La Coutume en Droit Français PDF

Summary

This document provides an introduction to customary law in France. It explores the historical context of customary law, its place in relation to written law, and its significance in the evolution of French legal thought. The text further examines the challenges faced in proving and establishing customary law within the legal framework, as well as the advantages it presents in specific contexts.

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Intro   La coutume est **absente** du code civil. Ce terme est **tombé en désuétude en droit Fr** dû à la **fascination pour le futur** or coutume = passé. Ce terme a aussi été **dénigré par la soc Fr (XVIII-XIX)** à cause des **changements de régime**. La coutume est une pratique qui grâce au tmp...

Intro   La coutume est **absente** du code civil. Ce terme est **tombé en désuétude en droit Fr** dû à la **fascination pour le futur** or coutume = passé. Ce terme a aussi été **dénigré par la soc Fr (XVIII-XIX)** à cause des **changements de régime**. La coutume est une pratique qui grâce au tmps et à l\'adhésion populaire rentre comme une règle de droit non-écrite sous réserve de ne pas être contraire à la loi. Selon Aristote, coutume = **éthos** devenu le terme éthique soit le fait de respecter un comp collectivement.   Après l\'expulsion des rois le peuple romains vécu sous un **droit incertain, la coutume, ils s\'en méfient**. Mais le **droit civil romain** se rapproche dav de la **morale** que de la coutume car celle-ci est déjà jugée à cette époque. La disparition de l\'empire romain ouvre la période médiévale marquée par le **triomphe de la coutume**. Droit romain disparait. Dps la coutume n\'a pas disparu et **influence le droit privé ajd**.   Mais elle reste écartée en droit Fr (RU très présente). Ce refus s\'explique de plusieurs façon : Droit disparait avec les **changements pol**, Voltaire donne une **image mauvaise de la coutume**, **éclatement juridique**, **promulgation du code civil** (1804), efface toutes les autres sources du droit.   De plus, **existence** de la coutume **diff à prouver**, déf de la coutume diff à donner, fractionne le terri, **irrationnalité** de la coutume, méconnait la notion de P suprême.   Mais elle présente aussi des **avantages**, règle qui prend en compte les **spécificités locales**, notion qui **évolue**, stable dc **sécu juridique**     **[Section I. Vers une def de la coutume]**   **[§1. L\'usage ]**   La coutume est une **habitude personnelle** fondée sur des valeurs qui a en vue d\'établir ce qui est juste pour tous = éthos. On est dans une dimension collective, la cité. Selon Cicéron, la coutume est un droit qu\'un long espace de temps a **rendu obligatoire par la volonté de tous sans intervention de la loi.**   La coutume est dc un usage oral consacré par le temps et accepté par la population d\'un terri déterminé. L\'usage est un comp d\'ab indiv mais il doit être voulu dc il devient une coutume. La coutume nait d\'une lib pas d\'une contrainte. L\'usage est qqch de répéter volontairement.   L\'usage est un acte répété selon le temps, les lieux.   **[§2. Le temps]**   On peut se poser la question de combien de temps faut-il répéter un usage pour qu\'il accède à cette idée de coutume ? Plus la règle est **ancienne + elle est légitime**. Le temps donne raison à la règle. Si pdt des décennies on a répété un usage et qu\'on continue à le faire c\'est parce que c\'est souhaitable. Plus l\'usage est ancien plus il est bon et appréciable.   **[§3. La rationalité]** La rationalité est un critère **tardif** dans la th romaine de la coutume. Ils n\'y a **pas de coutume irrationnelle** car si il y en a elles sont écartées. Le caract rationnel est au cœur de la règle de droit dps l\'antiquité et encore ajd.   La raison est ce qui est **conforme à la justice et à l\'équité**. Le caract rationnelle de la coutume nous renvoie dc à la justice et nous conduit vers la vérité. C\'est le cas de la raison indiv mais la raison collective est moins animé par un besoin de vérité et de justice, une communauté désire son propre bien qui n\'est pas forcément le bien de l\'autre. Le **caract rationnelle** de la coutume doit s\'apprécier **au regard d\'une communauté.** Qui est ce juge de la rationalité ? Le justiciable ? Si c\'était le justiciable on serait face à un relativisme juridique, chacun choisit sa règle. Si c\'est un grp, si il juge la coutume d\'irrationnelle (contraire aux bonnes mœurs, règle de la soc), le grp l\'écarte. Dc ce sont les institutions qui Jugent du caract rationnel d\'une règle (les magistrats).     **[§4. La réception de la coutume : le consentement populaire]**   La coutume est un usage **consacré par le tmps** et **accepté par les pop**. Pour qu\'un usage deviennent juridique il faut qu\'il soit accepté par le juge. Il doit accepter ses csqs et le reconnaitre comme légitime et fondé.   La **preuve** pour justifier une coutume est **compliqué** à trouver car elle a lieu généralement à l\'oral. Donc on fonctionne par une procédure turbe (=foule qui dise si la règle existe ou non). Les preuves reposent sur le demandeur. Et le jury (turbe) valide ou non la règle. Ajd on prouve la coutume grâce à un certificat qui reconnait la coutume, il est délivré par un **parère**. Permet de reconnaitre la coutume auprès du juge.     **[Section II. La coutume au prisme des sources du droit]**   **§1. La coutume et les sources du droit**   La **coutume** est généralement rapprochée de la loi car ce sont des **lois non écrites.** Guinchard disait que la coutume constitue une source de droit à condition de ne pas aller à l\'encontre de la loi. La **loi** sert dc de **repère** à la coutume, c\'est sa force juridique. C\'est une source secondaire du droit.     **§2. Les rapports conflictuels entre coutume et loi**   La coutume et la loi ont des **rapports conflictuels**. En effet la coutume possède une **force législative**. Depuis l\'antiquité la coutume est dénigrée et critiquée. La loi reste supérieure à la coutume. On distingue **plusieurs types de coutumes** : segundum legem ; praeter legem ; contra legem.   La coutume invétérée est une coutume que la pop maintien envers et contre la loi, engendre l\'effacement de la loi.   Les **idéologies modernes** sont **contre** la coutume. - Souveraineté est ds le peuple qui maintien la coutume comme une possession primaire de cette souv. Les canonistes (juristes de l\'Eglise) rappellent que la coutume n\'existe que parce que le souverain le veut. Le souverain est dc le juge de la coutume.   - Affrontement entre coutume et loi : la loi est écrite et c\'est la source du droit la plus pure, c\'est l\'essence des indiv.   - Humanisme tente à faire de l\'homme le centre et la mesure de l\'autre. Le subjectivisme juridique est une tendance à observer la vie juridique au regard de l\'indiv pas de la soc. Or la coutume se construit dans un rapport entre les prs. Dc avec l\'Humanisme la coutume disparait au XV au profit de la loi car exp de la raison humaine contre l\'hist (historicité du droit disp).   - XVIII/XIX la coutume devient écrite par les avocats permet de déf leur contenu. Coutume devient notoire ds les procès grâce au travail réalisé par les juges et les magistrats. La jurisprudence fixe la coutume et la fait rentrer dans l\'exp d\'une règle contentieuse.   1454: ordo de Montils-les-tours, roi Charles VII décide faire rédiger les coutumes pour les **sauvegarder** et la **contrôler** par la même occasion.

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