Problèmes économiques contemporains PDF
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Panthéon-Assas University Paris II
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This document explores contemporary economic problems, focusing on public finances, major imbalances, and new challenges like migration and population aging. It examines the importance of balancing public finances and the challenges of adjusting economies to the impact of globalization. The document also discusses the historical context of globalization, including the 19th-century industrial revolution and the contemporary globalized economy.
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**[Problèmes économiques contemporains]** ===================================================== I. *Finances publiques et (grands) déséquilibres majeurs : accent essentiel sur la dérive des financements, incertitude sur le plan budgétaire qui sont déterminantes pour l'avenir de tous* ***-...
**[Problèmes économiques contemporains]** ===================================================== I. *Finances publiques et (grands) déséquilibres majeurs : accent essentiel sur la dérive des financements, incertitude sur le plan budgétaire qui sont déterminantes pour l'avenir de tous* ***-\> Comment rétablir l'équilibre des finances ?*** Le journaliste peut penser à une économie performante s'il y a une inflation inférieure à 2% du PIB, mais l'économiste voit cette performance dans un côté internationale, qui se montre finalement mauvaise : ralentissement de l'économie chinoise. Si elle est en phase de ralentissement, notre croissance est menacée (ici, le taux d'inflation est meilleur mais la croissance faibli). II. *Les nouveaux défis qui pèsent aujourd'hui : la migration, le vieillissement de la population* - ***On sacrifie la génération montante ou les générations âgées ?*** Plus on avance, plus on cotise pour plus de gens. La cotisation n'est plus applicable à 100% : il faut que le salarié crée une cotisation basée sur le capital de **manière facultative**. La logique serait de diminuer la part de cotisation des jeunes, et de les obliger à cotiser pour eux-même à la place - Le financement pour les retraites : ***faut-il différer l'âge de départ à la retraite*** - [État-providence] (intervention de l'État dans les domaines social et économique) = bien-être de la population. Ajd, débat sur une montée des impôts. ***Faut-il modifier la protection sociale ?*** - ***Comment gérer l'evt étant données les contraintes économiques et financières ?*** Adaptation des économies à forte croissance (polluantes) ou organiser l'espace = conséquences économiques et politiques (questions sur la pêche par exemple) = DÉFIS **CHAPITRE INTRODUCTIF : Mondialisation et géopolitique contemporaine [(à réviser)]** Pour l'historien, il y a deux temps forts de la mondialisation : - Au XIXème, jusqu'en 1914 : comment cet événement industriel et commercial a boulversé l'économie (Angleterre). 1GM = rupture dans les relations industrielles comme commerciales - [Mondialisation contemporaine], 1970 à nos jours : les économies mettent en application des nouveaux appuis, de nouvelles économies et de nouveaux enjeux émergent : le choc pétrolier au coeur de cette mondialisation + la conquête de l'espace = révolution dans les comportements et les enjeux de l'Asie en particulier (et les USA), les Chinois font le pari de la réussite, mais aussi les pays émergents. Les nouvelles économies s'autonomisent. -\> l'économiste doit s'inspirer des historiens dans son étude **SECTION 1 : La mondialisation du XIXème siècle** Entre 1801 et 1914, ça aurait pu durer plus longtemps mais la 1GM créer une rupture totale à ce mouvement de révolution industrielle, le développement va dès lors à l'industrie militaire. **[Conséquence]** : met sur la touche l'ANG et la FRA pour se faire dominer par les USA, qui eux n'ont tjrs pas céder leur place ***Comment l'ANG a-t-elle impulsée cette mondialisation ?*** [Le mouvement des enclosures] : on confisque des terres agricoles pour les convertir à la mondialisation. L'ANG a compris qu'il fallait reconvertir les espaces, mais la population est défaillante à l'industrie : surabondance de chômage **volontairement créée** par l'ANG, qui commence son procédé de développement industriel : il faut de la main d'oeuvre pas forcément habile, donc la main d'oeuvre agricole suffit, on la déplace vers l'industrie (misère sociale car mauvaise rémunération), profite du courage des agriculteurs et de leur soumission à un salaire bas : l'ANG a rempli les conditions d'une transition industrielle. Adam Smith (économiste) montre que les grandes usines sont capables de produire en masse et de porter l'économie de manière plus rentable. La performance va de plus en plus rapidement arriver avec de l'équipement : la **[capitalisation]**. Smith (théoricien de la valeur) et Ricardo y voient une certaine magie : plus l'usine est grande, plus on gagne, on capitalise... Le facteur capital et le facteur travail prennent sens. Le travail devient plus performant avec le capital (c'est moins pénible... on améliore les salaires) =\> [SUCCÈS INDUSTRIEL] : les facteurs améliorent les performances. Les prix vont baisser donc on maintient la production étrangère, ce qui accroit la croissance de l'ANG et de la FRA. La France suit ce mvt de manière moins intense que l'ANG, mais sera suivie par l'ALL et l'URSS. Elle a compris (ANG) qu'il fallait conserver sa suprématie et se concentrer sur le progrès technique : laboratoires, équipement industriel. Mais aussi sa compétence dans le tissage, l'étoffe, mais elle a refusé de s'y spécialiser, car elle a compris le danger de la spécialisation dans un secteur fermé, elle est donc passé par le progrès technique. Elle a compris que la diversification était indispensable. Elle s'est spécialisée dans son secteur (étoffe, métallurgie) jusqu'à son décollage, puis elle s'est ouverte à plus de secteur (laboratoires). Quand l'ANG pouvait produire 10 000 épingles, la FRA (1er concurrent), pouvait n'en faire que 1 000. L'ANG décide de se comporter comme une banque mondiale, capable de financier les autres économies, elle prend le risque d'utiliser ses réserves, de les faire circuler (fondamental en économie, pour lui donner de la valeur) : La CITI, la banque de GB, prête sur son propre sol et à l'étranger (hégémonie). Elle va gérer sa monnaie, gère ce risque de perdre de la valeur et donne une valeur d'or à sa monnaie (plus de risque) =\> Puissance industrielle, économiques et financière dès la fin du XIXème. 1 : Angleterre 2 : France : moins performante que l'ANG mais assez importante 3 : les autres pays européens Cela est remis en cause par le premier conflit mondial, y compris l'hégémonie britannique/européenne \+ un choix risqué : dans son élan de croissance totale, elle est allée chercher à l'extérieur des conditions de productions encore + favorables : colonisation pour matières premières et main d'œuvre quasi-gratuites/bon marché. Ça n'a pas marcher, ça a ralenti son décollage : bcp de capitaux britanniques ont été expatriés vers ces pays colonisés sans retour, problème et déception pour les investisseurs : inquiétude, le rendement est cette fois négatif par rapport aux risques entrepris Il faudra ainsi rechercher de nouvelles orientations : après l'industrialisation classique, Le **[libre-échange]** = le libéralisme économique : Smith et Ricardo qui vont évoquer cette notion Ricardo : pour produire bcp, il faut réaliser de grosses industries en les dotant d'un capital matériel énorme et d'une main d'oeuvre spécialisée Smith : industrialisation importante mais il faut aussi organiser la libre circulation des marchandises : il fait comprendre au gvt britannique qu'il faut jouer la concurrence, à côté d'avoir une grosse industrie, il faut être capable de concurrencer les concurrents (être compétitif). Malgré l'hégémonie, il faut s'interroger sur la valeur des biens, proposer un tarif raisonnable. Les concurrents seront incapables de vendre la même qualité au même prix, donc le L-E est la clé du succès britannique. Les produits britanniques, plus innovants, sont donc vendu 25% moins chères, ce qui freine l'économie française, mais la FRA va avoir la sagesse de reconnaître la supériorité de l'ANG, et va donc annuler certaines productions pour s'approvisionner en ANG (comme prévu par Smith) C'est l'enrichissement d'une nation dictée par des économistes comme Smith Ricardo dit : ce qui est important, ce sont finalement les avantages comparatifs et non absolus = admettre ses faiblesses, abandonner les productions les moins avantageuses et importer à la place, tout en se spécialisant d'avantage dans les productions les plus performantes. Ex : fin XIXème, la GB produit très efficacement de l'étoffe et de procédés métallurgiques et assure moins efficacement la production viticole. Ricardo dit d'annuler la prod viticole car la FRA est meilleure. Le gouv britannique subventionne ainsi l'investissement industriel. Cette croissance tient donc aux économistes, aux efforts des industriels et à la pertinence du gvt britannique qui axe sa croissance vers les recherches économiques (coordination) ***Que se passe-t-il en cas de réglementation ?*** La France est très sensible aux directives gvtales, tandis qu'à cette époque, bcp de provinces françaises veulent se spécialiser dans des secteurs précis pour concurrencer l'ANG, mais la France est règlementée, car elle a la certitude que le marché n'est pas une garantie absolue, ce qui est vraie car il a des défaillances : 3 risques : - Externalités, grand marché = fragilisé + les taxes sont dangereuses - Gaspillages inévitables - Tendance inévitable à produire un bien plus banalisé, sans tenir compte des intérêts particuliers, on répond à la plus grosse demande : la FRA a un système de réglementation pour y palier Pour les Anglais, il y aurait un être bienveillant qui dirige les actions (deus ex machina), les Français n'y croient pas du tout La FRA base la réussite de l'ANG sur son grand marché = défaillances Organisation : vision différente de la politique économique entre les théoriciens et les praticiens (gvts) économistes qui instaurent des barrières douanières : disparité entre les conseils et la technique (les Français douteront de la libre circulation : marché réglementé), contrairement à l'ANG qui maintient sa libre circulation 1 : take off (décollage) 2 : libre circulation 3 : réforme monétaire fait concurrence à la France car le franc n'était pas désiré à l'international Le SMI (Système monétaire international) fonctionne avec la monnaie britannique (garantie de référence en or très reconnue), que toutes les autres économies s'arrachent. Caractéristiques de l'or : - Charges fixes : aucun risque car la valeur est assurée dès le départ, tlm en demande - On peut déterminer la contrepartie dans tous les autres types de monnaie Ex : unité A = 10g d'or ≠ unité B = 20g d'or : l'or est un référentiel commun Cette monnaie va déterminer l'équilibre économique et financier du pays Cette économie est capable de récupérer cet équilibre, en particulier grâce aux relations commerciales et aux comptes commerciaux. Pour les économistes, quand des entraves à la LC sont émises, l'économie hégémonique vent subitement moins de produits, sa balance des paiements, inévitablement, va supporter le contrecoup de ce ralentissement commercial, moins d'entrée d'argent : on vend moins, on gagne moins. Mais l'économie hégémonique peut y remédier car sa monnaie est tellement bonne que les économies concurrentes vont demander la monnaie Mais la France veut freiner la suprématie britannique (donc financière et économique), mais sa monnaie reste demandée, donc on ne peut pas freiner la suprématie financière Le risque est de vouloir contrôler la monnaie sans vouloir la faire circuler, mais l'ANG avait des réserves =\> le mercantilisme/colbertisme : on accumule pour déstabiliser et s'enrichir, mais ce n'est pas durable car on anéantit tlm donc on sombre car on ne fait plus rien de notre empire (plus prsn ne peut détenir notre monnaie) =\> puissance déchue Décision extrême : on refait circuler la monnaie + elle n'a pas commis l'erreur de la FRA : une émission de monnaie non-contrôlée, la FRA a voulu être libre de faire circuler sa monnaie mais c'est risqué car ça affaiblie cette monnaie L'atout de la GB est d'avoir réussis à maintenir la stabilité de sa monnaie, et d'avoir compris les choses essentielles (libre circulation, changes fixes...) Finalement, toutes les économies ayant vécu cette RI, ont été confrontés à un arbitrage entre la valeur monétaire et la valeur économique, que la GB a réussi à concilier. **SECTION 2 : La mondialisation contemporaine** Mondialisation contemporaine = 1980-90 à nos jours - Très spéciale, repose principalement sur une logique de souveraineté - Problème de reconnaissance de certaines nations [3 temps forts ] - Politiques économiques fondamentales - Changes flexibles - BCE (j'avais mal à la main ce n'est pas fiable) Les USA prennent la relève de l'Angleterre d'abord en se basant sur l'or puis avec une monnaie abondante Cette seconde mondialisation va être marquée par des gros enjeux monétaires nouveaux risques d'instabilité Un change flexible qui confère au dollars une forte valeur, parfois exagérée Il ne suffit plus d'être dominante comme l'Angleterre mais avoir une monnaie voulue et la capacité de l'émettre mais si les USA faiblissent, le dollar aussi Les économies européennes veulent se développer, mais surtout de protéger des instabilités monétaires. L'euro avait pour but de devenir international, mais cela a échoué, toutefois, cela permet aussi de consolider le front européen, et de donner à la BCE une autorité européenne (elle est indépendante des autres organes européens) La BCE peut freiner l'économie pour freiner l'inflation. Or, une BC doit avoir pour objectif de freiner l'inflation tout en protégeant la croissance. **3 moyens** : - Libéraliser le commerce mondial - Diminution/suppression des taxes douanières, des frontières économiques, ne laisser que la compétitivité - Je n'ai pas la troisième ptn ***Comment vendre le plus possibles aux prix les plus bas ?*** Avec la théorie des avantages comparatifs de Ricardo La seconde mondialisation en retient une logique : la libéralisation de l'échange doit être profitable ! Alors que les libéralistes voient une dépendance, ce que l'on recherche, c'est d'atteindre la meilleure compétitivité possible. Ce sont les consommateurs les plus grands gagnants (pas de taxes, meilleurs prix...) Il faut libéraliser les activités financières, mais cela pose un problème de concurrence entre les nations Le but est de gagner le plus d'argent possible. L'Irlande ajd a mis en avant cet avantage financier libéral en le doublant davantage de transparence fiscale mais dans le sens de l'investissement financier. Ces groupes échappent à la fiscalité, donc ce sont des privilèges, mais c'est le caractère même de la mondialisation qui a provoqué ceci. Des économies comme la France ne sont pas attractives dans ce secteur d'activité, donc ça pose un problème de désavantage. [3eme moyen pour libéraliser] : il faut des réglementations du marché du travail, ceci dans une logique de protection sociale. Ici la France apporte une garantie nettement supérieure par rapport aux autres nations, donc elle protège le travailleur. Et l'idée de la mondialisation contemporaine serait d'uniformiser ces effets positifs (elle a des droits protecteurs liés à son système social). Donc une seconde mondialisation qui repose sur un principe logique de libéralisation de l'échange mais avec une aide de l'Etat, pour garantir le respect des lois du travail, les tensions financières, des injustices. Il faut savoir que dans celle-ci, le problème de la souveraineté des nations se pose. Une logique de globalisation des échanges s'impose mais repose sur un concept de gouvernance mondiale. ***Pourquoi tenter de mettre ce principe de gouvernance mondiale ?*** La France l'a fait avec la BCE à l'échelle européenne. Au niveau de la mondialisation, l'objectif est d'essayer d'instaurer une gouvernance mondiale totalement indépendante, mais une conséquence de cette mondialisation, comment le faire ? En prenant de la souveraineté aux pays, en fonction des enjeux internationaux, et cela devient une difficulté lorsqu'il y a des économies inégales. On ne peut pas imposer les mêmes contraintes à des souveraineté nettement supérieures à d'autres. Le problème majeur actuel est une logique mondiale des marchés. Ajd, on raisonne en eco en termes d'espace mondial, de relations internationales et non plus en termes de souveraineté nationale. A l'époque, on avait l'Angleterre et la France, puis les USA début années 2000. Ajd, C'est une difficulté à savoir résoudre. Plusieurs contraintes vont y être liées car au nv du marché international surgit une difficulté essentielle : les stratégies de négociations entre les acteurs. Il y a des intervenants qui défendent leurs intérêts, donc ***comment éviter ces risques de concurrence dans un marché totalement libre et ouvert ? Est-ce que cette gouvernance mondiale est une nécessité ou une idéologie ?*** Ajd, cette seconde mondialisation se caractérise principalement par une perte de souveraineté de la nation, on ne raisonne plus en termes de nation, à la différence du XIXe, c'est donc très difficile au plan géopolitique car il faut mettre en place des stratégies d'intervention, la fiscalité est au cœur des occupations, car on a un marché à l'échelle internationale mais avec des règles fiscales nationales. Or on sait que le pvr des États dépend ajd de leur taille et de la taille de leur marché. ***Peut-on corriger la concurrence fiscale ?*** Actuellement en France : non, on n'en a pas la capacité. On s'ouvre au commerce international alors que les enjeux sont internationaux. La première nation européenne qui a pris conscience de cette difficulté est l'Allemagne, qui s'est alignée sur la fiscalité dès le XIXe, il faut réduire notre fiscalité sur les échanges pour gagner plus en compétitivité. La France est consciente de cette difficulté mais n'a pas les capacités de palier à cette dernière, et ne peut pas garantir une compétitivité-prix suffisante pour dynamiser ses échanges. ***La seconde est donc plus contraignante que la première qui a la chance de pouvoir s'opérer dans un concept de croissance accéder ?*** Ajd la mondialisation contemporaine souffre énormément de cette absence de croissance (première difficulté), à la fois du côté de l'Europe, partiellement du côté américain et fortement du côté chinois. Le manque de dynamisme vient du manque de croissance. Ajd, on est dans un contexte de concurrence avec un contexte de rapports de force politique,.... Deuxième difficulté : la mondialisation contemporaine a fortement bousculé en profondeur les économies sociales démocrates. Les acquis sociaux, les revendications des agents, les consommateurs qui n'ont plus la fidélité acquis au début de la première mondialisation Le consommateur sait ajd comment réagir, il a une contrainte financière de plus en plus forte, ce que les économistes dont Ricardo préconisaient : la demande fera la différence. Des acquis qui vont devoir souvent imposer une intervention de l'Etat pour trouver d'éventuelles compensations. Comment protéger ajd le secteur automobile européen ? En taxant les importations chinoises, la Chine réplique dans un autre secteur, donc ce jeu de menace stratégique conditionne fortement l'échange international. La recherche absolue de taille du marché : plus j'ai une taille importante, plus j'ai de gains garantis. Or, comment réagir face à ces nouveaux enjeux Une réaction utopique : il faut relancer le protectionnisme, pour ne pas subir la taille du marché, et donc freiner l'échange, mais cela affaiblirait la nation. Autre : accélérer la mondialisation en instaurant des projets dominants dans le but de l'abondance de l'offre pour faire baisser le prix, donc l'enjeu économique est totalement mis de côté. Certaines économies ont la capacité de financier leur propre mondialisation, contrairement à d'autres. Donc comment concilier ***[PARTIE 1]* : FINANCES PUBLIQUES ET DÉSÉQUILIBRES MAJEURS** La difficulté majeure de l'économie française est son endettement financier. **[Chapitre 1] : La dérive des finances publiques de l'économie française [(à réviser)]** Pourquoi peut-on parler de dérive des finances publiques ? Quels sont les problèmes posés par l'état actuel de nos finances ? - La montée de l'endettement La difficulté majeure d'une nation par rapport à un ménage, c'est que la nation ne rembourse pas le capital de manière périodique, mais elle ne rembourse que les intérêts. Ainsi, on accumule un capital qui s'alourdit, et ça fini par asphyxier. Aujourd'hui la France ne rembourse que ses intérêts. On appelle cela la [charge de la tête]. La BCE a augmenté ses taux directeurs pour verrouiller la masse monétaire en raison de l'inflation. En 2020, la France doit un taux d'intérêt de 18% à la BCE pour alléger la charge de la dette. Les décisions de la BCE sont indépendantes des systèmes économiques nationaux, elle agit pour défendre la valeur de l'euro. D'où la montée inévitable de l'endettement français. - Les caractéristiques de l'endettement français La France accumule cet endettement car elle en diffère chaque année son remboursement mais l'emprunt se cumule même si elle ne rembourse rien, ce qui fait perdre de la crédibilité (critiquée par l'Allemagne). Sa politique économique est fragilisée. Même problème pour le Portugal (qui a fait des efforts de remboursement), pour l'Italie (qui stabilise) et pour la Grèce qui n'a jamais réussi à rembourser. Aux médias on affirme que pour la possibilité d'un retour à une situation acceptable de la France, il faudrait un déficit de 3,5%, ce qui est désenvisageable avant 2027, essentiellement car le taux est entre 5,5 et 6%. Pour se faire, il faudrait de la croissance (qui est de 1,5%) de 4-4,5%, ce qui est impossible actuellement. Quelles sont les solutions potentielles proposées ? - Un contrôle indispensable des dépenses publiques - S'orienter vers un assainissement budgétaire progressif, réduire notre déficit public : gagner plus (très mal vu), dépenser moins. Possibilité d'une fiscalité plus partielle. - Dynamiser la croissance, trouver de nouveaux moyens de relance de la croissance. Il faut inciter par des primes ou des réductions de fiscalités sur l'investissement La dette publique : tous les engagements financiers de la France sous forme d'emprunt contractés par l'Etat, les collectivités publiques et tous les organismes qui en dépendent. Le déficit public : un flux, c'est la diff entre les recettes entre les dépenses. Excédent ou déficit. Chaque mois, la France augmente son déficit public. L'Europe avait instaurer une norme que la France n'avait pas respecté : le déficit public doit être inférieur à 3% du PIB, et la France est très proche de 6%. Chiffres : - En 2022, la dette publique de la France : 3 101 milliards d'€, 110,57% du PIB, on est presque dans la partie double du taux raisonnable accordé par l'Europe (60%) - 81% de la dette publique est contracté par l'Etat, les 19% complémentaires relèvent des collectivités et des organismes qui en dépendent Le sécheur de l'administration sociale obtenir un résultat satisfaisant avec un déficit excédentaire. - Le poids de la dette est en moyenne européenne de 82%, on est donc dans le rouge. 6 pays européens ont une dette publique supérieure à 90% de leur PIB en 2024 : la Grèce (162%), l'Italie (137%), la France (111%), l'Espagne (108%), la Belgique (106%), et le Portugal (99%). Le poids de la dette pour ces six économies est très lourd, et la difficulté est de savoir comment régler ces dettes. On pourrait demander aux citoyens mais ce serait contraire à la relance de l'économie, d'où le choix du ministre... il y aura deux voies de réglage de cette dette : freiner des dépenses publiques et... **SECTION 1 : le besoin de financement croissant de l'économie française** Un besoin financement par rapport à une disponibilité de fiscalité. On est bien au-delà du tolérable, contrairement à l'Allemagne (64%) ou l'Irlande (44%), la France a 111% est le fruit d'une dérive totale. Comment justifier ce dérapage ? Le Covid a marqué un frein à la prod donc à la croissance, et des compensations financières ont dû être engagées (coûte que coûte), peu importe le coup, il faut accompagner la politique économique, mais jusqu'où ? En 2020, la France est « fermée » et penche à garantir sa croissance pour bien repartir à la sortie du Covid, mais ces efforts financiers ont été bcp trop élevés, et l'Etat s'est trop surendetté pour ce que les entreprises pouvaient assumer en termes de production. Comment l'Etat a financé ? Par le biais des OAT (obligations de trésor) en permettant ainsi un financement direct des entreprises en difficulté, ce qui a permis un relai de l'Etat dont le Covid, mais elle a eu un ralentissement au lieu d'une accélération de la croissance. La France qui était déjà endetté (même avant le Covid, elle était à 90% du PIB), a accumulé 20% de dette publique. Elle a eu d'énormes difficultés qui se cumulent ajd. Prq ça pose un réel problème ? La dette ne cesse d'augmenter depuis 15 ans, ce que l'Allemagne dénonce. En 2000, l'endettement de la France est de 60% du PIB, ce qui est le maximum tolérable, en 2017, on est à 100%, avant le Covid : elle vit à crédit en permanence, donc un signal dès lors qui alerte les autres pays européens. L'Allemagne affirme que la France ne pourra pas rembourser, mais les économies répliquent que ça sera envisageable avec un taux de croissance de 4,5%, ce qui est énorme. Ceux qui veulent protéger le plus l'image de la France accusent le Covid alors que cela dure depuis 2017, en plus de l'Allemagne et de la BCE. Deux dérogations ont été accordés à la France. Comment la France s'est enlisée dans de tels résultats ? A la diff d'un particulier, une économie de rembourse pas son capital, mais ses intérêts. Car on la considère crédible. En revanche, chaque année, les intérêts de la dette doivent être remboursés, mais le coup de l'emprunt progresse. La France aggrave donc chaque jour sa capacité à rembourser. Étant donné qu'aujourd'hui on ne dispose pas de recettes suffisantes pour rembourser la dette, on emprunte encore et on aggrave encore plus la situation, on emprunte pour payer nos dettes, c'est un cercle vicieux qui ne se règle que par la croissance. L'état français a une autre idée : elle va émettre des titres financiers, et donc faire appel aux citoyens en les incitant à investir dans les titres de créance, c'est une parade pour financer la charge de la dette, et les contribuables cèdent à l'amorce. Des bons du trésor négociable à taux fixes et des OAT (obligations assimilables du trésor) sont émises. Les bons ont tellement été utilisés que la crédibilité a été automatiquement affaiblie, et ils ne sont plus proposé sur le marché depuis 2024 car la France est en incapacité de rembourser les prêteurs. Ainsi, elle doit trouver d'autres modes de financements : chez les non-résidents qui sont ajd les principaux détenteurs de la dette publique française (plus de 53%), sous forme de fonds de pension, d'assurance et d'investissement, des banques. Principales des émirats arabes et des Chinois. Donc ajd, la BCE reproche à la France le bilan de ses finances publiques non-seulement par l'importance de la dette mais aussi par la nature de cette dette. Or, la Chine pose problème ajd, son économie ralentie, et d'autre part, les EAU exerce un mode de financement qui peut engager la France (militaire, idéologique...). Et donc la BCE lui demande de réduire ses dépenses pour éviter de nouveaux emprunts. L'Etat français détient 1/3 des... Et ça ne plait pas à la BCE qui souhaite un écart entre le système financier et les gouvernements. Donc si le gvt français..., les banques nationales peuvent arrêter leurs activités avec la France. On peut donc affirmer que la nation française ne rembourse pas son capital à partir de disponibilités qu'elle n'a pas, mais en cumulant son taux d'emprunt et en émettant des obligations sur les marchés financiers, donc une situation qui s'aggrave. Ajd, près de 10% de la dette française sont détenus par des compagnies d'assurances qui utilisent les titres de dettes pour des assurances vie (la dette), ce qui représente une menace certaine pour le gvt. Dès lors, des politiques économiques de relance semblent impossibles. Il faudra plus de recette et moins de dépenses. On peut constater ajd que les dépenses publiques se sont ralenties, mais les recettes aussi : - En 2022, les recettes ont diminué de 7,4%, et la progression des recettes entre 2021 et 2022 n'est que de 3%, contre 7% entre 2020 et 2021. - Les dépenses publiques étaient de 57% en 2023, 52% en 2022, 59, en 2021. On dépense moins mais la dette augmente - En 2019, la dette publique était de 98%, 111% en 2022, 110,6% en 2023. La charge de la dette s'accélère. Il est impératif de réduire les dépenses ET d'augmenter les recettes. Pourquoi une situation aggravée ? Pas de croissance économique, une perte de pouvoir d'achat due à l'inflation. En 2023, les recettes publiques françaises sont de 51,9%, les dépenses de 57,3%, ce qui nécessitera un endettement supplémentaire, et les prélèvements obligatoires était de 43%, et sa charge dans la dette était de 1,8%. Défaut de crédibilité de l'économie française. L'élément majeur est que la dérive des finances publiques provient du cumul des dettes, un bilan financier dégradé ce qui implique une montée de l'endettement. Pourquoi le bilan est si problématique ? Due à deux effets : les recettes ralentissent très fortement (défaut d'activité), et le déficit augmente, donc il y a une incapacité de l'économie française à redresser son économie rapidement. La seule performance est l'excédent de la protection sociale. **SECTION 2 : les comptes des administrations publiques** En 2022, le déficit public est de 5,7%, 5,3% en 2023, et il devrait avoisiner 6% en 2024, donc il s'alourdi. Les administrations centrales sont de plus en plus coûteuses. De plus, la charge de la dette sur les emprunts précédents s'alourdit. Les taux de prélèvements obligatoires, donc les recettes de l'Etat, se stabilisent, voire se réduisent mais reste dissuasif pour la croissance. Comment dépenser moins en obtenant moins de recette ? On ne peut pas Ajd, pour dépenser moins, il faut gagner moins. Mais la France a besoin de faire perdurer l'économie : elle augmente à partir du 1er novembre 2024 le SMIC français, mais elle diffère de 2 mois la retraite. La France est confrontée à moins de recettes, et on lui demande de dépenser moins donc d'accompagner moins l'économie, donc on freine sa possibilité de croissance dont on a besoin, ce qui est difficile. 2020 2021 2022 2023 2024 ------------------------------------------------------ --------- --------- --------- ---------------------------------- -------------------------------------- Capacités de financement et administration publiques \- 8,9% \- 6,6% \- 4,7% \- 5,5% (frein de la croissance) \- 6% (prévisions) - 7,1% en février Dette publique 114,8% 112,7% 111,2% 110% 111% (04/10/2024) Recettes publiques 52,8% 52,9% 53,7% 51,5% (frein de la croissance) Dépenses publiques 61,7% 59,5% 58,4% 57% Prélèvements obligatoires 44,3% 44,2% 46% 44,6% Le 1er ministre a indiqué que si nous ne freinons pas ce déficit, il atteindrait... Un ménage qui doit consommer dépense tandis que le revenu stagne : **il emprunte de plus en plus**. On connait ajd les raisons essentielles de cette dégradation financière : **la crise de financement notamment sanitaire, l'inflation, subvention des entreprises pour encourager l'embauche et la formation des jeunes actifs, et enfin la raison majeure : le défaut de croissance. La France espérait obtenir en 2024 3% de croissance, elle en est à 1,5%, on a des dépenses qui évoluent plus vite que les recettes : il faut emprunter pour dépenser, la France vit largement au-dessus de ses moyens. [L'assainissement, même avec beaucoup d'effort est impossible avant 4 ans]**, c'est un engagement extrêmement long. Avec ces contraintes, il faut essayer d'envisager l'avenir **SECTION 3 : Les enjeux pour demain** C'est une obligation d'assainir nos dépenses, **[nous sommes suivies par les autorités européennes qui réduisent notre crédibilité à cet assainissement]**, la situation est préoccupante. Un effort est demandé à tous les Français, mais en ayant l'obligation de donner la priorité à l'assainissement, on se réfère une fois de plus à la **politique d'investissement**. Il faut trouver dans l'immédiat 60 milliards d'euros, comment faire ? ***[Cet assainissement est particulièrement contraignant]***, il faudra 4 ans minimum pour y parvenir, stabiliser, mais **[nous sommes également surendettés]**, car on dépense de plus en plus et que l'on récupère de moins en moins. Le maximum est de 3% du PIB, tandis qu'on prévoit fin 2024 6,1%, 7% au premier trimestre 2025. - *Enjeu capital* : il faut assainir le budget Contrairement aux engagements du président, une contribution fiscale\*, **[il faut augmenter les impôts, ce qui a des répercussions inévitables sur le pouvoir d'achat]** =\> la perspective de débouchée se réduit, or, on a besoin d'un stimulus de croissance pour essayer de faire rebondir la croissance française Première solution : l'effort fiscal\* : revoir l'impôt, alors que la France présente **les plus gros taux d'impositions en Occident** (46% pour l'Etat, 34 en Allemagne, 28 aux USA) - Le gouvernement a réussi à... risque important de délocalisation et de chaine de groupe - **Réduire la masse salariale des Administrations publiques**, donc réduire le nombre de fonctionnaires, mais cela a pour risque une hausse du taux de chômage, alors que la France est fière de son faible taux de chômage. - **Contracter les dépenses sociales et sanitaires**, donc plafonner certaines subventions accordées soit aux entreprises soit aux ménages, solliciter une contribution sociale pour le financement de la sécurité sociale (1% des prélèvements obligatoires), maintenir le taux voire l'augmenter à 1,5%. De même, dans les priorités, l'Etat renonce à l'emploi... qui avait été notamment utilisé pour l'écologie (développement durable) ou les études supérieures. Les études économiques permettent de mesurer l'impact des efforts demander : réduire de dix milliards d'économie budgétaire (à l'écologie et aux études supérieures) en 2024 est accepté en contrepartie de 0,2% de croissance en moins, le problème est que la croissance est déjà faible, et que l'on est en charge de l'augmenter, donc la situation est réellement préoccupante. En retour, l'Etat attend que la population garde confiance et continue à consommer. Mais le gvt annonce une nouvelle mesure en disant qu'en septembre 2024, 10 milliards seraient assez mais ajd, ce n'est plus suffisant, il faut 60 milliards, donc la gravité de la situation est confirmée. Les mêmes exigences devront être répétées en 2025, donc les gains escomptés ne sont pas atteignables, il y a aucun espoir d'assainir à l'horizon 2026. Ceci pour une raison fondamentale, c'est que la croissance de 2024 est bcp plus terne que prévue : le mauvais contexte économique chinois, les préoccupations du développement de l'économie allemande (0.9% de croissance), or, tout son modèle reposait sur son essor de productivité qui est brisé ajd. L'année 2024 est monotone, la croissance est de 0.1% au premier trimestre, +0.2 au deuxième et +0.3 au troisième. Le déficit public ne lui donne plus les moyens d'accompagnement, et l'épargne bascule en taylorisation (?) et ne se forme plus en investissement. Les agents économiques deviennent prudents et augmente leur épargne et constate que les banques ne prennent plus les particuliers, elles cherchent maintenant les Elles font de la téléphonie, de la concurrence,... Nous savons les enseignements de la crise de 2008, on ne veut pas retomber dedans, donc on devient extrêmement prudent. Ça devient une décision déterminante mais qui freine la croissance. Il faut dépenser moins, plus d'impôts, plus de recettes, que la politique sociale s'équilibre, comment on finance la politique macroéconomique ? par de l'endettement supplémentaire *CONCLUSION -* On a une dérive compte tenu des enjeux et des contraintes nouvelles : conséquences nouvelles, par les déficits publics et le poids de la dette déjà énorme. Cette dérive pose le problème de la soutenabilité de la politique budgétaire française. Deux visions macroéconomiques : la vision libérale, néo-classique, non-pas ceux hostiles à l'Etat mais qui croient à l'activation des entreprises, qui considère que la sortie de crise doit éviter des dépenses trop élevées de l'Etat. Ça implique de protéger une économie, de limiter la création d'une monnaie. Deuxième vision keynésienne, qui affirme que ces déficits publics cumulatifs sont néanmoins indispensables pour soutenir l'activité, donc elle ne dénonce pas la logique, elle la justifie, mais elle le fait en disant qu'ils sont indispensables, engagés pour relancer l'économie dans l'espoir de récupérer de la croissance : ***[la théorie du multiplicateur budgétaire]*** **C'est l'intervention de l'Etat qui augmente le budget des secteur importants, mais ils multiplient la croissance, plus que les dépenses.** Cela a bien marché avec le plan Marshall après la 2GM, mais ça a tellement bien marché que l'on a eu les Trente Glorieuses, fin années 40, début années 70, les taux de croissance se sont accélérés pour atteindre en moyenne entre 5.5% et 7.5%. Donc le scénario keynésien de l'après-guerre ne se répètent pas ajd.\ Il y a un effort demandé démesuré par rapport à l'effort escompté. La France fait défaut par sa croissance, et pour avoir de la croissance, il faut investir **CHAPITRE 2 : LA MONTEE DE L'ENDETTEMENT** I. *L'EVOLUTION DES DEPENSES PUBLIQUES* Si mon insolvabilité est accusée (par l'UE), je suis tenu d'apporter des preuves que j'ai la capacité de rembourser mes dettes.\ Pourquoi les économies s'endettent ? Elles sont en quête d'évolution donc elles dépensent bcp pour renforcer leur croissance et obtenir en retour de la croissance et donc une force économique. Or, ajd, toutes les économiques occidentales ont une dette publique élevée, mais aussi du côté des entreprises et des ménages. Ce n'est pas nouveau, ni spécifique à la France, mais ajd, la dette publique s'accélère et donc devient une préoccupation. En 2022, la datte publique de la France était de 111.6%, des emprunts d'Etat en bons du trésor, et en obligations assimilables du trésor En 2023, 109.9%, en 2024, probablement aux alentours de 112%. Donc la France ne s'engage pas à réduire son taux d'endettement, son taux d'emprunt est de plus en plus élevé. Plus l'endettement est fort, plus la charge de la dette l'est, mais aussi le risque de cette dette s'aggrave car notre capacité à rembourser se dégrade chaque année, notre insolvabilité se confirme. Pour financer la dette publique, la Chine qui est en ralentissement économique donc risqué, les banques (60%), les assurances et les entreprises et particuliers. Mais on ne peut pas demander aux firmes et ménages de doubler leurs investissements tout en payant des charges fiscales supplémentaires, donc il faut aussi réduire le financement de cette dette. On peut demander des contributions aux pays émergents mais ce n'est pas fiables car leur essor dépend des grandes nations. Une recommandation fondamentale : toutes les institutions, et surtout l'UE, demande à la France de réduire on endettement, en surveillant l'évolution des dépenses publiques. Le problème est de politique contracyclique ? l'Europe dénonce cet endettement, sollicite la responsabilité de la France en lui sommant de réduire ses dépenses et met en avant une ***[politique contracycle]***, car la France s'expose à des risques complémentaires. Il faut agir contre ce cycle : si je n'ai pas la capacité de financer ses dépenses, cela diminue la dette, il faut donc arrêter certaines dépenses comme la retraite, le volet social d'accompagnement de la population, demander certaines prises en charge directe par des agents, durcir la politique d'indemnisation du chômage, et comme vous êtes insolvable, vous risquez de vous endetter encore plus, on contracte dans le sens inverse le rythme de croissance, on ne peut pas continuer sans crise majeure d'établissement publique. Pourquoi ne pas diminuer la fiscalité pour inciter à la consommation ? on est dans un climat d'incertitude, et pour éviter cette incertitude, il faut une garantie que cela augmentera la consommation, or, les ménages font plus d'épargne, et d'épargne de crainte II. *LE FINANCEMENT DES DEPENSES PUBLIQUES* Plusieurs solutions pour augmenter les dépenses publiques : par un **f*[inancement fiscal]***, mais la France est le pays avec la fiscalité la plus dur en Occident, ou un **f*[inancement monétaire]***, mais il dépend mtn de la BCE, on peut le préconiser, mais on est dans le bon vouloir de la BCE. Ajd, elle refuse catégoriquement un financement exceptionnel en raison de l'inflation qui dévaloriserait l'euro, qui ajd n'est pas bien placé comme monnaie. Si on sollicite un financement monétaire des dépenses publiques, la BCE va créer bcp de monnaie, donc sa valeur va baisser. Le ***[financement par les marchés capitaux]***. L'Etat va pouvoir couvrir partiellement les déficits par des contrats à long, court ou moyen terme et va créer des échéances avec de nouveaux contrats. Les risques ne sont pas négligeables : on se préoccupe bcp de la façon dont elle intervient sur les marchés capitaux. La Chine prête de l'argent à la France jusqu'en 2023, mais elle est ajd en ralentissement économique et réduit ses prêts. Et enfin le ***[financement sur la scène internationale]***, uniquement au près des grands établissements financiers et pays, mais avec le risque que ces pays étrangers limitent ces emprunts, avec des CDD. Cela relance le débat fondamental sur le financement de l'endettement, et une préconisation de Keynes dit que... un déficit public n'est pas forcément un mauvais signal. Mais Keynes mentionne aussi l'***[effet du multiplicateur budgétaire / fiscal]*** : le fiscal consiste à réduire les impôts et escompter en retour plus de réponse de leur part, donc plus de croissance, mais cela fonctionne que dans une économie de confiance. Donc, Keynes dit qu'en situation de crise, **seul le multiplicateur budgétaire impulsé par l'Etat peut impacter directement l'économie,** il en tire l'enseignement d'une démonstration de l'avantage du déficit publique. Le principe de ce multiplicateur est d'agir sur les dépenses publiques, donc au lieu de diminuer les dépenses pour freiner la dette, on augmente les dépenses pour relancer l'économie avec des allocations supplémentaires. Ce plan a fonctionné à la sortie des crises, mais ajd, cela ne fonctionnerait pas car il faut augmenter notre budget, or, personne ne prête à la France ajd. Nouvelles réformes d'assainissement : - 60 milliards d'euros - ? - effort fiscal dans mon pays On va donc devoir emprunter pour ce multiplicateur (on gagnera tjrs plus que le coût).\ Ce financement des dépenses publiques est souhaitable mais les résultats sont incertains III. *DEPENSES PUBLIQUES ET POLITIQUES ECONOMIQUES* [Deux pts majeurs] : **§1 : Un économiste, Musgrade, considère que toute politique budgétaire a trois objectifs :** - ***[L'allocation budgétaire]***, càd la répartition du budget entre les priorités, les ministères. On n\'a pas de budget mais doit-on revoir la gestion actuelle du budget ? Le gvt Barnier a trouvé que les 10 milliards dans l'environnement et l'enseignement supérieur peuvent être retiré. Quels sont les secteurs stimulant l'économie ? le nucléaire, la recherche, l'armement, l'aéronautique, et le secteur des services (qui coûte cher mais qui rapporte beaucoup). La France a investi dans le service mais... - ***[La stabilisation]***, il faut stabiliser l'économie, or, ajd, ou on est en surchauffe avec l'inflation, ou en insuffisance de croissance (France). Elle est au coeur de l'actualité, c'est freiner les dépenses publiques trop coûteuses (l'Administration). ((Dans l'immédiat, le gel de l'embauche de fonctionnaires et le remplacement des fonctionnaires bientôt retraités pour des fonctionnaires nouveaux est intéressant à moyen terme.)) On ne renouvèle pas le corps administratif, ni les CDD - ***[La redistribution]*** pour réduire les inégalités, aider une catégorie sociale comme les étudiants. Dans une société, il y a des nv de revenus différents. Musgrade n'explique pas de blâmer les revenus ou de s'occuper systématiquement des bas revenus : il faut stimuler les bas revenus de sorte à détenir un pouvoir d'achat plus élevé, notamment avec des allocations plus décentes : on corrige les inégalités. Musgrade dit que lorque l'Etat dépense plus, ce n'est donc pas systématiquement mauvais. Ces trois éléments méritent d'être étudiés avec une économie d'après Musgrade. On dépense mieux, même si c'est plus coûteux, ca devient bénéfique **§2 : Le rôle des stabilisateurs des dépenses publiques** Quand est-il dans une économie ou la dégradation des finances publiques est avérée ? L'Etat qui dépense pour compenser ce que l'économie ne peut faire seul va à **[contre sens car les particuliers et les entreprises bloquent dans cette situation]**, les banques sélectionnent le publique non-risqué, sans incertitude. **L'engagement même de l'Etat est remis en cause**. On est passé d'une situation où le financement de l'endettement était jugé comme acceptable car il dynamisait l'économie à une situation où ce financement devient un risque, donc **plutôt que de financer, on laisse l'économie sans moyens**. De plus, **[on décourage l'Etat à emprunter encore plus]**. **Critiques** sur les interventions budgétaire d'ordre keynésien : - Sur la ***stabilité des comportements***. Ajd, o**n ne peut pas évaluer avec exactitude les comportements de consommation**, on ne peut pas donner avec précision le montant de la propension marginale à consommer de la population. Pour Keynes, quand il y a crise, les gens pensent à leur consommation future, il faut donc que l'Etat incite à la consommation, mais ajd, même si l'Etat intervient, les agents ne dépensent plus. - Dans tous ces effets d'assainissement budgétaire, on intègre très mal les... On fait comme si les agents étaient sensibles aux schémas de l'économies mais pas aux variations des prix. Quand l'inflation apparait, les agents n'ont plus la même réaction ajd, ils ne dépensent pas plus mais ils attendent. Keynes aurait surestimé les réponses d'intervention de la politique budgétaire. Incapacité de remboursement à moyens termes prolongés - ? CCL : le pb est qu'en freinant les dépenses, on provoque un effet d'éviction (crowlding out), l'Etat privilégiant un remboursement de son déficit au détriment de son économie. Les économistes sont sceptiques car ce n'est pas dû a l'endettement français mais au ralentissement économique chinois qui diminue le taux d'inflation. Est-ce l'effet de nos efforts ou un ralentissement économique (chinois) qui fragilise la demande internationale ? C'est ce ralentissement. C'est bien du pov de l'inflation masi cela fragilise notre pvr d'achat **CHAPITRE 3 : INFLATION ET POUVOIR D'ACHAT DANS UN CONTEXTE DE FRAGILISATION MONDIALE [(à réviser)]** (Aux partiels : différence entre le niveau de l'inflation en France et le ralentissement des économies mondiales... ) - Le risque est une déflation sociale : les prix baissent et l'économie ralenti (?) Des questions fondamentales à traiter : ***Pourquoi l'inflation, en 2024, en France, n'est plus une menace ?*** Car, malheureusement, l'économie mondiale se ralentit de manière excessive, ce qui provoque l'effet contraire de l'inflation puisque les prix baissent à l'internationale. ***Pourquoi le chômage reste un risque préoccupant ?*** Il est ajd de 7%, mais cela préoccupe les économistes car la baisse de l'inflation a pour risque d'augmenter le taux de chômage (courbe de Phillips). Il reste préoccupant car les jeunes restent très exposés au chômage : 15,1%. ***Pourquoi la stagflation est un déséquilibre redoutable et le demeure en 2024 ?*** La **[stagflation]**, c'est le cumule de deux effets simultanés : l'inflation se stabilise et l'économie qui régresse, menace pour toute l'économie européenne, il est donc indispensable de solliciter la croissance L'absence de croissance risque d'inverser les quelques performances de croissance obtenus. ***Pourquoi faut-il à tout prix redouter la déflation ?*** La **[déflation]** (à ne pas confondre avec la **[désinflation]**) : l'**[inflation]** correspond à une hausse des prix plus rapide que la croissance, une perte de pvr d'achat pour le consommateur il s'appauvri. La **[désinflation]** est une situation inverse de la précédente : les prix diminuent, car la croissance se maintient ou s'accélère, ou parce que des mesures sur la politique monétaire sont appliquées. Enfin, la **[déflation]**, c'est la baisse continue des prix avec un ralentissement aggravé de l'économie, mauvais pour les ménages, et quand elle démarre, on n\'arrive pas à la corriger (le Japon a mis 25 ans). La France a de justesse enrayé une déflation en 2022, car les ménages, par précaution économique, épargnaient au lieu de dépenser. I. *Les causes de l'inflation* ***Pourquoi et comment nos économies sont confrontées au risque d'inflation ?*** Deux origines possibles : **la demande et l'offre** **[La demande]** : si demain, nous augmentons notre demande globale de 20% alros que l'offre est stable, il y aura une insuffisance de biens, donc hausse des prix, et si on persiste, alors l'inflation s'installe. **[L'offre]** : lorsque l'entreprise décide par exemple de revaloriser la masse salariale, donc d'augmenter les salaires, toute chose égale..., alors que... est stable, il faut comprendre que la hausse des salaires représente un coût salarial supplémentaire pour l'entreprise. Cela se traduit par une baisse de compétitivité des firmes françaises, donc par la baisse de croissance, alors que les prix ont augmenté. L'entreprise répercute une partie de l'augmentation des salaires sur le prix des produits (inflation). La valeur de ma monnaie est totalement déconnectée de la valeur des biens. **[L'excès de monnaie dans les économies]** : Lorsque l'Etat veut de la croissance, il sollicite un accroissement monétaire, mais seule la BC peut accompagner cette création, mais si cette monnaie ne circule pas, elle correspond à de l'inflation. Les économistes disent que la valeur de la monnaie est surestimée.\ En l'absence de croissance, l'économie végète car elle a un fossé a combler entre ses capacités productives et ses niveaux de croissance étant donnée la demande. **[SECTION 1] : Comment les économistes ont cherché à expliquer l'inflation dans les économies** I. *L'approche par les circuits* ***Premier canal de transmission de la croissance vers l'inflation*** : le ***[circuit salaire-consommation]*** qui génère une inflation par les coûts et par la demande. Lorsque des revalorisations de salaire son votées, le cout salarial augmente. il en résulte pour le salarié une hausse de son pvr d'achat, mais en contrepartie une augmentation du cout salarial de l'entreprise. Ce sera de l'inflation lorsque le salarié, qui dispose grâce a cette revalorisation, consommera davantage car il a plus de pvr d'achat. Que se passe-t-il si le salarié n'utilise pas ce gain ? **L'entreprise subit le coût de la valorisation**. L'entreprise va donc **répercuter une partie, voire la totalité sur les consommateurs, les prix vont donc augmenter : [inflation]**. [Les conséquences] : **mon pvr d'achat en tant que consommateur diminue, on achète moins donc l'entreprise vendra encore moins. Elle va donc moins produire, donc moins embaucher** =\> ***[effet de cliquet]*** : le mal s'installe et progresse. En définitive, **les entreprises**, au lieu de corriger l'inflation, **entretiennent ce niveau inflationniste**. Cette **effet de cliquet** va inciter l'entreprise à aller **contre la baisse de l'inflation** = ***[substitution capital-travail]***, investir plus en machine, moins en salarié. **Second** : le ***[circuit revenu-investissement]***. Ce que les économistes cherchent à mettre en évidence, c'est qu'**[il faut investir pour de la croissance]**. Or, plus on investit, plus on escompte un revenu supplémentaire, mais il y a dans les faits un décalage dans le temps d'appropriation de ce revenu. **[L'investissement coute ajd mais rapporte plus demain, et ce délai peut être inflationniste]** (mise en place du capital, mise en vente...), **[on renonce à consommer durant ce décalage]**. **Le rendement escompté s'emballe, s'accélère, c'est une source inflationniste**. ***J'investis plus ajd, je produirais plus demain, mais je gagnerai plus après-demain***. Le problème, c'est qu'après demain, il faut tenir se rendement, embaucher plus pour produire plus, donc on dépense plus dans le futur : chaine cumulative, **[on va verser plus de salaire, car si on ne le fait pas, on bloque l'offre contre une demande soutenue]**. - Décrochage entre la demande et l'offre, donc on augmente les prix, ce qui augmente l'inflation **Troisième** : le ***[circuit impôts-dépenses publiques]***. Normalement, quand l'Etat augmentent les impôts, c'est pour soutenir la progression des dépenses publiques (plus le cas en 2024). Ceci se fait dans une politique de relance keynésienne. Keynes, qui supporte les dépenses de l'Etat, défend que celles-ci sont favorables à la croissance de l'Etat. **[Le problème intervient lorsque le rythme des dépenses publiques va plus vite que celui des activités : déficit public qui pose un problème]**. L'idée initiale est saine, mais lorsqu'on dépense sans limites, on arrive à un problème de fond. - **Premier canal** : on augmente les impôts, mais sans croissance, on ne peut pas majorer tous les impôts car cela créerait de l'inflation, donc on se tourne vers les plus riches, mais cela affectera l'emploi car ils sont au coeur de l'économie par l'investissement. - **Deuxième** : on créer de la monnaie, mais seule la BCE peut le faire. **[Donc la France augmente les impôts]**. Ceci pose un problème pour la croissance. Ce n'est pas automatique, mais il y a un risque potentiel d'inflation **Quatrième** : le ***[circuit financier]***. Il s'explique surtout sur nos comportements et nos anticipations. Dans un contexte économique fragilisés, les agents économiques ont peur et craignent que le coût de la vie s'emballe. **Soit ils achètent tout de suite, soit ils ne dépensent pas et attendent**. **[L'anticipation des agents devient un blocage, ce qui retient le mécanisme inflationniste]**. L'Etat va cibler des secteurs hors d'atteinte des anticipations pour les contrer (?), tandis que les consommateurs vont revendiquer la future augmentation des prix et vont **[faire des crédits dès ajd, pour sauvegarder son pvr d'achat]**. Cette demande supplémentaire de crédit va s'appuyer sur **une variable importante** : ***[le taux d'intérêt]***. On précipite la hausse des taux d'intérêt, ce qui portera une **conséquence sur le consommateur et les entreprises qui investissent, elles vont reporter leur investissement** (plus d'embauche ni de baisse des prix), **augmenter les prix** (phénomène de cliquet). Les entreprises comme les ménages sont exposés à ce risque.\ \ **Néanmoins, il y a des bénéficiaires** : **[ceux qui sont endettés]**, car l'inflation va leur permettre de rembourser leurs engagements avec une monnaie moins chère. II. *Le jeu des banques* Les banques vont réaliser des offres de prêt. Quand il y a des inflations, la banque accord un prêt ajd, dont la valeur de demain va diminuer. **[Les emprunteurs perdent moins et les prêteurs gagnent moins]. [Les banques vont donc être plus restrictives sur les conditions de prêt, et va réduire la masse d'argent prêtée dans l'économie]**. ***Comment les agents vont-ils se comporter face aux risques d'inflation ?*** Tout va dépendre de l'offre de monnaie des banques. L'Etat risque de comprendre que les banques ne participent plus autant à la croissance. **[Ce qui devient déterminant, ce n'est plus le rendement mais la gestion du risque]**. Elles proposent d'autres services qui ne sont pas bancaires. ***Quelles sont les origines de l'inflation ?*** - Les facteurs à l'origine sont ***[les coûts de production]***. **[Plus l'entreprise dépense pour produire, moins elle produit de gains. Plus elle en produit, plus elle augmente les salaires, plus elle répercute cela sur les prix de vente. Si, de plus, les salaires sont indexés sur l'inflation, alors l'inflation progresse]** (cercle vicieux) - ***[L'inflation par la demande]***. **[Quand la demande n'est plus soutenue à offre égale, j'ai à combler les écarts avec une hausse des prix]**. - ***[L'inflation importée]***. Lorsque le coût des matières premières augmente, cela augmente le coût de production, l'entreprise le répercute sur les prix de vente, donc cela créer de l'inflation, cela devient plus cher de consommer... Comment éviter ces mécanismes ? La croissance doit composer la hausse des prix : c'est impossible ajd. **[SECTION 2] : Les mécanismes inflationnistes** Les effets sont dramatiques, c'est un appauvrissement. L'inflation a évolué : elle est ajd cadrée. Le ressentis est bcp moins fort, donc on l'accepte mieux.\ Si je suis un emprunteur, **[je tire avantage de l'inflation]**. ***Quels sont les effets de l'inflation ?*** I. *Le bilan cout-avantage de l'inflation* L'inflation exerce des effets redistributifs aux emprunteurs, donc **[le remboursement reviendra moins cher]**. Car **[le salaire est indexé sur la compensation, il supporte le coût de l'inflation, mais progressivement, on va l'indexer]** (le gvt Barnier, le 10 octobre, a solliciter des retraités un effort d'indexation des retraites sur l'inflation, et en acceptant une indexation moindre des retraites par rapport à l'inflation). **Le salarié n'est pas victime quand l'indexation s'est opéré, mais elle n'est pas instantanée donc il subit tout-de-même l'inflation à terme**.\ \ *Pourquoi il est important de... des salaires sur l'inflation et... ?* II. *???* On dira aux salariés que son salaire diminue avec l'inflation sans indexation, mais cette indexation sera possible. **[Si on ne l'index pas, son pvr d'achat diminue, tandis que les salariés sont les consommateurs. Donc pour de la demande, il faut maintenir l'indexation des salaires].** L'inflation profite aussi aux débiteurs. Les créanciers sont lésés avec l'inflation. Si le taux d'intérêt n'est pas indexé sur la hausse des prix, cela signifie que le rendement sur la créance diminue. Pourquoi continuer de prêter en inflation ? Car c'est sans risque (??). **[Si je prête, la monnaie perd de la valeur donc j'aurais remboursé une valeur moindre à celle que j'ai prêté. Le débiteur remboursera avec une monnaie qui lui coûte moins cher]. [En revanche, si on essaie de se couvrir face aux risques, prend conscience que l'inflation affecte le pvr d'achat, la BCE va diminuer l'offre de monnaie]**. III. *???* **[L'inflation fait peur car elle dévalorise le pvr d'achat]**. S'il y a inflation, notre portefeuille perd de la valeur. **L'inflation rend moins chère la consommation présente relativement à la consommation future.** **Est-il préférable de consommer ajd ou demain quand il y a de l'inflation ? [Toujours consommer aujourd'hui]**. Les économistes en tirent une conclusion, c'est que **[l'inflation doit stimuler un effet de substitution]**. =\> L'inflation tend à **[diminuer la future valeur de l'épargne]**, donc l'épargne est à mettre de côté (***[effet revenu]***) **Comment l'inflation agit sur la croissance ?** L'inflation est considérée comme une conséquence de la croissance. **[S'il y a inflation, c'est car le rythme de croissance est inférieur au rythme d'activité : on ne sait pas créer de richesses]**. *Friedman* : monétariste libéral, va lettre en évidence une deuxième relation : il est libéral, mais il **[demande que la quantité de monnaie en circulation doit être contrôlée]** car il y a une dévalorisation de la monnaie en circulation. Il di que **[l'inflation conditionne la croissance]**. Si on maîtrise le niveau d'inflation, on doit être capable de comprendre les fluctuations monétaires. Pour lui, il faut **[agir sur la politique monétaire pour éviter les risques inflationnistes et éviter un surplus de monnaie qui mène à une perte de sa valeur]**. Ainsi, les Français vont penser vivre au-dessus de leurs moyens, on fait bcp de crédits sans garantie de pouvoir rembourser. Il remet en cause le libéralisme dans le domaine monétaire, car si on ne contrôle pas la quantité de monnaie, on se donne l'illusion d'être riche. Les keynésiens ne comprennent pas cette logique contradictoire, mais **Friedman souligne l'importance du maintien de la valeur de la monnaie** pour une confiance qui mène à l'investissement. ***Pourquoi l'inflation baisse et va se révéler à un niveau inférieur à 2% ?*** **[Friedman recommande qu'il faut que la masse monétaire en circulation évolue à un rythme inférieur au rythme de la croissance économique]**. Avec une croissance de 1,5%, il faut que l'inflation soit inférieure à 1,5%, mais **[cela est contrôlé par la BCE, qui ne peut pas garantir un taux d'inflation si bas à côté de l'Allemagne avec un taux de croissance inférieur à 1%]**. ***Comment la BCE, dans un tel contexte financier, doit-elle agir ?***\ Elle répond qu'il s'agit d'une Union économique et monétaire, avec **[une politique budgétaire propre à chaque nation, mais une politique monétaire collective]**. Mais aussi que **[pour lutter contre le risque inflationniste même modéré, il faut augmenter les taux d'intérêt]**, donc rendre le coût de l'argent plus cher. Elle raisonne de son pov, elle doit contrôler la valeur de la monnaie, c'est sa seule mission. Or, s'il y a de l'inflation, **[la valeur de l'euro est menacée, donc elle doit augmenter le taux directeur]**. [Conséquences de la BCE] : - Moins de personnes vont désirer de l'euro - Ceux qui ne gagnent rien alors qu'ils ont partiellement travaillé trouvent cela injuste, donc la BCE va devoir gérer ces mécontentements. - La croissance est freinée : moins d'investissement, donc le niveau d'activité de chaque économie est déstabilisé Les économistes préviennent à propos de la politique de la BCE, il faudrait donc (interdit par la BCE) que la décision de la BCE soit prise en accord avec les pays membres de l'accord.\ La BCE prend ses décisions monétaires sans mesurer l'impact immédiat sur les économies. Quand elle a augmenté ses taux, l'impact est tardif et limité dans l'ampleur, les résultats escomptés sont moins bons dans la réalité. **[La BCE constate en 2024, alors qu'elle n'a pas modifié ses taux, le contrôle de l'inflation est meilleure, donc des économistes suggèrent qu'il ne faut plus du tout contrôler la masse monétaire, mais la raison est toute autre]** : **[cela vient du contexte économique international]** (la Chine), ce qui fait peur car cela montre que l'économie mondiale est fragilisée, mais l'inflation diminue, mais c'est un signe de cette fragilité.\ \ CCL : dans un tel contexte d'incertitude : L***a BCE doit-elle accompagner la politique monétaire pour relancer la croissance mondiale ?* [Economiquement, elle devrait le faire, financièrement, elle ne peut car les économies les plus exposées sont en dérive financière]**. La BCE devrait financer la croissance, mais cela risquerait d'alimenter encore plus le déficit public des économies les plus exposées (France, Italie, Portugal...). **La politique de la BCE, ajd, c'est de donner priorité au contrôle de l'inflation, même s'il tient plus au ralentissement de l'économie mondiale qu'aux lacunes de la politique monétaire européenne. Stagflation ou déflation ?** La BCE, dans un contexte inflationniste, va trouver opportun de réduire la quantité d'euro émise, pour conserver sa valeur (rare = cher) Mais **[au niveau des échanges, pour l'étranger, l'achat de produits européens coûtera donc plus cher]**. Pourtant, les conséquences économiques de cette défense ne sont pas négligeables. Lorsque, pour le faire, la BCE doit réduire la quantité d'euro et réduire les taux d'intérêt, elle freine la croissance, cela signifie qu'il faudra payer plus cher pour investir. Ajd, la France a un taux de croissance de 1,5%, pour un taux d'inflation de 1,8, donc **[si la BCE n'accompagne pas sa croissance, c'est un handicap]**, mais l'Allemagne subit plus, avec un taux de croissance de 0,9%. Donc **[une part de responsabilité de la BCE est indispensable, mais elle ne cède pas]**, elle dispose d'une totale indépendance en ce domaine. Cette politique est plébiscitée par des économistes comme Friedman, théoricien libéral de l'offre, favorable au libre-échange, et pourtant interventionniste pour ce contrôle (on l'a déjà dit). - *Dès lors, quelle politique mettre en oeuvre pour accompagner la croissance ?* Actualité éco : ce que la BCE refuse de faire en termes de financement de croissance, au motif de vouloir contrôler l'inflation, **[l'Etat doit prendre la relève de ce contrôle, ce qu'elle fait depuis les années 2000 : elle finance l'investissement par le budget (il compense l'inaction que la BCE), mais il faut rembourser ces dépenses donc on creuse le déficit public]**. Double contrainte : **pas de financement monétaire de la croissance / plus de financement budgétaire de la croissance**. - *Est-ce que, ajd, en 2024, la politique de la BCE se justifie ?* Ajd, les gvts français et allemand soulignent que l'inflation est maîtrisée. La BCE ne cherche pas les raisons de cette maîtrise (économie mondiale). Certes, moins d'inflation est souhaitable, mais avec un frein de l'économie, non. Dans l'inflation observée, **deux paramètres peuvent être observés** : - **Une part d'inflation apportée, le coût des produits énergétiques** : la BCE peut escompter, en réduisant la masse monétaire, une baisse des prix des produits énergétiques, donc la France dit que la décroissance provient d'un problème international (pétrole russe...) - *Pourquoi la BCE résiste alors que la France implore son intervention ?* Pour Friedman, la BCE a peur de l'inflation, craint une fluctuation de l'activité économique, donc elle avance l'argument que toute fluctuation de l'activité est une source de risque pour l'Euro (d'inflation) Cela a pour conséquence l'idée que l'inflation est rétributaire géopolitiquement, telle que la montée des prix du gaz... Or, ces facteurs peuvent affecter le pvr d'achat des européens Le risque de relation que les économistes mettent en évidence dans l'inflation comme le chômage. Comme 'l'inflation touche le pvr d'achat, elle réduit la demande. Or, si la demande est affectée, les entreprises vont réduire leur offre, ce qui diminue l'emploi, risque de chômage croissant. Une entreprise nationale ne produit pas aveuglément, mais en fonction des prévisions faites, càd de la dmde qu'elle perçoit vis-à-vis du contexte.\ En période de tension inflationniste, l'entreprise anticipe un risque de baisse de la demande, car elle estime que la dmde effective va se réduire. ***Ainsi, prq l'embauche de s'accélère pas ?*** **CHAPITRE 4 : La stabilisation du taux de chômage [(à réviser)]**\ *positive dans les médias, pas chez les économistes* - Alors que l'inflation semble maîtrisée, **le taux de chômage n'arrive pas à se réduire à ce qu'on appelle *[l'équilibre du plein emploi]***, 5%, il est ajd à 7.5%. *Pourquoi cela ?* - Finalement, **[le taux de chômage dépend très fortement du niveau de croissance]**. Rapport direct, donc si la croissance est ajd freinée, elle provoque ralentissement de l'activité + chômage - *Pourquoi ce taux reste une préoccupation majeure ?* **[Disparité extrême en fonction des classes d'âge]** (**exemple** : le taux des jeunes 15-24 ans, pas formée, exposée à un risque de chômage très élevé (17,1% ajd). L'Allemagne forme ses jeunes avec des contrats d'apprentissage pour les jeunes : très faible taux de chômage pour cette tranche d'âge, le stage dur de 6 à 18 mois (3 semaines en France), mais la France s'améliore (contrats d'alternance). Le taux de chômage dépend des cycles économiques **Évolution du taux de chômage en France selon la période économique :** **1 - Entre ** (les prêts sont faits à taux variable en fonction des fluctuations économiques) et 2013. Les Banques déplacent leurs titres boursiers vers l'étranger / les biens sont hypothéqués, donc si on ne rembourse pas, on perd le bien, mais l'euro chute donc la banque perd aussi de l'argent. Donc la BCE va assurer le financement de ces banques en créant de la monnaie (quantitative easing). Mais la FED a exposé Lehman Brothers face à la spéculation. Le défaut de croissance rejaillit sur le taux de chômage.** **2 - [Entre 2013 et 2015], le taux de chômage est stabilisé, c'est étonnant : alors que des politiques d'accompagnement de sortie de crise financent les entreprises, elles devraient permettre de réduire fortement le chômage, mais il se stabilise comme ajd mais pour d'autres raisons. Les entreprises sont en attente de confirmation de croissance.** **3 - [Entre 2015 et 2022], l'incertitude économique progresse, la croissance ralentie, l'inflation augmente, la politique économique d'accompagnement s'impose, le taux de chômage se réduit de 3% : il faudra arbitrer entre un choix difficile (+ inflation - chômage / - inflation + chômage)** **4 - [En 2023] : stabilisation - : le taux de chômage n'a jamais été aussi bas depuis 2022 avec une très légère hausse (7,3 à 7,1)** I. *Les différentes formes de chômage*\ Chômage structurel, naturel, et frictionnel ***[Structurel]*** : **[inadéquations entre offre et demande de travail]**, soit les gens sont trop diplômés, soit pas assez - chômage trop pénalisant - pb de contrainte horaire ***[Naturel]*** : Friedman, **[taux de chômage de plein emploi]**, càd que même dans une éco où tout est fonctionnel et maîtrisé, il existerait un taux de chômage incompressible sur le long terme, et incontournable. 3,5% aux USA n'est pas un problème, mais 5.5 en Europe. En fonction de la conjoncture, ce taux tend à augmenter. Friedman l'estimait à 2.5% : ajd, on a un certain nv de blocage persistant. Plus ce taux est élevé, plus on peut dire que le marché du travail est rigide. Entre 0 et 3.5%, on ignore. ***[Frictionnel]*** : def = chômage involontaire, dépend des délais d'ajustement entre l'offre et la demande de travail, surtout les jeunes. Pour éviter, il faut se donner les moyens d'embaucher ***[Effet d'hystérèse]*** : caractéristique même du chômage ajd, signifie que les causes réelles du chômage ont disparu, mais le chômage demeure. Quand les gvts mettent en place politiques d'accompagnement, elles financent l'activité, donc corrige les défauts, et attendent en retour une embauche accrue. L'entreprise s'inquiète de la répartition du revenu (conso-épargne) = chômage structurel II. *La relation inflation-chômage* Pb de relation qui conduit actuellement à un arbitrage : faut-il réguler l'inflation ou lutter contre le chômage Phillips, économiste, considère qu'il existe une **[relation inverse entre le taux de chômage et le taux d'inflation]**. Ajd, le taux d'inflation est de 1,8%, taux de chômage de 7,3-5%, en 2023 : même taux de chômage pour une inflation de 3,5%. **Sauf sur une période : les Trente Glorieuse**, une puissance telle que la croissance à elle seule gérait le financement naturel de l'économie ≠ inflation, mais aussi l'embauche : *Comment éviter l'accélération du chômage et contrôler les hausses de salaire ? Les hausses de salaires sont-elles d'autant plus fortes que le chômage est faible ?* Ajd, le niveau de l'inflation est bas, mais la croissance ne permet pas de financier une hausse des salaires. Mais il y a la... gvtale, le gvt donne des emplois pour réduire ce taux, mais comment le faire sans croissance. **Phillips, dès 1958 souligne cette difficulté - 3 observations** : - **[La croissance du salaire est négativement corrélée au taux de chômage]** (+ de chômage = - de salaire / l'entreprise fait face à l'abondance d'offre), donc la croissance va progresser quand le chômage diminue, car la disponibilité de manoeuvre se raréfiera, elle doit accompagner son embauche d'une progression de salaire, en créant de la monnaie =\> inflation, et pour éviter cette inflation, il faut de la croissance. Impulser la croissance est si dur que cela fait de l'inflation. - **[Plus le taux de chômage baisse, plus la montée des salaires s'accentue]** = deux prblms : il faut répartir le revenu tiré de la prod. Réduire le chômage = récompenser les travailleurs, contribuer à la prod, mais plus on le fait, plus la part de profit risque d'être réduite. Phillips dit qu'il n'y a pas d'inflation mais... - **[Lorsque le chômage est pratiquement régulé (naturel), l'équilibre du marché du travail est assuré]**, les conditions du plein emploi sont remplies, les salaires doivent rester stable, donc le plein emploi est une situation d'équilibre. La croissance est fondamentale si, à l'équilibre de l'emploi, on s'autorise une hausse des salaires, on fait de la croissance donc on déséquilibre l'emploi (pas fiable) *Sa thèse est retenue mais remise en cause : prq ?* III. *La remise en cause de la relation de Phillips* **[La relation n'est pas systématique, ne s'exercerait pas de la même façon entre inflation et chômage selon le contexte économique]**. Le taux de chômage est stabilisé mais supérieur au moyen (5.5%), et ***le gvt vient de mettre en place un [programme d'assainissement budgétaire]*** (le FMI prévient la France, risque d'insolvabilité) Conséquences : les économistes craignent pour 2025 une hausse du taux de chômage. Il faudrait au moins le double de croissance pour maintenir un nv d'activité sans inflation. Ainsi, la France doit faire des emprunts à l'étranger, mais elle n'est pas autorisée (PAC) + la Chine est déstabilisée, donc Fr doit passer par la prod, mais les entreprises restent peu prudentes, n\'embauchent pas donc produisent moins Enseignement... de la relation de Phillips, deux constats - **[Avant 1914, au moment où, par la révo industrialo-technologique, la croissance augmente]**. Quand il y a des déséquilibres, **[les prix réagissent tjrs plus vite que les quantités]** : lorsque l'économie s'emballe ou est freinée juste avant la 1GM, la réaction n'est pas par le volume de prod, mais par le nv des prix :\ - **Quand ils augmentent**, l'économie est croissante : on a un nv d'activité qui progresse, enrichissement des nations, demande soutenue, hausse du nv de revenu des ménages et des entreprises. Incidence immédiate : inflation avant hausse de la prod, mais le rythme de la croissance était plus fort (pas ajd). La demande augmente donc les entreprises produisent plus... hausse des prix sans perturber l'activité économique : EFFET VERTUEUX\ - **En cas de récession**, juste avant le conflit, un frein à l'activité suite à des tensions géopolitiques, alertent les ménages et provoque une baisse de la demande = baisse des prix directe (à l'époque), les entreprises réagissent en termes de demande effective, càd les perspectives de débouchées sont garanties : risque de surproduction, moins de profit - **[Après 1950 : depuis, les quantités réagissent + vite que les prix]** :\ - **En cas de croissance**, **[la demande progresse, l'offre aussi, elle distribue plus de revenu, encourage l'embauche, soutien le pvr d'achat]... [progression des prix]**. Mais cette inflation risque de se maintenir si...\ - **Récession** : la dmde décroit, alors **[on ne va pas avoir une baisse des prix mais une réduc de l'offre par les entreprises]**. Inverse : moins de revenus, moins de demande, plus de chômage, et ***[déflation]***. 3 pbs majeurs : - Dérive des finances publiques avec assainissement budgétaire incontournable, mais contraire à la relance de l'activité éco, qui ajd fait défaut - Une inflation a priori maîtrisée, mais essentiellement du fait du ralentissement économique mondial = insuffisance de croissance ? - Chômage a priori stabilisé, mais ajd menacé par l'absence de croissance, et un nv de dmde effective des entreprises insuffisantes, or, tte les anticipations des entreprises dépendent de cette dmde. **CHAPITRE 5 : Démographie, migration et vieillissement de la population** Un pb majeur ajd : **[la croissance de la population mondiale]**. ***Elle est très rapide : disposons-nous des denrées suffisantes ? Comment garantir une évolution harmonieuse de la population et de la croissance ?*** Un autre enjeu : **[le vieillissement rapide de la population jusqu'en 2035]**. Encore pdnt 10 ans, le poids de ce vieillissement se renforce. Problème de renouvellement des générations, de financement des retraites, enjeu difficile Un troisième : **[le pb migratoire]. *Jusqu'où ? Comment ? Dans quelles conditions ?***\ L'Allemagne a compensé son manque de main d'oeuvre il y a dix ans, donc en retour, formation de cette main d'oeuvre de l'Est, prise en charge... Un quatrième : **[le problème du déficit biologique]** face à la vieillesse de la biodiversité (?). ***Comment répondre à la croissance de la population mondiale dans ce contexte ?*** Ça coûte en effet, en coût ou en faisabilité. L'évolution démographique est contrôlable à long terme, mais la croissance économique dépend bcp des cycles économiques (ascendants et descendants). Même avec des mesures, la croissance peut ne pas repartir. On peut la relancer par des politiques économiques adaptées. ***Quelles solutions globales envisageables ?*** Accord des économistes sur des réformes qui s'imposent. Ces **réformes sont très contraignantes car elles doivent être engagées dans des domaines complémentaires** : - **[En termes de protection sociale]** : réforme sur la retraite, d'où l'allongement - **[En termes de fiscalité]** : mais la France a le taux de pression fiscal le plus élevé - **[En termes d'emploi]** : ajd, le coût de l'emploi est très élevé, inégal d'une nation à l'autre. Il faut donc pouvoir rendre l'emploi le plus compétitif possible pour que les firmes s'y prête. Également des questions sur la prod : ***Comment produire ? Quoi produire ? A quel coût ?***). L'Allemagne et la France sont en déclin dans ce domaine.\ Orienter la consommation, mais résultat : **les Français épargnent avant de consommer, par [manque de confiance]**.\ Il faut aussi des réformes pour les pbs migratoires : faciliter l'accueil des migrants en leur demandant un effort à la prod. Par des réformes, des solutions totalement envisageables, mais par des efforts importants. Il faut dont montrer aux agents économiques la raison des efforts demander pour les pousser à agir Maltus disait que la popu croit à un rythme géométrique alors que la croissance croit à un rythme arithmétique. Erreur immense : il a dit qu'on ne peut donc pas nourrir à terme les populations, famines inévitables et à accepter car elles feront le ménage. Par l'exode rurale, retirer des terres agricoles des populations trop nombreuse et les mettre dans les villes, ils ne seront pas formés, une sorte de tri (les plus résistants survivront). Pb qui demeure car la popu mondiale n'arrête pas de croitre : Ajd, 8,2 milliards, en 2022, 8 milliards. A l'horizon 2100, 11,2 milliards d'humains sont escomptés, càd 47% de plus d'ajd. Pb d'équilibre, mais **[ce qui manque, c'est la croissance économique]** (prévisions défavorables). **La popu mondiale est multipliée par plus de huit depuis deux siècles**. Outre cette évolution préoccupante, deuxième difficulté : **[l'inégalité d'évolution de la population mondiale]**. Cette croissance est inégale donc cela mène à réfléchir. Compliqué car face au changement climatique, certaines populations ne pourront plus compenser le manque de ressource. Comment gérer cette contre-évolution ? **75% des sols de la planète sont estimés dégradés**. De plus, **[notre prod agricole intensive ne permet plus de faire bénéficier la croissance démographique]**. I. *Premier bilan statistique* Ajd, **[les économistes travaillent avec des démographes]** et essaient de recenser et de projeter la population. Donc impose une réflexion : ***Comment ces inactifs vont pouvoir vivre ?*** Avant, cinq actifs pour un retraité. Ajd, seulement trois. Le nombre d'inactif augmente au détriment du nombre d'actif : il faut agir mtn.\ Pyramide des âges : histogramme qui permet de classer la popu par les âges et par sexe. - **Les premiers constats** Une population qui ne cesse de croître : - 2050 : 10 milliards - 2100 : 11,2 milliards - **[La population mondiale croit chaque année en moyenne de 83 million d'habitant]**. Pour satisfaire cette croissance, **il faudrait que le taux de croissance moyen dans l'économie soit de 5%** (1% en France). Aucune économie atteint se taux, donc on sait que la croissance est largement insuffisante pour la croissance démographique. - **[La croissance se décélère chaque année]**, dû aux orientations des politiques économiques passées. L'économie française est mauvaise en termes d'investissement, elle désapprouve bcp trop l'investissement privé. ***Comment faire de la croissance ?*** On voit que les popus se concentrent particulièrement dans les zones urbaines, donc cela veut dire que les grandes villes sont de plus en plus confrontées à un défi démographique difficile (insuffisance de logements, de prod...) - Divergence de la population mondiale en fonction des continents. Ajd, concentration de la popu mondiale essentielle en Asie. En, 2024, l'Asie est tjrs le premier continent de population mondiale (4,5 milliards), six fois plus d'habitants que l'Europe. L'Asie NE CONNAIT PAS les difficultés les plus fortes. Mais l'Afrique, en 2100, devrait porter 45% de la population mondiale : ***aura-t-elle les capacités ?*** - Sur les 25 prochaines années, la concentration de la popu mondiale va surtout concerner l'Inde, le Nigéria, la RPC, et Pakistan, l'Ethiopie, la Tanzanie, les USA, l'Indonésie et l'Egypte. La moitié de l'augmentation s'effectuera sur ces pays. - La proportion des personnes âgées de plus de soixante ans de va cesser de croître. Ajd, 13%, en 2060, 33%. Ces personnes vivent de plus en plus longtemps. Il faut financer ces 35 ans de retraite (65 \> 100 ans), tandis que le taux d'activité est en baisse. - **La pyramide des âges** Essentiellement utilisée par les géographes et les démographes, interprétées par les économistes. L'intérêt est qu'elle confirme une population. Elle donne deux infos capitales : la structure par âge et la structure par sexe, donne une image de la répartition de la popu dans une nation, indique si la popu vieilli ou se compose de jeunes aux futurs intéressants. Ils essaient de compenser défaut de planification par outils comme cette pyramide. Permet de projeter l'évolution d'une population. Donc dans les années 1970, on a projeté l'évolution de la popu et on en a tiré des enseignements, comme l'utilité d'un numerus closus draconien pour la médecine : on va limiter l'accès aux études, mais inadapté après les années 1990 : ajd, manque de médecin car on a persisté. Parcoursup se base sur cette pyramide.\ Double histogramme : on porte les âges à la verticale, de 0 à 100. A gauche de l'ordonnée, on recense les hommes, et à droite, les femmes. Classes d'âges = 5 ans à partir de 0. On la prend aussi par classe d'activité (actifs, inactifs, retraités) - **Les caractéristiques de cette pyramide** La pyramide des âges d'une éco avancée est différente de celle d'une économie jeune avec taux de natalité élevé avec peu de vieillissement de la popu. La forme de cette pyramide va agir sur les politiques économiques. 3 facteurs agissent sur cette pyramide : - La ***[fécondité]*** (nb d'enfant attendus par femme)\ **élevée**, **moyenne** ou **faible**. Ajd, les occidentaux avancés = faibles - La ***[mortalité]***\ **élevée** (éco en voie de dvt, médecine peu avancée), **moyenne** (économie progressive, taux d'évo éco plus avancée, prise en charge de la protec sociale d'une grande partie de la popu), et **faible** (industrialisation) la **[migration]** : **forte** ou **faible** Plusieurs solutions et combinaisons possibles. Le géographe et le démographe sont capables de dresser une pyramide avec ces scénarios, et l'économiste aura donc 18 bilans à dresser. **[En fonction du scénario, forme de la pyramide va en être impactée]**. Qlq qui maitrise son usage sait le pays selon la pyramide : - **Pyramide des âges en forme de champignon** : base étroite, sommet large = âge moyen élevé, départ à la retraite progressif, popu vieillissante, faible natalité, taux de fécondité faible mais progressivement, la structure l'élargit : des actifs nbreux vieillissants bientôt à la retraite. Ex : ESPAGNE - **En forme pyramidale** : éco en dvt, non-industrialisée, mort fréquente, assez jeune, bcp de naissance aussi, renouvellement de la popu assurée. Ex : ANGOLA. - **En cloche** : base moyenne, natalité moyenne, s'élargit progressivement pour confirmer un vieillissement de la popu avec sommet moyen = mortalité maîtrisée. Ex = FRANCE,\ Taux de fécondité \> 1, même si pas de renouvellement. II. *Les enseignements de la pyramide des âges* Le démo/géographe va dresser, l'économiste va interpréter cette pyramide et définir les mesures nécessaires à cette gestion démographique, il va alerter sur le vieillissement de la popu et l'arrivée des jeunes sur le marché du travail pour leur garantir une place. - **Un outil aux services de la prévision** Comment l'économiste en tire des enseignements ? Sans erreur, il doit comprendre qu'au débuts des années 70, future arrivée d'une classe jeune massive sur le marché du travail. Donc s'il ne veut pas subir cette arrivée, il doit agir dès mtn (numerus closus). S'il ne revoit pas ses mesures : à côté de la plaque : milieu 90, l'Etat maintient l'accès difficile au médical = congestionne les hôpitaux (numerus closus). Si on ne réadapte pas sous 5 ans, ceci signifie qu'au milieu des années 90, on continue de contingenter l'accès à la médecine alors qu'on sait que cela aurait des effets négatifs.\ La pyramide des âges est un outil précieux, elle permet d'éviter des erreurs majeures mais à condition d'être conforme à la politique économique et à la croissance démographique. Travail de l'INSEE - **Outil des études chiffrées** Il faut un bilan chiffré pour une politique économique. Il a besoin d'un bilan chiffré des dernières années sur les capacités réelles des firmes et leur futur niveau d'embauche. L'économiste a besoin des prévisions sur les études voulues, mais aussi de savoir quels sont les besoins des ménages sur le territoire. Le nv d'activité est le même à Paris et en province ? Il a aussi besoin d'éléments sur les inégalités internationales ; risques de conflits, divergences des capacités... La pyramide donne une photographie synthétique majeure de la popu, mais avec un gros travail d'interprétation derrière. Les prévisions mènent à s'interroger sur l'implication des politiques économiques. Les effets escomptés en croissance vont différer selon l'âge (?). Selon l'issue pdnt l'attente. L'orientation de la politique économique est conditionnée par l'interprétation de cette pyramide. Ministre de l'Economie sortant a été... il y a 48 heures (08/11/2024) a affirmé que l'une des raisons majeures de... que la protection budgétaire faite par Bercy s'est trompée. Baisse inévitable des comptes publics. - **L'intérêt de cette pyramide à un nv bcp plus fin** D'une manière générale, la pyramide nous donne image de popu par structure d'âge, utilisée en termes de politique éco. Mais elle permet aussi d'avoir des infos en termes d'individu, d'entreprise, cela devient un outil prévisionnel de gestion. C'est ce que les banques, assurances et caisses de retraites utilisent fréquemment, pour un produit d'assurance vie dans un secteur particulier par exemple. III. *Les projections de la population* La pyramide des âges est vrm un outil indispensable pour la prévision économiste. Les économistes vont aller au-delà des enseignements avec des scénarios (la France avec une popu déjà vieillissante et les gens de plus de soixante ans ne vont cesser d'augmenter jusqu'à 2035). Soit on l'intègre sans en tenir compte précisément, soit on réfléchit à comment opérer. L'économiste va dire que la pyramide des âges représente un malaise compte tenu de l'évolution de la popu (vieillissement), un manque de ressource est inévitable. Soit l'économie creuse son déficit public, soit elle prend une mesure pour s'adapter à la situation (choix du dernier gvt). Comment cette prévision jusqu'en 2035 : - Émergence des femmes sur le marché du travail - Baby-boom dans les années 1950 qui se répercute ajd La projection des popus permet avec certitude d'établir des politiques économiques adaptées. Face au baby-boom, soit on baisse les bras et on délaisse notre déficit, soit on participe à l'effort : on travaille plus lgt par solidarité envers les futurs actifs, sinon ils devront subir encore plus. - **Projection sur la base d'un scénario central** C'est le scénario le plus modéré : cas de la France. Considérer le maintien des tendances démographiques naissantes. Ceci reviendrait à retenir trois données : - **Un taux de fécondité constant = 1,95 enfants par femmes** - **Un solde migratoire de 100 000 migrants en plus chaque année (le meilleur serait 300 000, le pire à 20 000).** - **Même progression par le passé de l'espérance de vie (progrès de la médecine n'aurait pas d'incidence immédiate sur une espérance de vie prolongée (87 et demi/88 en moyenne)** Avec ce scénario raisonnable, il y a un vieillissement inéluctable de la population : +83% de plus de 60 ans en 50 ans, inquiétant dès 50% = difficulté durable pour l'économie française. Il en résulterait 23,6 millions de personne âgées de plus de 60 ans. Mais parmi ces derniers, ce sont les plus âgés qui connaissent l'évolution la plus forte : 75 et + = 12 millions, or, ce sont ceux qui coûtent le plus d'argent par leur nv d'indépendance). Plus de cinq millions âgés de 85 et plus. Ce vieillissement va aussi se traduire par une **baisse du nb des moins de 20 ans** = relais plus assuré : - 25% ajd - 22% en 2025 - 17% en 2100 \+ **baisse des personnes âgées de 20 à 59 ans (actifs)** : - Ajd = 55% - 2060 = 45% ***Prq cette baisse ?*** Travail de la femme, son émancipation. Elle profite plus lgt de la vie, diffère les naissances - **Projection sur la base d'un scénario alternatif** On peut alterner en fonction de variante en termes de mortalité, fécondité, solde migratoire. Ce que les économistes observent lors de scénarios : - Fécondité la plus sensible en termes d'impact démographique. Dans le scénario central : on a retenu 1,95 enfants par femme, dans un pessimiste = 1,8. Or, bcp de pays européens tendent vers ce taux. Et scénario optimiste = 2,1.\ Entre 2,1 et 1,8 enfants par femme, on recense un écart de population de 7,7 millions d'habitants en 2060. Donc une politique d'accompagnement de la natalité, qui deviendrait un scénario optimiste, permettrait à elle seule une transition conjoncturelle de la population. Mais cet accompagnement n'est pas suffisant, l'incitation ne fonctionne pas : allocations familiales mais faut qu'elles soient progressives, égalisation des tâches entre l'homme et la femme, mieux indemniser les congés maternité, et enfin la fiscalité en fonction de la taille des familles, assise sur le nv des revenus. Une fiscalité dégressive selon le nombre d'enfant. - La variante migratoire n'est pas aussi sensible, mais elle participe. Avec la migration, on peut gagner 7 millions d'habitants, mais c'est plus coûteux. Ratio de dépendance économique pose pb pour toutes les économies déja vieillissantes, dont la France.\ Numérateur : nb de prsn en âge d'inactivité = moins de vingt ans et de plus de soixante ans sur le nb total d'actif =. 20-59 ans Nb d'inactifs divisés par nb d'actifs =\> dénominateur de plus en plus fragile et numérateur de plus en plus conséquent, donc l'effort des actifs augmente chaque année Ajd, en France, on a un actif pour cinq retraités. Demain, un pour trois retraités, puis deux. A l'horizon 2120 = autant d'actifs que d'inactifs. CCL : la France est-elle un cas particulier d'économie vieillissante ? Elle a déjà acté son vieillissement, moins grv que l'Espagne car il y a un potentiel mais elle doit réagir. Pas particulier, tendance européenne. Mais tous ne vont pas le vivre de la même façon. Trois pays vont subir le choc du vieillissement plus que les autres : ITA, ESP et ALL car ils ont amorcé une baisse de leur taux e fécondité bien avant que les autres pays européens. Certains le gèrent mieux : Danemark, Portugal, Luxembourg, Irlande, Pays-Bas, RU et Suède (France jusqu'en 2023). ***Prq pas de vieillissement aggravé chez eux ?*** Le LUX = bcp d'activité malgré la popu restreinte, bcp de chinois, de français, japonais : politique d'accueil de popu et frontalière (Français) et internationale. Le pays a accueilli des popus étrangères. DAN, PB et SUE : politique de natalité (accompagnement). La popu européenne en 2020 = 386 millions d'habitants, on escompte au mieux 364 en 2050, mais plutôt 359 millions. Il y a ajd un nv défi lancé pr les éco : vaincre le vieillissement démographique, adapter la croissance éco aux contraintes evtales, et gérer nos finances pr freiner nos fragilités grandissantes. **CH6 : La protection sociale et nouvelles contraintes en temps de crise [(à réviser)]** Les recettes en protection sociale ne cessent d'augmenter : ***[effet de cliquet]***. Peu importe la tendance : comment financier ?\ **[Aussi, l'évolution démographique pose problème, avec le vieillissement de la population : de moins en moins d'actifs pour financer la protection sociale]**. ***Quels sont les éventuelles solutions pour l'avenir ?*** ***Les dépenses de protection sociale peuvent être maintenues ? Comment les financer, les réguler ?*** Quelles réponses générales immédiates ?\ =\> Avant 1945, la PS se limitait à la sécurité sociale et aux allocations familiales. Désormais, le système de PS est élargi, et est même universel. De moins en moins de cotisants pour de plus en plus de bénéficiaires = problème évident de financement. =\> L'Etat finance la cotisation sociale en versant des prestations sociales aux ménages (couverture sociale) par catégories de risque : risque accident, risque famille nombreuse, risque chômage, risque santé, etc. Donc une solution possible serait que si la croissance est suffisante, certains nvx de risques pourraient être moins couverts, une des pistes ajd envisagées par l'Etat dans la réduction de son assainissement budgétaire. La solution, c'est évaluer l'ampleur du risque et l'ajuster.\ =\> Face à la montée des prestations sociales, on augmente les prélèvements obligatoires. L'Etat l'a fait plusieurs fois comme la taxe CSG. Nous aurons donc à prendre conscience de cette contrainte. LEs économistes savent que cette protection sociale est importante, mais aussi présente une gravité pour les futures générations d'actifs. **SECTION 1 : L'Etat et la protection sociale** Par définition, la ***[protection sociale]*** représente l'ensemble des garanties versées aux bénéficiaires en vue de les couvrir des risques, versement volontaire. Ces risques sont jugés fondamentaux (chômage par exemple) Deux économies sont particulièrement sensibles à cette protection : la France et l'Angleterre dès le XIXème, et cette sensibilité se renforce tout au long du XXème. Et fin 1990, le nv de la protection sociale se stabilise pour la première fois, en Angleterre comme en France. C'est un signal qui montre que l'Etat bute sur une contrainte financière, qui se renforce très fortement depuis. On parle d'effet de cliquet quand on définit la protection sociale : quand l'Etat s'engage, c'est très difficile pr lui de revenir en arrière : progression des dépenses publiques de façon continue. Les dépenses de l'Etat sur la période 1815-1819, représentait 12% du PIB, près de 30% sur la période 1920-1924, ajd 50%. Alors prq l'Etat, qui a de nombreux problèmes budgétaires ajd, s'investit-il autant dans les prestations sociales ? I. *Le rôle économique de l'Etat* L'Etat dépense bcp, et de plus en plus depuis les années 2000. La crois