Généralités - Anatomie PDF

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Ce document fournit une introduction aux concepts fondamentaux de l'anatomie, décrivant les bases, l'orientation et les termes de localisation. Il présente une description des principaux plans et axes du corps humain, importants pour la compréhension de l'anatomie.

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Généralités 1. LES BASES 1.1 DÉFINITIONS L’anatomie est la science qui étudie le corps vivant. On u lise la technique de la dissec on, l’étude des corps morts pour comprendre le corps vivant. C’est l...

Généralités 1. LES BASES 1.1 DÉFINITIONS L’anatomie est la science qui étudie le corps vivant. On u lise la technique de la dissec on, l’étude des corps morts pour comprendre le corps vivant. C’est la base de la médecine, la discipline la plus ancienne. L’étude de la structure est l’anatomie macroscopique, descrip ve et topographique alors que l’étude de la fonc on s’appelle anatomie fonc onnelle. La nomenclature « tradi onnelle » est issue de l’histoire anatomique française. Actuellement, on doit u liser la nomenclature interna onale, en la n, qui a été mise en place dans un but d’harmonisa on. La première date de 1895 (nomina anatomica), et la dernière date de 1998 (terminologia anatomica). Chaque structure trouvée porte un nom di érent. 1.2 ORIENTATION La posi on anatomique de référence (car nous sommes des quadrupèdes, 4 membres, on se ent sur nos deux pa es arrières) est la sta on debout, regard droit devant, tête droite, paumes des mains orientées devant, avec les pouces vers l’extérieur : ⋅ Le plan sagi al médian coupe le corps ver calement et sépare le côté droit du côté gauche (du pa ent et pas du notre !) en passant par le centre, les plans paramédians sont parallèles au plan sagi al. (RQ : il n’existe pas de plan parasagi al !) ⋅ Le plan frontal / coronal est aussi ver cal et passe par l’axe du corps. Il est perpendiculaire au plan sagi al et sépare la par e antérieure (ventrale) de la par e postérieure (dorsale) du corps. ⋅ Le plan horizontal (appelé aussi transversal ou axial) sépare le corps en une par e supérieure (crâniale) et une par e inférieure (caudale). ⋅ De plus on a le plan rostral (haupt u le au niveau de la tête) : extrémité la plus en avant, au niveau du nez (ou museau etc suivant l’espèce). Sur le reste du corps, le plan crânial se confond avec le plan rostral ⋅ On u lise des axes par culiers pour les membres comme pour l’axe de la main qui passe par le 3ème doigt, axe du pied qui passe par le 2ème doigt. No on de proximal/ distal 1.2.1 TERMES DE LOCALISATION ⋅ L’axe cranio-caudal est ver cal, la par e la plus caudale est le coccyx. ti ti ti ti ti tt tt ti tt ti ti ti ti ti ti ti ti ti ti ti ti tt ti ti tt ti ti ti ti ff ti ti ⋅ Pour les structures paires, on décrit le côté droit. ⋅ On décrit une direc on médiale = interne (vers l’axe) et une direc on latérale = externe. ⋅ On parle de super ciel et profond à ne pas confondre avec interne et externe. ⋅ Pour les membres, on décrit aussi un territoire proximal proche de la racine du membre et un territoire distal vers l’extrémité. ⋅ Le terme rostral dé nit ce qu’il y a de plus en cranial et en avant, allusion aux quadrupèdes. ⋅ Homolatéral ou ipsilatéral signi e du même côté alors que controlatéral désigne l’autre côté. ⋅ Pré xes : supra- = au dessus/ sub- ou infra- = au dessous 1.2.2 ORIENTATION DES COUPES HORIZONTALES Il existe une di érence entre une coupe anatomique et une coupe « scanner ». On u lise de plus en plus les coupes scanner. ✓ Les deux sont inversés (image en miroir), la coupe en scanner est meilleure car elle correspond à ce que l’on voit quand on arrive face au pa ent qui est allongé sur son lit 1.3 PARTIES DU CORPS 1.3.1 STRUCTURE GÉNÉRALE Le membre supérieur est le membre thoracique, le membre inférieur est le membre pelvien. 1.3.2 LES DIFFÉRENTS APPAREILS Un appareil regroupe plusieurs systèmes qui eux-mêmes sont cons tués de plusieurs organes. ⋅ L’appareil locomoteur permet de se déplacer et d’agir ⋅ L’appareil respiratoire permet la respira on Généralités Page 2 fi ti ff fi fi ti fi ti ti ti ti ⋅ L’appareil diges f gère l’alimenta on, entrées et sor es ⋅ L’appareil génital permet la reproduc on ⋅ L’appareil circulatoire est l’ensemble des vaisseaux ⋅ L’appareil endocrinien est ensemble des glandes qui sécrètent des hormones ⋅ L’appareil urinaire ltre le sang, fabrique et élimine l’urine ⋅ La peau et annexes ont un rôle de protec on et de sécré on ⋅ Le système nerveux coordonne le corps 1.3.3 ANATOMIE MODALE ET VARIATIONS Il peut exister de façon physiologique des varia ons anatomiques. Dans ce cours on s’intéresse à la descrip on modale de l’anatomie, c’est à dire la forme que l’on trouve le plus souvent. 2. OSTÉOLOGIE : ETUDE DES OS 2.1 GÉNÉRALITÉS Généralités Page 3 ti ti fi ti ti ti ti ti ti L’homme est un vertébré qui possède un endosquele e. Le squele e humain est sa charpente, il permet le sou en et la protec on des par es molles. 2.1.1 OS HUMAINS Les os possèdent des inser ons pour les muscles, qui perme ent la mise en place du système locomoteur. Ce sont des leviers sur lesquels agissent les muscles. La boîte crânienne protège le cerveau. Ils sont aussi impliqués dans l’homéostasie phospho-calcique et con ennent la moelle osseuse hématopoïé que (hématopoïèse) qui assure le renouvellement des cellules sanguines → fonc on physiologique. Les os sont durs même s’ils peuvent subir des micro-déforma ons. Ce sont des structures vivantes en perpétuel remodelage. Les os d’un enfant sont di érents de ceux d’un adulte. Ils sont aussi un réservoir de calcium de protéines et de phosphore sous forme d’hydroxyapa te. 2.1.2 LE SQUELETTE Le squele e axial est cons tué de la colonne vertébrale, le crâne, la face et de la cage thoracique. Le squele e appendiculaire est pair et symétrique, il désigne les membres thoraciques et pelviens. Il existe 2 ceintures (perme ent d’accrocher les membres au squele e axial) : la ceinture scapulaire (scapula et clavicule) la ceinture pelvienne (os illiaque, sacrum, coccyx). Le squele e est cons tué d’environ 200 os : ⋅ 8 os du crâne ⋅ 14 os de la face ⋅ 6 osselets de l’ouïe ⋅ 1 os du cou (os hyoïde) ⋅ 33 vertèbres ⋅ 25 os de la cage thoracique ⋅ 64 os du membre pelvien ⋅ 64 os du membre thoracique 2.2 CLASSIFICATION DES OS 2.2.1 LES OS LONG Généralités Page 4 tt tt tt ti ti ti ti ti tt ti ti ff tt tt ti tt tt ti ti ti Leur longueur L est plus importante que leur largeur l et leur épaisseur é ⋅ Les épiphyses : une distale/ une proximale. Entouré de car lage (périoste). Le car lage est nourri via le liquide synovial, et lorsqu’il est détruit il n’est pas reconstruit. Elles con ennent la moelle rouge  hématopoïèse ⋅ Une diaphyse : relie les deux épiphyses. ⋅ La jonc on métaphysaire con ent le car lage de croissance qui permet la croissance des os en longueur. o Il y a 2 poussées de croissance : une vers 5 ans l’autre à la puberté. ⋅ Une coupe transversale de la diaphyse possède une forme triangulaire. Au centre se situe la moelle graisseuse jaune. ⋅ Le périoste, très épais chez l’enfant puis régresse, nourrit l’os et lui permet de croître en largeur. Les os long (fémur (convexe en avant), bia, humérus) possèdent une courbure triple (N=3) (forme de S très allongé) qui permet une résistance accrue : R=N²+1=10 par rapport à une ligne droite R=1. En ajoutant la forme en tube, on ob ent une résistance aux contraintes très importante. L’évasement des épiphyses permet une augmenta on de la composante dynamique (D) de l’ac vité musculaire par rapport à la composante stabilisatrice (S), ainsi que la diminu on de la pression exercée sur la surface ar culaire par augmenta on de la surface sur laquelle la force s’applique (mm principe que l’ouverture de la porte, et il y a plus de car lage car plus de surface). 2.2.2 LES OS PLATS RQ : scapula (3) = omoplate L’épaisseur des os plats est plus faible que leur longueur et leur largeur. Le sternum et la crète iliaque sont les os qui con ennent le plus de moelle rouge hématopoïé que. 2.2.3 LES OS COURTS Leurs 3 dimensions sont similaires. Ce sont les os du carpe, certains os du pieds… Généralités Page 5 ti ti ti ti ti ti ti ti ti ti ti ti ti ti ti ti 2.2.4 OS HORS-CATÉGORIE ⋅ Les os irréguliers, rayonnés : les vertèbres  foramen vertébral qui con ent moelle épinière. ⋅ Les os pneuma ques, sinus : face, crâne ⋅ Os papyracés, lamelle osseuse : vomer, pala n ⋅ Os arqués en cercle, fer à cheval : mandibule, os hyoïde, côtes. 2.3 MORPHOLOGIE DES OS 2.3.1 SAILLIES Les saillies ar culaires sont recouvertes de car lage hyalin. Elles possèdent des formes géométriques diverses  va déterminer le type d’ar cula on. Ce sont les surfaces les mieux lubri ées qui soient. Elles possèdent une tête, un col et une tubérosité d’inser on. Les saillies non-ar culaires perme ent de placer des inser ons de tendons/muscles à distance et ainsi d’augmenter le moment de force exercé. Elles sont irrégulières, raboteuses, on parle de processus (apophyse), de tubérosité, de protubérance, de tubercule, d’épine, de crête, d’éminence. 2.3.2 DÉPRESSIONS OU CAVITÉS Les dépressions ar culaires, inversement conformés à leur saillie ar culaire correspondante (fémur). Parfois (humérus), la cavité n’est pas très importante, et encore moins au niveau du genou. Les dépressions non ar culaires peuvent être cavité d’agrandissement, de protec on ou d’inser on musculaire. Elles peuvent aussi former un canal ou gou ère (on parle actuellement plutôt de sillon) pour le passage d’un muscle, nerf ou vaisseau. 2.4 CONSTITUTION DE L’OS L’os est cons tué du ssu osseux proprement dit et du ssu hématopoïé que. Il est enveloppé par le périoste et par endroits recouvert de car lage. 2.4.1 LE TISSU HÉMATOPOÏÉTIQUE Ce ssu est situé dans la par e profonde de l’os. Moelle jaune (dans la diaphyse) qui est principalement adipeuse Moelle rouge hématopoïé que (dans l’épiphyse) qui renouvelle en permanence les éléments gurés du sang. Généralités Page 6 ti fi fi ti ti ti ti ti ti ti ti ti tt ti ti ti ti ti tti ti ti ti ti ti ti ti ti 2.4.2 LE TISSU OSSEUX PROPREMENT DIT Le ssu osseux proprement dit est un matériau composite fait de lamelles osseuses. Il est fait de cellules : ostéoblastes et ostéoclastes qui le remodèlent en permanence. Médecine : La pra que spor ve permet en général de s muler le remodelage osseux, mais dans des cas extrêmes, la destruc on prend le dessus sur la synthèse et on observe des fractures de fa gue. 2.4.3 OS COMPACT ET OS SPONGIEUX L’os compact cons tue les parois de la diaphyse des os long (cor cale des os longs). On l’appelle aussi os lamellaire compact ou os Haversien, bien que ce e dénomina on prête à confusion car l’os spongieux con ent aussi des systèmes de Havers. L’os spongieux con ent la moelle osseuse jaune et rouge. Il cons tue la par e profonde de l’épiphyse des os longs. Il con ent aussi des systèmes de Havers. On l’appelle aussi os lamellaire spongieux ou os aréolaire. 2.4.4 STRUCTURE DE L’OS L’os est structuré par une enveloppe d’os compact (cor cale) entourant l’os spongieux, au niveau de la diaphyse Les lamelles osseuses s’orientent selon les contraintes mécaniques. Elles sont minéralisées. Pathologie : L’ostéoporose fragilise l’os et augmente le risque de cassure au niveau du col du fémur, parfois uniquement sous l’ac on de la gravité (poids de la personne). 2.5 CROISSANCE OSSEUSE On a un point d’ossi ca on primaire diaphysaire → visible en RX Puis plus tard croissance des épiphyses : points d’ossi ca on secondaire (le + précoce est celui de l’épiphyse distale du fémur, visible en RX) La vascularisa on diaphysaire est séparée de la vascularisa on épiphysaire durant toute la croissance. Elles sont séparées par le car lage de croissance métaphysaire. La croissance est programmée géné quement. ➔ Lorsque les 2 vascularisa ons fusionnent la croissance se termine. Généralités Page 7 ti ti ti ti ti ti ti ti ti fi ti ti ti ti ti ti fi ti ti tt ti ti ti ti ti ti L’os croît : En longueur selon un mécanisme enchondral En épaisseur selon un mécanisme périos que. Les car lages de croissance exercent une poussée de croissance très puissante pour perme re la croissance en longueur de l’os. Métaphyse fragile pour un enfant  décollement du car lage de croissance. Car lage de croissance moins résistant que le ligament. Généralités Page 8 ti ti tt ti ti 3. ARTHROLOGIE Une ar cula on est une jointure qui assure l’union de 2 pièces squele ques. En anglais : « joint ». Il y a 4 points importants à étudier : ⋅ Surfaces osseuses en regard l’une de l’autre : les surfaces ar culaires ⋅ Espace compris entre les 2 pièces squele ques : l’espace interosseux ⋅ Eléments qui réunissent les pièces squele ques : les moyens d’union ⋅ Mobilité entre les pièces squele ques : la mécanique ar culaire Jointure Surfaces Espace Moyens d’union Mecanique Ar culaires interosseux ar culaire Fibreuse Osseuse structure breuse Interosseux+Pér Immobiles i. Car lagineus Car lagineuses ( bro)car lage Interosseux+Pér Faible mobilité e i. Synoviale Car lagineuses Cavité ar culaire Périphériques Mobile 3.1 ORIGINE EMBRYOLOGIQUE Entre de futures pièces osseuses se trouve un espace qui se di érencie pour donner les di érents types d’ar cula on. 3.2 DIFFÉRENTS TYPES DE JOINTURES Généralités Page 9 fi ti ti ti ti ti ti ti ti fi ti ti ti tti tti tti ti ti ff tti ff 3.2.1 JOINTURE FIBREUSE ✓ Les jointures breuses sont des jointures caractérisées par des surfaces ar culaires osseuses, un ligament interosseux et des ligaments périphériques. ✓ La jonc on est immobile (à l’élas cité du ligament près) ✓ Les surfaces ar culaires ne présentent pas de car lage. L’exemple le plus typique est représenté sur la calvaria. RQ : si les sutures se forment trop tôt au niveau du crane : microcéphalies, le crane ne peut pas se développer correctement. — Une syn brose est une suture entre 2 os — Une syndesmose est une synarthrose semi-mobile. Ex : entre l’extrémité distale de la bula et celle du bia — Une schyndilèse est une « synarthrose à rainure » : une pièce osseuse forme une gou ère tandis que l’autre forme une rainure — Une gomphose lie les dents à l’os maxillaire 3.2.2 JOINTURE CARTILAGINEUSE ✓ Il n’y a pas de cavité entre les 2 pièces osseuses mais du car lage ou brocar lage. ✓ La surface ar culaire est revêtue de car lage hyalin. ✓ L’union est réalisée par un ligament interosseux et des ligaments périphériques. ✓ La jointure possède une mobilité réduite. Exemple de la symphyse pubienne qui ne bouge que lors de l’accouchement, et celui de la synchondrose du sternum qui lie l’extrémité antérieure des côtes. Vertèbres thoraciques tournent mais pas lombaires ✓ La synchondrose est immobile, l’espace interosseux est car lagineux Généralités Page 10 ti ti fi ti fi ti ti ti ti ti ti fi ti ti fi tti ✓ La symphyse possède une mobilité réduite due à un espace interosseux brocar lagineux. La rota on du tronc se fait dans les vertèbres thoraciques et cervicales via les ar cula ons interspondylaires. RQ : les lombaires ne sont pas capables de rota on. ✓ Hernie discale : expulsion du noyau pulpeux en arrière de l’ar cula on interspondylaire, ce qui provoque des «scia ques » (touche le nerf scia que). 3.2.3 JOINTURE SYNOVIALE La diarthrose est cons tuée d’une capsule, d’un car lage hyalin, d’un ligament, d’une membrane synoviale, d’une cavité ar culaire. Car lage hyalin : ✓ Présente une surface lisse et régulière, son épaisseur est propor onnelle aux contraintes qui s’appliquent sur l’ar cula on. ✓ Il est enduit de synovie (sécrété par la membrane synoviale) qui lubri e parfaitement la structure. ✓ Le car lage ar culaire hyalin n’est ni vascularité  ne se régénère pas, ni innervé : Il est nourri par liquide synovial. ⚠ ✓ Epaisseur de l’extrémité distale du fémur > extrémité distale de l’humérus L’étendue de la diarthrose est fonc on de l’amplitude du mouvement. Le car lage est disposé en 3 couches : ✓ Couche super cielle qui résiste au cisaillement, ✓ Couche intermédiaire de transi on ✓ Couche profonde qui résiste à la compression. La jointure synoviale possède une cavité ar culaire qui est très u le en médecine (possibilité d’y injecter des médicaments). Le ménisque possède un rôle de protec on mais n’augmente pas la congruence de l’ar cula on : ✓ Ménisque discoïde : rare, plutôt pathologique ⋅ Complet ⋅ Pièce unique qui sépare la cavité ar culaire en deux Généralités Page 11 ti ti ti ti fi ti ti ti ti ti ti ti ti ti ti ti ti ti ti ti ti ti ti fi fi ti ti ti ti ti ✓ Ménisque annulaire : dans le genou, au niveau de la scapula… ⋅ Incomplets ⋅ Composé au sein d'une même cavité ar culaire de 2 ménisques, un latéral (forme de O) et un médial (forme de C) qui se ne rejoignent pas. ⋅ 3 faces : 2 faces ar culaires car lagineuses et 1 autre au niveau de la face profonde de la capsule ✓ Labrum : dans l’épaule et la hanche ⋅ 3 faces : 1 faces ar culaire car lagineuse, 1 face adhérente à la capsule, une face adhérente à l’os Ménisque et labrum : ➔ pas de vascularisa on dans la por on axiale → la cicatrisa on n’est possible que sur les lésions d’arrachement. Les deux sont triangulaires à la coupe. ➔ triangulaires à la coupe (sauf ménisque discoïde qui est un cas pathologique) 3.3 MOYENS D’UNION Moyens d’union passifs (« vrais » moyens d’union) qui sont des structures conjonc vo- élas ques Moyens d’union ac fs qui sont les muscles périar culaires. En arthrologie nous étudions surtout les moyens d’union passifs, cons tués de : ⋅ La capsule : manchon en con nuité avec le périoste. ⋅ Les ligaments (rôle de protek) — capsulaires : épaississements de la capsule. — extracapsulaires sont séparés de la capsule par un plan de glissement — intracapsulaires sont situés dans le manchon capsulaire mais en dehors de la synoviale (ligaments croisés du genou). Les ligaments assurent la stabilité, le main en des surfaces ar culaires au contact et limitent l’amplitude de certains mouvements. Leur élas cité est faible donc ils sont exposés à la rupture. (entorse, luxa on) Généralités Page 12 ti ti ti ti ti ti ti ti ti ti ti ti ti ti ti ti ti ti ⋅ Exemple de l’épaule : de grands mouvements sont possibles dans les 3 dimensions. Elle possède une incongruence. Elle est donc peu stabilisée et instable. C’est l’ar cula on sur laquelle on observe le plus de luxa ons. Il y a beaucoup de muscles pour stabiliser. Beaucoup de muscles par cipent à la protec on/ stabilisa on des ar cula ons. Plus l’ar cula on est mobile plus la capsule breuse s’insère loin. 3.4 CAVITÉ ARTICULAIRE Elle est limitée au niveau de sa face profonde par la membrane synoviale et le car lage ar culaire qui lui fait suite. ➔ La membrane synoviale s’insère toujours à la jonc on os/car lage, elle est innervée et vascularisée et exclut toutes les surfaces car lagineuses. ➔ Elle sécrète le liquide synovial qui lubri e, avec un e et surfactant et qui permet la nutri on du car lage. ⚠ La cavité ar culaire réelle est délimitée par la membrane synoviale. Il n’y a pas de ligament à l’intérieur. 3.5 MÉCANIQUE ARTICULAIRE 3.5.1 NOMENCLATURE DES MOUVEMENTS Mouvements à 3ddl = à 3 axes 3.5.2 FORME DES SURFACES ARTICULAIRES Généralités Page 13 ti ti ti fi ti fi ti ti ti ff ti ti ti ti ti ti ti ti ti ti ti Ar cula on Ddl Précisions Où ça ? Sphéroïde 3ddl Racine des membres très mobiles Scapulo-humérale Coxo-fémorale En selle 2ddl Emboitement réciproque Sterno-claviculaire ➔ Concave dans un plan Trapézo-métacarpienne du ➔ Convexe dans l’autre pouce E l l i p s o ï d e 2 Poignet (condylaire) Bicondylaire ddl 1ddl Genou Mortaise 1 Cheville Trochlée o u ddl 1ddl Flexion (raccourcissement) et Huméro-ulnaire ginglyme extension (allongement). Fémoro-patellaire 2 cônes opposés par le sommet Talo- biale Trochoïde 1ddl Segment de cylindre plein dans Ar cula on radio-ulnaire un segment de cylindre creux (prosupina on) Plane 1ddl Deux surfaces qui glissent l’une Clavicule-scapula sur l’autre Inter-carpienne Pe ts os du pied 3.6 VASCULARISATION ET INNERVATION La circula on sanguine artérielle et veineuse est très riche provenant des cercles périar culaires. La circula on lympha que draine les par es molles. Généralités Page 14 ti ti ti ti ti ti ti ti ti ti ti ti ⚠ Les ar cula ons possèdent une innerva on a érente très riche en par culier dans la capsule et les ligaments. Elle intervient dans la régula on des mouvements, la posture et explique la douleur importante des entorses ou luxa ons. Pathologie : quand la luxa on est totale, tous les ligaments sont déchirés, la douleur est plus faible car les nerfs n’existent plus. RQ : A en on : car lage hyalin/ de croissance très di érent !! (pièges ?) 4. LES MUSCLES 4.1 INTRODUCTION L’anatomie générale des muscles est la myologie. Le muscle est un organe doué de la propriété de se contracter, donc de se raccourcir. Il existe les muscles volontaires striés squele ques : ✓ muscle des membres : rouges  très vascularisés, rapides, soumis à la volonté sauf le myocarde. Ainsi que les muscles viscéraux lisses végéta fs : ✓ pâles, peu vascularisés, à contrac on lente et durable (estomac, vessie, utérus) ✓ Syst. Parasympathique, orthosymparthique Le muscle possède un métabolisme important, avec une consomma on énergé que et calcique importantes. Il produit l’acide lac que et est responsable des crampes. 1. PROPRIÉTÉS ⋅ Contrac lité : le muscle peut se contracter et donc raccourcir sous l’ac on de la volonté avec acétylcholine comme neuromédiateur → Contrac on isométrique : contrac on sans modi ca on de longueur → Contrac on isotonique : contrac on avec raccourcissement, sans changement de volume Généralités Page 15 tt ti ti ti ti ti ti ti ti ti ti ti ti ti ti ti tti ti fi ff ti ff ti ti ti ti ⋅ Excitabilité : une s mula on électrique agit sur le muscle. Plaque motrice + NM acétylcholine ⋅ Élas cité : le muscle est déformable. Travailler l’élas cité renforce le tonus ! ⋅ Tonus : permet de maintenir sa posture. 4.1.2 NOMBRE Il y a environ 620 muscles (3 fois plus que d’os) dans le corps humain, dont une majorité paire et symétrique (les muscles longitudinal supérieur (lèvres) et sphincters sont impairs). ⋅ Le membre thoracique : 100 muscles ⋅ Le membre pelvien : 100 muscles ⋅ La tête et le cou : 170 muscles ⋅ Le tronc : 200 muscles ⋅ Les appareils et organes : 50 muscles Les muscles sont une réserve de sang et de protéines. Ils représentent 43% du poids du corps. 4.2 DESCRIPTION DU MUSCLE 4.2.1 LOCALISATION Les muscles peauciers super ciels perme ent les expressions du visage. Ils ont souvent une inser on sur l’os et une inser on à la face profonde du derme. Les muscles profonds (sous aponévro ques) perme ent quant à eux la mobilité du squele e, des organes des sens, des appareils de rela on. Déglu on/ parole/ respira on/ reproduc on. 4.2.2 FORME DU MUSCLE Les extrémités des muscles sont en con nuité avec des tendons. Deux inser ons : proximale, origine (mobilise peu) une distale, terminaison (bouge ++). Lorsque le tendon est inséré sur l’os on parle de muscle direct, mais il peut aussi être lié à un car lage, au derme, à une muqueuse, à l’aponévrose (fascia). Les tendons ne se contractent pas mais possèdent une certaine élas cité. Pathologie : les tendons peuvent se rompre (par exemple le tendon calcanéen, ancien tendon d’Achille) et les muscles aussi : c’est la déchirure musculaire, moins sévère car elle cicatrise plus rapidement. 4.2.3 ANNEXES DES MUSCLES Généralités Page 16 ti ti ti ti ti ti fi ti ti ti ti tt ti ti tt ti ti ti ti tt ⋅ Les tendons perme ent l’inser on des muscles ⋅ Une bourse séreuse permet le glissement du muscle ⋅ Un fascia (anciennement aponévrose) est un septum non-déformable (loge). Une de ses fonc ons est de limiter la perte de puissance par élargissement du muscle. ⋅ La poulie, avec gaine synoviale plaque les tendons contre le squele e. Pathologie : Le syndrome de loge correspond à une pression intramusculaire trop importante qui peut entraîner une nécrose musculaire si on n’intervient pas pour diminuer la pression dans le fascia indéformable. 4.3 CLASSIFICATION On classe les muscles selon le nombre de corps musculaire (mono-, di-gastrique) Orienta on des bres (penné ou penniforme c’est pareil) Classi ca on morpho-fonc onnelle : on souligne un caractère du muscle 4.4 ANATOMIE FONCTIONNELLE 4.4.1 FONCTIONNEMENT Généralités Page 17 ti fi ti ti fi tt ti ti tt Un muscle transforme de l’énergie chimique en énergie mécanique. Son rendement est mauvais : au mieux 25%, les 75% restants produisent de la chaleur. L’énergie mécanique mobilise un bras de levier osseux. La fonc on principale du muscle est la mobilité. En fonc on de ses inser ons, un muscle peut être plus ou moins accélérateur ou stabilisateur. Un même muscle peut avoir une fonc on de mobilité dans certains cas et de stabilisa on dans d’autres (par exemple lorsque le membre est libre - foot ou xe - descente en montagne). Puissance et déplacement : Sec on anatomique SA (perpendiculaire au corps) et Sec on Mécanique (perpendiculaire aux bres). ➔ Lorsque SM = SA→ déplacement et lorsque SM >SA→ puissance ⋅ Weber et Fick : le degré de raccourcissement d’un muscle dépend de la longueur de ses bres (1/2 de L) ⋅ Strasser : l’énergie du muscle dépend du nombre de bres musculaires sur sa sec on physiologique Les é rements à chaud perme ent d’augmenter la puissance musculaire lors des ac vités physiques futures. 4.4.2 CLASSIFICATION - Muscle Agoniste : réalise un mouvement, c’est le muscle mobilisateur principal - Muscle Congénère : réalise le même mouvement que le muscle principal. - Muscle Antagoniste : agit contre l’agoniste, contrôle la vitesse du mouvement et donne la précision au mouvement - Muscle Synergique : aide une ac on d’un muscle en neutralisant ou supprimant une ac on parasite d’un muscle pour l’exécu on du mouvement Il existe d’autres dénomina ons : muscle stabilisateur, accélérateur, polyar culaire (qui passe par- dessus plusieurs ar cula ons) ou selon le mouvement : échisseur, extenseur Généralités Page 18 fi fi ti ti ti ti ti tt ti ti ti fi ti fi ti fl ti ti ti ti ti ti ti Généralités Page 19

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