Quiz sur les notes d'étude

La doctrine Monroe, énoncée en 1823, stipulait que l'Amérique était aux Américains. C'était un prétexte pour les États-Unis d'intervenir dans les affaires des pays latino-américains, en particulier au XIXe siècle.

Le corollaire Roosevelt, ajouté à la Doctrine Monroe en 1904, justifiait l'intervention des États-Unis dans les pays latino-américains en cas de 'conduite indigne' . C'était une justification de l'impérialisme américain.

La Guerre Froide a déchaîné un anticommunisme virulent aux États-Unis. La doctrine Truman (1947) visait à contrer l'influence soviétique en Amérique latine et a mené à la création de l'OEA (Organisation des États américains) en 1948.

L'expansion territoriale des États-Unis au XIXe siècle a été marquée par des conflits violents. La guerre américano-mexicaine de 1846-1848 a conduit à l'annexion du Texas, du Nouveau-Mexique et de la Californie, augmentant significativement le territoire américain.

Le Congrès de Panama, convoqué par Simon Bolivar en 1826, visait à créer une union latino-américaine face à l'influence des États-Unis. Cependant, l'initiative a échoué, et l'hégémonie états-unienne s'est maintenue.

Le soutien des États-Unis aux dictatures militaires en Amérique latine a été une stratégie majeure au XXe siècle. La formation militaire, les financements et le silence face aux violations des droits humains étaient des éléments clés de cette 'stratégie indirecte' pour contrer l'influence communiste.

La politique américaine en Amérique latine a souvent été caractérisée par des interventions militaires directes. L'intervention des États-Unis à Grenade en 1983 pour renverser le gouvernement communiste de Maurice Bishop et l'arrestation de Manuel Noriega, le dictateur panaméen, en 1989, illustrent la 'main d'acier' américaine.

Le néolibéralisme a profondément influencé l'Amérique latine à partir des années 1980. Le FMI, la Banque Mondiale et la BID ont imposé des politiques d'ajustement structurel aux pays endettés. Le Pérou sous Fujimori (1990) en est un exemple.

Un mouvement de contestation populaire contre les régimes autoritaires et les injustices sociales dans le monde arabe, déclenché par l'immolation par le feu de Mohamed Bouazizi en Tunisie.

Les événements clés qui ont marqué le Printemps Arabe, de l'immolation de Bouazizi à la chute de Kadhafi en Libye, et les guerres civiles en Syrie et au Yémen.

Le contexte géographique et politique du Printemps Arabe, englobant les pays du Moyen-Orient et de l'Afrique du Nord, ainsi que les raisons des soulèvements.

L'acte de protestation de Mohamed Bouazizi, qui a déclenché les manifestations en Tunisie.

Les manifestations contre le régime de Ben Ali en Tunisie, culminant avec sa fuite en janvier 2011.

Les manifestations massives sur la place Tahrir en Égypte, menant à la chute du président Hosni Moubarak en février 2011.

Le soulèvement populaire contre Mouammar Kadhafi en Lybie, soutenu par une intervention militaire internationale.

L'escalade des conflits au Moyen-Orient après le Printemps Arabe, avec l'émergence de guerres civiles en Syrie et au Yémen.

Une société unifiée avec la religion comme base de la gouvernance et la législation.

L'Islam chiite était au centre du pouvoir, influençant la gouvernance et la vie quotidienne.

Le Guide Suprême détient le pouvoir suprême, mais avec des responsabilités limitées, tandis que le Président est élu mais a un pouvoir limité.

Les ayatollahs interprètent la constitution et filtrent les candidats à la présidence.

La dynastie Qajar a été marquée par la corruption et l'incompétence, conduisant à une diminution du pouvoir.

Mohammad Reza Pahlavi a mené la Révolution Blanche, introduisant des réformes agraires et le droit de vote des femmes.

Le contrôle britannique sur le pétrole a mené à la nationalisation et à l'intervention de la CIA, menant au renversement du Premier ministre Mossadegh.

La révolution islamique a été dirigée par Khomeini, qui a établi un gouvernement théocratique et a imposé des lois strictes sur le comportement et la moralité.

Le concept de "diaspora" a été utilisé pour la première fois au 17ème siècle pour décrire la dispersion des Grecs sous le règne ottoman.

Le terme "diaspora" provient du verbe grec "sperō", qui signifie "semer".

En sciences sociales, "diaspora" décrit les groupes qui s'installent en dehors de leur territoire d'origine.

L'approche anthropo-géographique explore les liens entre le territoire, la culture et la communauté au sein de la diaspora.

Le terme "diaspora", utilisé pour la première fois au XVIIème siècle, fait référence à la dispersion des Grecs sous la domination ottomane.

L'approche anthropo-géographique de la diaspora grecque met en évidence les interconnexions entre le territoire, la culture et l'organisation sociale des communautés grecques disséminées à travers le monde.

L'usage du terme "diaspora" peut être flou et se limiter parfois à des groupes spécifiques comme les Grecs, les Juifs ou les Arméniens.

La diaspora grecque, examinée à travers le prisme anthropo-géographique offre une perspective riche sur la dispersion et l'identité communautaire.

Une loi interdisant la création d'un parti fasciste, la promotion de l'idéologie fasciste et l'utilisation de symboles fascistes.

Un parti politique d'extrême droite fondé en Italie en 1946. Constitué d'anciens fascistes, il a toujours refusé de condamner la dictature fasciste. Présent au Parlement, il a obtenu 8% des votes lors des élections de 1948.

Un symbole du MSI. Le feu symbolisant la résurgence du fascisme, les couleurs blanc et vert rappelant le drapeau italien et le rouge symbolisant les victimes du fascisme.

Un coup d'état visant à renverser le gouvernement italien en 1964, organisé par le général Giovanni de Lorenzo. Des militaires ont participé au défilé militaire du 2 juin à Rome, menaçant de rester dans la ville pendant un mois, mais ils ont quitté Rome après la chute du gouvernement.

Une tentative d'instaurer une démocratie autoritaire en Italie en 1964 et 1965.

La période entre 1943 et 1945 en Italie, caractérisée par une guerre civile entre les partisans de Mussolini et les forces résistantes.

La constitution de la République italienne adoptée en 1948. Elle inclut le Délit d'Apologie du Fascisme.

Un référendum organisé en Italie en 1948 pour décider du type de régime politique. Les femmes ont voté pour la première fois dans l'histoire italienne lors de ce referendum.

Le concept de diaspora se définit comme une population qui a été déplacée de son lieu d'origine et qui s'est installée dans un autre pays, créant ainsi des liens durables entre les deux territoires.

Drettas propose trois critères pour définir la diaspora : une durée sur plusieurs générations, une double appartenance au pays d'accueil et au lieu d'origine, et un rôle important des réseaux sociaux, religieux et culturels.

Bruneau ajoute un quatrième critère : la dispersion sous contrainte due à des crises comme la pauvreté et la guerre.

Un type de diaspora où les membres sont liés par des activités commerciales et des structures familiales, comme par exemple les communautés chinoises, indiennes et libanaises.

Un type de diaspora où la langue et la religion jouent un rôle central dans la cohésion du groupe, comme par exemple les communautés grecques et juives.

Un type de diaspora qui vise à créer un État-nation indépendant pour son pays d'origine, comme par exemple la diaspora palestinienne.

Un type de diaspora caractérisé par une dispersion sans centre identitaire fixe, comme par exemple les Afro-américains.

L'iconographie correspond à l'ensemble des croyances, symboles et images qui solidifient une communauté. Ces représentations créent des frontières psychologiques entre les groupes, plus fortes que les frontières géographiques.