Summary

Ce chapitre introductif explore les fondements de la criminologie, en abordant des questions centrales comme l'essence du crime, les dimensions du comportement criminel et la manière de le définir. Il présente également une introduction générale aux différentes perspectives de la discipline.

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🚨 Chapitre Introductif Date @19 septembre 2024 État Terminé Chapitre introductif Qu’est-ce que la criminologie? —> Elle se définit mieux car elle n’est pas. En réalité c’est simple, c’est l’étude...

🚨 Chapitre Introductif Date @19 septembre 2024 État Terminé Chapitre introductif Qu’est-ce que la criminologie? —> Elle se définit mieux car elle n’est pas. En réalité c’est simple, c’est l’étude du crime, la criminalité, le phénomène criminel.. Cette dernière utilise des méthodes empiriques. Et le crime c’est le rapport entre un acte matériel et une manière institutionnelle de définir cet acte. Attention néanmoins, car la criminologie n’a rien à voir avec la criminalistique ou la pénologie. Tout cela relève du droit et non de la criminologie. Il y a deux dimensions du crime: Le comportement (souvent blâmable). La manière de définir et d’y réagir Si la criminologie étudie le crime, elle doit nécessairement favoriser l’étude de toutes les dimensions de cette définition: Travailler sur l’acte blâmable et ses circonstances. Étudier la pratique sociale qui, dans certaines circonstances, objective l’acte comme crime. Chapitre Introductif 1 Étudier les circonstances dans lesquelles cette objectivation prend forme et quels sont les acteurs qui participent à cette mise en forme singulière. Étudier les conséquences de cette objectivation pour tous les acteurs concernés Première question : la criminologie est-elle autonome? Contrairement à d’autres sciences telles que la biologie, psycho ou socio, la criminologie partage ses analyses et son objet avec d’autres sciences telles que le droit, déviance, psycho… Son objet est livré par le droit pénal et s’en voit modifié selon sa décision. Le crime = un comportement défini par le droit pénal. Ce qui est important c’est que la notion de crime se range dans une partie comportementale. il est considéré comme un comportement car inévitable, comme une direction que certaines personnes, sous une déviance, peuvent emprunter. Comment peut-on concilier deux idées apparemment contradictoires sur le crime ? D'un côté, on dit que le crime est un fait naturel et social que la science peut expliquer. De l'autre, on reconnaît que la définition du crime change selon les époques et que les autorités politiques peuvent décider ce qui est un crime ou non. Cette question soulève un débat important en criminologie sur la nature du crime et son étude. Trois orientations majeures ont été adoptées pour répondre à ce dilemme. (à compléter pour les trois parties, j’ai pas compris) L’orientation du noyau dur Intérieur de la loi pénale et réduit l’objet de la criminologie à un noyau dur d’actes considérés comme de vrais crimes. Chapitre Introductif 2 L’orientation des critères juridiques S’identifie à la loi pénale, action du criminologue, la criminologie doit d’intéresser à tous les comportements incriminés. L’orientation des paramètres extra pénaux On parle de la déviance avant le crime. La criminologie comme activité de connaissance La criminologie a l’intention et la prétention d’être une activité scientifique et d’être interdisciplinaire. Elle pose des difficultés sur au moins deux plans: 1. le plan de l’articulation d’une connaissance scientifique avec réflexion éthique 2. le plan d’articulation d’une connaissance interdisciplinaire qui inclut le savoir juridique. Deuxième question : Quels sont les objets de la criminologie? C’est une illusion de croire que la criminologie a des objets, à la place, il faudrait dire qu’elle se les approprie. Elle travaille sur la criminalisation primaire (pourquoi une loi a été créé? par qui? dans quel contexte?) Elle travaille sur les transgressions des lois (son sens, les personnes qui les font, les contextes) Elle travaille sur la criminalisation secondaire (processus de répression pénale, décalage des gens punis…) On peut diviser l’histoire du savoir scientifique sur la criminalité en deux blocs Crime comme fait social (passage à l’acte, différentier criminels des non- criminels, étude du comportement) Chapitre Introductif 3 Crime comme construction sociale (comment définir le comportement comme criminel? quelle est la conséquence de cette définition? nie l’existence des problèmes comportementaux lors des interactions sociales) La criminologie d’aujourd’hui veut travailler sur les deux dimensions; 1. l’étude des situations problématiques qui comportent aussi bien les comportement pouvant être criminalisés, que tout autre comportement jugé problématique. 2. l’étude du contrôle social qui comprend la création des lois pénales, le fonctionnement de la justice, système correctionnel et l’intervention psycho-sociale auprès des personnes ayant eu affaire à la justice, la politique criminelle… 3. paradigme des interrelations sociales, qui invite à imaginer deux axes: a. Horizontal : Situation problématique dans leur dimension matérielle et éthique. Avec une description de l’acte, qui serait vu comme problématique par autrui, situation sociale. (Fait de boire avant d’aller à un cours). b. Vertical : Renvois au processus de définition pénale, donc comme crimes. C’est la relation entre état et individus. Le jugement pénal est important car sans ce dernier, il n’y a pas crime. (sine lege, nullum peona). Pour Pirès, appeler un évènement “crime” ce n’est pas le décrire, mais le constituer en tant que tel, alors qu’on aurait pu donner une autre direction au processus de description. Selon lui, on doit se pencher sur les deux axes. Il n’y a pas que des raisons de passage à l’acte, ni de définition et réaction sociale. Il faut étudier autant le jugement performatif pénal que les situations-problème. Les avantages de ce paradigme: Dépasser les lacunes des deux premiers. Le passage à l’acte ne considère pas le crime comme une construction sociale. La réaction sociale ne s’intéresse pas à acte non criminalisé. Chapitre Introductif 4 Étude des situation problèmes doit prendre compte des réactions sociales. Il faut étudier les choses de manière globales, la situation-problème dépend donc de la criminalisation. (Anesthésie, mort, hygiène, avortement) Permet de s’intéresser aux différents acteurs des différents stades de la criminalisation primaire et secondaire Chapitre Introductif 5

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