Psychologie sociale : L'influence sociale 2 PDF

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psychologie sociale influence sociale imitation comportement animal

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Ce document discute de l'influence sociale, avec un accent sur le concept d'imitation. Il explore l'imitation chez les animaux, les enfants et les adultes, et comment cela affecte notre comportement social. Il examine les mécanismes neurologiques sous-jacents et les études qui ont exploré le phénomène d'imitation dans différentes situations.

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Psychologie sociale L’influence sociale 2 1. L’imitation « l’humain est le plus mimeur de tous les animaux et c’est en mimant qu’il acquiert ses 1ères connaissances » = on apprend aussi avec l’imitation = pour imiter, apprendre cela demande une certaine intelligence 2...

Psychologie sociale L’influence sociale 2 1. L’imitation « l’humain est le plus mimeur de tous les animaux et c’est en mimant qu’il acquiert ses 1ères connaissances » = on apprend aussi avec l’imitation = pour imiter, apprendre cela demande une certaine intelligence 2. L’imitation chez les animaux  Byrne & Russon : imitation = amorçage de représentations interne : apprendre à faire qq chose en voyant le faire = signe d’intelligence  En voyant qqun faire qq chose, se demander quel est son but ? = intelligence d’apprendre de nouveaux comportements  2 grandes catégories : a) Imitation d’action simple : ressemble à facilitation sociale, imitation réflexe, pas forcément signe d’intelligence b) Imitation de programme d’action hiérarchique = pas dans le répertoire comportemental, demande intelligence car tout doit être coordonné Ex. b) : imitation d’actions humaines par des orang-outan d’un parc : siphonner de l’essence d’un baril dans un jerrican, mixer des ingrédients pour faire des pancakes, faire la vaisselle et la lessive, etc. Quand on est imité par qqun on le trouve plus sympa = ça nous rapproche des autres  Hurley (2008) : imitation complexe (b) rare chez les animaux (singes, dauphins et oiseaux), liée aux capacités humaines : langage, culture, compréhension états mentaux d’autrui = pouvoir se mettre à la place de l’autre (permet coopération) Enfants = machines à imiter - Moins de 1 mois : mvts faciaux - 14 mois : action vue une semaine plus tôt - 15-18 mois : reconnaissent le but d’une action ratée 3. L’imitation chez les enfants  Vezin : 1) Imitation réflexe 2) Imitation = communication sociale (2-3 mois) Mélange communication, affectif, apprentissage (expressions visage, gestes simples) 3) Réciprocité sociale : faire la même chose que les adultes (1 an) Séquences d’actions à 1,5 ans (faire la cuisine) 4) Imitation-message : dire quelque chose 5) Imitation scénario (3-4 ans), apprentissage séquence d’activité, rôles 6) Imitation réaliste, identification (dès 7 ans)  Niveaux d’analyse (Doise, 1982) 1) Niveau intra-personnel 2) Niveau inter-personnel (situationnel) 3) Niveau positionnel 4) Niveau idéologique (cultures différentes  Imitation « sociétale » ou « positionnelle » : - Kummer : babouins suivent anciens pour l’itinéraire = + anciens ont + d’influence et jeune pas suivis - Montagner : observation des enfants d’une crèche en éthologue =enfants dominants plus imités = leadership formé naturellement 4. L’imitation chez les adultes  Rizzolati et collègues (années 90) : neurosciences - Neurones miroirs = catégories de neurones du cerveau qui présentent une activité aussi bien lorsqu’un individu (humain ou animal) exécute une action que lorsqu’il observe (ou imagine) un autre individu (en particulier de son espèce) exécuter la même action - Quand on voit qqun faire : neurone s’active donc on est prédisposé à imiter aussi - = Tendance à imiter les autres mais inhibition, on peut s’en empêcher - Rôle dans des capacités cognitives liées à la vie sociale (empathie, apprentissage social avec imitation, etc)  Syndrome d’imitation (Zelig-like syndrome, lésion cortex frontal) - = imitation déshinibée : - Trouble qui fait de lui une sorte d’homme caméléon - Il est atteint d’une lésion cérébrale qui le pousse à s’identifier à toute personne qu’il côtoie, il imite les gens quand il est en leur présence - Il ne se contente pas d’endosser les rôles des gens qu’il rencontre, il raconte des souvenirs plausibles de médecin, d’avocat ou de psychologue, selon le cas. - En réalité un accident cérébral l’a rendu en partie amnésique Contagion du rire : imitation  B) imitation action complexe  A) imitation automatique : quand on perçoit qq chose, on a tendance à imiter ce qu’on voit - Effet caméléon (Chartrand & Bargh) - Lien perception-action : représentation d’un mvt active ce mvt (William James)  Imitation automatique comportements, discours, mimiques, états émotionnels, rires, bâillements  Dimberg, Thunberg & Elmehed (2000() - Visages heureux/tristes/neutres exposés (30s) = de façon subliminale à 3 groupes - Ensuite perception de visage neutres et voir leur réaction - Condition visages heureux : + activité zygomatique ( reste d’imitation des visages heureux) - Condition visages tristes : activité corrugateur (même chose mais imitation triste) = on imite de façon inconsciente et automatique  Quigley et Collins : imitation porter le verre à la bouche  Effet caméléon (Chartrand & Bargh) : expérience 1 Vidéo : (specimen) -On ne se rend pas compte qu’on imite, processus inconscient, automatique - dès la naissance les enfants sont capables d’imiter - contagion des pleurs -imitation (paroles et gestes) : interaction perçue comme + positive, personne perçue comme plus attirante (pas conscient) - lorsque la serveuse répète : les gens se sentent plus écoutés : + de pourboires - fonction imitation : rendre interaction plus agréable, quand on se prépare à une interaction sociale - 39 participants interagissent avec un autre participant inconnu ( en fait un compère de l’expérimentateur) pour une tâche de description de photos. - VI1 = gestes du compère (gratter son visage VS secouer son pied) - VI2 = sourire VS pas de sourire (en grattant visage ou secouant pied) - Session 1 : 10 minutes interaction avec collègue (compère) - Session 2 : idem avec autre compère - Compères chargés soit de se gratter le visage soit de secouer le pied - Participants filmés avant (ligne de base) = voir avant fréquence pour voir si augmentation - Pas effet sourire ( pas effet de la 2 ème VI), participants inconscients de l’imitation (quand on leur demande, disent qu’ils n’ont pas remarqué) - Variable dépendante : axe y (nbr de fois ou on fait 2 gestes) par minute - Vi1 : selon les gestes du compère (gratter le visage ou secouer le pied) - Les gens se grattent + facilement le visage quand le compère le fait et pareil pour le pied = tendance à imiter, augmentation de ce geste - Comparer les 2 colonnes noires : Qd le compère se grattait le visage = les gens se sont plus souvent gratté le visage et secoue pas spécialement le pied - La première vi a eu un effet mais pas la 2ème ( sourire ou pas) - Ce que montre l’expérience = quand qqun fait un geste on a tendance à imiter ce geste  Effet caméléon : expérience 2 = Effets sur personne imitée, d’être imité par qqun - 78 participants - Session 1 : 15 minutes interaction avec collègue (compère) - Tâche de description de photos - Compères chargés soit d’imiter le comportement des participants, soit de faire des gestes au hasard - Interaction jugée plus agréable, compère jugé plus amical quand imitation - Problème : compère au courant de l’hypothèse, peut nous conduire à confirmer l’hypothèse (savent que imiter rend + agréable) et peut-être se comportent de façon plus agréable, chaleureuse, etc car sinon jugés plus agréable pas à cause de l’imitation = donc explication alternative : effet Pygmalion (Rosenthal) : quand on s’attend à qq chose parfois on le produit - A découvert en disant que des rats étaient bons et d’autres moins (alors que tous égaux) et ceux qui étaient censés être bons = meilleurs résultats - Marche aussi à l’école : on disait à des profs qu’il y avait des démarreurs tardifs, et ces élèves avaient des meilleures notes que les autres. Les profs les ont plus aidé etc car a priori favorable = quand on a une idée en tête parfois l’idée devient vraie parce que on y croit, de par notre comportement, croyance (ex. entretien d’embauche raciste) - Même si c’est faux peut devenir vrai parce que on y croit - Méthode des juges : gens externes qui connaissent pas les hypothèses, on leur demande de juger le compère, on aimerait que la seule différence soit l’imitation et non imitation (pas + de sourire etc) - Diminue avec les gens qui imitent, alors c’est bon, il ne faut pas qu’il sourie plus, s’il avait été victime de l’effet Rosenthal = les résultats ne s’expliquent pas par l’explication alternative = on aurait trouvé des moyennes plus élevées à droite (important de contrôler les explications alternatives)  Imitation (chez l’imitant) augmente si - Imité appréciée (imite compère qu’on connait pas) - Discours intime : + d’imitations quand sujets intimes, proximité, + d’imitation - Interaction future : quand on se prépare. prévoit à une interaction + d’imitation - Culpabilité : comparer gens qui se sont sentis coupables de pas avoir aidé et les autres qui se sont arrêté. Culpabilité = vont + imiter une autre personne, comme pour compenser - Partage des opinions, stéréotypes : quand on partage on va + imiter = on est plus proche de la personne - Imité dominant - Imitant empathique : envie de se rapprocher de l’autre, + imitation - Imité sans stigma : si personne en face a un stigma on va moins l’imiter  Conséquences de l’imitation (chez l’imité) : d’être imité : étude 2 - Appréciation imitant : apprécie + personne qui nous imite - Attrait imitant : trouvé + attrayant - Conformité aux stéréotypes : on va se comporter de manière plus masculine par ex. - Comportement pro-social imité : ex. donner de l’argent - Comportement achat imité : vendeurs imitent, on va + facilement acheter - Appétence pour les légumes imité : faire manger plus de légumes, manipulation dans un but favorable (prévention de la santé) : les enfants qu’elle avait imité mangeaient + de légumes Conséquences de l’imitation (chez l’imitant) : chez la personne qui imite qqun - Déceler mensonge imité - Racisme Fonction de l’imitation automatique : affiliation, survie 5. Conclusion 2 grandes catégories : a) Imitation d’actions simples b) Imitations de programmes d’action hiérarchique a) Imitation automatique et de comportements du répertoire = facilitation sociale (gestes qu’on connait déjà) - Biologiquement inscrite, lien neurologique perception-action (neurones miroirs) - Fonction = huile ou colle sociale = rend l’interaction plus facile et plus agréable ( cohésion, sympathie, relations plus positives, affiliation = aide à avoir des relations avec des autres), survie (facilitation sociale), mais effets pervers possibles (manipulation) : basé sur phénomènes inconscients b) Imitation consciente de nouveaux comportements = apprentissage social (signe d’intelligence, rare chez les animaux, seulement chez les animaux les plus intelligents) - Être humain = machine à imiter - Fonction imitation (apprentissage social) = outil de transmission de comportements (permet acquisition du langage, évolution culturelle, coopération, survie=ex partir en courant si tout le monde le fait) = Nouveaux comportements pas inscrits dans l’espèce, permet à l’espèce d’évoluer, d’apprendre de nouveaux comportements (ex. pêche aux termites) Question d’examen : A : comparer les 2 colonnes de gauche : faux B : comparer les 2 noires : faux C : comparer les 2 de droite : faux D : comparer les 2 blancs : vrai

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