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Introduction à la psychologie sociale Licence 1 – Psychologie Benjamin Le Hénaff Maître de Conférences en Psychologie Laboratoire de Psychologie – Université de Franche-Comté Sauf mentions spécifiques, ce cours est sous Creativ...

Introduction à la psychologie sociale Licence 1 – Psychologie Benjamin Le Hénaff Maître de Conférences en Psychologie Laboratoire de Psychologie – Université de Franche-Comté Sauf mentions spécifiques, ce cours est sous Creative Commons CC BY-NC-SA 4.0 (https://creativecommons.org/licenses/by-nc-sa/4.0/) 1 Informations pratiques Partie psychologie sociale Bibliographie indicative : Comment me contacter : Cerclé, A. & Somat, A. (2021). - Par e-mail : benjamin.le_henaff@univ- Psychologie sociale – Cours et exercices. fcomte.fr (2eme édition). Dunod. - À mon bureau : Site Canot, Bâtiment K, Bureau K16 Delouvée, S. (2018). Manuel visuel de psychologie sociale (2eme édition). Cours intégralement sur Moodle à l’issu de Dunod. chaque CM Fiske, S. T. (2008). Psychologie sociale. De Boeck. Aebischer, V. & Oberlé, D. (2021). Le groupe en psychologie sociale (6eme édition). Dunod. 2 Plan du cours 1 Psychologie sociale : kézako ? Illustrations & définitions 3 Plan du cours 1 Psychologie sociale : kézako ? 2 Un peu d’histoire - De la psychologie des foules à la psychologie expérimentale - Behaviorisme et cognitivisme - Crise de la réplicabilité et psychologie sociale actuelle - Différences interdisciplinaires 4 Plan du cours 1 Psychologie sociale : kézako ? 2 Un peu d’histoire 3 Le Soi - Concept de Soi - Estime de Soi - Stabilité du Soi 5 Plan du cours 1 Psychologie sociale : kézako ? 2 Un peu d’histoire 3 Le Soi 4 Le groupe - Qu’est-ce qu’un groupe ? - Processus intragroupes - Processus intergroupes 6 Plan du cours 1 Psychologie sociale : kézako ? 2 Un peu d’histoire 3 Le Soi 4 Le groupe 5 Interactions avec l’environnement social - Attitudes - Dissonance cognitive - Attributions causales 7 Plan du cours 1 Psychologie sociale : kézako ? 2 Un peu d’histoire 3 Le Soi 4 Le groupe 5 Interactions avec l’environnement social 6 Les croyances - Prophéties auto-réalisatrices - Sentiment d’auto-efficacité - Croyances dans un monde juste - Représentations sociales 8 Plan du cours 1 Psychologie sociale : kézako ? 2 Un peu d’histoire 3 Le Soi 4 Le groupe 5 Interactions avec l’environnement social 6 Les croyances - Santé 7 Applications professionnelles et scientifiques - Justice - Travail 9 - Éducation Psychologie sociale : kézako ? 10 (Source : France24) (Source : 20 Minutes) 11 Définitions « Discipline où l’on étudie de façon systématique les interactions humaines et leurs fondements psychologiques. » Gergen & Gergen, 1981 « […] étude scientifique de la façon dont les gens se perçoivent, s’influencent et entrent en relation les uns avec les autres. » Myers & Lamarche, 1993 « La psychologie sociale consiste à essayer de comprendre et d’expliquer comment les pensées, sentiments et comportements des individus, sont influencés par la présence imaginaire, implicite ou explicite des autres » Allport, 1954 12 Définitions « La psychologie sociale consiste à essayer de comprendre et d’expliquer comment les pensées, sentiments et comportements des individus, sont influencés par la présence imaginaire, implicite ou explicite des autres » Allport, 1954 13 Définitions « La psychologie sociale consiste à essayer de comprendre et d’expliquer comment les pensées, sentiments et comportements des individus, sont influencés par la présence imaginaire, implicite ou explicite des autres » Allport, 1954 Comprendre et expliquer : Approche scientifique - « Étude empirique, systématique et contrôlée de propositions hypothétiques sur les relations présumées entre des phénomènes naturels » (Vallerand & Hess, 2000, p.7, paraphrasant Kerlinger, 1973) Empirique : mise à l’épreuve des idées par la réalité i.e., passage obligatoire par l’expérimentation pour démontrer ses idées Systématique et contrôlée : en procédant avec méthode et ordre i.e., on procède étape par étape, en vérifiant chaque chose, et en contrôlant le plus possible le hasard Relations entre des phénomènes : comment des phénomènes interagissent (ou non) entre eux e.g., genre et délinquance, croyances et comportements… 14 Définitions « La psychologie sociale consiste à essayer de comprendre et d’expliquer comment les pensées, sentiments et comportements des individus, sont influencés par la présence imaginaire, implicite ou explicite des autres » Allport, 1954 Pensées, sentiments et comportements des individus [et des groupes] : - Croyances - Acceptation de la vérité, réalité, ou validité de quelque chose (e.g., un phénomène, un évènement), particulièrement en l’absence de preuve - Attitudes - Évaluation d’un objet, d’une personne, d’un groupe, d’un phénomène ou d’un concept, sur une échelle allant de négatif (e.g., rejet, haine) à positif (e.g., appréciation, amour) - Comportements - Actions d’un organisme (e.g., une personne, un groupe) en réponse à des stimuli externes ou internes (e.g., activités observables, actions introspectives, processus inconscients) Définitions traduites et adaptées du dictionnaire APA.org 15 Définitions « La psychologie sociale consiste à essayer de comprendre et d’expliquer comment les pensées, sentiments et comportements des individus, sont influencés par la présence imaginaire, implicite ou explicite des autres » Allport, 1954 Présence imaginaire, implicite ou explicite des autres Imaginaire - Symboles (e.g., drapeau national), valeurs (e.g., croyance dans un monde juste), lois, etc. Implicite - Normes sociales (e.g., « un homme ne porte pas de robe »), conformisme, etc. Explicite - Influence sociale (e.g., débats, persuasion), soumission à l’autorité, pression à l’uniformité (e.g., rejet des « déviant·es ») 16 Les niveaux de Doise Une vision globaliste de la psychologie sociale Niveau intra-individuel : Caractéristiques individuelles Vécu individuel Niveau e.g., motivation, états internes, traits de caractère intra- individuel 17 Les niveaux de Doise Une vision globaliste de la psychologie sociale Niveau inter-individuel : Niveau inter-individuel Relations interpersonnelles Interactions entre individus e.g., compétition, collaboration, comparaison Niveau intra-individuel 18 Les niveaux de Doise Une vision globaliste de la psychologie sociale Niveau Niveau positionnel : positionnel Positionnements sociaux Statut et hiérarchie sociale Interactions entre statuts Niveau inter- individuel e.g., domination sociale, rôles Niveau intra- individuel 19 Les niveaux de Doise Une vision globaliste de la psychologie sociale Niveau Niveau idéologique : idéologique Représentations et croyances sociales Niveau Valeurs individuelles, groupales, et positionnel à l’échelle de la société Niveau inter- individuel e.g., représentations sociales, idéologies, croyances Niveau intra- individuel 20 Un peu d’histoire 21 De la psychologie des foules à la psychologie expérimentale 1895 – Gustave Le Bon, La Psychologie des foules Gustave Le Bon, médecin de formation Thèse principale : un individu, dans une foule, perd son individualité pour une conscience collective L’intelligence et la moralité des foules sont basses, rendant ces dernières facilement influençables… … et faciles à faire dégénérer en meutes violentes Sentiment d’invincibilité : abandon des normes sociales, soumission à ses instincts primaires Contagion mentale : l’individu fait passer le collectif avant lui-même Suggestibilité : Disparition de la volonté consciente, remplacée par celle de la foule 22 De la psychologie des foules à la psychologie expérimentale 1898 – Triplett et la théorie de la facilitation sociale L’une des premières études expérimentales de psychologie sociale Le fait d’être en compétition améliore-t-il les performances des cyclistes ? Course contre Suivi d’un Compétition Condition la montre meneur entre coureurs Vitesse 39km/h 50km/h 52km/h moyenne Enroule-t-on un moulinet de canne à pêche plus vite en compétition ? Effet de la Positif Indifférent Négatif compétition (+ rapide) (pas d’effet) (- rapide) Pourcentage 50% 25% 25% des participants 23 De la psychologie des foules à la psychologie expérimentale 1882 – Ringelmann et la paresse sociale Agronome s’intéressant à la force de traction des bœufs, puis des humains Est-il plus efficace de tirer sur une corde seul ou à plusieurs ? Nombre de % de force par personnes personne 1 100% 2 93% 3 83% 4 77% 5 70% 6 63% 7 56% 8 49% 24 Behaviorisme et cognitivisme À partir de 1920 – le courant behavioriste / comportementaliste Postulat principal : Le comportement des individus est directement déterminé par des stimuli extérieurs à l’individu Pavlov (1927) : illustration par le dressage de chiens à l’aide de renforcements positifs (e.g., nourriture) et négatifs (e.g., punitions) Watson (1920) : expérience « du petit Albert », conditionnement d’un enfant à avoir peur d’un rat blanc en produisant un son effrayant dès qu’ils interagissent Skinner (1948) : un conditionnement ne fonctionne que s’il est accompagné d’un renforcement positif ou négatif e.g., un rat dans une boite appuie sur un levier, reçoit de la nourriture -> augmentation de l’usage du levier e.g., un rat dans une boite appuie sur un levier, reçoit un choc électrique -> diminution de l’usage du levier 25 Behaviorisme et cognitivisme À partir de 1930 – la théorie de la Gestalt (i.e., de la forme) Postulat principal : Le Tout diffère de l’ensemble des parties qui le constituent 26 Behaviorisme et cognitivisme À partir de 1930 – la théorie de la Gestalt (i.e., de la forme) Postulat principal : Le Tout diffère de l’ensemble des parties qui le constituent Les interactions d’un individu avec son environnement sont plus complexes qu’une simple addition de stimuli/réponses Lewin (1947) : les comportements des groupes diffèrent des comportements des individus qui les composent Perls et al. (1951) : la Gestalt-thérapie, approche thérapeutique centrée sur l’interaction de l’individu avec son environnement social Sans entrer dans les détails, les recherches en psychologie jusqu’à aujourd’hui suivent, parfois en les mélangeant, les principes des courants behavioristes et de la Gestalt, retravaillés et réfléchis. 27 Crise de la reproductibilité et psychologie sociale actuelle À partir de 2012 – la crise de la reproductibilité en psychologie Makel et al. (2012) : reproduction de 100 grandes études de psychologie, 20% ne sont pas concluantes Constatation de nombreuses mauvaises pratiques de recherche dans ces études (e.g., faux-positifs, biais) Quelques cas d’importantes fraudes scientifiques (e.g., affaire Stapel en 2011) Problèmes de nature systémique (e.g., pression à la publication, publication seulement des études avec effets significatifs) Depuis, lourd travail de fond et de réflexions sur les manières d’améliorer la fiabilité de la recherche en psychologie (sociale) : Nouvelles pratiques de recherche (e.g., pré-enregistrement, reproductions) Création de revues pour les résultats non-significatifs Formation continue des chercheur·euses 28 Différences interdisciplinaires Psychologie sociale et psychologie en général De manière générale, la psychologie s’intéresse aux individus et à leur internalité Psychologie cognitive : processus cognitifs internes aux individus Psychologie différentielle : différences entre les individus Psychologie du développement : évolution des individus au cours du temps La psychologie sociale s’attache autant à l’individu qu’à son interaction avec les autres individus et avec son environnement, et réciproquement comment ceux-ci influencent l’individu. 29 Différences interdisciplinaires Psychologie sociale et sociologie Intérêt commun pour le comportement des individus au sein des groupes Trois différences notables : Unité d’analyse : Psychologie sociale : focus sur l’individu et son rôle dans les groupes et l’environnement Sociologie : focus sur la structure sociale et son fonctionnement, les institutions et les grands groupes Base d’explication : Psychologie sociale : focus sur les processus internes des individus/groupes pour expliquer les comportements sociaux Sociologie : focus sur les conduites des organisations et leurs processus internes (e.g., distribution du pouvoir) Méthodologie : Psychologie sociale : focus la méthode expérimentale et hypothético- déductive Sociologie : focus sur des méthodes d’enquête, entretien, observation 30 Le Soi 31 Concept et estime de Soi Le Soi : Définition James (1892) : e.g., possessions e.g., reconnaissance sociale e.g., émotions (Source : Grandgeorge et al., 2013) Je (ou Soi-agent) = partie du Soi comprenant les sensations et les souvenirs Moi (ou Soi-objet) = Soi empirique 32 Concept et estime de Soi Le Concept de Soi Composante cognitive du Soi (Martinot, 1995) Collection d’informations à propos de soi-même (e.g., Coopersmith, 1967 ; Marx & Winne, 1978) Collection de schémas de Soi Généralisations cognitive sur Soi basées sur des expériences passées, qui guident et organisent le traitement des informations liées à Soi (Markus, 1977) Dépendants du contexte : schéma de Soi de travail, schéma de Soi d’étudiant·e, schéma de Soi de Breton·ne, etc. 33 Concept et estime de Soi L’Estime de Soi Composante affective du Soi Évaluation plus ou moins favorable qu’un individu fait de lui-même (Rosenberg, 1979) Estimation générale de Soi, stable, prédit le bien-être psychologique des individus Existences d’estimes de Soi spécifiques Évaluations de Soi sur des dimensions précises (e.g., scolaire, professionnel, affectif) Sensibles aux feedbacks en lien avec le domaine spécifique Dépendants du contexte : estime de Soi de travail, estime de Soi d’étudiant·e, estime de Soi de Breton·ne, etc. 34 Concept et estime de Soi La construction du Soi Informations sur Soi Schémas de Soi Concept de Soi Comportements observés Soi Feedbacks sur Soi Évaluations de Estime de Soi Soi Émotions vis-à- vis de Soi 35 Concept et estime de Soi Le Soi est-il stable ? Le concept de Soi varie peu au fil du temps, il nécessite l’accumulation de nombreux souvenirs contraires au concept actuel L’estime de Soi générale est relativement stable ; les estimes de Soi spécifiques sont bien plus sensibles aux feedbacks Cependant, le Soi « actif » fluctue beaucoup : Le concept de Soi dépend du contexte L’estime de Soi (spécifique) est dépendante du contexte Le contexte va également affecter quelle identité est activée : Notre identité personnelle (Concept de Soi + Estime de Soi)… … ou notre identité groupale. 36 Concept et estime de Soi Comparaison sociale (Festinger, 1954) Pour connaitre nos capacités et la justesse de nos opinions, nous cherchons des critères objectifs pour nous informer S’ils sont indisponibles, nous allons nous comparer à autrui Cette comparaison à autrui a de lourds effets motivationnels e.g., motivation à changer d’opinion si très minoritaire e.g., motivation à faire plus d’efforts si on s’aperçoit qu’on est moins performant qu’une autre personne Concernant les performances, l’écart entre la nôtre et celle de notre cible de comparaison va affecter notre motivation : Positivement si l’écart est petit (i.e., « je peux l’atteindre ») Négativement si l’écart est grand (i.e., « je ne pourrai pas le rattraper ») En cas de comparaison descendante (i.e., je fais mieux que les autres), les effets sont beaucoup plus flous 37 Le groupe 38 Qu’est-ce qu’un groupe ? Le Groupe : définitions « Le groupe n’est en un sens qu’une multiplicité de relations et de relations entre ces relations » (Sartre, 1960) « Deux ou plus de deux individus qui s’influencent réciproquement » (Forsyth, 1983) « […] on peut parler de groupe quand des personnes s’y définissent elles-mêmes comme membres […] et qu’en même temps, elles sont définies par d’autres commes membres du dit groupe » (Aebischer & Oberlé, 1990) 39 Qu’est-ce qu’un groupe ? Le Groupe : caractéristiques Regroupement d’individus Avec un degré d’interdépendance et d’interactions En comparaison avec d’autres groupes Avec un ou deux buts communs à l’ensemble de ses membres « Ainsi, un but de groupe est un état final désiré par la majorité des membres du groupe » (Shaw, 1976) Perçu (en interne comme un externe) comme une entité en soi « Nous sommes ce que nous sommes parce qu’ils ne sont pas ce que nous sommes » (Tajfel & Forgas, 1981) 40 Qu’est-ce qu’un groupe ? L’identité sociale (Tajfel, 1972 ; Tajfel & Turner, 1986) Le Soi se déplacerait en fonction du contexte sur un spectre allant de l’identité personnelle (totalement Soi) à l’identité sociale (totalement membre d’un groupe) Soi Identité personnelle -------------------------------------------------------------- Identité sociale Lorsque l’identité sociale est activée, il se développe une perception de « Nous » (notre groupe) vs. « Eux » (les autres groupes) Plusieurs éléments peuvent activer une identité sociale : La présence d’un autre groupe (e.g., rencontrer des étudiant·es en Droit) La présence de symboles de groupe (e.g., drapeau national) Le port d’un uniforme (e.g., forces de l’ordre) Etc. 41 Qu’est-ce qu’un groupe ? Le paradigme des groupes minimaux (Tajfel et al., 1971) Une question : quelles sont les conditions minimales pour que l’on s’identifie à un groupe ? On présente à une personne une peinture de Klee et une de Kandinsky et de choisir sa préférée Klee Kandinsky 42 Qu’est-ce qu’un groupe ? Le paradigme des groupes minimaux (Tajfel et al., 1971) Une question : quelles sont les conditions minimales pour que l’on s’identifie à un groupe ? On présente à une personne une peinture de Klee et une de Kandinsky et de choisir sa préférée Ensuite, on lui demande de répartir de l’argent entre deux personnes : une ayant choisis Klee et l’autre ayant choisis Kandinsky En moyenne, les individus donnent plus d’argent à ceux qui ont choisis la même peinture que eux Conclusion : un critère abscons et sans importance est suffisant pour générer une identité sociale 43 Processus intragroupes La cohésion sociale (Sherif, 1961) Expérience réalisée durant un camps de vacances Division des enfants en deux équipes : Bull Dogs vs. Red Devils Création de tension et compétition entre les deux groupes Puis, tâches supra-ordonnées, qui profitent aux deux groupes Ceci mène à une réconciliation entre les groupes pour parvenir un unique groupe uni 44 Processus intragroupes La cohésion sociale (Sherif, 1961) En résumé : 1) Organisation spontanée de la vie collective 2) Séparation arbitraire en deux groupes séparés, avec chacun des tâches à réaliser => augmentation de la cohésion intragroupe 3) Mise en compétition intergroupe, avec récompenses et frustrations 4) Buts supra-ordonnés qui réinstaure de la cohésion intergroupes, redéfinissant les frontières intergroupes 45 Processus intragroupes Le conflit intragroupe (Forsyth, 1983) Escalade (3) Confrontation (2) Désescalade (4) Désaccord (1) Résolution (5) Interactions 46 Processus intragroupes Le conflit intragroupe (Forsyth, 1983) Selon Forsyth, 3 types de conflit/désaccord (1) : Conflit de malentendus : viennent de l’incompréhension entre les membres du groupe Conflit non-pertinents : viennent de controverses sur des questions mineures Conflit contingent : viennent de facteurs situationnels (horaires, environnement, etc.) 47 Processus intragroupes Le conflit intragroupe (Forsyth, 1983) La confrontation a plusieurs origines : Auto-persuasion : au fur et à mesure du conflit, on s’auto-persuade en voulant persuader les autres, nous enfonçant dans notre position (Hovland et al., 1953) Auto-perception : on se voit défendre une position, donc c’est que l’on adhère à cette position (Bem, 1972) Réactance à la pression : face à une forte pression argumentative, par effet « boomerang » on va prendre la position contraire (Batson, 1975) 48 Processus intragroupes Le conflit intragroupe (Forsyth, 1983) L’escalade du conflit (3) va être entrainée par plusieurs facteurs : L’incompréhension et l’irrationalité La frustration et l’agression Il suivrait des règles de réciprocité e.g., Loi du Talion La réciprocité négative aurait plus de poids que la positive (Kelley & Stahelski, 1970), les comportements négatifs se maintenant même suite à des concessions L’instauration d’une identité sociale peut réduire l’escalade du conflit Les rapports de domination jouent également : il y a davantage d’escalade en cas de menace bilatérale qu’unilatérale 49

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