Notes de cours sur l'hygiène hospitalière 2024 (PDF)
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Institut de formation paramédicale Orléans
2024
Fahima Ait Salem
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Ce document présente des notes de cours sur l'hygiène hospitalière. Il couvre des sujets variés, dont les infections nosocomiales, l'histoire, le cadre réglementaire et le monde microbien. Il est destiné aux étudiants de formation paramédicale.
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Institut de formation paramédical de Naama Laborantin de santé publique Intitulé de la matière : Hygiène Hospitalière Réalisée et présentée par : Fahima Ait Salem 1 2024 Définition Ensemb...
Institut de formation paramédical de Naama Laborantin de santé publique Intitulé de la matière : Hygiène Hospitalière Réalisée et présentée par : Fahima Ait Salem 1 2024 Définition Ensemble de mesures de protection à mettre en œuvre pour gérer le risque nosocomial afin d’éviter que ce risque ne se concrétise et devient une réalité qu’est « l’infection nosocomiale ». 2 Pourquoi l’hygiène l’hôpital est une nécessité ? L’hôpital est une collectivité ou plus qu’ailleurs, l’homme est soumis à des risques et nuisances. C’est un lieu géographiquement restreint avec une concentration de germes et de particulièrement réceptifs puisqu’il s'agit de malades venus récupérer un état de santé satisfaisant et qui sont sensibles et vulnérables. 3 Donc cette sensibilité et vulnérabilité exigent que l’hygiène soit une préoccupation prioritaire de l’institution hospitalière. Le risque le plus préoccupant et le mieux connu est le risque infectieux (Maladies nosocomiales). 4 Historique Les infections nosocomiales , longtemps dénommées surinfections, infections hospitalières , infections acquises à l’ hôpital existent depuis la création des premières structures de soins, Philippe SEMMELWEIS ( 1818-1865) Mise en place les premières recommandations concernant l'hygiène des mains chez les personnel soignant Dans l’histoire d’hygiène hospitalière : on peut citer plusieurs noms célèbres parmi eux joseph lister ( 1827- 1912) avec la notion d’antisepsie , Poupinel inventeur de l’ étuve sèche à 180 degré et CHAMBERLAND l’ autoclave dans les années 1880. 5 Le cadre réglementaire Dans chaque établissement hospitalier Comité de lutte contre les infections nosocomiales (CLIN) arrêté du 07 Novembre 1998. Commission d’hygiène hospitalière, arrêté du 09 Décembre 1982. 6 Le monde microbien Les micro-organismes forment un ensemble d’organismes vivants microscopiques c’est leurs point commun car ils différent et varient par leur morphologie , leur physiologie , leur mode de reproduction et leur écologie 7 Les protistes se composent : des bactéries, des protozoaires, des champignons (Mycètes) microscopique, et des algues. Les virus sont considérés comme des micro-organismes non vivants, acellulaires qui dépendent entièrement des cellules hôtes infectées. 8 Caractéristiques générale de la cellule procaryote Une taille de loin plus réduites que celles des cellules animales et végétales. Les cellules animales et végétales sont incapables d’exister indépendamment de leur organisme. La taille réduite des protistes confère des avantages physiologiques. Un rapport surface /volume supérieur à celui de tous les autres organismes vivants. Ce qui permet des échanges et des interactions remarquables avec le milieu. Sans oublier une dissémination et une distribution dans la nature unique et impressionnante. 9 Reproduction Les protistes et en particulier les bactéries ont des modes de reproduction simples, spécifiques et rapides (temps de génération courts). Escherichia coli par exemple, se reproduit par simple division binaire en 20 minutes. Cela se produit bien sûr en conditions optimales de culture en laboratoire. Ces taux de croissance exceptionnels induisent des rendements de croissances incomparables. 10 Les protistes se présentent selon trois types différents d’organisation biologique : Unicellulaires, Pluricellulaires ,Coénocytiques 11 Protistes unicellulaires C’est le cas de la plus part des protistes, bactéries, protozoaires, levures et de nombreuses algues. Une cellule unique qui se suffit à elle-même et qui constitue un organisme complet et autonome, donc doué de toutes les fonctions de la vie : nutrition, croissance et reproduction 12 Figure 1: protistes unicellulaires 13 Protistes pluricellulaires Ce sont principalement des champignons (Fungi) et des algues formés de plusieurs cellules identiques, sans aucune différence structurale ou physiologique. Figure 2 : protistes pluricellulaires 14 La cellule bactérienne Les bactéries typiques sont des organismes unicellulaires procaryotes. Elles n’ont pas de noyau et leur génome est le plus petit des cellules vivantes. 15 Techniques d’observation de la cellule bactérienne La mise au point du premier microscope par A. Van Leeuwenhoek marque le point de départ de la microbiologie. Depuis, cet appareil a été largement amélioré. Avec des grossissements pouvant aller jusqu’à 2500 x, on peut observer des structures de l’ordre de 1 μm. On distingue : L’observation entre lame et lamelle, dite à l’état frais de bactéries en milieu liquide et sa variante, la coloration à l’encre de Chine (pour la mise en évidence de la capsule). Les capsules correspondent au halo clair entourant les corps bactériens en noir. 16 Observation à l’état frais Coloration à l’encre de chine Figure 3 : Techniques d’observation de la cellule bactérienne 17 Observation des frottis séchés, fixés et colorés Les colorations de Gram et de Ziehl-Nielsen permettent la reconnaissance des bactéries pathogènes, d’autres font apparaitre spécifiquement les cils, les flagelles, les spores… Les frottis sont observés à l’immersion avec une goutte d’huile spéciale entre l’objectif et la préparation, cela permet d’obtenir une image plus nette 18 Morphologie cellulaire Formes des cellules bactériennes : les bactéries sont des organismes unicellulaires de formes variées. bactéries de forme arrondies ou cocci, isolées, en chaînette, en amas (nombre variable de cellules) : Staphylocoques, Streptocoques bactéries de forme allongée ou bacille, isolée, en chaînette ou en amas, de longueur et de diamètre variables : E.coli, Salmonella, Bacillus bactéries de forme spiralée : spirilles, spirochètes, comme Treponema. 19 Taille : les bactéries les plus petites ont une taille d’environ 0,2 μm (Chlamydia) et les plus longues certains Spirochètes peuvent atteindre 250 μm de long. En moyenne la taille se situe entre 1 et 10 μm Associations cellulaires : une espèce bactérienne peut apparaître sous forme de cellules isolées séparées ou en groupements caractéristiques variables selon les espèces : association par paires, en amas réguliers, en chaînette, par quatre (tétrades). 20 Figure 4 : Les différentes formes et associations bactériennes 21 Eléments constants et inconstants de la structure bactérienne Certaines structures sont présentes chez toutes les bactéries, ce sont les éléments « constants » ; d’autres sont retrouvés seulement chez certaines bactéries : ce sont les éléments « inconstants » ou « facultatifs 22 La Paroi Enveloppe rigide assurant l'intégrité de la bactérie. Elle est responsable de la forme des cellules. Elle protège des variations de pression osmotique. Elle est absente chez les Mollicutes,(Mycoplasma). Figure 5 : Les deux groupes des bactéries 23 Coloration de Gram elle est fondée sur l'action successive d'un colorant, le cristal violet, d'iode puis d'un mélange d'alcool et d'acétone Christian Gram (1853-1938) a été l’inventeur de la coloration en 1884. Son intérêt est de donner une information rapide et médicalement importante, car le pouvoir pathogène et la sensibilité aux antibiotiques sont radicalement différents. 24 Elle permet de distinguer la paroi des bactéries ayant + du peptidoglycane. Coloration en 4 étapes : Etapes 1 et 2 = coloration en violet du contenu de la bactérie et fixation par le Lugol des structures internes. Etape 3 = décoloration du cytoplasme des bactéries ayant une paroi pauvre en peptidoglycane qui laisse passer l’alcool pour éliminer le violet de gentiane = bactérie à Gram négatif Etape 4 = contre-coloration par la safranine teintant en rose les bactéries précédemment décolorées 25 Les bactéries à Gram positif restent colorées en violet (pas de passage à travers la couche de Peptidoglycane. Le nucléoïde ou chromosome est visible grâce à la coloration de Feulgen 26 Figure 6 : Structure moléculaire de la paroi des Gram négatives et positives. 27 Rôle de paroi assurer le maintien de la forme de la bactérienne assurer une protection contre la pression osmotique intracellulaire (car forte concentration en métabolites à l’intérieur de la cellule >> l’eau rentre). participer à la mobilité. En effet, les flagelles sont implantés dans la membrane cytoplasmique mais ne peuvent pas fonctionner en absence de peptidoglycane 28 La membrane plasmique Elle possède le même type de structure que celle d’une cellule eucaryote (bicouche phospholipidique) mais avec beaucoup moins de glucides et jamais de stérols (sauf chez les mycoplasmes). Elle est composée de 60 à 70 % de protéines et 30 à 40 % de lipides. La membrane plasmique contient les enzymes de la chaine respiratoire, les déshydrogénases et les coenzymes associés. 29 Le Chromosome La majorité des bactéries possèdent un chromosome unique, circulaire. Par contre, Vibrio cholerae en possède deux, un grand de 2,9 millions de bases et un petit de 1 million de bases. Celui d’Escherichia coli est empaqueté et se trouve dans une région qu’on appelle nucléoïde ou corps nucléaire. Il mesure 1400 μm et 300 Å d’épaisseur. La morphologie des corps observés est variable selon la phase de croissance et de division de la bactérie. 30 Chez les cocci, on observe une petite masse sphérique ou ovoïde, souvent centrale. Chez les bacilles, un bâtonnet situés transversalement dans la cellule. Il est généralement mononucléaire chez les cocci et pluri nucléaires chez les bacilles. Cet aspect est visible chez les bactéries jeunes en phase exponentielle. L’appareil nucléaire se réplique plusieurs fois avant que la cellule ne se divise 31 Les plasmides La cellule bactérienne peut contenir des éléments génétiques extra chromosomiques, capables d’autoréplication. On les appelle plasmides. Certaines bactéries possèdent plusieurs plasmides différents. Les plasmides permettent à la bactérie une meilleure adaptation à son environnement Structure des plasmides : Ce sont des molécules d’ADN bicaténaire, généralement circulaires, mais il en existe des linéaires.] 32 Figure 7: Représentation schématique d’un plasmide 33 Rôle de plasmides 1. Résistance aux antibiotiques (90% plasmidique) les 10% restant (chromosomique). Résistance aux métaux lourds (mercure, sels de cadmium, bismuth, de plomb, d’antimoine et arsénite. Production de substances à rôle pathogène L’exemple le plus étudié est rencontré chez les Escherichia coli, responsables de diarrhées 34 Le pouvoir pathogène dans les 3 cas est contrôlé par une information génétique portée par un plasmide, codant pour des entérotoxines et des facteurs de colonisation permettant l’attachement des bactéries à la surface de l’intestin (épithélium intestinal). 35 Pili Les Fimbriae : mot latin, signifie filament ». C’est un appendice court (de l’ordre de 1μm), creux, rigide, composé de protéines disposées en hélice. Il est largement retrouvé en grand nombre autour du corps bactérien (1000) chez les Gram négatives et exceptionnellement chez les Gram positive Les Pili sexuels : Pili en latin signifie cheveu. Ils sont plus longs et plus épais que les Fimbriae (10 μm, 9 nm respectivement) et moins nombreux (1 à 4 par cellule). Le gène Pili est porté par un plasmide conjugatifs 36 Fonction Les Fimbriae jouent un rôle dans l’adhésion des bactéries aux différents supports vivant ou non. Le Pili sexuel : Il a un rôle dans la conjugaison bactérienne (un des 3 modes de transfert de matériel génétique d’une bactérie à une autre). Les Pili sexuels de la bactérie donatrice vont permettre de reconnaître une bactérie réceptrice (de l’amarrer) et entraîner la création d’un pont cytoplasmique entre les 2 bactéries, permettant ainsi le passage d’une molécule de plasmide. 37 Figure 8 : Fimbriae Figure 9 : pili sexuel 38 La capsule Certaines bactéries possèdent des structures entourant la paroi. est bien organisée, bien définie et elle est difficilement détachable de la bactérie. Fonctions de la capsule Les bactéries peuvent vivre sans la capsule, mais cette dernière lui confère des avantages grâce à ses rôles : De protection : contre les Ultraviolets, la dessiccation, les agents physiques et chimiques. 39 De Virulence (la pathogénicité) : Elle s’oppose à la phagocytose en diminuant l’adhésion de bactéries aux macrophages. Elle exerce un chimiotactisme négatif sur les leucocytes. 40 Les cils et flagelles Le flagelle Ce sont des organes locomoteurs spécialisés. Ils son très rares chez les coques. Leurs fonction est la locomotion. Figure 10: les différents constituants des bactéries 41 La spore Ce sont des structures de résistance formées par certaines bactéries lorsque les conditions deviennent défavorables. Elle permet aux bactéries sporulantes de survivre dans des conditions difficiles et extrêmes de l’environnement. Les genres bactériens les plus connues qui forment des endospores sont Bacillus, Clostridium, Sporosarcina. Ce sont toutes des bactéries Gram (+). D’autres genres sont capables également de sporuler 42 Morphologie Les spores sont de petites unités ovales ou sphériques. Elles peuvent déformer ou non le corps bactérien. Leur position dans la cellule est variable : centrale, terminale, subterminales. Elles servent également dans l’identification bactérienne. La spore peut-être libre ou non. La recherche de tous ces caractères se fait dans un but taxonomique Morphologie Les spores sont de petites unités ovales ou sphériques. Elles peuvent déformer ou non le corps bactérien. Leur position dans la cellule est variable : centrale, terminale, subterminales. Elles servent également dans l’identification bactérienne. La spore peut-être libre ou non. La recherche de tous ces caractères se fait dans un but taxonomique 43 Figure 11 : Morphologie des spores 44 Propriétés La spore possède de nouvelles propriétés par rapport à la cellule végétative : Dans la nature (conditions naturelles), la spore permet de résister aux manques d’eau et de nutriments Résistance aux agents physiques et chimiques : La spore résiste aux rayons Ultraviolets, aux rayons gamma (Calcium, et SASP). Aux antiseptiques, désinfectants, antibiotiques (la tunique). Germination Afin que la spore germe, elle doit se trouver dans des conditions favorables : eau, nutriments, pH, force ionique, température convenable, aucun d’agent antimicrobien. 45 Les types respiratoires bactériens Les anaérobies facultatifs peuvent croitre en absence ou en présence d’oxygène. Mais leurs croissance est maximale en présence de ce dernier (Production d’ATP élevée). En absence d’oxygène, elle utilise la fermentation ou la respiration anaérobie pour produire de l’énergie. C’est le cas d’E. Coli. Les anaérobies stricts n’ont aucune enzyme capable de neutraliser les formes toxiques de l’oxygène. Leur croissance doit se faire dans une atmosphère dépourvue d’oxygène. C’est le cas de Clostridium. Les anaérobies aérotolérants n’utilisent pas l’oxygène pour leur croissance mais ce gaz n’a aucun effet sur elles. C’est le cas des Lactobacilles. Les micros aérophiles qui ont besoin d’oxygène, mais à une proportion inférieure à celle de l’air. 46 Enfin, les coprophiles qui exigent la présence de concentration très élevées de CO2 (10 à 30 fois supérieures à celle de l’air). Ces bactéries poussent à l’intérieur des hôtes (humain ou animaux). C’est le cas de Helicobacter pylori ; Neisseria gonorrhée 47 Notion de virologie 48 Définition Le mot latin « virus » signifie poison. Ce mot latin n’a pas de pluriel ; la même forme est utilisée au singulier et au pluriel. Les virus sont des agents infectieux potentiellement pathogènes. Ils ne possèdent pas les éléments qui autoriseraient leur multiplication autonome, comme les acides aminés, certaines enzymes ou les sources d’énergies (ATP). Les virus ont besoin de la cellule hôte pour se multiplier. Ils se multiplient obligatoirement en intracellulaire (parasitisme intracellulaire absolu). Les virus sont différents des bactéries ou des parasites qui sont des cellules procaryotes ou eucaryotes. "Les virus sont les virus", comme le disait André Lwoff, un des pères de la virologie moderne. 49 Particularités Les virus sont élaborés à partir de l’assemblage de leurs constituants dans la cellule infectée. Ils existent sous deux états : extracellulaire (virion) et intracellulaire (virus). À l’intérieur d’une cellule, le virus réalise son programme génétique. Il détourne le métabolisme de l’hôte vers la synthèse des composants viraux. Des virions complets peuvent alors être libérés. En dehors de la cellule hôte, le virus existe en tant que particule virale stable dénommée virion (particule virale). Il possède peu ou pas d’enzymes et ne peut se multiplier indépendamment des cellules vivantes. 50 En 1953, Lwoff donne une définition de la particule virale (virion) qui est maintenant universellement adoptée : Le virion ne possède qu’un seul type d’acide nucléique : soit de l’ARN soit de l’ADN, - Se reproduit à partir de son seul acide nucléique, - Est incapable de se diviser. N’a aucune information génétique concernant les enzymes du métabolisme intermédiaire producteur d’énergie Sa multiplication implique l’utilisation des structures de la cellule hôte et, spécialement, des ribosomes. 51 Taille et structure La taille des virus varie entre 18 nm (Parvovirus) et 250 × 350 nm (virus de la variole). Selon certains travaux, la taille des virus se situe entre 10 et 400 nm de diamètre. Les virus sont composés de : - Un acide nucléique (ADN ou ARN) formant le génome - Une capside = manteau de protéines protectrices Le génome et la capside forment la nuclé - ocapside - Ils peuvent avoir ou non une enveloppe (péplos). Ils sont donc soit enveloppés, soit nus. 52 Figure12: Structure d’un virus 53 Transmission A partir du réservoir humain, la transmission se fait : - Soit par contact direct - Soit indirectement par l’intermédiaire du milieu extérieur Les virus fragiles (enveloppés) nécessitent des contacts étroits. Les virus résistants (nus) se transmettent aussi bien par contact étroit ou à distance (eau, aliments …). Au cours d’une infection virale, les virus sont souvent transmis a- Via diverses secrétions biologique : - Sécrétions respiratoires (virus de la grippe, rougeole …) - Sécrétions intestinales (virus de l’hépatite A …) - Au niveau de la peau (virus de la varicelle …) - Tractus urogénital (VIH…) - Salive ( virus des oreillons « infectant les glandes salivaires » 54 b- Transmission mère-enfant : Transplacentaire, durant l’accouchement, allaitement c- Transmission iatrogène : transfusions, greffes, actes de soins « chirurge, endoscopie » d- Par comportements sociaux: toxicomanie, relations sexuelles, scarifications, tatouage, piercing … 55 Spectre d’hôte Tous les virus n’ont pas les mêmes organismes cibles Principes de la clé dans la serrures (l’adsorption sur l’hôte est le résultat de l’interaction entre des molécules de la surface du virus et des récepteurs de la surface de la cellule hôte. Le virus ne s’attache qu’aux cellules hôtes ayant le récepteur approprié : les virus de vertébrés montrent un tropisme, c’est-à-dire qu’ils n’infectent que certains organismes, et dans certains cas, que certains tissus dans cet hôte ex : Rage Rhabdovirus infecte plusieurs espèces ) 56 Dans un organisme cible , les virus peuvent avoir pour cible précise un type de cellule en particulier ( ex VIH ) Figure 13 : Fixation du VIH au lymphocyte LT4 57 Etapes de la multiplication virale La multiplication virale est constituée de 6 étapes, identiques pour tous les virus - L’attachement du virus à la cellule hôte - La pénétration - La décapsidation - La réplication des composants viraux - L’assemblage des composants viraux (encapsidation) - La libération de la nouvelle génération de virus 58 Propriétés pathogènes des virus Arrêt de la mitose Lyse Fusion des cellules infectées Changement physiologique et métabolique Changement chromosomique Synthèse d’interférons 59 Notion de mycologie 60 Caractéristique des champignons Organismes unicellulaires ou pluricellulaires dont les cellules possèdent un noyau (eucaryote) Se nourrissent par absorption et utilisent le carbone organique comme source de carbone (ce sont des hétérotrophes) Leur paroi cellulaire contient typiquement de la chitine et du glucan Ils peuvent se reproduire de façon sexuée et/ou asexuée ( spores ) 61 Morphologie des mycètes ( moisissures ) Une moisissure est un champignon pluricellulaire de morphologie filamenteuse. Organisés en filaments longs, fins et ramifiés à structure cellulaire appelés hyphes dont l’ensemble forme un mycélium. Figure 14 : structure des moisissures 62 Les champignons et levures microscopiques sont responsables de pathologies appelées mycoses. Il s’agit d’infections fréquentes touchant généralement la peau, les ongles ou les muqueuses. Généralement bénignes, elles peuvent parfois être plus dangereuses si elles se développent chez les personnes immunodéprimées. 63 Principaux types de champignons d’importance médicale Les moisissures responsables de mycose profonde filamenteux comme l ’aspergillus Figure 15 : aspergillus sp 64 Les leveurs Unicellulaire reproduction par bourgeonnement aérobie ou anaérobie facultative Figure 16 : leveurs 65 Responsable de plusieurs infections humaine ( candidose génitale , candidose cutanée ) Figure 17: Candida albicans responsable de candidose 66 Les champignons dimorphiques Les champignons dimorphiques sont des champignons qui se présentent sous deux formes différentes: Forme levure: forme parasitaire, dans les organes du malade. Forme mycélienne: forme saprophytique, forme de contamination. Surtout retrouvés chez les espèces pathogènes 67 À 37°C ( comme dans le corps humain ) ils s'agissent comme des leveurs À 25 °C ( comme dans l’environnement ) , ils agissent comme moisissures Ex : Histoplasma capsulatum responsable d’infection pulmonaire 68 Figure 18 : Histoplasma capsulatum 69