UE 5 - Manifestations orales des infections virales HHV/HPV

<p>Par simple contact muqueux et échange de salive (C)</p> Signup and view all the answers

<p>Dans les ganglions sensitifs sacrés et trigéminal (C)</p> Signup and view all the answers

<p>Il peut causer des infections orales par des pratiques oro-génitales (B)</p> Signup and view all the answers

<p>Douleurs vésiculeuses cutanées et intra-orales (D)</p> Signup and view all the answers

<p>Cancers oropharyngés HPV-associés (D)</p> Signup and view all the answers

<p>Ac VCA IgM (D)</p> Signup and view all the answers

<p>Infection ancienne (C)</p> Signup and view all the answers

<p>Détecter le génome viral (B)</p> Signup and view all the answers

<p>Ac VCA IgM (C)</p> Signup and view all the answers

<p>Ac EBNA IgG (C)</p> Signup and view all the answers

<p>Les tests sérologiques peuvent aider à distinguer entre une infection ancienne et récente. (A)</p> Signup and view all the answers

<p>Infection ancienne (A)</p> Signup and view all the answers

<p>Diagnostiquer l'infection à mononucléose (C)</p> Signup and view all the answers

<p>ACICLOVIR (D)</p> Signup and view all the answers

<p>Déshydratation (C)</p> Signup and view all the answers

<p>2 fois 2 grammes espacés de 12h (C)</p> Signup and view all the answers

<p>VALACICLOVIR 500 mg/jour (A)</p> Signup and view all the answers

<p>Lors de récurrences associées à des cellulites (B)</p> Signup and view all the answers

<p>Hospitalisation et voie IV (C)</p> Signup and view all the answers

<p>Herpès cutanéomuqueux étendu (D)</p> Signup and view all the answers

<p>Xylocaine visqueuse (B)</p> Signup and view all the answers

<p>Chez les patients immunodéprimés (D)</p> Signup and view all the answers

<p>Consultation spécialisée (C)</p> Signup and view all the answers

<p>Durée supérieure à 1 mois (D)</p> Signup and view all the answers

<p>Hydratation (D)</p> Signup and view all the answers

<p>Utilisation de savon antibactérien (D)</p> Signup and view all the answers

<p>Lésions kératosiques verticales blanc-grisâtre (A)</p> Signup and view all the answers

<p>Abstention thérapeutique (A)</p> Signup and view all the answers

<p>Lymphome de Burkitt (C)</p> Signup and view all the answers

<p>État pseudo-grippal avec adénopathies (C)</p> Signup and view all the answers

<p>Virus Epstein-Barr (EBV) (D)</p> Signup and view all the answers

<p>Tumeur vasculaire avec ulcération céreuse (C)</p> Signup and view all the answers

<p>Elle se manifeste par des lésions cutanées purigineuses. (D)</p> Signup and view all the answers

<p>Lésion douloureuse unique, à fond sale (C)</p> Signup and view all the answers

<p>Lymphocytes B et cellules endothéliales vasculaires (C)</p> Signup and view all the answers

<p>Acyclovir administré par voie intraveineuse. (B)</p> Signup and view all the answers

<p>Douleurs unilatérales et éruptions cutanées. (C)</p> Signup and view all the answers

<p>Ganciclovir (B)</p> Signup and view all the answers

<p>Elle a tendance à être unilatérale. (D)</p> Signup and view all the answers

<p>Cytomégalovirus (CMV) (B)</p> Signup and view all the answers

<p>Immunodépression (D)</p> Signup and view all the answers

<p>Ganglions sensitifs des nerfs crâniens et rachidiens. (A)</p> Signup and view all the answers

<p>Asymptomatiques et indolores (B)</p> Signup and view all the answers

<p>Paralysie faciale et algies post-zostériennes. (A)</p> Signup and view all the answers

<p>Transmission salivaire (C)</p> Signup and view all the answers

<p>2 grammes par jour pendant 7 jours. (A)</p> Signup and view all the answers

<p>Traitement symptomatique (A)</p> Signup and view all the answers

<p>L'âge avancé. (C)</p> Signup and view all the answers

<p>Une infection de varicelle ne protège pas d'une infection future par zona. (C)</p> Signup and view all the answers

<p>Vésicules de petite taille suivies d'ulcérations. (B)</p> Signup and view all the answers

<p>Elles permettent d'identifier rapidement la maladie. (D)</p> Signup and view all the answers

<p>Âge précoce. (B)</p> Signup and view all the answers

<p>Inhibition de la réplication de l'ADN viral. (D)</p> Signup and view all the answers

<p>Elle est hautement contagieuse par voie aérienne. (B)</p> Signup and view all the answers

<p>Carcinome épidermoïde (A)</p> Signup and view all the answers

<p>HPV 16 (C)</p> Signup and view all the answers

<p>Inuit du Groenland (D)</p> Signup and view all the answers

<p>Observation et suivi (C)</p> Signup and view all the answers

<p>Vaccination (D)</p> Signup and view all the answers

<p>Réduction significative du risque (D)</p> Signup and view all the answers

<p>À partir de 9 ans (C)</p> Signup and view all the answers

<p>Cancers génitaux (B)</p> Signup and view all the answers

<p>Papules et nodules (D)</p> Signup and view all the answers

<p>Caractère endophytique (B)</p> Signup and view all the answers

<p>Au moins 35% (C)</p> Signup and view all the answers

<p>Difficulté à avaler (B)</p> Signup and view all the answers

<p>30% ou moins (A)</p> Signup and view all the answers

<p>Papillome bénin (A)</p> Signup and view all the answers

Les virus HHV1 et HHV2 appartiennent à la famille des Herpesviridae. Ce sont des virus à ADN qui provoquent des infections orales ou génitales.

Le HHV1 est plus souvent associé à des infections de la région oro-faciale, tandis que le HHV2 affecte principalement la région ano-génitale.

Il est possible d'avoir une infection orale par le HHV2 et une infection génitale par le HHV1 après la pratique oro-génitale.

Les Herpesviridae se caractérisent par une latence à vie. Une fois infecté, le virus reste dans l'organisme, même en l'absence de symptômes.

La transmission des Herpesviridae se fait par contact muqueux, auto-inoculation ou échange de salive, ce qui en fait des virus très contagieux.

Après la primo-infection, les Herpesviridae restent latents dans les ganglions sensitifs trigéminal et sacré.

Les réactivations des Herpesviridae entraînent la présence de lésions, comme les boutons de fièvre, liés à une réponse immunitaire de l'organisme.

Le virus varicelle-zona (VZV) peut provoquer un zona, une atteinte vésiculeuse douloureuse et unilatérale de la peau ou de la cavité buccale.

Un traitement antiviral utilisé pour les infections à herpès simplex. Il est disponible sous forme orale et topique.

Une infection causée par le virus de l'herpès simplex, qui provoque généralement des lésions cutanées ou des lésions muqueuses, le plus souvent autour de la bouche, sur les lèvres, les narines et les organes génitaux.

Un traitement antiviral utilisé pour les infections à herpès simplex, disponible sous forme orale. Il présente une meilleure biodisponibilité et une durée d'action prolongée par rapport à l'aciclovir.

Un type d'infection à herpès simplex qui revient fréquemment, généralement plus de six fois par an.

Un état d'immunodéficience qui peut augmenter le risque de complications liées à l'herpès simplex.

Une infection à herpès simplex qui persiste pendant une période prolongée, généralement plus d'un mois, souvent résistante aux traitements classiques.

Une infection bactérienne de la peau, qui peut se produire lors d'une récurrence d'herpès simplex.

Une infection à VIH qui progresse vers une immunodéficience sévère, augmentant le risque de complications liées à l'herpès simplex.

Des médicaments utilisés pour soulager la douleur.

Des produits utilisés pour engourdir les tissus et réduire la douleur.

Des bains de bouche utilisés pour assainir la cavité buccale et réduire les infections.

Le manque d'eau dans le corps, pouvant être un effet secondaire des antiviraux.

Les effets secondaires indésirables d'un médicament.

Un traitement qui implique l'administration de médicaments via les veines.

Une hospitalisation est nécessaire pour les patients immunodéprimés afin de recevoir un traitement adapté et une surveillance médicale plus étroite.

Un test sérologique utilisé pour détecter la présence d'anticorps contre le virus d'Epstein-Barr (EBV).

Un test sérologique qui mesure la présence d'anticorps contre l'antigène viral capsulaire (VCA) du virus d'Epstein-Barr (EBV).

Un type d'anticorps VCA qui est produit en début d'infection.

Un type d'anticorps VCA présent en cas d'infection ancienne ou chronique.

Un test sérologique qui mesure la présence d'anticorps contre l'antigène nucléaire d'Epstein-Barr (EBNA).

Un type d'anticorps EBNA qui est présent après une infection récente.

Un type d'anticorps EBNA qui est présent après une infection ancienne.

Un test qui détecte la présence du génome viral d'Epstein-Barr (EBV).

La leucoplasie est une lésion kératosique, verticale, blanc-grisâtre, observée principalement chez les patients séropositifs au VIH. Elle se caractérise par des bords situés sur la langue, pouvant être uni ou bilatérale. Généralement asymptomatique, elle disparaît souvent spontanément sous traitement antirétroviral.

La leucoplasie, bien que fréquente chez les personnes vivant avec le VIH, n'est pas une maladie grave et disparaît souvent spontanément sous traitement antirétroviral.

Le virus Epstein-Barr (EBV) est associé à plusieurs cancers et hémopathies notamment les carcinomes du nasopharynx, les lymphomes malins non hodgkiniens et les lymphomes B-EBV induits.

L'infection par EBV est beaucoup plus fréquente chez les personnes immunodéprimées, notamment les patients infectés par le VIH. L'infection par EBV des lymphocytes B (LB) prolifère, favorisant la formation de clones anormaux et potentiellement cancéreux.

La primo-infection par le Cytomégalovirus (CMV) passe souvent inaperçue ou présente comme un état pseudo-grippal avec des adénopathies. Le CMV se loge dans les cellules endothéliales et les monocytes/macrophages, particulièrement dans les glandes salivaires.

Le cytomégalovirus (CMV) peut provoquer des ulcérations orales géantes, à fond sale et mal définies, souvent uniques et douloureuses.

Le cytomégalovirus (CMV) se transmet par toutes les sécrétions corporelles, y compris les sécrétions sexuelles.

Le CMV est une infection opportuniste chez les personnes immunodéprimées. Il peut réactiver et provoquer des infections graves.

Le traitement des infections par CMV chez les patients immunodéprimés se fait à l'aide de médicaments antiviraux comme le Ganciclovir administré par voie intraveineuse (IV) ou le foscarnet.

Le HHV 6, ou virus humain 6, est connu pour infecter les cellules épithéliales et les lymphocytes T CD4+, provoquant des symptômes comme de la fièvre, des éruptions cutanées et des vésicules.

Le HHV 7 ressemble fortement au HHV 6, mais il se distingue par son utilisation du récepteur CD4+ des lymphocytes T comme le VIH et un faible pouvoir pathogène. Il est souvent associé à la Pytiriasis rosé de Gibert.

Le HHV8 est un virus qui cible les lymphocytes B, les cellules endothéliales vasculaires et est souvent associé au sarcome de Kaposi, une tumeur vasculaire.

Le sarcome de Kaposi est une tumeur vasculaire associée au HHV8, se manifestant par des macules érythémateuses qui deviennent violacées et infiltrées. Il peut se présenter sous forme de papules, de nodules ou de tumeurs avec ulcération.

Le sarcome de Kaposi lié au VIH est une des formes les plus courantes de la maladie et touche principalement la bouche, notamment le palais.

Le condylome plan et papulose bowenoïde est une infection à papillomavirus humain (HPV) de type 6, 11, 31, 33, 51 ou 52, souvent associée à des lésions précancéreuses. Il est caractérisé par une prolifération épithéliale endophytique et une faible présence de dysplasies.

L'hyperplasie épithéliale focale est une lésion bénigne causée par les HPV 13 et 32. Elle est plus fréquente chez les populations Inuit du Groenland et les Indiens d'Amérique. Les lésions sont généralement multiples et localisées sur les muqueuses labiales et jugales. Elles ont tendance à régresser spontanément avec l'âge.

Les carcinomes épidermoïdes oropharyngés-HPV sont des cancers spécifiques des voies aérodigestives supérieures, associés à une infection par le HPV. Ils touchent principalement les cryptes amygdaliennes et la base de la langue. L'incidence de ces cancers augmente considérablement, représentant aujourd'hui environ 35% des cancers oropharyngés.

Les carcinomes épidermoïdes oraux HPV sont des cancers touchant la bouche, associés à l'感染性 papillomavirus humain. Cependant, leur implication dans la carcinogenèse orale est encore débattue, et des études supplémentaires sont nécessaires pour confirmer leur rôle.

La vaccination est le seul moyen de prévenir l'infection à HPV, et donc de diminuer le risque de développer des cancers liés à ce virus. Les vaccins disponibles sont quadrivalent (Gardasil) et nonavalent (Gardasil9), et offrent une protection contre les types HPV 6, 11, 16, 18, 31, 33, 45, 52, et 58.

Le condylome plan et papulose bowenoïde est une lésion rare, nécessitant une intervention chirurgicale avec biopsie et examen anatomopathologique. Il est important de rechercher d'autres localisations possibles de l'infection et de dépister les partenaires.

L'hyperplasie épithéliale focale est une lésion bénigne qui tend à régresser spontanément. Une biopsie peut être réalisée pour confirmer le diagnostic. La surveillance est généralement recommandée, et une éventuelle application de trétinoïne topique peut être envisagée.

Les carcinomes épidermoïdes oropharyngés-HPV sont traités selon les protocoles standards du cancer. La prise en charge est multidisciplinaire et implique des traitements tels que la chirurgie, la radiothérapie et la chimiothérapie.

Les carcinomes épidermoïdes oraux - HPV sont des cancers encore mal compris. La recherche est en cours pour déterminer leur impact et les traitements les plus efficaces. La prise en charge varie en fonction de la taille et de l'emplacement de la tumeur.

Le virus responsable de l'hyperplasie épithéliale focale est le papillomavirus humain (HPV) de type 13 et 32. Ce virus a un tropisme spécifique pour la muqueuse buccale. La transmission se fait par contact direct.

L'hyperplasie épithéliale focale est une maladie qui touche principalement les enfants et les jeunes adultes. Elle est plus fréquente chez les populations Inuit du Groenland et les Indiens d'Amérique. La transmission peut se faire par contact direct ou indirect.

Les cancers oropharyngés-HPV sont causés par une infection persistante par le papillomavirus humain (HPV), principalement les types 16, 18, 31, 33. La transmission se fait par contact direct, généralement sexuel, avec une personne infectée.

Les cancers oropharyngés-HPV sont souvent associés au tabagisme, à la consommation d'alcool et à un état de système immunitaire affaibli. Ces facteurs augmentent le risque de développer un cancer.

Les symptômes des cancers oropharyngés-HPV peuvent inclure : une difficulté à avaler, une douleur à la gorge, une gêne, un ganglion dans le cou, une perte de poids inexpliquée, une raucité de la voix. Si vous présentez un ou plusieurs de ces symptômes, il est important de consulter un médecin.

Le condylome plan et papulose bowenoïde nécessite une intervention chirurgicale avec biopsie pour déterminer la présence de dysplasies. Les partenaires sexuels doivent être dépistés pour éviter une réinfection.

La varicelle est une infection virale causée par le virus varicelle-zona (VZV), qui provoque une éruption cutanée caractéristique avec des vésicules.

Le virus Varicelle-Zona (VZV) est responsable de la varicelle, une infection virale relativement fréquente chez les enfants, et du zona, une infection cutanée douloureuse qui survient après une réactivation du virus.

La varicelle est une infection virale très contagieuse qui se propage par contact direct avec les sécrétions respiratoires ou les lésions cutanées d'une personne infectée.

La période d'incubation de la varicelle est d'environ 10 à 21 jours après l'infection, après quoi l'éruption cutanée caractéristique apparaît.

Les symptômes de la varicelle incluent une éruption cutanée prurigineuse avec des vésicules, de la fièvre, des maux de tête, une fatigue et parfois une toux.

Le traitement de la varicelle est généralement symptomatique, visant à soulager les symptômes et à prévenir les complications. Des antiviraux, comme l'aciclovir, peuvent être prescrits dans les cas graves.

Le zona est une réactivation du virus varicelle-zona (VSV), qui se manifeste par une éruption cutanée douloureuse et vésiculeuse généralement localisée sur une partie du corps.

Le zona survient généralement chez les personnes qui ont déjà eu la varicelle et qui ont un système immunitaire affaibli, comme les personnes âgées ou immunodéprimées.

Les symptômes du zona incluent une douleur intense et lancinante, souvent décrite comme un « brûlant », une éruption cutanée avec des vésicules, des picotements et des démangeaisons.

Le traitement du zona vise à réduire la douleur et à prévenir les complications. Des antiviraux, comme le valaciclovir, peuvent être prescrits.

Les complications du zona peuvent inclure des douleurs persistantes après la guérison de l'éruption (algies post-zostériennes), des infections de la peau, des complications oculaires et, dans de rares cas, des complications neurologiques.

La primo-infection par le VZV correspond à la varicelle, qui est une infection virale relativement fréquente chez les enfants.

La réactivation du virus varicelle-zona (VZV) provoque le zona, une éruption cutanée douloureuse avec des vésicules.

La latence du VZV se produit après la varicelle, lorsque le virus reste dormant dans les ganglions sensitifs sans provoquer de symptômes.

Le VZV peut se réactiver et provoquer le zona chez les personnes immunodéprimées, comme les personnes âgées ou celles souffrant d'un système immunitaire affaibli.