Problèmes Economiques Contemporains PDF
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Panthéon-Assas University Paris II
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This document discusses contemporary economic problems, focusing on public finance imbalances and their impact on the future. It examines the challenges of rebalancing public finances in the context of global economic trends, especially regarding China's economic slowdown, and its impact on France and Europe. The document also analyzes demographic trends, environmental policies, and the evolution of globalization and the role of different countries within the global economy from the late 19th century to the present day.
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Problèmes économiques contemporains 2 grandes parties : - finances publiques et déséquilibres majeurs : mettre l’accent sur la dérive des finances publiques : conséquences déterminantes pour l’avenir de tous, défis majeurs, rétablir l’équilibre des finances mais COMMENT ? en effet la crise politiqu...
Problèmes économiques contemporains 2 grandes parties : - finances publiques et déséquilibres majeurs : mettre l’accent sur la dérive des finances publiques : conséquences déterminantes pour l’avenir de tous, défis majeurs, rétablir l’équilibre des finances mais COMMENT ? en effet la crise politique en France souligne la difficulté de la tâche financière alors que d’autres économies ont un plus grand dérapage financier la France a aujourd’hui une inflation maîtrisée sous les 2%, ce n’est pas la croissance qui a permis de vaincre l’inflation (les banques détendent la masse monétaire aux ménages pour qu’ils puissent investir) → elle vient réellement du coté international, c’est essentiellement du fait du ralentissement de l’économie chinoise, à 90% on est donc extérieurs à cette cause par conséquent, si l’économie chinoise dérape, notre économie est menacée : ralentissement probable pour nous la raison de cette performance est donc inquiétante puisqu’il y a la conjoncture chinoise → comprendre la raison I. Les grands déséquilibres, l’inflation et le budget : difficultés actuelles pour toute l’Europe mais principalement pour la France - regarder les nouveaux défis : contexte économique n’est pas favorable, qui s’adresse à notre génération : des défis démographiques avec le problème de la migration et du vieillissement de la population (pas de retraite possible pour notre génération à temps plein) nouveaux défis et questions se posent : est-ce qu’on nous donne seulement 40/50% du montant de notre retraite lorsqu’on va travailler, on sera un nombre en effectif moyen à cotiser pour un effectif plus élevé à la retraite → il faut revoir le système de cotisation, donc il faut que le salarié lui-même créé une capitalisation, fasse une épargne retraite (aujourd’hui possible mais non obligatoire) ce qui serait logique, ce serait de diminuer la cotisation des jeunes actifs mais de cotiser pour nous- mêmes pour constituer notre épargne retraite qu’on ne pourra pas utiliser aujourd’hui mais qui servira de complément de retraite → financement des retraites actuelles : faut-il différer le départ à la retraite (France par l’article 49.3 de la Constitution Française) est-ce suffisant pour financer les retraites de demander : NON (partiellement) la protection sociale : l’économie française est l’une des plus importantes au niveau européen, voire est leader mondial sur la qualité des prestations en matière sociale on doit cette logique à celle de l’État-providence : la France a toujours eu ce soucis de bienveillance envers ses citoyens cependant est ce-que cette logique peut être maintenue en sachant que des problèmes majeurs sont à prévoir ? faut-il diminuer la qualité de la protection sociale, la maintenir ou l’améliorer ? les politiques environnementales comment gérer aujourd’hui l’environnement étant donnée les contraintes économiques financiers ? Jusqu’où faut-il aller ? que font les pays voisins ? existe-t-il des méthodes plus adaptées pour notre économie à forte croissance organiser l’espace : conséquence dans les choix économiques et décisions politiques, enjeux fondamentaux (pêche, agriculture : espace terrestre et marin) ⇒ toutes ces questions sont des défis Introduction : La mondialisation et géopolitique contemporaine pour l’historien, 2 grandes périodes de mondialisation - la 1ère au XIXe s. jusqu’à 1914 la révolution industrielle : décollage des économies, début des industrialisations comment cet essor industriel et commercial va bouleverser les économies et mettre au 1er plan l’Angleterre qui s’impose (A. Smith : manufacture d’épingle, division interne du travail) rupture dans les relations commerciales comme les relations industrielles : le contexte environnemental est modifié - la 2e, la mondialisation contemporaine : de 1970 à nos jours depuis 1970, les économies adoptent un nouveau rythme de croissance, nouvelles économies émergent les chocs pétroliers influent aussi avec l’industrialisation, le volet énergétique la conquête de l’espace va également jouer un rôle le contient asiatique va devenir déterminant, dominant, donc l’économiste a le devoir de s’en lier le décollage chinois va être une quasi faillite mais le potentiel est énorme aujourd’hui l’économie chinois est en ralentissement le rôle des États-Unis sur le plan financier, la politique chinoise (sur le contient asiatique) et les économies émergentes qui vont être décisive au XIXe s., il y aurait dû avoir des économies émergentes avec le décollage des économies française et britannique celle de l’Afrique mais ça ne s’est pas fait à cause des colonies sauf qu’à la deuxième mondialisation, les nouvelles économies s’autonomisent et prennent des responsabilités et restent aujourd’hui déterminantes (anciens BRICS) l’Europe s’est effacée essentiellement du fait de l’hégémonie émergente Section 1 : La mondialisation de la fin du XIXe s. la révolution industrielle, va appeler des nouveaux modes de fonctionnement, imposer des circuits commerciaux, les firmes vont se tourner vers l’extérieur une certitude : elle s’est réalisée depuis l’Europe, de 1760 le conflit mondial avec les tensions économiques créées est une rupture totale à ce mouvement de révolution. les préoccupations n’étaient plus les mêmes : l’argent va à la stratégie militaire et non pour l’innovation et le progrès technique le conflit mondial va rompre totalement le décollage et mettre sur la touche deux économies qui allaient décoller : l’Angleterre et la France l’Angleterre et la France vont céder leur suprématie économique aux États-Unis l’Angleterre a impulsé cette mondialisation au départ d’un phénomène banal : le mouvement des enclosures confiscation des terres agricoles pour les convertir à l’industrialisation l’Angleterre, à la différence de ses voisins européens, comprend très vite la nécessité de mettre à disposition des villes de grands espaces → confiscation des terres donc surabondance de main d’œuvre disponible l’Angleterre créé des emplois, découverte de procédés industriels (création d’usines, taches répétitives qui ne nécessitent pas de capital) la confiscation les terres → impossibilité de travail → misère sociale → formations sans beaucoup de rémunération → salaires faibles → atout majeur pour l’économie anglaise la main d’œuvre agricole massive et courageuse a besoin de travaillé parce qu’il n’y a plus de travail à cause de la confiscation des terres les grands économistes comme A. Smith, Ricardo, vont démontrer que les usines de grandes tailles permettent de faire beaucoup d’économie, la production de masse dans ces usines coûtent beaucoup moins chère que de petites productions dans une multitude de petites firmes la performance va, de plus, très vite arriver, très rapidement on équipe ces usines et donne aux mains d’œuvres un outil de travail l’économiste invoque une certaine magie dans le résultat : plus une usine est grande, plus on fabrique à la chaîne et plus c’est rentable deux inputs : le facteur travail et le facteur capital c’est une main d’œuvre qui ne savait rien faire de base et qui devient super performante produit a des cadences incroyables : possibilité d’améliorer sa rémunération A. Smith et Ricardo en tirent un renseignement : la 1ère mondialisation peut garantir un succès industriel Plus une économie incorpore du capital a avec une main d’œuvre qualifiée, plus elle est performante → cette idée va plaire aux États le consommateur en bénéficie également : la main d’œuvre qualifiée doté d’un bon outil de travail produit plus rapidement à un prix plus concurrent → préférable d’importer d’Angleterre ou de France : plus lucratif la première révolution mondiale a généré une politique économique mondiale en provenance d’Angleterre et de France : garantit la suprématie du décollage de l’économie britannique dû au capital remarquable la France va suivre avec une plus large suprématie que l’Allemagne qui prendra le relai avec l’URSS bien plus tard l’Angleterre, bien qu’elle se soit imposée au niveau bancaire, elle innove, elle est en quête sans cesse de progrès technique, c’est la raison majeure de sa réussite en 1814 : entretenir la suprématie elle a compris que l’un des vecteurs essentiels de la réussite c’était l’innovation et le progrès technique elle a budgété les laboratoires en quête d’innovation scientifiques, d’équipement industriel sa conquête du marché mondial venait principalement de sa maîtrise du métier a tisser, de sa capacité a créer l’étoffe et elle ne s’est pas spécialisée elle a compris que le danger de la spécialisation est de se refermer sur un seul secteur. a spécialisation sectorielle était trop dangereuse ils ont réfléchi a des choix complémentaires : l’Angleterre a compris que la diversification était indispensable il y a 2 piliers d’une révolution industrielle : - se spécialiser dans le domaine qu’on maîtrise le mieux pour décoller - se diversifier une fois qu’on décolle, ici dans la métallurgie → une politique britannique organisée et astucieuse qui a su prendre des risques et les a assumés : financièrement et matériellement économie extraordinaire qui en récolte les bienfaits : championne au niveau de l’étoffe et exporte partout dans le monde → elle s’en fait des réserves financières fabuleuses au lieu de décélérer, elle décide de se comporter comme une banque mondiale, c’est-à-dire la banque capable de financer les autres économies, donc elle prend le risque de faire circuler ses réserves une monnaie qui ne circule pas n’a pas de valeur, elle n’est pas convoitée plus la valeur circule et elle est demandée, plus elle progresse → la City a été créé : la banque prête sur son propre sol mais aussi à l’étranger pour éviter tout risque, elle va gérer sa monnaie l’économie britannique gère ce risque : sa monnaie est garantie en poids d’or (la livre qui est en équivalent poids d’or ne risque plus d’être dévaluée) → système de puissance industrielle, économique et financière : économie déterminante pour cette fin du XIXe s. l’économie de suprématie : l’Angleterre, en dessous la France (en terme industriel est remarquable, bonne production et rentabilité) et les autres économies plus déclinantes européennes très hiérarchique : le 1er bloc est anglo-français et le 2e est représenté par les autres États européens l’Angleterre est sure d’elle, finance l’économie internationale mais cette période de rêve tourne vite au drame lors du 1er conflit mondial qui remet en cause l’économie britannique. le 1er conflit mondial est une rupture de l’hégémonie Européenne dans son élan de croissance totale et suprême, l’Angleterre est allée rechercher des conditions de productions encore plus favorables l’ère victorienne : l’économie britannique colonise dans l’espoir de bénéficier de matière première quasi-gratuite et main d’œuvre bon marché cela n’a pas entièrement fonctionné mais ça n’a pas affaiblit son hégémonie mais a seulement ralenti son décollage pour une raison simple beaucoup de capitaux britanniques ont été expatriés et le retour sur investissement n’a pas eu lieu, les prises de risques n’ont pas été pas récompensées les prises de risque donnent désormais de l’inquiétude → nouvel arbitrage apparaît : l’arbitrage rendement / risques les industriels britanniques son allé investir leurs capitaux dans les colonies pour obtenir une forte rentabilité ça n’a pas été le cas, n’a pas eu l’effet escompté le rendement par rapport aux risques pris a été remis en cause pour la première fois, contre-performance qui fait commencer le ralentissement coup de grâce avec la Première Guerre mondiale la conquête de nouveaux marchés ne suffit plus, il faut produire beaucoup, le plus possible, mais comment le faire → une nouvelle orientation va s’imposer : décollage industriel deuxièmement orientation : le libre échange l’économie britannique a été remarquable, lorsqu’elle a observé son ralentissement, elle s’est interrogée. 1er temps fort : take-off industriel, industrialisation et suprématie britannique 2ème temps fort : libre échange donc libéralisme économique A. Smith et Ricardo qui vont évoquer les vertus du marché, de la circulation des marchandises A. Smith a déjà été très utile quand il a confirmé que pour produire beaucoup il fallait réaliser de grandes industries en les dotant d’un grand capital matériel mais, il va aller plus loin : la spécialisation, l’industrialisation, sont nécessaires mais pour qu’elles apportent durablement des effets, il faut une libre circulation des marchandises il fait comprendre au gouvernement britannique qu’il faut jouer la concurrence au lieu de permettre aux grades usines de produire beaucoup et avec beaucoup d’innovations et vendre, pour durer dans le temps, il faut lutter contre les concurrents : qu’elles circulent et qu’elle soient compétitives il faut s’interroger sur la valeur de nos biens l’Angleterre est super compétitive, en moyenne les produits sont vendus 25% moins cher la France va avoir la sagesse de reconnaître la suprématie de l’Angleterre et va importer certains produits d’Angleterre parce qu’ils sont plus compétitifs D. Ricardo affirme que ce qui est important dans cette logique d’investissement sont les avantages comparatifs l’économie britannique doit admettre aussi ses faiblesses, abdique de produire là ou elle est la moins performante pour investir davantage dans les productions où elle l’est plus l’Angleterre demande aux industriels britanniques de renoncer dans les domaines ou secteurs où la performance est moindre va miser d’avantage où il y a les meilleurs coûts de productions fin XIXe s., elle produit très efficacement elle convertit les viticulteurs à rompre leur production de vin pour se convertir en investisseurs industriels, ce qui accélère la spécialisation et garantie une performance encore plus forte l’hégémonie britannique tient du génie de 2 économistes et de la pertinence du gouvernement britannique à très vite adapter sa politique économique en faveur de la recherche de l’investissement, ce qui a → coordination et volonté de réussite importante. il y a tout de même des risques : l’économie britannique subit la demande la France est très réceptive aux directives gouvernementales : elle a la certitude que le marché n’est pas une garantie absolue la concurrence a des défaillances 3 risques avec les marchés concurrentiels (les défaillances du marché) : -les externalités (les nuisances) : un marché ouvert sur l’extérieur est un marché fragilisé, nous sommes pris en otage par les décisions politiques des pays voisins - les gaspillages, souvent l’offre est trop abondante par rapport aux débouchés, on peut difficilement le réguler - lorsqu’on cible un très grand marché, on a tendance à produire un bien plus banalisé, une production homogène sans intérêt spécifique, sans prendre compte des intérêts particuliers d’où une utilité pour les Français d’avoir un service public pour réglementer A. Smith parle de main invisible : deus ex machina qui permet la libre circulation sans contraintes, avec bienveillance les Français n’y croient pas, les risques de défaillances sont bien présents en Angleterre, la libre circulation est plébiscitée. la création d’un système monétaire international permet d’acheter les produits anglais seul la monnaie qui circule librement la monnaie britannique est la meilleure monnaie, tous les pays acceptent l’or, tout le monde demande des livres britanniques l’intérêt d’avoir une monnaie or a un avantage : elle ne perd pas de valeur, référentiel commun, qui nous donne la hiérarchie des monnaies entre elles est garantie la stabilité financière : monnaie désirée, monnaie qui a de la valeur l’économie britannique est assurée et elle est capable, en cas de coup dur, de récupérer sainement un équilibre elle subit juste moins de ventes dû aux barrières douanières quand des entraves à la libre circulation sont émises, l’économie hégémonique (celle de l’Angleterre) vend subitement moins de ces produits donc subit la décision de la politique économique française : « Je vends moins à l’étranger » la balance commerciale se dégrade, elle est moins bonne donc en contrepartie, le balance des paiements britanniques en paye les effets quand on vend moins, la balance commerciale diminue donc moindre performance pour le pays et pourtant seule une économie hégémonique peut surmonter ce ralentissement parce que sa monnaie est demandée parce qu’elle est bonne même si on n’achète pas à l’étranger à cause de taxes, les économies concurrentes vont demander la monnaie anglaise, avec le référentiel or le monde entier continue d’importer des fonds britanniques, toutes les économies reconnaissent et admettent l’hégémonie économique → système de relations économiques dès la fin du XIXe s. le risque néanmoins est de vouloir accumuler la monnaie sans la faire circuler (l’économie britannique l’a évitée) mercantilisme : avoir le plus possible pour mettre en faillite les autres → piller de l’économie pour s’enrichir et avoir la maîtrise totale des colonies pour accumuler les richesses Thèse de Colbert : anéantir tous les autres les thèses mercantilistes sont suicidaires, fin totale du mercantilisme avec le colbertisme les Anglais, à la différence des Français, n’ont pas sombré dans ce mercantilise et n’ont pas fait la même erreur que la France d’une émission de monnaie non contrôlée la France a voulu être libre de mettre la quantité de monnaie or qu’elle voulait, mais cela présentait un risque : faiblesse de la valeur de la monnaie pour qu’une monnaie s’impose il ne faut pas trop l’émettre : les Anglais l’avait compris l’économie britannique a réussi parce que le contexte économique était favorable et a fait de bons choix stabilité économique et financière : double réussite parfaitement comprise que le libre échange est un atout, que le système de charges est une garantie de succès, mais qu’en contrepartie il ne faut pas émettre de façon trop importante la monnaie Section 3 : Mondialisation contemporaine son problème est la période de 1980 jusqu’à nos jours très particulière par rapport à la première : celle-ci se repose sur une logique de souveraineté → problème de puissance et de reconnaissance des nations la 1ère était fondée sur le libéralisme économique, le principe du libre échange surtout marquée par des échanges fixes avec l’étalon or de garantie avec les conflits mondiaux, les États-Unis ont repris le relai de l’Angleterre et en ont profité pour diffuser leur monnaie a été mise en surabondance (a bouleversé le libéralisme économique) ils avaient créé de la monnaie au service des nations 3 temps forts permettent de caractériser : - l’échange flexible les cotations des monnaies entre elles : l’or disparaît l’incertitude naît, le risque → enjeux de politique monétaire aujourd’hui ce ne sont plus des enjeux prioritaires, ce sont les enjeux budgétaires qui le sont change flexible de cotation des monnaies entre elles qui confortent entre elles sa suprématie (parfois exagérée) l’Allemagne, dès 2002, voulait que l’euro dépasse le dollar → risque majeur d’instabilité il faut disposer d’une monnaie acceptée au niveau national, reconnue comme monnaie stratégique, et avoir la capité de l’émettre droit de serrage du dollar : peut émettre au-delà de la garantie disponible si les États-Uni sont défaillants, le dollar aussi - recherche de stabilité au niveau européen les économies veulent se développer mais surtout se protéger des risques d’instabilité monétaire vont progressivement prendre des États pour créer un système économique commun, puis une monnaie commune en 2002 dans l’espoir que cette monnaie devienne internationale or, est pratiquement uniquement intra-européenne (n’a ni concurrencé le dollar ni le yen) → permet de consolider le front européen et de donner à la Banque Centrale Européenne une autorité monétaire décisive pour l’Europe la BCE est indépendante des politiques nationales européennes elle peut décider d’accompagner la croissance européenne en décidant d’émettre des euros, ou de stabiliser l’économie en arrêtant la production (dans le risque d’une inflation) → arguments avancés entres 2022 et 2024 en refusant d’émettre des euros car son seul objectif était de freiner l’inflation, alors qu’elle a aussi comme objectif la défense de la croissance a toujours dit que la croissance relevait de chaque pays membre, son objectif ne pouvait être que sur la valeur de l’euro la banque centrale américaine correspond elle largement en temps de crises - libéralisation des économies organiser le libre échange économique de tous les pays occidentaux la libéralisation économique est par 3 moyens : 1. le commerce mondial est libéralisé : retirer le plus possible les taxes, retirer les contrôles douaniers, libre circulation des biens intra-européens - refuser la fiscalité dissuasive sur les biens européens : résulte des effets vertueux vus suite à la 1ère mondialisation - met en avance seulement la compétitivité : mettre en avant au prix le plus bas possible pour qu’il soit le plus attractif mieux gérer les coups de production par une production de masse : l’avantage total du libéralisme économique : logique Smith-Ricardo → la libéralisation de l’échange doit être profitable des avantages comparatifs d’autres voient dans cette libéralisation un risque de dépendance des économies or, on recherche seulement la capacité à obtenir la meilleure compétitivité possible pour en retirer les meilleurs avantages zones communautaires libres de circulation, concurrence généralisée, prix les plus bas possibles → les consommateurs seront les grands gagnants du système : vont échapper aux taxes et auront à disposition les biens produits au plus bas 2. libéraliser les activités financières pose un problème de concurrence entre les nations, donc de lieu d’investissement futur les nations capables d’accueillir les meilleurs investisseurs vont être privilégiées tous les pays n’en sont pas égaux cette seconde mondialisation agit énormément sur la libéralisation de cette activité financière car l’objectif final est la spéculation financière en autorisant la circulation des investissements financiers : la recherche de gains fiabilité des engagements industriels questionnée ex : l’Irlande a mis en avant cet avantage financier libéral en le doublant davantage de transparence fiscale mais uniquement dans l’investissement financier (et non productif) ces groupes s’y basent pour échapper à la fiscalité caractère même de la mondialisation qui a provoqué ces extractions des économies comme la France ne sont pas attractives pour ce capital financier le Luxembourg, la Suisse : mettent en place des politiques qui retiennent les finances des grands groupes 3. réglementation du marché du travail dans une logique de protection sociale la France apporte des garanties nettement supérieures à d’autres nations supérieures, dû à son système social les réglementations du marché du travail sont bien plus avancées il protège le travailleur la mondialisation contemporaine aurait comme objectif d’uniformiser ces effets positifs, le droit du travail libéralisation de l’échange mais avec un rôle de l’État doit garantir le marché du travail (droits sociaux), éviter des tensions financières, enlever les douanes, etc. → l’État s’affirme dans la 2e mondialisation, le problème de la souveraineté des nations se pose logique de globalisation des échanges s’impose mais repose sur une nouvelle ambition : une gouvernance mondiale → objectif de plus en plus fort les Européens ont tenté de le faire sur plan européen, notamment sur plan monétaire seule la BCE, dans cette gouvernance européenne, a la pouvoir sur la monnaie projet de gouvernance mondiale indépendante conséquence direct de la mondialisation, de la libéralisation des économies objectif difficile, objectif capital la décision nationale aujourd’hui est pratiquement caduque existe au niveau budgétaire mais plus sur le plan monétaire on régule en fonction des enjeux internationaux pose question de quand les économies sont de niveaux inégaux on ne peut pas imposer les mêmes contraintes à une nation hiérarchiquement supérieure par rapport à de petites économies la 2e mondialisation apporte des difficultés problème majeur actuel : logique mondiale des marchés aujourd’hui on résonne en terme d’espace mondial, de relations internationales et non plus en terme de souveraineté nationale au XIXe s. 2 économies dominantes : l’Angleterre et la France début XXe s. : suprématie américaine aujourd’hui c’est le marché qui est mis en avant : de quel espace économique nous disposons difficulté essentielle : les stratégies de négociation entre négociateurs des intervenants agissent ensemble, défendent leurs intérêts comment éviter ces risques de concurrence dans un marché totalement ouvert cette gouvernance mondiale est-elle une nécessité ou une idéologie face aux difficultés de négociation, face aux acteurs majeurs du système il est compliqué de trouver lieu plutôt négocier avec la Chine ou maintenir un marché sur niveau européen mais qui reste harmonieux, où les nations obtiennent des avantages comparatifs cette 2e mondialisation se caractérise principalement par une perte de souveraineté de la nation sur le plan géopolitique, il faut mettre en place des stratégies d’intervention, la globalisation des échanges est contraignante, la fiscalité est au cœur des préoccupations → marché global, de dimension internationale, amis avec des spécificités fiscales nationales même sur le plan européen, entre deux nations comparables avec la France et l’Allemagne concurrence fiscale qui pèse sur le libre échange des produits et qui est contraignant pour la France le pouvoir des États dépend fortement de leur taille et de la taille de leur marché une économie fiscalement désavantageuse (la France) inévitablement a un espace de marché international réduit Faut-il et a-t-on les moyens de revoir cette fiscalité ? elle devrait être corrigée mais on en a pas aujourd’hui les capacités concurrence directe entre les États-Unis et la France la première nation européenne qui a pris connaissance de cette difficulté, elle savait qu’il fallait s’unir sur le plan fiscal : il y aurait moins de contrainte réduire la fiscalité sur les sociétés, les échanges, pour gagner plus en compétitivité → recommandations de Ricardo, appliqué par l’Allemagne la France en est consciente mais n’a pas la possibilité de la surmonter ne peut pas garantir une compétitivité suffisante pour dynamiser ses échanges la mondialisation contemporaine est plus contraignante que la 1ère avait l’immense avantage de prendre place dans le contexte de croissance accélérée 1ère difficulté aujourd’hui, croissance morose la croissance du coté chinois est présente, mais même eux souffrent de ralentissent le manque de dynamisme vient du défaut de croyance sans croissance il n’y a pas de décollage 2 difficultés de la mondialisation contemporaine elle a fortement bousculé en profondeur les économies social-démocrates les acquis sociaux, les revendications des agents, les consommateurs qui se reconnaissent des droits (n’ont plus la fidélité acquise et sont désormais volatils, défendent leur pouvoir d’achat) le consommateur n’est plus soumis à une contrainte financière et fait le choix de la compétitivité économiste classique de Ricardo : la demande fera la différence imposent une intervention de l’État pour trouver d’éventuelles compensations comment protéger aujourd’hui le secteur automobile européen ex : taxe des batteries venant de Chine, la Chine menaçant de taxer les produits de l’agriculture française → il n’y a plus de concertation, de volonté unilatérale, de compromis recherche absolue de taille de marché : plus il est grand, plus il y a des perspectives de gains plus il y a des clients potentiels, plus il y a des gains garantis 2 réactions envisageables : - utopique : il faut renouer avec le protectionnisme il ne faut pas subir la taille du marché vision suicidaire de la mondialisation va freiner les échanges le retour en force de la nation revient à l’affaiblir, car la dépendance nationale sera accrue (quelques auteurs proposent un protectionnisme qui soit libéré) - accélérer la mondialisation instaurer des intérêts entre les pays les plus dominants sur la scène internationale demander à ce qu’ils aient une taille de marché surdimensionnée abondance de l’offre pour faire baisser les prix →enjeu économique mis totalement en avant la souveraineté disparaît et la suprématie de globalisation s’affirme la diplomatie prend le dessus sur l’économie caractéristiques principales de cette mondialisation créent de l’incertitude autre élément de cette 2e mondialisation : problèmes des moyens financiers pour assurer cette mondialisation certaines économies ont la capacité de le faire, d’autres sont en difficulté pour le faire (sont surendettées, ne peuvent pas prendre de nouveaux engagements) enjeux des politiques et économiques croissance brisée depuis les 30 Glorieuses avec les chocs pétroliers - problèmes de l’inflation à deux chiffres suprématie des rôles de marché, concurrence d’inégalités problème de taille de marché Chapitre 1 : Finances publiques et déséquilibres majeurs Partie 1 : La situation actuelle endettement financier, déficit public capacité financière soit à surmonter une crise soit à accompagner sa croissance I. Dérives de finances publiques de l’économie française Quels sont les problèmes posés par l’État actuel de nos finances ? Pourquoi connaît-il de telles difficultés ? 1er problème : la montée de l’endettement la difficulté majeur d’une nation relativement à un ménage est que lorsqu’un pays fait de l’emprunt, il ne rembourse pas de manière periodique une économie qui s’endette ne rembourse que les intérêts quand elle veut et le capital le fait à la fin si elle n’a pas de croissance, elle ne rembourse pas accumulation d’un capital qui s’alourdit, jusqu’à asphyxier charge de la dette : difficulté à rembourser même les intérêts certains citoyens considèrent que c’est par capital et intérêt 2020-2024 : période douloureuse car les taux d’intérêts étaient très hauts dû à la baisse des taux directeurs de la BCE, dû à l’inflation en cas d’inflation il faut verrouiller la masse monétaire, si on remet de la monnaie dans l’économie, on alimente l’inflation la BCE a interdit l’augmentation de la masse monétaire elle est devenue rare, du coup les taux d’intérêt ont augmenté sur l’emprunt cumulé, les taux d’intérêt français étaient de 18 % la France a tenté de relancer l’économie et alléger la charge de la dette problème majeur dans une zone communautaire les décisions de la BCE sont indépendantes de l’état économique des nations la montée de l’endettement, aggravation des finances publiques et, en partie, la conséquence des décisions de la BCE va donc mener une politique stabilisante de l’euro 2e problème : les caractéristiques même de l’endettement elle accumule un endettement très lourd car elle en diffère chaque année le niveau l’Allemagne dénonce le problème de crédibilité de l’économie française sa politique économique est fragilisée le cumul des endettements non remboursées problème de dérive des finances publiques car l’assainissement souhaité à court terme est impossible la possibilité d’un retour à une situation acceptable avec un retour à 3,5 %, mais ce n’est pas envisageable avant 2027 la France est surendettée, son déficit public est au-delà des 5,6 % annoncés pour disposer d'une capacité partielle de remboursement, il faudrait de la croissance (or en a eu une de 1,5%) il faudrait des taux de croissance de 4 % solution potentielles proposées : - le contrôle des dépenses publiques : volonté de l’état veut y gagner 10 milliards € - s’orienter vers un assainissement budgétaire progressif il faut progressivement réduire le déficit public gagner plus et dépenser moins - dynamiser la croissance rechercher des moyens de relance de la croissance (très difficile) il n’y a pas d’envie de dés-épargner pour dépenser et investir de la part des Français (doivent être encouragés) Précision : la dette publique correspond à tous les engagements financiers de la France sous forme d’emprunt contractés par l’État, les collectivités publiques et tous les organsines qui en dépendent si on veut mieux les contrôler il faut agir au niveau de l’État, des collectivités et des organismes qui dépendent de ces collectivités le déficit public est un flux est la différence entre les recettes et les dépenses soit on est en excédant, soit en déficit la dette est l’engagement qui doit être remboursé et le déficit est le manque à gagner du coté des recettes par rapport a ce qu’on a gagné la France cumule chaque fois un déficit, elle vit de manière continue au dessus de ses moyens l’Europe avait fixé une norme que la France n’a jamais respecté le déficit public ne devait jamais dépassé 3 % du PIB national or en France on se rapproche des 6 % (quasiment le double) ex : chiffres de prévision de 2023 en 2022, la dette publique de la France était 3 101 milliards €, 110-111 % du PIB presque dans la partie double du taux raisonnable accordé par l’Europe l’Europe considère que endettement est problématique des lors qu’il surpasse 60 % 81 % de l’endettement est contracté par l’État, les 19 % reviennent des collectivités publiques et des organisations qui en dépendent le secteur des administrations sociales est le moins dépensier, il obtient une satisfaction → résultat qui corrige un peu la difficulté des finances publiques données statistiques : la moyenne européenne de la dette est de 82 % la France est bien au dessus 6 pays ont une dette publique supérieure à 90 % de leur PIB en 2024 : la Grèce (162%), l’Italie (137%), la France (111%), l’Espagne (108%), la Belgique (106%) et le Portugal (99%) la France est mise en demeure de la réduire depuis 2 ans besoin de financement de plus en plus croissant Section 1 : dérives des finances publiques besoin de financements croissants par rapport à la capacité le maximum acceptable serait de 60 % l’Allemagne est à 64 %, est avant était en dessous des 60 %, vient de dépasser cette marque est perçu comme un affaiblissement problème de financement du COVID il a marqué un frein à la production et à la croissance et des compensations financières ont du être engagées programme du coûte que coûte l’espoir du gouvernement français était, en 2020, de compenser ce que l’économie ne pouvait plus assurer du fait de la fermeture de l’activité économique, et de permettre ainsi cette prise de relai par l’État de garantir la croissance pour se maintenir et progresser les engagements financiers, au moment de la prise de relai, ont été beaucoup trop élevés l’État s’est surendetté pour compenser ce que les entreprises ne pouvaient plus assurer voulait une accélération de la croissance mais a eu un affaiblissent la France a eu 20 % supplémentaires de dérapage financier les Allemands dénoncent cette faiblesse : même dans un contexte plutôt positif, la France reste dans l’incapacité de se relever économiquement dans le Traité de Maastricht, 60 % n’est pas considéré comme handicap majeur en 2000, la France était à ce taux, en 2017 est à 100 % l’économie française est en dérapage, pour fonctionner elle doit déraper signal qui alerte les autres pays européens les Italiens on déclaré la France en banqueroute sauvé par la BCE qui décide de diminuer progressivement l’endettement et le déficit accordés avec objectif d’assainissement total en 2020 toutes les économies possèdent cette liberté de remboursement totalement ou particulièrement la charge de la dette est le coût de l’emprunt est une spirale, cercle vicieux la France, l’Allemagne et l’Italie : 3 pays qui rempruntent sur les intérêts pour rembourser la dette seule moyen de sen sortir est d’avoir de la croissance l’État français va mettre des titres financiers va faire appel aux citoyens (contribuables) : dire d’acheter et d’investir dans les titres de créance qui sont négociables sur le marché a une parade pour financer sa charge de la dette 2 titres émis : - des bons du trésor négociables à taux fixe a été tellement utilisé que la crédibilité automatique affaiblie ne l’est plus depuis 2024 proposé sur le marché faut trouver d’autres modes de financements : va les chercher de l’autre côté des frontières les non-résidents sont aujourd’hui les principaux détenteurs de la dette publique la dette est détenue à plus de 50 % : fonds de pension, d’investissement, d’assurance, des banques auprès de Émirats Arabes Unis et de la Chine la BCE reproche à la France le bilan de ses finances publiques, non seulement par l’importance de la dette mais par la nature de financements or, la Chine aujourd’hui pose problème, elle subit un ralentissement de son activité économique, peut être une menace d’autre parts les EAU, exercent un mode de pression qui peut engager la France (sous plan militaire, idéologique) → facilité pour chercher de nouveaux modes de financements et la BCE cherche expressément à ce que la France réduise ses finances - des obligations assimilables du trésor (OAT) les caractéristique de la dette française elle emprunte plus de 1/3 auprès de banques or la BCE détient 8 % de la dette française les banques nationales peuvent répliquer mettre fin à des financements nationaux directs (menace) → interdépendance capital à partir de ses disponibilités la France fait appel à de nouveaux crédits bancaires et émet des titres financiers, des obligations sur les marchés financiers aujourd’hui, 9,8 % de la dette publique française est détenue par les compagnies d’assurance qui font des placements d’assurance vie on finance avec de l’argent qui devrait être orienté vers l’investissement les banques françaises détiennent près de 8 % de la dette publique en 2022, les recettes ont diminué de 7,4 % augmentation entre 2022-2023, est de 2 % les dépenses publiques sont aujourd’hui en 2023 de 57,3 % du PIB en 2022, 58,8 %, en 2021 59 ,6 % → dépense moins, mais la dette augmente encore 2019, la dette publique était de 80 % en 2022, 111 %, en 2023 110,6 % ⇒ cercle vicieux il faut soit gagner plus ou surmonter au moins la charge de la dette 1ère raison : manque de croissance économique l’économie ne peut pas se tirer d’elle-même, doit emprunter 2e raison : perte du pouvoir d’achat dû à l’inflation sans croissance, moins de richesse, baisse d’activité, pas d’issue possible recettes de 51,9 %, les dépenses de 57,3 % la charge de la dette en 2023 représente 1,8 % (est supérieure au taux de croissance) difficulté majeure pour l’économie française, est désignée comme économie en danger bilan financier dégradé, ce qui implique une montée de l’endettement 2 effets : les recettes ralentissement nettement : défaut d’activité le déficit augmente → incapacité de redresser ces comptes publics la seule bonne période est l’excédant des administrations de sécurité sociale II. Les comptes des administrations publiques françaises en 2023 1ère raison : les recettes ralentissent très fortement 2022 : le déficit public de la France était de 5,3 % 2023 : 5,5 % 2024 : devrait arriver à 6 % les administrations sont de plus en plus coûteuses, besoin de financement qui s’alourdit la charge de la dette sur les emprunts précédents s’alourdit difficulté qui s’intensifie 2e raison : les taux de prélèvement obligatoire se stabilisent voir se réduisent mais restent dissuasifs pour l’investissement frein à l’accélération aujourd’hui est de 45 % comment dépenser moins en obtenant moins de recettes Capacités ou 2020 2021 2022 2023 besoins de financement des administrations publiques déficit public - 8,9 % - 6,6 % - 4,7 % - 5,5 % dette publique brute 114,8 112,7 % 111,2 % 110 % recettes publiques 52,8 52,9 53,7 51,5 dépenses publiques 61,7 59,5 58,4 57 prélèvements 44,3 44,2 46 % 44,6 % obligatoires déficit 7 % début 2025 si aucune indice ne serait prise plus du double autorisé lorsque le budget s’emballe et l’économie concerné n’a pas de croissance suffisante, elle doit le financer à crédit politique d’engagement de l’État au niveau sanitaire lorsqu’il y a eu la crise sanitaire il fallait donner des compensations financières maintenant, elle doit rembourser → une inflation qui a nécessité des moyens financier conséquents + subventionner les entreprises pour encourager l’embauche et la formation des jeunes actifs reste très coûteux le défaut de croissance la France espérait obtenir en 2024 un taux de croissance de 3 %, en a eu que la moitié l’assainissement est impossible avant une période 3-4 ans effort durable sur 4 ans surtout pour les grandes entreprises, mais risque que l’investissement soit plus attrayant dans d’autres pays Partie 2 : Les enjeux pour demain l’enjeu comme une obligation et non comme un choix pression par les instances européennes qui dénoncent le risque d’insolvabilité la crédibilité passe par l’obligation d’un assainissement budgétaire au plus vite obligation de donner la priorité à celui-ci on diffère la politique pourtant nécessaire d’incitation à l’investissement, qui est nécessaire pour la croissance trouver dans l’immédiat 60 milliards € est doublement contraignant approche du déficit budgétaire : retrouver un équilibre stabiliser (pas corriger) + le surendettement 1er mode opératoire : contrairement aux engagements des gouvernements précédents, faire un effort fiscal contribution fiscale majorée → répercussion immédiate sur le pouvoir d’achat si le pouvoir d’achat est réduit, la demande est freinée (logique de Jean-Baptiste Say) l’offre n’a plus de contexte économique favorable → si elles n’ont pas les débouchés garantis, or on a besoin d’un stimulus de croissance or l’assainissement va vers une paralysie de la croissance on préfère assainir que de courir le risque d’une récession économique en ne faisant rien il faut revoir la grille d’impôt, or elle est l’une des plus élevée en Europe presque la moitié qui est reversée à l’État modèle social qui couvre bien, mais pas pour les générations qui arrivent 2e modèle : réduire la masse salariale des administrations publiques réduire le nombre de fonctionnaires → ils seront donc disponibles sur le marché du travail risque d’une hausse de chômage par effet de ricochet d’obligation d’assainissement de son budget c’est le chômage qui risque de progresser (souvent le chômage est conséquence d’un choix politique) 3e moyen : contracter les dépenses sociales et sanitaires plafonner certaines subventions qui sont accordées, soit aux entreprises, soit aux ménages solliciter une contribution sociale pour le financement du budget de la sécurité sociale le 1 % des dépenses personnelles de chacun en terme de sécurité sociale 1 % des droits qu’on avait acquis les performances de la sécurité sociale s’infléchissent aussi, alors qu’étaient les seules qui s’en sortaient → il faudra donc le maintenir, ou éventuellement le faire progresser à 1,5 % mesure supplémentaire en vue de mieux régler ce budget l’État renonce à l’octroi de subventions et de budgets complémentaires qui étaient accordés à l’écologie pour le développement durable et à l’enseignement supérieur 10 milliards € → déjà annoncé durant les élections législatives 2024, aujourd’hui c’est confirmé il n’y a plus le choix d’orienter il fait agir les études économiques permettent de mesurer l’impact des efforts demandés réduire de 10 milliards d’économies budgétaires c’est d’accepter en contre partie 0,2 % au moins de croissance en moins or, il n’y a pas assez de croissance ⇒ avec ces mesures, le gouvernement fragilise la croissance, et il sait qu’il en a besoin d’une croissance supérieure → les Français doivent garder confiance et continuer de consommer croissance plafonnée à 1,5 % le gouvernement dit qu’en septembre 2024 10 milliards supplémentaires seraient nécessaires, aujourd’hui on sait que c’est pas suffisants, il faut 6 fois plus le 10 octobre 2024 → gravité de la situation affirmée ce n’est qu’un programme annoncé pour 2024, les mêmes exigences devront se poursuivre sur 2025 la croissance de 2024 est beaucoup plus terne que celle que nous escomptions le mauvais contexte chinois, souffrance de la part de l’économie allemande (0,9 % de croissance), or son modèle s’était basé sur son essor de productivité au 1er trimestre 2024, la croissance a progressé que de +0,1 % malgré un effort soutenu de la part de l’État, que +0,2 % au 3e trimestre, légère amélioration, +0,3 % → elle butte sur ses contraintes de financement l’investissement privé se réduit car n’est pas incité, l’épargne ne se transforme plus en investissement les agents économiques deviennent prudents et augmentent leur épargne se rendent compte que les banques ne jouent plus leur rôle de preneur de risques, elles se comportent comme des entreprises à la recherche de profit or pendant longtemps elles étaient des institutions au service de l’État depuis la crise sanitaire, les banques se diversifient et deviennent de véritables entreprises font de la téléphonie, assurance, placements spéculatifs l’État tente de changer cette tendance, mais elles refusent car le risque est trop élevé on tirait enseignement de la crise économique de 2008 : prudence des prêts sont accordés que à ceux qui sont solvables condition déterminante mais contraire à la croissance il faut que l’État dépense moins, que l’effort fiscal se renforce, la politique sociale s’équilibre comment financer la politique macro-économique ? par de l’endettement supplémentaire, en fragilisant encore plus les dépenses publiques → dérive du poids de la dette publique le taux d’endettement est de +111 % la difficulté est que la charge de la dette s’est renforcée la préoccupation de l’Europe est l’évolution du volet financier de la France Conclusion la dérive des finances publiques de l’économie française pose surtout le problème de la soutenabilité de la politique budgétaire → jusqu’où pourrons nous aller dans de telles conditions ? crise d’insolvabilité, sa crédibilité est remise en cause ⇒ crise majeure financière, économique et politique 1ère vision : la vision libérale néo-classique croient en l’initiative privée, considèrent que la sortie de crise permettrait d’éviter l’intervention trop coûteuse de l’État ce sont les déficits publics eux-mêmes qui en sont responsables désormais les taux d’intérêts ne peuvent plus qu’être élevés → protège l’économie, limite la création de monnaie, permet à ce que l’économie française ne dérape pas financièrement la BCE s’inquiétait des dérapages financiers, donc a augmenté les taux d’intérêts pour limiter au plus possible les emprunts la France ne se préoccupe pas de rendre l’argent la BCE va geler la création de monnaie, les taux vont augmenter car seront une ressource rare la France sera découragée et va donc moins emprunter → dénonce la problématique de l’argent facile, du déficit public non contrôlés 2e vision : vision keynésienne, pro-interventionniste ces déficits publics dont néanmoins indispensables pour soutenir l’activité justifie la logique, déplore le cumul de ces déficits engagés pour relancer l’économie dans l’espoir de relancer la croissance théorie du multiplicateur budgétaire si l’État dispose de moyens financiers, il peut disposer des ressources et il y aura un effet de retour de la croissance notion d’effet multiplicateur : intervention de l’État qui augmente son engagement sur les secteurs qu’il juge porteur de croissance même si ça coûte beaucoup, par déficit en retour il consolide et accompagne la croissance → on dépense, mais in fine on récupère plus que ce qu’on a dépensé avait très bien marché avec le plan Marshall, le plan Roosevelt donner les moyens financiers aux économies pour reformer leurs modèles a tellement marché que période faste en France : les 30 Glorieuses les taux de croissance se sont accélérés au point de se situer entre 5,5-6 % l’effort financier plus que compensé par la croissance donnée dynamique de croissance qu fait plus que compenser l’effort financier réalisé → ceci est vrai en situation de croissance, mais lorsque la croissance est monotone, le déficit s’additionne aujourd’hui, lorsqu’on finance l’économie, ce qu’on n’a pas c’est de la croissance en retour la France n’est pas en situation de récession mais de croissance modérée effort démesuré par rapport à l’espoir de reprise escomptée la croissance est boostée par l’investissement surtout par l’investissement privé direct, et indirectement par l’investissent public (mais celui-ci ne peut plus être financé) la croissance est la condition prioritaire d’une sortie de crise Chapitre 2 : La montée de l’endettement 1. L’évolution des dépenses publiques le déficit est un flux, l’endettement en un stock le déficit varie constamment la dette est un emprunt, un engagement au niveau européen il faut apporter des preuves de la volonté de corriger ce risque les économies sont en quête d’évolution elles dépensent beaucoup pour renforcent leur croissance et obtenir en retour de la croissance et obtenir une force économique toutes les économies ont un endettement du secteur public le secteur privé commence à suivre la tendance la dette publique s’accélère et devient une préoccupation en 2022 : la dette publique de l’économie française était de 111 % en 2023, 109,9 % en 2024, avec des taux d’intérêts plus faibles, la dette s’est alourdie le coût est plus fort, le risque est plus élevé (la capacité à rembourser se dégrade chaque année) ce sont les banques à 60 %, les assurances, les entreprises qui détiennent des obligations du trésor les pays étrangers vont devenir l’acteur principal → financement extérieur les pays émergents et l’Arabie Saoudite → leurs économies dépendent de l’essor économique des grandes nations il faut surveiller les dépenses publiques problème de politique contra-cyclique l’Europe dénonce l’importance de l’endettement de l’économie française sollicite la responsabilité de la France en lui demandant de réduire ses dépenses met en avant la nécessite d’une économie contra-cyclique le cycle économique de dépenses à la hausse, fragilise et expose l’économie à des risques supplémentaires il faut agir contre l’évolution de ce cycle pour éviter ce risque, il faut assainir : réduire les dépenses il ne faut plus revaloriser certaines dépenses (les retraites) → réduire le volet social de l’accompagnement de la population, demander certaines prises en charge directes, réduire l’indemnisation du chômage ⇒ besoin de responsabilisation elle vise à contracter dans le sens inverse de la croissance réduire les dépenses d’accompagnement, freiner les dépenses publiques, réduire à la baisse le rythme de croissance même les pays émergents doutent de la France 2. Le financement des dépenses publiques - comment financer les finances publiques par un financement fiscal - financement monétaire malheureusement, il ne nous appartient plus → il faudrait créer de la monnaie, mais cela reviendrait à dévaloriser l’euro si un financement monétaire des dépenses publiques est sollicité, alors la BCE va prendre le risque de produire beaucoup de monnaie, la valeur va diminuer → cette monnaie se déprécie risque inflationniste redoutable → réduira le pouvoir d’achat - financement par les marchés de capitaux l’État va pouvoir couvrir partiellement les déficits, remboursera en émettant de nouveaux emprunts la France a trouvé un bon prêteur jusqu’en 2023 : la Chine puis, elle a perçu les difficultés de la France et elle-même est en affaiblissement de croissance elle veille sur la capacité de remboursement le financement sur la scène internationale uniquement auprès des grands établissements financiers risque que ces pays étrangers limitent la durée de l’emprunt Keynes, une économie insolvable on dénonce en le risque pourtant, un déficit publique n’est pas forcément un mauvais signal mais vivre avec un déficit cumulé devient inquiétant → effet du multiplicateur budgétaire peut être de 2 natures : - multiplicateur budgétaire : concerne le budget joue par l’intermédiaire du budget, grâce à l’intervention de l’État cela impacterait directement l’économie - multiplicateur fiscal : au sujet des impôts réduction des impôts en escomptant plus de dépenses de leur part, donc plus de croissance potentielle ⇒ démonstration des avantages de l’utilité publique agit directement sur les dépenses publiques au lieu des les contracter, on accentuerait les dépenses dans l’espoir d’un retour de croissance supplémentaire distribution de budget il n’y a pas d’effets multiplicateur car il n’y a plus de financements ⇒ nouveau gouvernement avec de nouveaux projets - réduction des dépenses - ne pas avoir de financements extérieures - effort fiscal le multiplicateur keynésien parfois bloque des fois, au lieu de jouer l’effet multiplicateur, des acteurs le paralyse pour mettre cela en place il faudra emprunter il faut que ça soit toujours supérieur à l’effort d’investissement refus catégorique de financer la politique keynésienne par la France 3. Dépenses publiques et politiques économique Musgrave considère que toute politique budgétaire a 3 objectifs : - l’allocation du budget, d’affectation répartition du budget entre les priorités (les ministères) - la stabilisation aujourd’hui, surchauffe avec de l’inflation ou en situation d’insuffisance de croissance - la redistribution pour corriger les inégalités, soutenir les bas-revenus et mettre un impôt progressif sur les hauts-revenus la répartition mérite d’être étudiée → elle permet de s’interroger sur les secteurs prioritaires (en France, le nucléaire, la recherche, le secteur des services) les services coûtent cher, mais peuvent rapporter beaucoup la France a délaissé la planification, alors que ça lui permettait de faire des choix judicieux dans une société il y a des niveaux de revenus différents, il faut tenter de corriger les écarts il faut stimuler les bas-revenus pour leur permettre un niveau de pouvoir d’achat suffisant il faut leur donner des allocations (ex : pour les étudiants, la bourse, au niveau des ménages avec des allocations familiales renforcées) lorsque l’État s’engage et dépense plus, ce n’est pas systématiquement mauvais il le fait souvent dans un souci d’efficacité ⇒ ces 3 fonctions ne sont pas forcément synonyme de dérapage budgétaire 2. Le rôle des stabilisateurs des dépenses publiques économie où la dégradation des finances publiques est avérée le rôle stabilisateur de l’État n’est pas accompli sélectionne le public, chasse les primo-accédants, les étudiants la politique macro-économique ne garantit plus de résultats le financement de l’endettement était jugé comme acceptable car dynamisant, mais désormais est un risque → on laisse l’économie sans moyens mener une politique d’austérité déficit public chronique les 1ères critiques : - sur la stabilité des comportements on ne peut plus évaluer avec exactitude les comportements de consommation dans un langage théorique quand il y a un incertitude, vont-ils différer leurs consommations ou favoriser la consommation présente pour Keynes, quand il y crise, les gens ont une préférence pour le futur il faut que l’État subventionne, et ainsi le risque est effacé aujourd’hui, même si l’État revalorise le pouvoir d’achat, les gens continuent d’investir → bloquent l’économie, ne font pas confiance - dans tous ces effets d’assainissement, on intègre très mal les réactions au prix on fait comme si les agents étaient sensibles au fonctionnement de l’économie, mais peu sensibles à l’évolution des prix alors qu’en cas d’inflation, les prix s’emballent les agents aujourd’hui n’ont plus cette réaction de vouloir se protéger en achetant plus cher ils attendent les anticipations des agents bloquent le mode opératoire des interventions de l’État ⇒ elles convergent sur l’idée que Keynes aurait surestimé la puissance d’intervention de la politique budgétaire ceci en contexte inflationniste, lorsque la dette publique est importante Keynes aurait sollicité l’intervention d’État, mais en surestimant le retour de celui-ci → l’effet escompté du retour de la croissance est beaucoup plus faible que celui théorisé gel de relance de l’économie avec les orientations annoncées le 10 octobre 2024 la politique actuelle française trouve que si on demande un effort fiscal élevé, ils payeront plus d’impôts mais n’augmenteront pas leur consommation → affaiblissement de la croissance plutôt que relance de l’activité le problème : en freinant les dépenses on provoque un effet d’éviction, l’État privilégiant le financement de son déficit au détriment de son économie → ralentit encore plus l’économie crowding out l’État doit arbitrer en priorité pour le financement du déficit ou pour le financement de la croissance ? l’Europe impose un effet d’éviction à la France, du point de vue de la croissance Chapitre 3 : Inflation et pouvoir d’achat dans un contexte d’affaiblissement économique mondial Introduction la conséquence du ralentissement- de l’économie chinoise qui fragilise la demande internationale et qui donc reste une préoccupation jusqu’à où va-t-elle baisser ? est bien pour l’inflation mais fragilise notre pouvoir d’achat crainte de bascule et d’une baisse de l’inflation vers une déflation prix qui continuent de baisser et la récession économique qui s’installe relation entre le niveau de l’inflation en France et l’importance de la croissance mondiale si l’économie ralentit, évidemment l’inflation fléchit 1,8 % d’inflation en 2024 sûrement l’économie mondiale se ralentit de manière excessive provoque l’effet contraire de l’inflation : les prix au niveau international baissent le chômage reste un risque préoccupant est de 7,1 % → préoccupation les économistes vont démontrer l’existence d’une relation inverse entre le niveau d’inflation et le taux de chômage plus l’inflation baisse, plus le risque de chômage risque de progresser → relation de Phillips taux de chômage très présent parmi les non-diplômés la stagflation est un déséquilibre redoutable et le demeure en 2024 raison de 2 effets simultanés : - l’économie qui fonctionne plus, stagne plus que l’inflation menace pour l’économie européenne, que l’inflation progresse encore légèrement alors qu’il n’y a plus de croissance en France, 2024, orientation restrictive de la politique budgétaire dépenser moins et réguler le déficit public accompagner l’activité économique - redouter la déflation désinflation : les prix diminuent pour une croissance donnée l’évolution des prix régresse, on récupère du pouvoir d’achat les prix sont freinés et diminuent inflation : les prix augmentent plus vite que la croissance pouvoir d’achat qui diminue hausse des prix plus rapide que le rythme de la croissance déflation : baisse continue des prix avec un ralentissement aggravé de l’économie niveau d’activité au niveau de récession quand elle démarre, elle s’incruste ex : le Japon a pris 20 ans pour en sortir le risque de la croissance l’emporte sur la baisse des prix 2022 et 2018, la France y a quasiment succombé avec un appauvrissement du pouvoir d’achat des ménages I. Les causes il y a 2 origines : - la demande on est tous consommateurs pour une offre donnée, si demain notre demande globale est augmentée de 20 % alors que l’offre est stable, il y aura une insuffisance de biens une demande trop forte va enclencher une hausse des prix si il y a persistance dans cette hausse de la demande, alors l’inflation s’installe → les consommateurs peuvent provoquer de l’inflation si la demande est exagérée - l’offre lorsque l’entreprise décide de revaloriser la masse salariale (augmenter les salaires) lorsqu’il n’y a pas de meilleure productivité et que la croissance est stable cette hausse des salaires, représente un coût salarial supplémentaire pour l’entreprise → si ce coût est majoré, amplifié à tous les secteurs, se traduit par une baisse de compétitivité des firmes françaises par une perte de croissance, alors que les coûts ont augmenté, c’est comme si les prix de demain allaient progresser → les entreprises plaident pour une hausse des salaires se propage à tous les secteurs coût salarial majoré freine leur croissance l’entreprise seule ne peut supporter ce prix, va répercuter sur ces prix les prix au préalable déjà en hausse à défaut de croissance supplémentaire, elle doit en répercuter une partie du coût sur les produits et services rendus la valeur de la monnaie est totalement déconnectée de la valeur des biens excès de monnaie dans l’économie lorsque l’État décide d’accompagner la croissance sollicite la création de monnaie ne peut pas en décider seul au niveau européen car la France est au sein d’une union économique européenne seule la BCE peut décider de créer de la monnaie si cette monnaie nouvelle créée ne circule pas, elle correspond à de l’inflation si la demande est trop faible, l’économie végète / stagne s’accompagne d’inflation 1. Raisons de l’inflation dans une économie A. Approche par les circuits - circuit salaire – consommation inflation par les coûts, par la demande → lorsque des valorisations de salaires sont votées, le coût salarial augmente le salarié obtient une augmentation de son pouvoir d’achat + augmentation du coût salarial pour la firme n’est pas systématiquement de l’inflation en sera, lorsque le salarié qui dispose grâce à l’indexation de son salaire, consomme davantage car a plus de pouvoir d’achat s’il utilise ce gain sous forme d’une demande plus forte, il réconforte l’entreprise → la croissance alors est confortée si le salarié ne consomme pas le gain qu’il obtient, l’entreprise subit cette revalorisation le coût n’est plus compensé par une demande a versé un salaire supplémentaire majoré, mais en contrepartie il n’a pas acheté l’équivalent du montant qu’il a reçu les charges salariales augmentent trop fortement, répercute une partie, voire la totalité, sur les consommateurs → le perdant y est le consommateur puisque le niveau général des prix a augmenté, le pouvoir d’achat du consommateur a diminué demain, il achètera moins → sera plus cher l’entreprise ira à vendre encore moins les consommateurs réagissent en consommant moins → effet de cliquet spirale inflationniste le mal s’installe et progresse l’inflation va s’auto-entretenir elle va progresser le salarié qui obtient une majoration de son salaire, son entreprise attendra à ce qu’il consomme plus mais il consomme moins, alors que l’entreprise avait prévu un coût va donc augmenter le prix de ses biens le consommateurs subit, qui n’a rien obtenu en plus, a un pouvoir d’achat en baisse l’entreprise va donc prévoir à vendre moins → au lieu de corriger le niveau de l’inflation, elles l’entretiennent, soutient le contexte inflationniste ne stabilise jamais les comportements embauche moins et investit davantage en capital remplace les salariés par des équipements productifs il n’y a pas de nécessité à revaloriser le capital → permet d’investir davantage - le circuit revenu – investissement pour qu’il y ait de la croissance il faut investir plus on investit, plus on escompte un revenu supplémentaire décalage entre le temps d’appropriation ne rapporte pas plus aujourd’hui, mais le fera demain le rendement escompté, si il est différé, il s’emballe investir plus aujourd’hui permet de produire plus demain mais on gagnerait plus après-demain → il faudra entretenir ce rendement chaîne cumulative, une fois que le rendement s’est exprimé, il faut encore produire plus, capable d’embaucheur et de produire davantage la rentabilité du coût de l’investissement est toujours différé décrochage entre la demande et l’offre (la première étant toujours plus l’offre) revient à soutenir l’inflation - circuit impôt - dépenses publiques normalement quand l’État augmente les impôts, c’est pour soutenir la progression des dépenses publiques poud donner des moyens de financer plus de dépenses publiques pour soutenir l’activité croissance plus forte que celle économique plus vite que le rythme de l’activité, quand l’État dépense plus qu’il ne gagne accompagner la croissance dépenser sans limite amener à un problème de fonds 1er canal : on augmente les impôts quand il n’y a pas de croissance augmentation des impôts des plus hauts revenus engager la vision moyen terme / long terme 2e canal : on produit plus de monnaie quand on crée de la monnaie, on met plus d’euros dans chacune des nations, la valeur de l’euro est moins chère le prix de l’euro va baisser risque potentiel d’augmentation de l’inflation ce que l’entreprise ne peut plus financer, sollicite la contribution du consommateur, soit à prix stables, soit à prix élevés, alors qu’ils devraient baisser leurs prix - circuit financier dans une économie fragilisée, les agents économiques ont peur que le coût de la vie s’emballe ne le constate pas mais l’anticipe l’État est confronté à une psychose soit ils achètent tout de suite pour éviter la hausse, soit ils diffèrent, achèteront quand ce sera moins cher on entretient le mécanisme inflationniste qu’on redouté le circuit financier va être propulsé par l’anticipation les agents qui s’attendent à des hausses de biens même d’énergétiques supplémentaires s’ils veulent maintenir leur pouvoir d’achat ils doivent faire des demandes de crédit supplémentaires le plus tôt possible agit sur le taux d’intérêt qui va augmenter le coût de l’argent par les anticipations est majoré le consommateur sollicite une compensation, mais va augmenter les taux d’intérêts, qui vont a la hausse or les taux d’intérêts sont l’inflation → précipitation de la hausse de taux d’intérêts rentabilité fragilisée l’inflation profite toujours aux emprunteurs vont rembourser avec une monnaie qui leur coûtera moins chère l’emprunteur va gagner de l’argent parce que le coût de l’emprunt sera moins cher la banque accorde un prêt aujourd’hui dont la valeur demain est diminuée sera de plus en plus prudente, pour ne pas perdre de l’argent va réduire la masse d’argent quelle peut prêter dans l’économie difficulté majeure pour le circuit financier, comment les agents vont se comporter face au risque de l’inflation les banques vont proposer plus d’activités d’assurance que de crédit ne jouent plus leur rôle de financier de l’économie 1er facteur inflationniste : inflation par les coûts plus les matières premières augmentent, plus le coût des salaires progresse répercussion sur les prix de ventes les coûts des salaires se répercutent sur les prix de vente des produits si, de plus, les salaires sont indexés sur l’inflation, pour maintenir le pouvoir d’achat, alors l’inflation par les coûts progresse 2e cause : inflation par la demande quand le demande de biens est plus soutenue à offres égales, il faut combler une progression de la demande pour une offre stable il faut donc augmenter le prix impact décisif sur le niveau de l’inflation plus l’écart entre l’offre et la demande, la demande surpasse l’offre et le prix s’élève le risque de l’inflation se lève 3e cause : inflation importée lorsque le coût des matières premières augmente, l’entreprise le subit et le répercute ex : chocs pétroliers inflation çà 2 chiffres, charge excessive pour l’entreprise l’entreprise réplique ce coût sur son prix de vente, ce qui correspond à une forme d’inflation il devient plus cher de consommer ce bien parce que les matières premières coûtent plus cher le système des prix s’emballe, les matières premières coûtent plus cher, la production coûte plus cher, l’entreprise répercute sur le prix de vente, c’est le pouvoir d’achat du consommateur qui est directement touché 2. Les mécanismes inflationnistes pour un emprunteur, l’inflation est avantageuse nécessairement défavorable pour un prêteur A. Bilan coût avantage - l’inflation exerce des effets redistributifs profitables aux emprunteurs diminue le coût de l’emprunt pour l’emprunteur le remboursement reviendra moins cher l’inflation profite à l’emprunteur, par rapport aux détenteurs de profit le salaire du salarié est indexé progressivement pour supporter le coût de l’inflation accepter de différer l’indexation du niveau de retraite accepter une indexation moindre des retraites que le niveau de l’inflation les salaires et le bas niveau de salaires sont complètement indexés du niveau inflationniste le salarié n’est pas victime de l’inflation quand l’indexation s’est déjà faite il n’en subit que momentanément les faits → son niveau de gain est affecté par le niveau de l’inflation il est important que le salaire soit indexé sur l’évolution des prix le détenteur du capital subit la plus grosse perte - les créanciers sont lésés par l’inflation si le taux d’intérêt n’est pas indexé sur la hausse des prix le rendement de leurs créances diminue ils prêtent de l’argent mais le remboursement sera fait avec une valeur monétaire inférieure le préteur continue car est en situation de moindre risque placer son argent est insûr, car le taux d’intérêt baisse baisse de rentabilité le créancier dans tous les cas subit l’inflation si on essaie de se couvrir face au risuqe si on a conscience que linflation diminue le pv d’acaht la banque centarle va diminiuer la quantité disponible le taux dinteret - les anticipations des agents l’inflation fait peur car dévalorise notre pouvoir d’achat la valeur de la monnaie en est affectée plus l’inflation s’installe, plus elle fragilise la capacité à dépenser effet de substitution : consommer plus maintenant et épargner moins aujourd’hui l’inflation, pour s’en protéger, doit diminuer l’épargne d’aujourd’hui pour accroître la consommation d’aujourd’hui l’inflation par des anticipations est contenue par la peur, forme un effet de substitution au détriment de l’épargne d’aujourd’hui consommer plus et épargner moins aujourd’hui cet effet est revenu parce qu’il agit sur les prévisions et les spéculations est pénalisant effets de l’inflation sur la croissance conséquence de la croissance si l’économie est victime d’inflation c’est parce que le rythme d’activité baisse la quantité de monnaie émise doit être contrôlée M. Friedman : imputable selon l’évolution de la politique monétaire si on maîtrise le niveau de l’inflation, on serait capable de comprendre ces fluctuants contrôler la masse monétaire pour éviter le risque inflationniste, pour éviter qu’il y ait trop de monnaie (ou sinon la valeur se dévalorise) faire beaucoup de crédits sans avoir la capacité de remboursement domaine où le libéralisme est top dangereux : le domaine monétaire illusion d’être riche faible au contrôle de la monnaie ou sinon dévalorisation de la monnaie l’inflation baisse avec un niveau inférieur à 2 % recommandation de Friedman il faut que la quantité de monnaie en circulation évolue à un rythme inférieur au rythme de la croissance économiste (qu’il n’y ait pas de tendance inflationniste) il faut que la quantité supplémentaire de monnaie mise à disposition évolue à un rythme inférieur à 1,5 % → l’autorisation est donnée à la BCE or elle ne peut garantir un rythme de croissance en dessous de 1,5 % alors que l’Allemagne a une croissance inférieure à 1 % la France a besoin de financements, a un taux de croissance supérieur à l’Allemagne situation de quasi-blocage indépendance budgétaire de chaque nation mais une dépendance monétaire commune en terme de politique économique, les États peuvent agir seulement du côté du budget lutter contre la dépréciation de la monnaie défendre la valeur de la monnaie disparité des niveaux de croissance au sein de l’UE la BCE prend tout de même les décisions sans prendre en compte al croissance immédiate des États membres les résultats mettent du temps à agir le ralentissement de l’économie a permis de meilleurs résultats quant à la régulation de l’inflation rôle de la BCE compenser l’impact du ralentissement précipiter la demande ? Économiquement, elle devrait financer la croissance financièrement, elle ne peut pas le faire parce que les économies les plus exposées sont en dérive financière la politique aujourd’hui de la BCE est de donner priorité au contrôle de l’inflation même s’il tient plus aux effets du ralentissement qu’à l’efficacité de la politique monétaire européenne maintient ce contrôle alors qu’elle sait qu’en terme de contrôle de résultats, c’est le ralentissement de l’économie mondiale qui agit causes liées aux facteurs de demande et d’offre : - une demande trop forte tend à augmenter les prix et favorise le risque inflationniste - une offre trop, restreinte, renforce la rareté et fait augmenter les prix si la BCE contrôle la masse monétaire, c’est pour éviter l’inflation, stabiliser la valeur de l’euro elle défend sa valeur en contexte inflationniste, elle va réduire la quantité d’euros émise, pour le stabiliser en contrôlant cette quantité, elle soutient les taux d’intérêt à la hausse avec moins d’euros, cela crée une rareté : taux d’intérêt augmenté → le risque inflationniste est donc réduit au niveau des échanges l’achat de produits européens coûtera plus cher si l’euro est fort (alors qu’au niveau du marché européen cela est bénéfique) pour éviter de l’inflation, la BCE doit réduire la quantité d’euros et élever les taux d’intérêt, inévitablement elle agit contre la croissance européenne, elle la freine pour investir il faudra payer plus cher → l’activité économique sera freinée une économie telle que le France a plus d’inflation que de croissance ne peut pas vivre correctement l’Allemagne a un taux de croissance de 0,9 % dans l’arbitrage du contrôle de l’inflation voulu par la BCE et le niveau de croissance nécessaire par les économies européennes, une part de la responsabilité de la BCE est dépensée la BCE maintient une politique quantitative du contrôle de la monnaie politique plébiscitée par un monétariste libéral, comme Friedman théoricien libéral, de l’offre, favorable au libre échange, mais interventionniste pour le contrôle de la monnaie → la quantité de monnaie en circulation aurait dû être contrôlée par la Banque Centrale serait une obligation pour limiter l’inflation sur le plan monétaire la BCE ne finance pas la croissance Comment favoriser l’investissement ? l’État doit prendre le relai l’État français le fait depuis le début des années 2000 investissement productif financé par le budget aujourd’hui double contrainte : - pas de financement monétaire de la croissance : contrainte de la BCE - plus de financement budgétaire de la croissance : contrainte d’assainissement budgétaire aujourd’hui en 2024, la politique de la BCE est reprochée aurait un encadrement monétaire trop fort de plus, le niveau de l’inflation est désormais acceptable inflation bien moindre que l’année précédente → les gouvernements français et allemands soulignent que l’inflation est désormais pratiquement maîtrisée dans l’inflation observée, 2 paramètres peuvent être distingués : - inflation importée : coût des produits énergétique politique de contrôle de la masse monétaire européenne impossibilité de réduction de l’inflation importée dû au coût énergétique → expliquée par des facteurs exogènes conséquence du conflit russo-ukrainien ⇒ éléments sur lesquels la BCE n’a aucun pouvoir elle pourrait donc baisser les taux, qui relanceraient l’activité économique, mais elle refuse - inflation interne l’action demandée est coordination des moyens et des objectifs or la BCE veut éviter à ce que l’inflation déstabilise l’euro → logique monétariste présentée par Friedman a peur de l’inflation, déplore le risque de l’instabilité de l’euro et craint une fluctuation de l’activité économique toute fluctuation de l’activité est une situation de risque pour la valeur de l’euro source potentielle d’inflation ⇒ encadrer le mieux possible la valeur de l’euro l’Europe aujourd’hui a pour mission quelque soit l’origine de l’inflation de stabiliser la valeur de l’euro nécessité de prendre conscience que la baisse de l’inflation est tributaire de facteurs géopolitiques tels que l’évolution du coût énergétique provoqué par les pays de l’OPEP, les résultats du conflit russo-ukrainien → peuvent affecter lourdement le pouvoir d’achat des Européens il faut inciter à dépenser pour soutenir la croissance risque de relation que les économistes mettent en évidence entre l’inflation et le chômage comme l’inflation affecte le pouvoir d’achat, elle réduit la demande or, si la demande est affaiblie, les perspectives de débouchés des entreprises sont affectées à la baisse les entreprises vont donc réduire leurs offres manque de débouchés les entreprises anticipent cette baisse et vont moins embaucher → risque de chômage croissant le comportement des firmes face à la baisse de la demande des ménages, dû à la faute du pouvoir d’achat suite à l’inflation, est leur demande effective demande effective : demande telle que l’entreprise la perçoit une entreprise raisonnable va produire en fonction du niveau de croissance qu’elle observe en fonction du ressenti de l’évolution de la demande qu’elle attend → ne produira pas aveuglement produit en fonction des prévisions qu’elle fait : de la demande qu’elle perçoit étant donné le contexte → tient compte du contexte économique préférerait une demande plus forte mais tient compte des problèmes conjoncturels en période de tension inflationniste, l’entreprise anticipe un risque de baisse de la demande réduit ses prévisions car elle estime que la demande effective va se ralentir → baisse de la demande effective, donc produit moins et embauche moins le niveau de chômage se stabilise depuis 2022, il n’a jamais été aussi bas mais l’embauche ne s’accélère pas Chapitre 4 : La stabilisation du taux de chômage légère tendance a avoir une hausse infime le taux de chômage n’arrive pas à se réduire à ce qu’on appelle l’équilibre du plein-emploi taux de chômage modéré de l’ordre de 5 % aujourd’hui, il persiste à 7,3 % le taux de chômage dépend fortement du niveau de croissance → impossibilité d’infléchir fortement le chômage le taux de croissance l’affecte directement si la croissance aujourd’hui est limitée, cela provoque le ralentissement de l’activité et entretient le chômage il reste une préoccupation majeure le niveau de chômage moyen en France sera de 7,3 % mais avec des disparités importantes entre les classes d’âge pour les 15-24 ans, jeunes qui ne sont pas initiés, sans formation ni encadrement exposés à un risque de chômage de 17,1 % → prendre en charge la formation non-diplômés l’Allemagne forme ses jeunes, met des contrats d’apprentissage, les encadre et les accompagne → faible taux de chômage de cette classe d’âge + les jeunes en quête d’un diplôme de moyen terme (sur 4-5 ans) passe des contrats avec des entreprises et institutions → la durée de chômage est de 3 semaines maximum alors qu’en France c’est entre 6 et 18 mois alors qu s’est améliorée, avec les contrats d’alternance le taux de chômage dépend des fluctuations / cycles économiques cycle de décroissance mais avec un taux d’activité porteur mais, les entreprises n’ont pas confiance donc n’embauchent pas ⇒ il faut qu’il y ait de la croissance et une absence de fluctuations défavorables Introduction : évolutions ud taux de chômage en France selon la période économique récente période de 2008-2013 - 2008 : crise des sub-primes les banques américaines qui avaient financé les ménages à risque, pour spéculer, et font supporter ce risque par ces ménages en leur prêtant à taux variables plus l’économie est variable, plus les taux augmentent + les prêts concédés étaient faits à taux variable les ménages emprunteurs devront rembourser à prix plus élevé → avec les directives des banques centrales, les taux d’intérêt ont augmenté la banque centrale a fait augmenter la valeur du dollar car avait peur d’une crise économique pour éviter un non-remboursement, la créance était transformée en titre financier du fait de la renommée bancaire, possibilité de la placer au sein de banques étrangères les banques françaises avaient acheté massivement les titres doutés prenant le risque de non-remboursement des clients → n’ont pas vu le risque étaient établis par titre et à taux variables c’est le client qui paye à taux majoré ⇒ crise qui éclate car les clients n’ont rien remboursés situation de non-remboursement prêt hypothéqué les hypothèques prises sur les biens achetés grâce à ces emprunts sont valorisés → la valeur hypothécaire du bien a perdu ce sont surtout les banques centrales européennes qui l’ont subit vont donc assurer le financement de la monnaie en créant de la monnaie au moment où la crise éclate, les banques centrales n’ont plus en tête la stabilité monétaire, veulent juste éviter la banqueroute bancaire → les taux d’intérêt chutent et les risques d’instabilité monétaire augmentent le système bancaire en est envahi Lehman Brothers ⇒ crise majeure financière, instabilité en France, progression du taux de chômage de 3 % le défaut de croissance est un perturbateur du niveau de l’emploi et qu’elle que soit son origine - 2013-2015 le taux de chômage est stabilisé la politique économique confirme un financement de la croissance dès 2013 des politiques d’accompagnement de sortie de crise, de relance de l’activité, financent les entreprises et banques → permet de réduire fortement le chômage cependant, il va seulement se stabiliser ⇒ l’incertitude des marchés les entreprises sont en attente de confirmation de croissance le pari gouvernemental était de dire que la politique d’accompagnement d’investissement des entreprises va amener une chute du chômage mais n’a pas été le cas ⇒ confirmation de la relation croissance – taux de chômages - 2015-2022 incertitude économique qui progresse, la croissance se ralentit, l’inflation augmente, la politique économique d’accompagnement s’impose le taux de chômage se réduit détente de la quantité de monnaie en circulation le chômage se réduit de 3 % → au détriment de l’inflation, mais en faveur du chômage si elle se confirme, il faudra arbitrer entre un choix difficile - plus d’inflation et moins de chômage - moins d’inflation et plus de chômage risque pour 2025 d’une augmentation nouvelle du chômage la BCE veut juste une baisse du chômage la priorité devrait être la régulation du chômage → interactions de relations inverses d’inflation et de chômage en 2023 : ralentissement de l’activité économique, stabilité du chômage 2024 : le taux de chômage à son niveau le plus bas depuis 2022 en France au dernier trimestre, très légère tendance à la hausse I. Les différentes formes de chômage 3 types de chômage : - chômage structurel chômage qui persiste, dure dû à l’insuffisance d’adéquation entre l’offre et la demande de travail → ne sont pas connectés correctement il y a des rigidités, tant du côté de la demande que de l’offre besoins sur le marché du travail sui ne sont pas couverts par la population active en âge de travailler → les formation sont souvent en inadéquation avec les besoins soit les gens sont trop diplômés : les entreprises recruteraient à un salaire plus bas problème de la qualification de la main-d’œuvre soit les offres de contrat rebutent la population en âge de travailler, car l’effort demandé est jugé trop pénalisant ce que les anciens acceptaient de faire, l’ancienne génération refusait d’y participer + problèmes de contraintes horaires aujourd’hui, demandes d’embauche de plus en plus fortes avec des contraintes particulières l’effort sollicité est souvent perçu comme non-suffisamment compensé exigences aussi de la population les plus jeunes qui demandent des aménagements horaires, souvent incompatibles avec le capital machine exigent une mobilité des équipes → exigence en inadéquation avec l’attente des travailleurs politiques économiques qui doivent corriger ces difficultés de divergence entre l’offre et la demande de travail est possible mais très long - chômage naturel définit par Friedman taux de chômage dit de plein emploi même dans une économie où la croissance est soutenue, où tout semble bien fonctionner, avec une inflation maîtrisée néanmoins, il existerait un taux de chômage incompressible à court terme → taux de chômage le plus faible possible étant donné la conjoncture obligé d’admettre mais qui n’est pas une préoccupation ex : les étudiants qui ne travaillent pas encore ce taux de chômage dit de plein-emploi progresse aujourd’hui aux États-Unis est de 3,5 %, mais l’est de 5,5 % en Europe en fonction de la conjoncture, ce taux de chômage d’équilibre de plein-emploi tend à augmenter Friedman au début le qualifiait à 2,5 % aujourd’hui, certain niveau de blocage, volant de chômage qui persiste plus ce niveau de chômage naturel est élevé, plus le marché du travail est rigide → manque de souplesse nécessite du temps pour accueillir les nouveaux travailleurs si reste durablement sur le long terme en chômage est dû exclusivement à un choix personnel refus d’entrer sur le marché du travail - chômage frictionnel chômage involontaire dépend des délais d’ajustement entre l’offre et la demande du travail les caractéristiques du marché du travail le font subir chômage temporaire auquel les jeunes diplômés seront confrontés particularité que si on est formé à Paris et qu’on cherche un emploi dan la capitale, ce chômage est encore plus réduit pour un étudiant en province, ce risque de chômage est au moins du double (12-18 mois) → il faut se donner les moyens de l’embauche effet d’Hystérèse les causes réelles du chômage ont disparu, mais le chômage demeure est une caractéristique des économies occidentales aujourd’hui quand les gouvernements mettent en place des politiques économiques d’accompagnement de croissance / de relance de l’activité financent l’activité et agissent contre le ralentissement (défait de financement, incertitude économique, manque de débouchés) → attendent en retour une embauche accrue le délai de retour de relance de l’emploi est très long : les entreprises sont méfiantes doute des anticipations des consommateurs par rapport aux perspectives escomptées de débouché inquiétude sur la répartition des revenus : répartition épargne – consommation taux d’épargne étant de 15 % entre 1870 et 1914 : mêmes effets ⇒ chômage structurel II. La relation inflation – chômage problème majeur de relation qui conduit à un arbitrage Faut-il réguler en priorité l’inflation ou lutter en priorité contre le chômage ? Phillips relation inverse entre le taux de chômage et le taux d’inflation plus une économie réduit sont aux d’inflation, plus en contre-partie elle s’expose à un risque élevé de chômage moins d’inflation impliquerait plus de chômage en France, en 2024, taux d’inflation de 1,8 % et taux de chômage de 7,3 % → lorsque l’inflation baisse, le taux de chômage persiste est le même que l’année d’avant → le taux de chômage se stabilise alors que l’inflation s’est réduite déséquilibre majeur persiste on ne peut pas avoir simultanément absence d’inflation et de chômage, sauf sur la période des 30 Glorieuses → taux de croissance tel, que la croissance à elle seule finançait l’économie la croissance assurait l’embauche à l’exception des 30 Glorieuses (absence d’inflation et de chômage) aujourd’hui, quand il y a moins d’inflation, au mieux le chômage persiste, au mieux il s’accélère → contrôler les hausses de salaires Sont-elles d’autant plus fortes que le niveau de chômage est faible ? elles peuvent être engagée dès lors que le niveau d’activité est soutenue car le niveau de chômage est faible → ne serait donc pas inflationniste nécessité de réduire l’inflation si la croissance prend le relai, l’inflation n’est plus un problème aujourd’hui le niveau d’inflation est bas mais aussi une insuffisance de croissance ne permettant pas une augmentation des salaires ⇒ arbitrage du choix de politique économique favoriser la baisse de l’inflation ou celle du chômage volonté gouvernementale de donner un emploi à chaque personne en quête d’un travail pour le faire spontanément et le financer il faut qu’il y ait une croissance suffisante Phillips souligne cette difficulté prend en compte beaucoup d’éléments de son analyse - la croissance du salaire est négativement corrélée au taux de chômage plus il y a de chômage, moins il y a de progressions de la dette abondance de gens en quête de travail, l’entreprise fait face à cette abondance et n’a pas obligation s’augmenter le niveau de salaire l’inflation va donc progresser quand le chômage va diminuer lorsque le chômage se réduit, la disponibilité de main-d’œuvre pour l’entreprise se raréfie si l’entreprise veut embaucher, elle doit accompagner son embauche d’une progression de salaire → plus le chômage diminue, moins la main-d’œuvre disponible est abondante il faut motiver cette rareté de disponibilités par un salaire mieux rémunéré or, une augmentation de salaire sans croissance supplémentaire nécessite création de monnaie qui est inflationniste le financement des salaires directement réintégré dans l’économie sous forme de pouvoir d’achat supplémentaire seront non inflationniste à condition qu’il y ait croyance car la création de monnaie est compensée par la croissance → illusion d’un maintien de pouvoir d’achat -0,3 % baisse du pouvoir d’achat → la croissance de demain n’existera pas les contraintes de l’assainissement budgétaire hausse des salaires est négativement corrélée à la hausse de chômage quand le chômage diminue, contrainte de financement des salaires à la hausse mais qui risque de stimuler les pressions inflationnistes - plus le taux de chômage baisse, plus la montée des salaires s’accentue → il faut répartir le revenu tiré de la production si le chômage est réduit, il doit être récompensé par les travailleurs la part qui revient en profite et devient investissement risque d’être réduite → durablement, la croissance sera réduite car manque d’investissements - le chômage est pratiquement régulé l’équilibre du marché du travail son assuré les conditions du plein-emploi sont remplies les salaires doivent rester stables le plein-emploi n’est pas une condition d’équilibre pour soutenir les salaires à la hausse l’arbitrage inflation – chômage, de même que la relation croissance – chômage, sont déterminants pour le choix de la politique économique sans croissance on ne peut pas financer l’équilibre de plein-emploi garantit un niveau de croissance qu’il faut savoir sauvegarder en augmentant les salaires, l’inflation augmente aussi le niveau d’équilibre de l’emploi est compromis ⇒ sa thèse sur la relation inverse sur le chômage et l’inflation est retenue mais également remise en cause III. Remise en cause de la relation Phillips la relation n’est pas systématique, ne s’exerce pas de la même façon entre l’inflation et le chômage selon le contexte économique en 2024, le niveau de l’inflation en France est inférieur à 2 % dû au fait du ralentissement économique mondial le taux de chômage est stabilisé , mais reste supérieure au taux de chômage d’équilibre de plein-emploi, presque de 7,5 % et le gouvernement vient de mettre en place un projet d’assainissement budgétaire le FMI parle même de risque d’insolvabilité 2025 : crainte d’une progression nouvelle de ce taux de chômage sous l’effet d’une contraction des dépenses publiques qui freinent l’investissement public, qui ralentit la croissance or, la croissance est déjà trop faible à défaut de pouvoir d’achat suffisant, comment compenser le manque d’activité Pacte de Solidarité et de Croissance : limitant la dette à 60 % contexte de contraction budgétaire, risque évident de sous investissement productif été donc de ralentissement de la croissance et de progression du chômage avant 1914 : au moment où par la Révolution industrielle le rythme de croissance est boosté de lui-même quand il y a des déséquilibres, les prix