L'infirmière de bloc opératoire: Vidéo-chirurgie

Le cheminement de l'image se fait de la partie "lentilles" de l'endoscope vers la caméra, puis vers le boîtier de la caméra, et enfin vers le moniteur par l'intermédiaire du câble vidéo.

L'image formée sur le moniteur aura toujours la qualité du maillon le plus faible de la chaîne.

La caméra n'est qu'un élément de la chaîne, même si elle est performante, la qualité de l'image dépend de tous les éléments.

Câblage comprenant la source de lumière, le câble de lumière, l'endoscope et le câble vidéo.

Comprend un câblage parallèle pour la source de lumière régulée, avec un câble spécifique reliant le boîtier-caméra à la source et un autre reliant la source au moniteur.

Le câblage vidéo de base est relié au moniteur, et un second câblage (en rouge) part du boîtier-caméra, traverse le périphérique et arrive au moniteur par une voie séparée.

Le câblage combine les éléments du câblage de base, la source régulée et le périphérique.

Le câblage d'une colonne utilise des périphériques et une source de lumière régulée, illustrant la combinaison des différents types de câblages.

Il est important de connaître la main directrice des aides, en particulier l'aide caméra, pour optimiser leur travail.

Évitez de rester statique avec les bras tendus et les coudes décollés du corps. Trouvez un positionnement confortable.

L'écran vidéo doit être placé à une position confortable pour l'opérateur. Adaptez la position de l'écran en fonction de l'opération.

L'IBO instrumentiste est responsable de son poste et de son espace. Si elle ne voit pas bien l'écran, elle doit demander un repositionnement.

La disposition des appareils en salle d'opération doit être adaptée. L'opérateur doit avoir une vue dégagée des écrans, et l'IBO circulante doit pouvoir accéder à tous les appareils.

Le nombre d'appareils utilisés en salle d'opération augmente avec la complexité de l'intervention.

Il est important de vérifier que tous les branchements électriques sont faits, tous les éléments sont bien reliés, la bouteille de CO₂ est remplie et le magnétoscope est opérationnel.

Le croisement des lignes du bistouri électrique et de la caméra peut perturber l'image.

Ces instruments permettent de contrôler le saignement pendant une chirurgie robotique. Ils incluent des crochets monopolaires et des pinces bipolaires, tous deux actionnés par des pédales indépendantes.

Le trocart optique est utilisé pour insérer la caméra et l'endoscope. Des trocarts supplémentaires peuvent être utilisés pour des instruments supplémentaires.

Le chariot mobile est utilisé pour introduire les bras du robot et pour fixer les instruments. Les mouvements sont contrôlés par la caméra.

Le bras du robot doit être connecté à la caméra et les instruments doivent être choisis et mis en place par le chirurgien. Chaque instrument a une durée de vie limitée.

La table d'opération doit être positionnée par rapport au chariot mobile selon un angle spécifique. La position de la tête du patient sert de référence.

L'adaptateur est utilisé pour connecter l'endoscope à la tête de la caméra. Deux types d'endoscopes existent, à 0 degré et à 30 degrés.

L'opérateur utilise une aiguille spéciale pour injecter du CO2 dans l'abdomen, créant ainsi une pression qui permet de gonfler l'abdomen et de créer un espace de travail pour la chirurgie.

Le boîtier-caméra est l'élément central dans un système de vidéochirurgie. Il est relié directement à l'écran principal, et à des équipements périphériques (comme une source de lumière) par des câbles individuels. L'ajout d'un deuxième moniteur nécessite un câblage supplémentaire qui part directement du boîtier-caméra.

Un câblage idéal en vidéochirurgie signifie que chaque équipement (source de lumière, magnétoscope, imprimante) est connecté au moniteur par un câble dédié. Cela minimise les interférences et simplifie le système.

L'opérateur choisit un site d'introduction de l'aiguille à pneumopéritoine en évitant les cicatrices et en privilégiant l'hypocondre gauche.

Il est possible d'intercaler un équipement comme une imprimante entre un périphérique (comme un magnétoscope) et le moniteur. Le signal vidéo transite alors par l'imprimante avant d'arriver au moniteur.

L'opérateur doit vérifier que la région est bien désinfectée avant l'introduction de l'aiguille à pneumopéritoine.

La première étape de la mise en route d'une colonne vidéo consiste à allumer l'ensemble du système et à vérifier que chaque appareil fonctionne correctement. Cela permet de s'assurer que tous les composants sont prêts avant de commencer l'intervention.

Avant l'introduction du premier trocart, l'opérateur doit s'assurer que le pneumopéritoine est correctement réalisé, en vérifiant la pression et le volume de CO2.

L'opérateur peut choisir de ne pas utiliser l'aiguille à pneumopéritoine mais de réaliser une petite incision pour introduire le CO2.

La deuxième partie de la mise en route d'une colonne vidéo implique la configuration de la source de lumière et de la caméra. Cela inclut la connexion de la source de lumière, la désactivation du mode veille de la source, l'étalonnage de la balance des blancs et l'ajustement de l'intensité lumineuse.

Une posture correcte est essentielle pour éviter la fatigue et les blessures pendant une intervention de chirurgie. La posture idéale est debout, les pieds à plat sur le sol, le plus près possible du champ opératoire.

Chaque instrument laparoscopique a une durée de vie limitée, 10 sessions maximum, et le suivi est affiché sur l'écran.

L'introduction du trocart se fait à l'endroit choisi par l'opérateur pour l'optique, et des vérifications de sécurité sont nécessaires.

Travailler en déséquilibre pendant une intervention de chirurgie est dangereux et augmente le risque d'erreurs. Il est important de maintenir une posture stable pour garantir la sécurité et la précision.

L'opérateur réalise une petite incision sur la cicatrice existante avant d'introduire le trocart.

Le chariot d'imagerie doit être situé de manière à être visible pour l'assistant et l'IBO instrumentiste.

Le système est mis sous tension en utilisant le "bouton système" sur la console de chirurgie. Des autotests vérifient les fonctions internes. Lorsque ces tests sont réussis, les bras chirurgicaux reviennent à leur position d'origine.

Les champs stériles sont appliqués sur les trois bras du chariot chirurgical.

Il existe deux types d'endoscopes: 0 degré et 30 degrés. L'endoscope choisi est connecté à la tête de caméra, et les câbles de lumière froide sont reliés à l'endoscope.

La balance des noirs et des blancs est réglée, puis un repère d'alignement est fixé à l'endoscope. L'étalonnage s'effectue en superposant deux images de couleurs différentes sur l'écran.

La position de la table d'opération est définie par rapport au chariot de chirurgie, qui est conventionnellement placé à "midi" sur une horloge fictive.

La tête du patient est positionnée par rapport à la table d'opération.

Le chariot est positionné avant la mise en route du système, mais à distance de la table pour permettre le homing et la préparation du chariot, ainsi que l'anesthésie et la préparation du champ opératoire.