Psychologie Cognitive - Coût Cognitif

L'effet de primauté se produit lorsque les premiers éléments d'une liste sont mieux rappelés que les éléments du milieu.

L'effet de récence se produit lorsque les derniers éléments d'une liste sont mieux rappelés que les éléments du milieu.

La mémoire à court terme (MCT) est un système de mémoire temporaire qui stocke les informations pendant une courte durée, généralement de quelques secondes à quelques minutes.

La mémoire à long terme (MLT) est un système de mémoire permanent qui stocke les informations pendant une durée indéfinie.

Les doubles dissociations sont utilisées pour prouver que deux systèmes cognitifs sont indépendants. Cela se produit lorsque l'un est affecté et l'autre reste intact.

Le modèle modal de la mémoire est un modèle proposé par Atkinson et Shiffrin qui décrit le fonctionnement de la mémoire et le flux d'informations à travers différents systèmes.

Le registre sensoriel est le premier système de mémoire qui stocke les informations brutes des sens pendant une très courte période.

La MCT est une mémoire consciente, ce qui signifie que nous sommes conscients des informations qui y sont stockées.

Le goulot d’étranglement est une métaphore visuelle de l’attention qui représente la limite de capacité de traitement de l’information à un moment donné. L’attention est comme un goulot d’étranglement qui limite la quantité d’informations que nous pouvons traiter simultanément.

L’attention joue un rôle primordial dans le maintien des informations en mémoire. Lorsque l’attention est dirigée vers un autre traitement, les traces en mémoire déclinent. Cependant, en dirigeant à nouveau l’attention sur ces traces, on peut les rafraîchir.

Le partage de l’attention est un processus constant et rapide qui permet de jongler entre les tâches de traitement et de maintien des informations en mémoire. Il est essentiel pour la flexibilité cognitive.

Le coût cognitif mesure la quantité de temps pendant laquelle le traitement d’information occupe le goulot d’étranglement de l’attention, empêchant ainsi le rafraîchissement des traces en mémoire. Plus le coût cognitif est élevé, moins il y a de ressources disponibles pour maintenir les informations en mémoire.

Le temps disponible pour rafraîchir les traces en mémoire joue un rôle crucial dans la performance de la mémoire. Plus on a de temps pour remettre l’attention sur une trace, moins le risque d’oubli est élevé.

La répétition subvocale est un processus mental qui consiste à répéter mentalement les informations verbales sous forme de phonèmes pour les maintenir en mémoire. Elle est essentielle pour la mémoire à court terme verbale et est effectuée par la boucle phonologique.

L'heuristique de représentativité consiste à juger de la probabilité d'un événement en fonction de sa ressemblance avec un prototype ou une catégorie.

Une heuristique est une règle approximative utilisée pour prendre des décisions rapidement dans des situations complexes. Elle est généralement efficace, mais peut conduire à des erreurs.

L'heuristique de disponibilité consiste à estimer la probabilité d'un événement en fonction de la facilité à se souvenir d'exemples similaires.

Les biais cognitifs sont des erreurs systématiques de jugement ou de raisonnement qui affectent nos perceptions et nos décisions.

Le paradigme DRM est un test pour étudier la création de faux souvenirs. Il présente une liste de mots associés sémantiquement à un mot « critique » qui n'est pas inclus dans la liste. Les participants sont plus susceptibles de se rappeler le mot « critique » à la fin, même s'il n'a jamais été présenté.

Dans le paradigme DRM, on utilise des listes de mots sémantiquement liés à un mot non présenté, appelé item critique. Le mot critique n'est jamais réellement présenté, mais les participants le rappellent souvent.

L'association sémantique est le lien entre deux mots qui partagent un sens commun.

Une intrusion est le rappel d'un mot qui n'était pas présent dans la liste originale.

Le sentiment de reviviscence est la sensation d'avoir vécu l'événement qui a créé le faux souvenir. On se rappelle même parfois des détails sensoriels du souvenir, qui n'ont bien évidemment jamais existé.

Le paradigme de désinformation utilise des informations fausses pour étudier la manière dont les souvenirs peuvent être modifiés par des informations erronées. Ce paradigme d'étude de la mémoire permet d'illustrer la flexibilité et la falsification des souvenirs.

L'information fausse, également appelée désinformation, est introduite après un événement. Elle peut influencer la mémoire d'un événement réel et créer de faux souvenirs.

Le paradigm de Loftus (1975) a montré à quel point la mémoire n'est pas fiable et que l'on peut facilement intégrer des fausses informations dans nos souvenirs.

La capacité de raisonner est une dimension complexe de la cognition, impliquant la réflexion logique. Il existe un débat sur la nature du raisonnement humain, certains soutiennent que nous raisonnons sur la base de principes logiques abstraits, tandis que d'autres pensent que notre raisonnement est intrinsèquement non logique.

L'induction est un processus cognitif qui consiste à identifier des règles générales à partir d'observations particulières. On compare des situations spécifiques en recherchant des points communs pour établir des généralisations.

La catégorisation, un processus cognitif qui consiste à classer des objets ou des concepts en groupes, est souvent associée à l'induction, car elle permet au cerveau de simplifier et d'organiser l'information en fonction de similitudes.

L'induction est un processus fondamental pour l'apprentissage. La majorité de nos connaissances sont acquises de manière inductive, en observant le monde qui nous entoure et en tirant des conclusions générales.

L'induction permet de simplifier la complexité du monde en élaborant des règles générales à partir d'observations particulières. Cette capacité est essentielle pour la prise de décision et la résolution de problèmes.

L'induction peut entraîner des erreurs, et l'esprit humain ne suit pas toujours des règles logiques strictes. Nos préjugés et nos connaissances préalables peuvent influencer l'induction, menant parfois à des conclusions erronées.

Les faux souvenirs sont des souvenirs erronés, non fondés sur des événements réels. Ils peuvent être créés à partir d'informations erronées ou d'expériences imaginées.

La manipulation mentale peut augmenter la probabilité de création de faux souvenirs. Dans des situations stressantes, les individus ont tendance à oublier la source des informations, confondant ainsi réalité et imagination.

L'heuristique d'ancrage et d'ajustement est un biais cognitif qui nous amène à nous accrocher à des informations initiales, même si elles ne sont pas pertinentes, pour ensuite ajuster notre jugement.

Le Système 1 de pensée est un système intuitif, rapide, automatique et parallèle. Il s'appuie sur des expériences et des connaissances antérieures pour répondre rapidement aux situations.

Le Système 2 de pensée est un système analytique, lent, séquentiel et consommateur de ressources. Il s'applique à des situations complexes et exige une réflexion consciente.

Le style cognitif de raisonnement est caractérisé par la façon dont nous gérons le conflit entre le Système 1 et le Système 2. Un style analytique favorise la réflexion consciente, tandis qu'un style intuitif s'appuie davantage sur l'intuition.

Le Test de réflexion cognitive de Frédérick est un test qui mesure la capacité à inhiber une réponse intuitive et à adopter une approche logique et analytique.