionnellement, le recrutement des unités motrices phasiques optimisera les mouvements rapides et accélérés et la production de force importante Le travail en faible intensité avec les patients favorisera le recrutement des unités motrices lentes Activation des muscles du tronc par stimulus des fléchisseurs du bras (deltoïde ant.) Hodges et al (1996, 1997, 2003, 2004) Caisson abdominal Sa composition : en haut, le diaphragme ; en avant et latéralement, les muscles abdominaux ; en arrière, les muscles du rachis ; et en bas, les muscles du plancher pelvien - Caisson hydropneumatique à géométrie et pression variables Son rôle: - Produit une colonne rigide antérieure - Permet le transfert des contraintes sur la ceinture pelvienne - Diminue les contraintes jusqu’à 30% sur le disque intervertébral de L5 –S1 et jusqu’à 50% sur le disque intervertébral de T12-L1 Avancée et élargissement du pivot Charnière lombo-sacrée Charnière lombo-sacrée : point de faiblesse de l’édifice rachidien. En raison de l’inclinaison du plateau supérieur de S1, le corps de L5 a tendance à glisser en bas et en avant. Les forces Dans la position érigée, le poids du corps P, passant par l’articulation lombo-sacrale, se divise en 2 forces N et G. La force N de pression perpendiculaire à la face supérieure de S1, est transmise par le sacrum à travers les articulations sacro-iliaques, aux os coxaux, puis aux têtes fémorales. La force G, de glissement parallèle à la face supérieure de S1, est supportée par les butées zygapophysaires de S1 : la force G’ de glissement applique fortement les processus articulaires inférieurs de L5 sur les processus articulaires supérieurs du sacrum qui résistent de part et d’autre suivant une force R. La transmission de ces efforts s’effectue par un point de passage obligé au niveau de l’isthme vertébral : on appelle ainsi la portion de l’arc postérieur comprise entre les processus zygapophysaires supérieurs et inférieurs. Spondylolyse Lorsque l’isthme est rompu ou détruit. Spondylolisthésis Lorsque l’isthme est rompu, l’arc postérieur n’étant plus retenu en arrière sur les processus supérieurs du sacrum, le corps vertébral de L5 tend à glisse en bas et en avant par rapport au sacrum. Les seuls éléments qui retiennent alors L5 sur le sacrum et qui l’empêchent de glisser plus encore sont, d’une part, le disque lombo-sacré dont les fibres obliques sont mises en tension, et d’autre part les muscles des gouttières vertébrales dont la contracture permanente est à l’origine des douleurs du spondylolisthésis. Ligament ilio-lombaire : Présent au niveau de la charnière lombo-sacrée, il empêche le glissement antérieur de L5. Radiographie : trait de fracture au cou du petit chien Charnière lombo-sacrée Spondylolyse, spondylolisthésis Lombalgies non spécifiques avec composante discale Dès l’âge de 20 ans, des micro - traumatismes de l’anneau fibreux sont possibles. Sous l’effet de la pression axiale, le noyau peut donc diffuser à travers les fibres un peu partout. Cette situation peut évoluer vers : 1) Une rupture partielle ou rupture intra-discale : Il s'agit d'une déchirure radiale de fibres collagènes d'étendue variable au sein de l'anulus. Cette déchirure peut également concerner les fibres les plus périphériques de l'anulus au niveau de leur insertion sur le plateau vertébral. Elle survient typiquement lors de douleur ressentie après un effort de soulèvement en flexion (qui augmente la pression du nucléus, donc tend les fibres annulaires) associé à une rotation, qui cisaille l'anneau. Elle peut être majorée par la flexion, la toux, l'éternuement. Une irradiation sciatique est possible, même sans hernie : il a été démontré expérimentalement qu'une simple incision de l'anulus pouvait être à l'origine de perturbations fonctionnelles et histologiques de la racine. L'expérience clinique enseigne que la guérison de ces épisodes aigus se fait dans un délai de quelques semaines ou mois. La réparation laisse probablement persister une zone de faiblesse au sein de l'anulus propre à faciliter la survenue de récidives. 2) Une rupture presque complète de l'anneau fibreux Il s'agit d'une rupture s'étendant du nucléus à la presque périphérie de l'anulus sans toutefois l'atteindre. Le nucleus peut migrer en partie dans la fente ainsi créée et former une hernie discale "contenue", ou protrusion discale. Les fibres les plus périphériques de l'anulus, distendues mais non rompues, résistent à la poussée du nucléus. Une tendance naturelle de ces hernies contenues à persister longtemps après la guérison de la sciatique a été constatée par des chercheurs. 3) Une rupture complète de l'anneau fibreux : Ici, la fente annulaire fait communiquer le nucléus et l'espace épidural. S'il y a suffisamment de nucléus, il va migrer dans la fente et former une hernie discale "exclue", qui va se trouver libre au sein de cet espace. Il a été démontré que la durée de vie de ces hernies était plus courte que celle des hernies contenues car elles se comportaient au sein de l'espace épidural comme des corps étrangers, pénétrées par des néovaisseaux puis lysées et phagocytées progressivement, alors que les hernies "contenues" sont à l'abri de ces intéressants phénomènes. Lombalgie non spécifique avec composante discale Rupture partielle ou intradiscale Rupture presque complète – protrusion discale Rupture complète