Psychoanalyse de Freud - Stade Oral

L'ouverture freudienne a contribué à la création de la psychologie clinique en tant que discipline et profession.

La conférence de Lagache en 1949 est considérée comme l'acte fondateur de la psychologie clinique en France car elle a établi la discipline comme un domaine universitaire avec une formation professionnelle.

Lagache a insisté sur l'importance d'une approche individuelle et globale de l'être humain, ce qui a contribué à la création d'une nouvelle manière de faire la science de l'homme.

La psychologie clinique se distingue de la psychologie expérimentale et de la psychiatrie tout en tirant des éléments de ces deux disciplines.

Les propositions de Lagache suscitent encore des débats sur la définition, l'objet et les limites de la psychologie clinique.

Le terme "clinique" dans la psychologie clinique souligne son lien historique avec le soin médical et psychiatrique, particulièrement en ce qui concerne le diagnostic.

L'ambiguïté du terme "clinique" a conduit à des divergences épistémologiques, éthiques et pratiques, ce qui a engendré différentes définitions de la psychologie clinique.

L'ouverture freudienne a été un catalyseur pour la création de la psychologie clinique.

Le symptôme est une manifestation de la souffrance du sujet. C'est quelque chose dont il se plaint et qui l'amène à consulter pour obtenir du soulagement. Il représente une difficulté, une gêne, un inconfort dont le sujet cherche à se débarrasser.

Il s'agit de la résistance du symptôme à disparaître, même avec un traitement. Le sujet peut inconsciemment s'accrocher à son symptôme, même s'il le trouve pénible.

Freud a constaté que les patients ne sont pas toujours désireux de se débarrasser de leur symptôme et que ce dernier peut même être source de satisfaction.

Le symptôme a une signification symbolique, il est un message envoyé par l'inconscient. Il exprime une pensée ou un désir refoulé.

Le symptôme peut procurer une certaine satisfaction inconsciente, même s'il est désagréable consciemment.

Le symptôme n'est pas un accident, il est le résultat d'un processus inconscient et a une signification profonde.

Le symptôme peut être considéré comme un langage corporel. Il exprime des pensées et des émotions refoulées à travers des manifestations corporelles.

La perspective génétique en psychanalyse, qui comprend le développement psychosexuel de l'enfant comme l'élément central pour la formation du psychisme.

Décrit la sexualité infantile comme une force présente et en développement dès le départ, contrastant l'idée d'innocence infantile.

Concept freudien de "aimer" qui englobe tous les sentiments affectifs et tendres, y compris les pulsions sexuelles.

Une série de stades de développement de la personnalité qui se concentrent sur les zones érogènes, l'évolution des relations avec les objets et la progression de l'auto-érotisme vers l'hétéro-érotisme.

Le premier des stades libidinaux, caractérisé par la zone érogène buccale et une dépendance intense à la mère ou au soignant.

Le lien symbiotique entre l'enfant et la mère, primordial pour la construction de la psyché et l'apprentissage de la sécurité.

Le premier stade où l'enfant ne distingue pas clairement sa propre identité de celle des autres (mère/soignant).

Le plaisir sexuel pris dans sa propre personne, sans rapport à un autre objet.

L'idée de Ferenczi que la communication entre parents et enfants peut être perturbée par des différences de perception et d'interprétation.

Des expériences traumatiques qui affectent la structure même de la personnalité et l'organisation psychique. Elles sont souvent liées à des événements précoces et à des déficiences dans la relation avec l'objet primaire.

Des traumatismes qui, bien que douloureux, n'affectent pas l'organisation de base de la personnalité. Ils peuvent être reliés à des pertes, des déceptions ou à des ruptures.

La capacité de l'objet primaire (la mère, généralement) à fournir un environnement stable et sécurisant pour le développement de l'enfant.

La faculté de l'enfant à gérer ses pulsions et à les intégrer dans sa personnalité grâce à l'interaction avec l'objet primaire.

L'importance de l'objet réel dans les processus de traumatisme, en particulier les effets du déni ou de la minimisation de la souffrance.

Les concepts freudiens revisités par Ferenczi pour se concentrer sur l'importance de l'impact des relations concrètes sur le développement psychique.

Le lien crucial entre la qualité de la relation avec l'objet primaire et la capacité de l'enfant à gérer les traumatismes.

La psychopathologie est une discipline qui étudie les troubles mentaux et les maladies mentales. Son objectif est de comprendre et de décrire ces troubles, leur classification, leurs mécanismes et leur évolution.

La psychopathologie clinique est utilisée pour analyser et interpréter les éléments qui émergent dans la relation entre le thérapeute et le patient, en tenant compte des effets du transfert et du contre-transfert.

La psychopathologie est une discipline qui s'appuie sur des descriptions concrètes, permettant de distinguer les différents troubles entre eux.

L'application du savoir psychopathologique ne se fait pas de manière rigide. Le clinicien utilise des questions, des hypothèses et des analogies pour mieux comprendre le discours du patient.

Faire de la psychopathologie clinique signifie encourager le patient à s'exprimer, examiner sa logique et interpréter ses paroles.

La psychopathologie, la psychiatrie et la psychologie clinique partagent un champ d'étude commun, la souffrance psychique, mais leurs objectifs et moyens diffèrent.

La psychopathologie se concentre sur la compréhension et la connaissance de la souffrance psychique, tandis que la psychiatrie vise le traitement, la prévention et la réadaptation.

La psychopathologie est une discipline multidimensionnelle qui combine des approches descriptives et interprétatives pour comprendre la souffrance psychique.

La psychopathologie analyse psychologiquement les situations concrètes de souffrance vécues par les individus afin d'en comprendre les causes et les mécanismes.

La description des aspects psychologiques des troubles, par exemple les angoisses, les hallucinations, les troubles de la perception, etc., est un niveau d'analyse en psychopathologie.

Le second niveau d'analyse en psychopathologie explore les théories psychologiques explicatives des troubles, cherchant à comprendre l'origine (étiologie) et les mécanismes (pathogénie).

L'étiologie fait référence à l'origine d'un trouble mental, tandis que la pathogénie désigne les mécanismes qui contribuent à son développement.

La description des aspects psychologiques des troubles vise à identifier les caractéristiques spécifiques, permettant de les reconnaître et de les comprendre.

La psychopathologie s'appuie sur des situations réelles et des observations pour parvenir à une compréhension psychologique des troubles.

La description des aspects psychologiques des troubles, par exemple la description des angoisses et des mécanismes de défense, peut être observée à différents niveaux, comme les manifestations visibles ou les processus inconscients.