Rôle infirmier en addictologie PDF
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Mr amine adil
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This document explains the role of nurses in addiction treatment in a variety of settings, including hospitals and other environments. It includes the different types of care, medical and psychological support offered, and the interactions with patients and their families or support systems. The document provides information on the necessary aspects of the process of care while dealing with various conditions stemming from substance abuse or addiction.
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Activités de l'infirmier au service d’addictologie Hôpital du Jour hospitalisation Conduite a tenir devant les signe de l’intoxication Conduite a tenir devant les signe de sevrage Elabore par : Mr amine adil « Le malade, c’est l’art de l’infirmi...
Activités de l'infirmier au service d’addictologie Hôpital du Jour hospitalisation Conduite a tenir devant les signe de l’intoxication Conduite a tenir devant les signe de sevrage Elabore par : Mr amine adil « Le malade, c’est l’art de l’infirmière. La maladie, c’est la science du médecin » Léonie Chaptal : (1873-1937), « architecte » française de la profession infirmière Historienne, docteurès lettres, chercheuse indépendante. 2 Actuellement La prise en charge repose sur la notion du modèles multivariés. Basé sur les éléments de la genèse de l’addiction et qui comprend la biochimie du système nerveux , l’action des substances psychoactives l’environnement comme facteur facilitant la rencontre avec les produits ou entretenant l’addiction la psycho pathologie du sujet La pluridisciplinarité : Aucun professionnel n’est compétant sur l’ensemble des discipline d’intervention ,cela nécessite la disposition d’un plateau technique complet ou dans le cadre d’un réseau de soins. Il est important que le professionnel concerné puisse néanmoins chaque fois que nécessaire avoir recours a des interventions complémentaires Il se base principalement sur trois axes L’axe médical L’axe psychologique L’axe socio éducatif L’axe médical : prendre en charge l’usager et permet d’appréhender l’état de sa sante dans sa globalité bilande sante recherche d’éventuels troubles psychiatriques proposé les éventuels traitements adéquats, Permet a l’usager de prendre une certaine distance avec sa consommation d’ou l’intérêt du traitement de substitution pour les usagers. L’axe psychologique : Comporte deux dimension le repérage l’évite de la rechute - le repérage -Identifier les éventuelles problèmes psychologiques -identifié la place que la consommation de substance psycho active occupe dans la vie de la personne -l’évite des rechute - a cour terme travailler avec la personne sur les moyens d’éviter l’usage - a long terme sur les problèmes sous-jacentes qui ont éventuellement contribué a l’installation de l’usage de drogue (facteur de vulnérabilité) L’axe socio éducatif : la réinscription des usagers dans leurs droits sociaux , Le soutient dans leurs démarche éventuelle auprès des autorités judiciaires, l’accompagnement de leur insertion socioprofessionnelle permettre aux usagers de retrouver leurs capacités relationnelles souvent altéré par les substances modificatrices de leur humeur et leur état de conscience Les réunion institutionnel : L’équipe se réunit en staff bimensuelle pour faire le point sur: -Les nouveaux patients. -Le projet de soins -Le suivi des patients. -Les groupes d’information et de parole. -L’activité de liaison. -Les informations échangées avec l’hôpital de jour et l’hospitalisation. Le premier Entretien de l’infirmier: L’infirmier établie une évaluation rapide de la demande du patient qui va permettre selon les cas de : faire connaissance avec le patient. Présenté des conseils, des informations, une orientation ou un autre rendez-vous infirmier prévoir une1ére consultation avec un addictologue. remplir le dossier infirmier qui comprend : - sa situation: sociale, familiale, scolaire et ses ressources. - ses antécédents personnels et familiaux, somatiques, psychologiques et produits psycho-actifs. - son premier contact avec le (les) produit(s): quand, comment, quelles impressions. - Le type de comportement de consommation - Les facteurs de vulnérabilités du patient - Les conséquences de cette consommation : Somatiques Psychiques Familiales Scolaires Professionnelles Judiciaires Pendant cette étape l’infirmier doit : - précisé que la structure de soins n’est ni l’émanation, ni le prolongement de la vie parentale , employeur ou autres. - Adopter une attitude sincère, bienveillante et empathique. - Ne porter ni jugement, ni faire la morale. - Prendre en compte les propos du patient. Au terme de ce premier entretien, le patient aura pu S’exprimer sans crainte, sans peur d’être jugé, sans qu’on lui fasse la morale. Poser toutes les questions qu’il veut (situation, prise en charge, avenir,…). l’infirmier lui rappelle la date de son premier rendez-vous avec l’addictologue. A travers l’évaluation pluridisciplinaire (médicales ,sociale ,éventuellement judiciaire….) on définit les objectifs a moyen therme et a long thermes Remarque Il ne sert a rien de : Prescrire un traitement psychothérapique sophistiqué pour une personne en rue Prescrire un traitement à long cour si elle ne peut l’obtenir ou les stocker Proposer une insertion professionnelle si elle n’est pas prête a s'investir Le projet de soins Il s’agie d’ une stratégie de prise en charge pour faire face aux problèmes d’addiction et de santé identifiés d’une personne ou d’un groupe de personnes. Il est élaboré par une équipe pluri professionnelle, (ex : une secrétaire médicale n’est pas une soignante mais elle fait partie de l’équipe pluri professionnelle et contribue au suivi de la prise en soins). nécessite la collaboration de la personne concernée et sa famille (aidant naturel, personne de confiance, entourage pour qui le patient a donné son accord).qui doivent être impliqués et jouer un rôle actif pour favoriser l’efficacité de la démarche. Le projet est alors proposé au patient et discuté avec lui Le projet de soins conduit l’action de chacun des membres de l’équipe dans un même but. Les principes a respecter par l’infirmier L’accompagnement de la dépendance La gestion du temps Le cadre le contrat de soins La négociation Le libre choix du traitement Eviter les contre attitude L’ACCOMPAGNEMENT DE LA DÉPENDANCE : Il s’agit de proposer des aide permettant de pacifier l’existence de l’usager telle que. le suivie de la prescription des produits de substitution par exemple proposé d’emblé les aide sociale qui peuvent être nécessaire selon la particularité de l’usager LA GESTION DU TEMPS : La centration de l’existence sur la consommation du produit psychoactifs modifie aussi le rapport au temps « c’est le règne du présent et de l’immédiateté, la difficulté à différer, à s’inscrire dans une histoire avec un passe et un avenir » cela génère parfois des difficultés avec les soignants liées au non-respect des rendez-vous et a la demande de solution immédiates. Il s’agit de structurer progressivement a fin que le temps soit de plus en plus partageable avec l’autre Une addiction prend souvent du temps à se construire l’accompagnement vers la résolution en demande aussi. LE CADRE : Le cadre se constitue d’un temps , d’un espace et d’un contrat qui indique comment articuler l’espace dans temps, le projet de la personne, les moyen qui lui son proposés. les modalités de rencontre, par les horaire d’ouvertures, des rendez- vous, des rythmes. Le rôle du professionnel de sante est de préciser a quelle temporalité le cadre se réfère selon les types de prestation et l’hébergement soit s’agit ‘il de l’hospitalisation ou le suivie ambulatoire etc. le contrat de soins : « s’agit d’ une convention conclue volontairement entre deux ou plusieurs partie sois pour le transfère soit Pour la création d’un droit réel. il engendre un effet de devoir et obligation, il repose sur le principe de l’autonomie et la volonté » Le contrat permet de préciser le projet de la personne, les moyen qui lui son proposés. prescrit l’utilisation de l’espace dans le temps qui peut être implicite ou explicite Et mieux vaux qu’il soit Explicite il définie les modalités de rencontre, par les horaire d’ouvertures, des rendez-vous, des rythmes A évité Qu’il serve à jouer au maitre ex : lorsque son respect s’inscrit comme signe d’allégeance à ce lui qui se présente comme garant. Qu’il serve à jouer l’apprenti sorcier en appliquant les recettes LA NÉGOCIATION : Souvent l’usager a une idée précise de ce que lui convient. que ce soit d’être hospitalise ou de recevoir tel ou tel traitement a tel ou tel dose il est important que le soignant ouvre un espace de négociation, c’est dans cette espace que peut se construire l’alliance thérapeutique et de s’instaurer comme partenaire dans une relation qui suppose de la parole de l’échange des choix et du lien , cela peut prendre certain temps Le libre choix du traitement : Les usagers de drogue généralement sont très sensible aux idéologies et croyance divers avant de proposer une orientation thérapeutique il est nécessaire de discuté et de présenté au patient plusieurs proposition a fin qu’il participe au choix qui va lui demander d’y consacrer du temps et un certain engagement de sa part Eviter les contre attitude : fréquemment observé que l’usager décharge sa demande d’abstinence sur le soignant qui devient a son tour porteur de la demande Induisant ainsi le « jeux policier » cela constitue une cause d’échec et de contre attitude négative qui conduit au rechutes et a rejeter le patient « ne veut pas s’en sortir » ou « se moque de nous » Par contre il faux responsabilisé l’usager de fixer avec lui des objectifs tenables et de ne jamais mettre son désir de soignant à la place de celui de l’usager ainsi de se méfier toujours « ex : les cas ou les personne se mettent en danger directe – quand on croit savoir ce qui est bon pour l’autre à sa place » RÔLE INFIRMIER FACE AU PRODUIT DE SUBSTITUTION « MÉTHADONE » cadre juridique prescription de la méthadone : description du produit de substitution « méthadone » contre-indications principaux effets indésirables : entrée dans le protocole méthadone suivi du patient sous traitement méthadone CADRE JURIDIQUE Au Maroc, le cadre juridique national relatif à l’importation, la détention, la vente, l’usage et la délivrance des stupéfiants est basé sur un certain nombre de textes législatifs et réglementaires, notamment : Le dahir du 12 Rabii II 1341 (décembre 1922) portant règlement sur l’importation, le commerce, la détention et l’usage des substances vénéneuses, tel qu’il a été modifié et complété, ainsi que les textes pris pour son application ; Le dahir n°1-06-151 du 30 Chaoual 1427 (22 novembre 2006) portant promulgation de la loi 17 – 04 portant code du médicament et de la pharmacie, ainsi que les textes pris pour son application. Au regard de ce dispositif juridique, la méthadone est classée en tant que stupéfiant sur le plan national (Tableau B), en vertu du dahir de 1922 relatif aux substances vénéneuses précité. Elle est également placée sous le régime de contrôle international aux termes de la Convention de 1961 sur les Stupéfiants. « guide national de référence aspects réglementaires de la gestion de la méthadone traitement de substitution aux opiacés » PRESCRIPTION DE LA METHADONE : La prescription de la méthadone doit être faite par un médecin exerçant au centre, sur la base d’une ordonnance, extraite d’un carnet à souches, répondant aux spécifications et conditions fixées par la réglementation, à savoir : - La rédaction des ordonnances sur des feuillets extraits d’un carnet à souches ; - L’obligation de porter sur l’ordonnance les mentions légales suivantes : nom et adresse du patient, date de la prescription, nom, qualité et adresse du prescripteur, posologies (en toutes lettres), mode d’administration et signature du médecin prescripteur. « guide national de référence aspects réglementaires de la gestion de la méthadone traitement de substitution aux opiacés » Description du Produit de Substitution « METHADONE » La méthadone ou chlorhydrate de Méthadone. Est un médicament de substitution qui permet d’arrêter la prise d’héroïne ou d’autres opiacés, sans signe de manque et sans effet euphorique. Son activité maximale se situe entre 2 et 4 heures après l’ingestion. La demi-vie de la méthadone est relativement longue, l’effet d’une seule dose peut durer de 24 à 36 heures, ce qui lui permet de mené une vie normale sans symptôme de sevrage ni de somnolence CONTRE-INDICATIONS - Age inférieur à 15 ans. - Insuffisance respiratoire grave. - Hypersensibilité à la méthadone. - Traitement concomitant par un agoniste-antagoniste morphinique (pentazocine, buprénorphine, nalbuphine ) la méthadone passe dans le lait maternel l'allaitement il est donc déconseillé pendent l’allaitement. l’utilisation de la méthadone reste possible pendant la grossesse. Mais Les doses sont parfois augmentées pour maintenir l'efficacité du traitement. En cas de prise chronique en fin de grossesse, une surveillance médicale du nouveau-né est nécessaire Principaux effets indésirables : Constipation, la prise de poids, les œdèmes périphériques, prurit, somnolence (surdose), la sudation, la gynécomastie, une diminution de la libido et dysfonction sexuelle, etc Entrée dans le protocole METHADONE Accueil pour instaurer un climat de confiance. Recueil de données sur le patient permet relations et connaissances du parcours. L’Analyse d’urine permette la confirmation de l’utilisation des opiacés. Remise protocole METHADONE pour savoir si prêt à s’investir ainsi que « Ce qui faut savoir sur la Méthadone ». Au terme l’équipe décide en synthèse puis on procède à la signature d’un contrat de soins « Guide Pratique de la Thérapie de Maintenance à la Méthadone au Maroc » Suivi du patient sous traitement METHADONE - Mise en route du traitement 12 heures de non prise de produits pour démarrage du traitement : (risque d’overdose). Posologie initiale fixée par le médecin (5, 10, 20, 40 et 60 mg) en prise unique quotidienne. Surveillance de la prise effective de la dose prescrite Le patient doit rester sous surveillance au Centre pour éviter la consommation de l’héroïne ou d’autres substances qui peuvent fausser l’évaluation au moment du pic plasmatique. Egalement, intervenir en cas de sédation excessive. Le patient doit être observé par intervalle de 30 minutes environ et évalué toutes les trois heures après la prise au moment du pic plasmatique à l’aide de l’échelle de sevrage. « Guide Pratique de la Thérapie de Maintenance à la Méthadone au Maroc » Recherche des effets secondaires : constipation, sueur, myosis, aménorrhée baisse de la libido, sédation, prise de poids. prévention des signes de manque ou surdose : prise unique quotidienne à heure fixe. fractionnée en deux prises dans les cas rares des usagers à métabolisme rapide (ex. Matin et après midi). informer que la consommations associées en particulier avec opiacés risque d’overdose. – Evaluer l’envie de prise de produits Circonstance des envies ? Transfert de l’addiction vers un autre produit ? Réflexion autour de l’entourage (fréquentation) ? – Evaluer qualité de vie et hygiène Evaluation , conseil, orientation par rapport aux besoins fondamentaux Sommeil : souvent perturbé et décalé (conseil) Alimentation : souvent prise irrégulière ou ne mange plus (conseils diététiques) Hygiène corporelle : Brossage de dents réguliers et suivi dentaire nécessaire : risque de pathologie dentaire Evaluer sa réinsertion sociale et professionnelle Problèmes associés au produit : problèmes professionnels, financiers, hébergement, droits sociaux orientation vers assistante sociale. Inscrire l’usager dans une dynamique de soins instaurer un climat de confiance ne pas juger mais aider contrôlé régulièrement pour conserver la limpidité des soins et l’amélioration de la relation de confiance. Coordonné entre les différents soins : rendez-vous, analyse et consultations. Veillé sur le rapport des flacons usagés (prévention du trafic). Fin de prise en charge du patient sous traitement METHADONE Arrêt pour plusieurs motifs : Relais (autre centre) Stabilisation Non respect du contrat (violence, poursuite de consommation drogues, refus du suivi, refus d’analyse) Demande du patient Fin de traitement. le rôle infirmier en addictologie varie selon le besoin déclencher par l’état de sante du patient qui peut être sous forme de Consultation - un Hôpital de Jour - une Hospitalisation Les patients sont pris en charge dans l’une des structures selon: - leur type de comportement de consommation - leurs vulnérabilités individuelles, environnementales et sociales. - les complications somatiques et psychiatriques Rôle infirmier « prise en charge ambulatoire » L’éducation thérapeutique : Pour aider le patient en ambulatoire à se préparer au sevrage ou à maintenir son abstinence, les infirmier de consultation proposent une fois par semaine: - Des groupes d’information sur les toxiques (alcool, tabac, cannabis, héroïne, cocaïne, etc.) - Des groupes de parole à thème. Education thérapeutique Rôle infirmier « hôpital de jour » Indication de l’hopital de jour : Evaluation et proposition de prise en charge médio-psycho-sociale Instauration d'un programme de sevrage La Consolidation de l’abstinence L’élaboration d’un projet individuel de soins et/ou social Prise en charge collective sous forme d’activités thérapeutiques Accompagnement personnalisé et individuel tout au long de la prise en charge Prise en charge sociale Favorisation de la réinsertion sociale du patient Liaison entre une hospitalisation complète et le retour au domicile du patient L’infirmier veille sur : L’ Accueil du Patient La Visite de la structure Le respect des rendez vous de Consultation (en collaboration avec addictologue ,psychiatre et psychologue) La Détermination d’un programme hebdomadaire d’activités Gestion et Planning des activités quotidiennes La Connaissance des règles de vie au sein de l’unité de soins L’Échanges Les Rencontres La Convivialité Les activités thérapeutiques proposées sont d'ordre : Groupe de parole, groupe d’informations, d’éducation et de prévention, vidéo-thérapie, activité sportive, Culinaire (cuisine), relaxation, ateliers créatifs Psychologique: Affirmation de soi, motivation, estime de soi Social: Sorties culturelles, activités socio-esthétiques l’Hospitalisation Objectifs Sevrage de toutes addictions y compris produits de substitution éventuellement tabac Indications : Sevrage ambulatoire impossible Risques importants de complications de sevrage Environnement défavorable Durée de 3 semaines environ Accueil du patient: Présentation des locaux et de l’équipe Entretien d’entrée: - Évaluation de la motivation - Repréciser le cadre du séjour: remise du règlement intérieur et signature du contrat l’infirmier est appelé à élaboré un inventaire quotidien des effets du patient a travers un plant de soins pré-établit qui comprend : L’Observation de l’évolution de l’état générale du patient L’application des prescriptions médical et prise en charge des affections concomitantes L’accompagnement du patient durant son séjour. le bon déroulement des activités au sein du service - Groupe de parole: psychologues. - Éducation, information, prévention Intoxication et overdose Définition une situation où la consommation d’une drogue quelle qu’elle soit est dans une quantité telle qu’elle provoque des effets physiques ou psychiques indésirables et nocifs pour la santé. Ces effets peuvent conduire au décès. La situation d’overdose la plus courante et la plus visible est celle impliquant des drogues à effet dépresseur, dont les opioïdes. qui est la plus associée aux décès, Signes : (contraction des pupilles, perte de conscience ,difficulté à respirer ) il existe aussi des overdoses aux drogues à effet stimulant comme la cocaïne ou l’ecstasy.Signes : (hypertension artérielle, arythmie et défaillances cardiovasculaires, hyperthermie).ils sont beaucoup moins associées au décès. Les overdoses avec le cannabis ne conduisent pas au décès ; en revanche, elles peuvent se traduire par des états d’intoxication aigüe connus sous l’expression de « bad trip ». Il existe un antidote Pour les overdoses aux opioïdes : la naloxone Il n’existe pas d’antidote pour les overdoses à la cocaïne. La temporalité du mécanisme de l’overdose aux opioïdes est rapide : de quelques minutes à quelques heures après l’intoxication. Dans un contexte d’injection d’héroïne, le décès en cas d’overdose fatale survient généralement entre 1 heure et 3 heures après la prise de la dose en cause. C’est pourquoi il est important de savoir repérer les signes d’une overdose pour agir rapidement. Repérer Les étapes d’une overdose aux opioïdes Une overdose aux opioïdes suit un parcours en quatre étapes : 1. Diminution du rythme respiratoire Signes cliniques associés : Apnée, micropupille, état d’hébêtement 2. Le niveau d’oxygène dans le sang tombe en dessous du niveau requis pour transférer l’oxygène aux organes vitaux Signes cliniques associés : Diminution progressive de la pression artérielle et du rythme cardiaque 3. hypoxie cérébrale et perte de conscience 4. Arrêt respiratoire et arrêt cardiaque L’ABC de la réanimation cardiorespiratoire A : Airways (voies respiratoires). Il faut s’assurer que les voies respiratoires sont bien dégagées en faisant basculer la tête vers l’arrière en soulevant le menton (personne couchée sur le dos). Regardez le mouvement de l’abdomen, écoutez la respiration en approchant l’oreille près de la bouche de la personne et sentez l’air sur votre joue. B : Breathing (respiration). Si la personne ne semble pas respirer, donnez deux insufflations lentes et profondes en pinçant d’abord le nez de la personne puis en soufflant dans sa bouche. C : Circulation. Vérifiez les signes de circulation en prenant le pouls au niveau de l’artère carotide (dans le cou) pendant 10 secondes. - Si la personne ne respire pas mais a un pouls : donnez une insufflation aux 5 secondes et revérifiez le pouls après une minute. - Si la personne ne respire pas et n’a pas de pouls : 15 compressions et 2 insufflations pour 4 cycles. Reprendre le pouls pendant 10 secondes et recommencer en attendant les secours. Pendant les manoeuvres, il y a de fortes probabilités de vomissements de la part de la personne. Si c’est le cas, tournez-la sur le côté et assurez-vous que l’intérieur de la bouche soit bien vide avant de reprendre la réanimation ABC. Utiliser la naloxone Si l’assistance cardiorespiratoire n’a aucun effet, c’est le moment d’utiliser la naloxone. La naloxone est administrée par voie intramusculaire. - Utiliser une ampoule de naloxone de 0,4 mg/1ml et une seringue. - Si possible, désinfecter le point d’injection avec un tampon alcoolisé. - La naloxone agit habituellement dans les 3 à 5 minutes suivant l’administration. - S’il n’y a aucun effet (les signes de l’overdose ne sont pas neutralisés), il faut administrer une seconde dose, voire une troisième dose. S’il n’y a aucun effet malgré l’administration de naloxone, le transfert immédiat aux urgences s’impose. 4. Accompagnement post-overdose immédiat Deux facteurs importants justifient une présence de l’aidant auprès de la personne une fois qu’elle a repris conscience : La personne peut ressentir un syndrome de manque provoqué par l’action antagoniste de la naloxone. Elle pourra alors chercher à recourir immédiatement à un opioïde pour combler ce manque. Les signes cliniques de l’overdose peuvent réapparaitre après l’administration de la naloxone parfois plus d’une heure après l’administration de la dernière dose de naloxone. C’est l’effet rebond (particulièrement si l’opioïde impliqué dans l’overdose est un opioïde à action longue). L’infirmier doit rester vigilant à la réapparition de ces signe il est fortement conseillé que pendant au moins 1h00 / 1h30 pour le cas échéant, renouveler les interventions de gestion des overdoses. Dans tous les cas, NB: il convient de veiller à ce que l’usager reste éveillé (il ne faut pas qu’il se rendorme) 5. Accompagnement post-overdose ultérieur Une fois la situation définitivement terminée, il est important de proposer une intervention de type IEC spécifique aux overdoses. Une visée préventive : il s’agit d’aider la personne à comprendre ce qui lui est arrivé et d’associer l’épisode d’overdose au produit consommé et au contexte dans lequel il a été consommé ; cette intervention doit pouvoir faire apparaître les situations à risques précédemment évoquées (objectif : prévenir des épisodes ultérieurs d’overdose) ; Une visée de prise en charge : les overdoses non-fatales étant associées a une morbidité éventuelle, Donc orientation vers une consultation médicale dans les jours qui suivent l’overdose MERCI POUR VOTRE ATTENTION