Psychologie Cognitive - Émotions

La variable indépendante est manipulée à l'intérieur du même groupe de participants. Par exemple, tous les participants expérimentent les deux conditions (odeur de madeleine et odeur neutre) avant et après l'induction des émotions.

La variable indépendante est manipulée entre différents groupes de participants. Par exemple, un groupe sent l'odeur de madeleine et l'autre le neutre.

Technique utilisée dans une étude inter-participante pour réduire le biais potentiel lié à l'ordre des conditions expérimentales. On alterne l'ordre des conditions entre les groupes.

Mesurer l'expérience subjective des émotions ressenties par les participants. On utilise des questions ouvertes, des questionnaires ou des échelles d'évaluation.

Catégorisation des émotions en fonction de leur nature. Par exemple, joie, tristesse, peur, colère.

Mesure de l'intensité des émotions vécues. Utilisée généralement avec des échelles d'évaluation.

Dimension qui décrit le degré de plaisir ou de déplaisir associé à une émotion.

Dimension qui décrit le niveau d'activation physiologique associé à une émotion.

L'étude des émotions a été négligée pendant longtemps en raison de l'accent mis sur l'objectivité scientifique et la recherche de données mesurables.

Des images, des films, de la musique, des souvenirs et des odeurs peuvent être utilisés pour induire des émotions spécifiques.

Le système IAPS (International Affective Picture System) est une collection de 600 photos prétestées et conçues pour susciter des émotions spécifiques chez les participants.

Les émotions déclenchées par des stimuli spécifiques peuvent être utilisées pour étudier les processus cognitifs et comportementaux associés.

La musique peut être utilisée pour induire des émotions en jouant avec des éléments comme la dissonance, la hauteur, les accords et le tempo.

Le "green shaming" utilise la culpabilité pour encourager des comportements écologiques, en confrontant les individus à l'impact de leurs actions sur l'environnement.

Les chercheurs se demandent encore si les techniques d'induction émotionnelle sont réellement efficaces pour modifier les comportements.

L'utilisation de souvenirs personnels peut être un outil puissant pour induire des émotions, car ils sont profondément liés à nos expériences.

L'hypothèse de la rétroaction faciale suggère que les expressions faciales, en plus de transmettre des émotions, peuvent également influencer nos expériences émotionnelles.

Le postulat de base de l'hypothèse de la rétroaction faciale est que les expressions faciales jouent un rôle causal dans nos expériences émotionnelles. Cela signifie que nos expressions faciales peuvent influencer ce que nous ressentons.

L'hypothèse de modulation de la rétroaction faciale stipule que manipuler les expressions faciales peut atténuer ou amplifier l'intensité des émotions induites par des stimuli externes.

L'expérience de Lanzetta et al. (1976) a démontré que les participants qui étaient forcés de supprimer leurs expressions faciales de douleur ont ressenti moins de douleur, tandis que ceux qui amplifiaient leurs expressions faciales ont ressenti plus de douleur.

L'expérience de Strack, Martin & Stepper (1988) a montré que les participants qui étaient contraints de sourire ont trouvé les dessins humoristiques plus amusants que ceux qui étaient contraints de froncer les sourcils.

Selon cette théorie, l'émotion est la conscience de troubles organiques qui sont liés à des stimuli externes. L'expérience émotionnelle est donc la conséquence des changements physiologiques.

Si on tremble en présence d'un danger, c'est parce que la peur déclenche une réaction physiologique, et non l'inverse.

Selon cette théorie, les réactions physiologiques sont déclenchées par le thalamus, et non par une conscience préalable de l'émotion.

James-Lange affirmaient que les changements viscéraux (comme la fréquence cardiaque) étaient spécifiques à chaque émotion. Cannon réfute ce concept en soulignant que ces changements peuvent se produire dans des états émotionnels différents ou même lors de processus non émotionnels comme la digestion.

Les réactions physiologiques sont non spécifiques, car elles préparent l'organisme à une réaction immédiate face à la menace.

Le thalamus est un relais neuronal qui traite l'information sensorielle avant qu'elle ne soit acheminée vers le cortex cérébral. C'est le centre de la réaction émotionnelle selon Cannon.

L'idée que l'émotion est une réaction physiologique provoquée par un stimulus externe.

L'émotion est un processus complexe qui implique une interaction complexe entre les facteurs physiologiques, cognitifs et comportementaux. Les théories périphériques et centrales offrent des perspectives complémentaires sur ce processus.

Le développement des compétences sociales et émotionnelles chez les femmes est plus rapide que chez les hommes.

Les hommes pourraient être plus vulnérables aux effets de la COVID-19, selon les données médicales.

Les différences culturelles et éducatives peuvent influencer l'expression des émotions.

Le port d'une tétine peut influencer la réponse des parents face à la détresse de leur enfant.

Le port de masque peut limiter la capacité à communiquer, interpréter et imiter les émotions.

Le botox peut empêcher l'expression faciale des émotions et affecter l'identification des émotions d'autrui.

L'imitation des expressions faciales des autres peut influencer notre propre expression faciale.

L'imitation des expressions faciales d'autrui est cruciale pour le développement social.

La théorie bifactorielle de l'émotion propose que l'expérience émotionnelle résulte d'une interaction entre l'activation physiologique (arousal) et l'interprétation cognitive de la situation. En d'autres termes, l'intensité de l'émotion est déterminée par l'arousal, tandis que la qualité de l'émotion est définie par l'interprétation cognitive de la situation.

L'activation physiologique est un état de tension corporelle qui accompagne l'expérience émotionnelle. Il peut se manifester par des changements dans le rythme cardiaque, la respiration, la transpiration, etc.

L'interprétation cognitive est le processus par lequel nous donnons un sens à notre activation physiologique et à la situation qui la provoque. C'est cette interprétation qui détermine quelle émotion nous ressentirons.

L'étude de Schachter et Singer a démontré que l'activation physiologique seule ne suffit pas à provoquer une émotion. Les participants qui avaient reçu de l'épinéphrine, mais n'avaient pas été informés de ses effets, ont attribué leur activation à la situation sociale dans laquelle ils se trouvaient, ce qui a entraîné la manifestation de l'émotion correspondante (colère ou joie).

La théorie des émotions de base propose qu'il existe un petit nombre d'émotions de base, qui sont universelles et innées. Ces émotions sont reconnues par leurs expressions faciales spécifiques et sont associées à des réactions physiologiques distinctes.

Paul Ekman a été l'un des pionniers de la théorie des émotions de base. Il a identifié six émotions de base : la joie, la tristesse, la colère, la peur, le dégoût et la surprise. Il a montré que ces émotions sont universelles et reconnaissables par leurs expressions faciales distinctes.

L'expression faciale est l'une des caractéristiques les plus importantes des émotions de base. Elle est souvent considérée comme un indicateur fiable de l'émotion ressentie, car elle est généralement involontaire et difficile à contrôler.

La théorie des émotions de base a contribué à la compréhension des émotions et à la mise au point de méthodes de détection des émotions. Elle est utilisée dans des domaines variés, comme la psychologie, la psychiatrie, la criminologie et le marketing.