Méthodologies en sciences sociales

Le plus fort n'est pas forcément le plus juste.

Les règles établies par le plus fort sont une simple formalisation de sa puissance, et non un fondement du droit.

La force physique n'est pas la seule source du pouvoir.

La capacité d'influencer les interactions pour obtenir un résultat profitable, même avec une force limitée.

Méthodologie utilisée pour étudier les phénomènes sociaux en utilisant des catégories et des analyses descriptives.

Méthode expérimentale qui teste l'impact d'un facteur sur un comportement, une opinion ou une action.

Recueillir des données grâce aux outils numériques pour étudier les corrélations et les relations entre les phénomènes.

L'étude des comportements et des opinions des citoyens en lien avec la participation politique, sociale et culturelle.

Étudier la pression sociale qui encourage la participation et les actions considérées comme vertueuses.

Étudier les caractéristiques et les motivations d'un groupe spécifique comme les abstentionnistes.

L'utilisation de catégories et d'analyses descriptives pour comprendre la nature d'un comportement.

La recherche de compréhension du monde social plutôt que de l'explication.

La possibilité pour un groupe ou un individu d'influencer les actions d'autres personnes en limitant les sujets abordés.

Le pouvoir d'influencer les opinions des autres en façonnant la manière dont ils pensent.

La capacité d'un individu ou d'un groupe à faire valoir ses intérêts en modifiant les lois, grâce à des représentants élus.

L'utilisation de la rhétorique et de la communication pour influencer les opinions des autres, en utilisant des arguments positifs ou négatifs.

L'idée que le pouvoir est un produit de la société, des interactions sociales, des institutions et des modes de pensée.

La capacité d'un groupe ou d'un individu à influencer les actions d'autres personnes dans un groupe social.

Les groupes sociaux se disputent le pouvoir en fonction de leur position et de leurs intérêts.

L'action d'un individu ou d'un groupe pour faire valoir ses intérêts dans une société.

L'État est une organisation politique qui détient le monopole de la contrainte physique légitime sur un territoire donné. Cela signifie que c'est la seule entité autorisée à utiliser la force, de manière légale et rationnelle, pour faire respecter les lois et garantir la sécurité.

Selon Weber, un État doit être une organisation coordonnée qui possède des ressources pour contraindre légalement ses citoyens. Il doit avoir le monopole de la force sur son territoire et être reconnu comme la seule entité légitime à exercer cette force.

L'État rationalise l'utilisation du pouvoir, mettant en place un système légal et institutionnel pour l'application des lois. Il garantit la sécurité de tous en punissant ceux qui transgressent les règles.

La population, le territoire et la puissance publique sont les trois critères principaux qui définissent un État, selon Carré de Malberg.

La population d'un État réside sur un territoire délimité par des frontières, ce qui représente un aspect fondamental de sa définition.

L'État exerce son pouvoir de différentes manières, notamment à travers des institutions et des agents de l'État.

L'absence d'un État fort, comme en Afghanistan sous les talibans, peut conduire à des situations où des groupes armés ou des factions concurrentes exercent le pouvoir et imposent leur propre ordre, remettant en question la légitimité de l'État. Cela crée une instabilité et peut engendrer des violations des droits humains.

Dans des pays où le pouvoir de l'État est faible ou contesté, des groupes armés ou des factions peuvent émerger et exercer un pouvoir parallèle. Cela provoque un manque de sécurité, de stabilité et de justice, car les règles de l'État ne sont plus respectées. Les Talibans en Afghanistan, avant 2001, représentent un exemple de cette situation.

Le prestige peut être obtenu dans différents domaines comme le sport, les arts ou les activités intellectuelles, et peut servir à obtenir des postes importants dans la politique ou les grandes entreprises.

La polyarchie décrit un système politique où le pouvoir est partagé entre plusieurs élites.

Dans une polyarchie, les élites ne forment pas un groupe homogène et solidaire, mais plutôt un groupe compétitif avec des positions antagonistes.

Le maire, en tant que figure institutionnelle, détient un pouvoir d'influence au niveau local.

L'étude des interactions entre le maire et les personnes qui le sollicitent permet de comprendre les dynamiques d'influence et les accès au pouvoir à l'échelle municipale.

Dahl a observé que les personnes qui interagissent avec le maire de New Haven ne sont pas homogènes: elles proviennent d'horizons divers et ont des points de vue différents.

Le maire ne suit pas un modèle préétabli dans ses décisions. Il analyse chaque situation et prend des décisions au cas par cas.

Raymond Aron souligne l'existence de trois types de classes: la classe sociale, la classe politique et la classe dirigeante.

Selon Vilfredo Pareto, l'élite est composée de personnes possédant un niveau de qualité remarquable. Cette élite se distingue du reste de la société, mais il y a une certaine mobilité entre les deux. Une personne peut devenir membre de l'élite ou la quitter.

Gaetano Mosca considère qu'il existe une 'classe dirigeante' qui gouverne et une 'classe dominée' qui est gouvernée. Cette classe dirigeante se caractérise par une certaine stratification interne et une mobilité possible entre les strates.

Wright Mills propose une perspective différente, suggérant que les élites ne forment pas une 'classe dirigeante', mais un ensemble lié et solidaire autour de trois institutions : le pouvoir politique, économique et militaire. Les élites contrôlent ces institutions et il existe une certaine homogénéité et circulation entre elles.

L'élite occupe des positions de pouvoir institutionnel dans les domaines politique, économique et militaire. Ces positions donnent aux élites un contrôle substantiel sur la société.

L'élite est souvent composée d'individus issus de milieux sociaux similaires. Il y a une certaine homogénéité sociale au sein de l'élite.

Il existe un certain degré de circulation entre l'élite et la société. Les individus peuvent entrer et sortir de l'élite, par exemple par des promotions ou des démissions.

Wright Mills a étudié les élites en analysant les individus qui occupent des positions influentes dans les institutions. Il observe les dynamiques sociales et économiques aux États-Unis.

Mills soutient que la concentration du pouvoir dans les mains d'une petite élite est un problème important. Il soulève des questions sur la manière dont cette élite affecte la démocratie et la société en général.