Quiz sur le fonctionnement du tube digestif

Fonctionnement des cellules endocrines et du réseau de fibres nerveuses dans le tube digestif, et rôle de la motilité gastro-intestinale

1. Les cellules endocrines reçoivent des informations du milieu intraluminal, des cellules endocrines à distance par voie sanguine, des cellules endocrines au voisinage par voie interstitielle et des fibres nerveuses.
2. Les cellules endocrines transmettent des informations à distance par voie sanguine, localement par voie interstitielle et dans la lumière digestive par excrétion de leur sécrétion par voie exocrine.
3. Le réseau de fibres nerveuses comprend le système nerveux entérique (SNE et SNI) et peut libérer des neuromédiateurs peptidiques.
4. Les peptides d'origine cellulaire comprennent la sécrétine, la motiline, la gastrine, le GIP, le glucagon, l'insuline, l'entéroglucagon, le polypeptide pancréatique et le peptide YY.
5. Les peptides et amines d'origine mixte cellulaire et nerveuse incluent la cholécystokinine, la somatostatine, la neurotensine, la substance P et les enképhalines.
6. La motilité du tube digestif permet la progression du bol alimentaire et des résidus alimentaires, ainsi que le mécanisme de digestion-absorption.
7. La paroi musculaire du tube digestif comprend des couches musculaires lisses longitudinales et circulaires, avec une couche oblique dans l'estomac.
8. Les cellules interstitielles de Cajal sont responsables de l'activité automatique des cellules musculaires lisses et agissent comme des pacemakers de l'intestin.
9. L'activité électrique du muscle lisse gastro-intestinal comprend des ondes lentes et des potentiels de pointe.
10. Les ondes lentes correspondent au rythme électrique de base et déterminent le rythme de survenue des contractions de la paroi gastro-intestinale.
11. Les potentiels de pointe apparaissent lorsque le potentiel membranaire devient plus positif et sont dus à des canaux calcium-sodium.
12. La fréquence des potentiels de pointe est liée au dépassement du seuil de -40 millivolts du sommet de l'onde lente.

Fonctionnement du système nerveux dans la régulation du tube digestif

1. Les récepteurs sensitifs du tube digestif sont stimulés par l'irritation de la muqueuse, des molécules chimiques, l'osmolarité et la température du contenu intraluminal.
2. Les mécanorécepteurs localisés dans les couches musculaires et la séreuse sont stimulés par une distension excessive.
3. Certains neurones sensitifs sont localisés au niveau du système nerveux intrinsèque (SNI) et génèrent des réflexes courts destinés à la paroi du tube digestif.
4. D'autres neurones sensitifs cheminent dans les nerfs autonomes pour se terminer dans les ganglions sympathiques prévertébraux, générant des réflexes longs.
5. Certains neurones sensitifs remontent jusqu'à la moelle épinière ou au tronc cérébral en cheminant dans les mêmes troncs nerveux que les fibres effectrices du système nerveux extrinsèque (SNE).
6. Le SNE est divisé en système sympathique et parasympathique.
7. Le relais synaptique pour le système nerveux sympathique se fait dans un ganglion situé en dehors de l'organe, tandis que pour le parasympathique, il est situé au niveau de l'organe.
8. Les fibres pré ganglionnaires du système orthosympathique se réunissent pour former les nerfs splanchniques thoraciques et lombaires.
9. Le médiateur pré-ganglionnaire du système orthosympathique est l'acétylcholine, tandis que le médiateur post-ganglionnaire est la noradrénaline.
10. Le parasympathique crânien est distribué par les nerfs vagues et intervient dans l'innervation de l'œsophage, l'estomac, le pancréas et la première moitié du côlon.
11. Le parasympathique sacré assure l'innervation de la moitié distale du côlon.
12. Le système de régulation neuro-endocrine est composé de cellules endocrines, d'un réseau de fibres nerveuses et d'une sécrétion d'amines et de peptides.