Physiologie de la sudation

La couche cornée de la peau est une barrière hydrophobe qui protège le corps de l'environnement extérieur, empêchant la déshydratation.

La peau peut absorber des substances, mais ce processus est influencé par l'âge, le site d'application et l'état de la peau.

La peau abrite une flore bactérienne qui contrôle les agents pathogènes et assure une protection contre les infections.

La sécrétion de sébum par les glandes sébacées contribue à former un film protecteur sur la peau.

La peau joue un rôle majeur dans la thermorégulation, elle aide à maintenir une température interne constante.

La peau est innervée par des nerfs qui transmettent des sensations de toucher, de température et de douleur.

La transpiration est un mécanisme important de thermorégulation qui permet d'éliminer l'excès de chaleur.

Le réseau vasculaire cutané joue un rôle important dans la thermorégulation et l'apport de nutriments à la peau.

La sueur est sécrétée par les glandes sudorales écrines. Elle joue un rôle essentiel dans la régulation thermique en permettant l'évaporation de l'eau à la surface de la peau. La sueur est composée d'eau, d'électrolytes (Na+, K+, bicarbonates), d'acide lactique, d'urée et d'ammoniac.

Les glandes sudorales apocrines sont associées aux follicules pilo-sébacés. Elles se situent dans des zones spécifiques comme les aisselles, les aréoles mammaires, le cuir chevelu, la région génitale et les paupières. Leur sécrétion est alcaline et riche en protéines. Elles sont principalement activées par des stimuli psychiques comme le stress ou l'excitation sexuelle.

L'épiderme, la couche la plus externe de la peau, n'est pas vascularisé. Cela signifie qu'il n'a pas de vaisseaux sanguins propres. Les nutriments et l'oxygène sont transportés à partir des couches plus profondes de la peau par diffusion.

Le réseau vasculaire sanguin de la peau est composé de trois réseaux principaux : le réseau profond hypodermique, le réseau dermique réticulaire et le réseau dermique superficiel. Des anastomoses artério-veineuses sont présentes dans des régions comme le lit des ongles, les régions palmo-plantaires, permettant une régulation précise du flux sanguin cutané.

L'épiderme est la couche superficielle de la peau, un épithélium pavimenteux stratifié composé principalement de kératinocytes.

La jonction dermo-épidermique est une zone de transition entre l'épiderme et le derme, composée de la membrane plasmique des cellules basales.

Le derme est la couche intermédiaire de la peau, un tissu conjonctif vascularisé et innervé, composé de collagène et d'élastine, et divisé en deux zones : le derme papillaire et le derme réticulaire.

L'hypoderme est la couche la plus profonde de la peau, un tissu adipeux qui sert d'isolant thermique et d'amortisseur.

Les kératinocytes sont les cellules les plus abondantes de l'épiderme, responsables de la formation de la kératine, formant une barrière protectrice.

Les mélanocytes sont des cellules dendritiques qui synthétisent la mélanine, un pigment qui donne la couleur à la peau et la protège des UV.

Les cellules de Langerhans sont des cellules dendritiques présentatrices d'antigènes, jouant un rôle crucial dans la défense immunitaire de la peau.

Les cellules de Merkel sont des cellules neuro-épithéliales responsables de la sensation tactile fine, présentes en abondance dans les zones sensibles comme les lèvres et les doigts.