Psychologie de l'attachement et des relations

Ensemble qui inclut une représentation mentale de nous-même et d'une autre personne, souvent de nature émotive.

Modèle mental de la façon dont une personne se voit en relation avec les autres. Influencé par les expériences passées et développé tout au long de la vie, il influence la façon dont on voit et interagit avec les autres.

Les relations d'objet se développent dans l'enfance et sont internalisées à partir du monde extérieur. Elles deviennent des « patterns » de base qui se répètent dans les relations.

Le lien affectif qui unit les représentations de soi et de l'autre dans une relation d'objet. Il est formé par les sentiments, les émotions et les expériences partagés.

L'attachement développé dans la petite enfance a un impact important sur les relations à l'âge adulte. Il influence la façon dont on aborde les liens amoureux.

Les relations d'objet se développent et se complexifient à travers les expériences de vie. On acquiert de nouveaux « modèles » de soi et de l'autre.

Les relations d'objet sont influencées par l'inconscient, qui peut générer des pensées, des émotions et des comportements qui nous influencent au-delà de notre conscience.

Les relations d'objet peuvent évoluer au fil du temps, mais certaines caractéristiques fondamentales, comme le style d'attachement, tendent à persister et à influencer nos relations.

L'évaluation de la personnalité permet de comprendre et d'évaluer les traits de personnalité, les motivations, les pensées et les comportements d'une personne.

Les tests psychologiques qui sont utilisés pour mesurer la personnalité se divisent en deux catégories principales : les tests "objectifs" et les tests projectifs.

Les tests objectifs sont des questionnaires écrits qui demandent aux personnes de répondre à des questions sur leurs habitudes, expériences et opinions. Les réponses sont ensuite quantifiées et analysées.

Les tests projectifs présentent des stimulus ambigus, comme des images ou des phrases incomplètes, et demandent aux personnes de les interpréter. Les interprétations fournissent des informations sur ses pensées, ses émotions et sa personnalité.

Otto Kernberg est un psychiatre américain connu pour son travail sur l'organisation de la personnalité et ses niveaux de fonctionnement. Il a développé une théorie qui décrit les différentes structures et organisations de la personnalité.

Selon Kernberg, la qualité des relations d'objet, c'est-à-dire la manière dont une personne se connecte aux autres, joue un rôle crucial dans l'organisation de la personnalité.

Kernberg identifie différents niveaux d'organisation de la personnalité, allant d'un fonctionnement névrotique à un fonctionnement borderline de "haut niveau" et de "bas niveau".

Les schémas sont des modèles cognitifs et émotionnels qui se développent durant l'enfance et qui influencent notre perception du monde, nos relations et notre comportement.

Le DSM-5 est un manuel de diagnostic des troubles mentaux qui inclut, entre autres, des critères diagnostiques pour les troubles de la personnalité.

Le DSM-5 propose un modèle alternatif pour comprendre les troubles de la personnalité en se basant sur des caractéristiques communes et des dimensions de la personnalité.

La capacité d'une personne à percevoir le monde tel qu'il est, sans avoir d'hallucinations visuelles ou auditives, et sans symptômes de psychose.

La capacité de comprendre les signaux sociaux, comme par exemple reconnaître une blague et une insulte, ou savoir quand une personne est intéressée par ce que l'on dit.

Lorsque la personnalité est malade, une personne aura de la difficulté à interpréter correctement les signaux sociaux et à comprendre les nuances comme l'humour, le sarcasme et l'ironie.

La capacité à adapter ses pensées, ses émotions et ses comportements en fonction du contexte. Ex: Être funéraire vs temps de jouer.

Une personnalité rigide ne peut pas adapter ses pensées, ses émotions, et son comportement même si cela était souhaitable.

Les traits de personnalité qui deviennent plus rigides et extrêmes. Un individu est incapable de changer son comportement même s'il le souhaite.

Un indicateur de la santé mentale et l'un des premiers éléments à s'affaiblir lors de la détérioration de la personnalité.

Les traits rigides deviennent non seulement inflexibles, mais aussi contradictoires.

Un état d'identité où le sens de soi est flou, instable et facilement influençable par l'environnement. La personne a du mal à se définir et peut changer de personnalité rapidement.

L'identité diffuse se caractérise par un manque de clarté et de constance dans la perception de soi. La personne peut se décrire de manière incohérente et ses opinions peuvent changer rapidement.

Une identité diffuse peut être le résultat de traumatismes ou d'expériences négatives. La personne peut avoir du mal à créer un sentiment de sécurité et d'appartenance.

La personne avec une identité diffuse peut avoir recours à des mécanismes de défense pour éviter de confronter son instabilité et ses changements.

Une identité pauvre se caractérise par un manque de profondeur et de détails dans la description de soi. La personne a du mal à identifier ses qualités, ses défauts et ses rôles.

Une identité pauvre peut être le résultat d'un manque de développement personnel ou d'une incapacité à s'affirmer et à exprimer ses propres opinions.

La personne avec une identité pauvre a du mal à se positionner dans le monde et à se connecter aux autres. Elle peut avoir des difficultés à établir des relations authentiques.

Une identité pauvre peut être le résultat d'une faible estime de soi et d'un manque de confiance en soi. La personne se perçoit comme insignifiante et sans valeur.

Le système de classification utilisé pour les diagnostics psychiatriques aux États-Unis.

Un système international de classification des maladies et des problèmes de santé, incluant les troubles mentaux.

Le DSM-5 et l'ICD-11 sont des outils pour classer les troubles de la personnalité. Ils visent à identifier les "maladies" de la personnalité.

Le DSM-5 utilise une approche catégorielle pour les troubles de la personnalité. Les troubles sont séparés en catégories distinctes.

Les troubles sont définis par un ensemble de critères spécifiques. Les personnes doivent présenter un certain nombre de ces critères pour recevoir un diagnostic.

Le DSM-5 n'a pas beaucoup évolué depuis 50 ans. Son approche catégorielle est critiquée car elle ne reflète pas la complexité des troubles de la personnalité.

La classification des troubles de la personnalité est complexe. Il est plus précis de voir ces troubles sur un continuum, plutôt que de les catégoriser de manière rigide.

Changer le DSM-5 serait coûteux. C'est pourquoi l'approche catégorielle est maintenue malgré ses limitations.

Une personne avec ce schéma pense qu'elle est intrinsèquement mauvaise et qu'elle doit toujours faire mieux. Elle est très dure envers elle-même et les autres, ce qui mène à un perfectionnisme, des règles strictes et une obsession pour le temps et l'efficacité.

Ce schéma se caractérise par une comparaison constante entre ce que la personne fait et ce que les autres font. Elle est souvent convaincue que ses actions ne sont pas assez bonnes, même si elles ne sont pas nécessairement mauvaises.

Ce schéma se développe dans un environnement où les erreurs sont sévèrement punies. La personne est inflexible, agressive et ne pardonne pas facilement.

Ce schéma se développe dans un environnement familial où les exigences sont très élevées, où il y a une forte compétition entre les frères et sœurs, et où la chaleur affective est limitée. La personne se fixe des standards trop élevés et se critique constamment.

Dans ce schéma, l'apprentissage se fait par observation. La personne a été exposée à des comportements punitifs ou laxistes qui ont eu des conséquences graves. Elle développe un code moral très rigide et punit sévèrement les fautes, y compris ses propres erreurs.