Intro - historique

La croissance économique et le commerce des deux pays étaient similaires avant 1789, malgré leurs différents systèmes d'endettement. Les effets réels de l'endettement sur l'économie ne sont pas évidents.

Les vainqueurs, en 1815, ont imposé leur modèle de la dette publique unifiée, qui consistait en des titres homogènes, négociés sur un marché centralisé.

Ce modèle de la dette publique est devenu dominant en Europe puis dans le monde, grâce à sa large liquidité et sa faible volatilité.

Le modèle de la dette publique unifiée, avec sa faible volatilité et sa liquidité, est considéré comme une composante essentielle d'un portefeuille d'investissement bien conçu.

La théorie financière moderne, depuis Markowitz, considère la dette publique unifiée comme un élément fondamental de tout bon portefeuille d'investissement.

Le modèle britannique de financement se concentre sur les créanciers, où les prêteurs ont une forte influence sur le marché.

Le modèle français de financement repose sur l'État emprunteur qui domine le marché, utilisant son pouvoir pour emprunter à des taux avantageux.

Les rentes viagères sont des investissements où l'investisseur reçoit des paiements réguliers tout au long de sa vie.

L'État français utilise son pouvoir de marché pour emprunter à des taux bas, même si les risques pour les prêteurs sont élevés.

L'État français utilise des réductions d'intérêts unilatérales pour réduire le coût final de ses emprunts.

Le coût final des emprunts de l'État français est comparable à celui des emprunts du plus crédible des États britanniques.

La préférence entre les deux modèles dépend de la croyance dans la possibilité qu'un pouvoir politique agisse au nom de l'intérêt général.

L'intérêt général est un concept important en France, qui implique que l'État doit agir pour le bien de tous.

Les institutions financières ne peuvent pas rivaliser avec les montants levés sur le marché, même à court terme, car les émissions de fonds impliquent une mobilisation du système financier entier, entraînant des coûts élevés.

Les investissements massifs dans les chemins de fer ont stimulé la croissance d'autres industries comme la sidérurgie et les industries métallurgiques, qui ont également commencé à utiliser le marché financier.

Les chemins de fer ont non seulement stimulé d'autres industries, mais ont également conduit à une expansion du système bancaire. De grandes banques ont émergé, cherchant à couvrir l'ensemble du territoire.

Pour financer leur croissance, les grandes banques ont commencé à émettre des actions et à organiser des émissions de fonds pour leurs clients.

L'effet d'entraînement des investissements dans les chemins de fer a conduit à un changement d'échelle du système bancaire et à l'émergence de grandes banques.

Les grandes banques ont commencé à utiliser le marché financier pour placer leurs actions et organiser des émissions pour leurs clients.

L'électricité, comme les chemins de fer auparavant, nécessite des investissements massifs. Ces fonds sont souvent levés sur le marché financier, même dans le cas d'entreprises nationalisées.

En 1914, la valeur totale des actions cotées à la Bourse de Paris était trois fois le PIB français. Environ la moitié de ces actions étaient étrangères, mais on ne sait pas si elles étaient toutes détenues par des Français.

Le marché boursier français était un acteur clé du marché financier européen. Les grandes places boursières européennes, étroitement liées, déterminaient le coût du capital pour toute l'Europe.

Certains commentateurs pensaient que les marchés financiers, et par extension le capitalisme européen, avaient atteint leur apogée avant la Première Guerre mondiale.

Neymarck était un économiste français qui a écrit 7 volumes sur les marchés financiers, manifestant ainsi un optimisme envers le capitalisme.

Le marché boursier français est un acteur majeur du marché financier européen et joue un rôle important dans la détermination du coût du capital pour toute l'Europe.

L'importance des investissements nécessaires pour l'électricité au début du XXe siècle a nécessité le recours au marché pour financer ces projets.

Le coût du capital est un élément crucial des décisions d'investissement. Les grandes bourses européennes, comme celle de Paris, jouent un rôle majeur dans la détermination de ce coût.

Les entreprises les plus prospères, notamment en France, se financent de moins en moins sur les marches financiers traditionnels et davantage via des marchés implicites internes. Ces marchés internes permettent aux entreprises de financer leurs nouvelles initiatives grâce aux revenus générés par leurs activités existantes.

Les grandes entreprises développent leurs propres marchés financiers internes, ce qui réduit la dépendance aux marchés externes. Elles sont en quelque sorte devenues autonomes pour financer leurs projets.

Le rôle des banques de financement est en déclin, les entreprises se finançant de plus en plus via des marchés internes et directs.

L'État français a un pouvoir important sur le marché financier. Il peut emprunter à des taux avantageux grâce à son influence et à sa capacité à imposer sa volonté.

L'État français utilise son pouvoir pour obtenir des conditions d'emprunt très avantageuses, même si les risques sont plus élevés pour les investisseurs.

Contrairement au modèle britannique où les investisseurs ont beaucoup de pouvoir, le modèle français se base sur un État dominant qui utilise son pouvoir pour emprunter aux meilleurs taux.

L'État français utilise son pouvoir pour réduire unilatéralement les taux d'intérêt sur les prêts qu'il contracte, ce qui diminue le coût final de l'emprunt.

Le modèle français permet à l'État d'emprunter à des taux très bas, ce qui le rend comparable au modèle britannique malgré l'absence d'une forte confiance envers le pouvoir politique.

La création de nouveaux instruments financiers comme les futures, options, warrants et produits indexés, l'ouverture de nouveaux marchés et une réorganisation structurelle avec la disparition des agents de change, la mise en place d'un marché continu et la transformation de la Bourse en société anonyme.

L'expansion internationale d'Euronext a permis à la Bourse française de jouer un rôle plus important dans l'économie mondiale.

La convergence entre les systèmes boursiers français et ceux des autres pays développés signifie que les différences entre les modèles de capitalisme diminuent.

Le modèle libéral de la dette publique, qui consiste à émettre des titres homogènes négociables sur un marché centralisé, est devenu dominant dans le monde entier.

La liquidité et la faible volatilité de la dette publique unifiée en font un élément essentiel pour les investisseurs dans le monde entier.