Histoire et genre au 19ème siècle

Le genre peut être compris comme la construction sociale et culturelle des identités de sexe et des rapports entre les sexes.

Le genre est un outil d'analyse et un concept qui permet d'étudier les rapports de pouvoir entre les sexes et les constructions sociales des identités.

L'épisode du 26 août 1970 est un événement marquant du féminisme et de la lutte pour l'égalité des droits. Les femmes revendiquent leur égalité avec les hommes et démontrent l'importance de l'égalité des droits.

Antoinette Fouque est une figure importante du féminisme français qui défend une approche différentialiste. Elle souligne l'importance de la différence biologique entre les sexes et la capacité des femmes à être mères.

Le Mouvement de Libération des Femmes (MLF) est un mouvement féministe français autonome et non-mixte qui revendique la libre disposition du corps des femmes et remet en question la société patriarcale.

La théorie des humeurs et du sexe unique est une théorie médicale qui s'est développée dans l'antiquité et au XVIIe siècle.

Hippocrate, un médecin de l'antiquité, décrit la femme comme ayant un corps plus froid et humide que l'homme, ce qui la rendrait inférieure.

Galien, médecin grec du IIe siècle, affirme, en s'appuyant sur la théorie des humeurs, que l'homme est supérieur à la femme car il a plus de chaleur.

L'anatomie au XVIe siècle, avec les travaux d'André Vésale, a permis une meilleure compréhension du corps humain, mais a également contribué à la construction d'une vision dualiste du corps féminin en le comparant au corps masculin.

Vidus Vidius, un médecin du XVIe siècle, a prolongé les travaux de Vésale en développant une théorie du corps féminin basée sur une inversion du corps masculin.

Une nouvelle conception du corps féminin, basée sur la spécificité de l'utérus, a émergé au XVIe siècle.

Le XVIIIe siècle voit l'émergence de nouvelles théories médico-philosophiques qui conduisent à l'élaboration d'une nature féminine distinct de celle des hommes.

Charlotte Thiroux d'Arconville, une scientifique du XVIIIe siècle, a contribué à la compréhension du corps féminin en ajoutant des planches anatomiques du squelette féminin de l'ouvrage d'Alexander Monro.

Buffon, un naturaliste du XVIIIe siècle, a critiqué les travaux de Vésale, mettant en avant la nécessité de comprendre les liens entre le physique et le moral.

Rousseau, un philosophe du XVIIIe siècle, défend, dans "Émile ou de l'éducation", l'importance de l'éducation pour les femmes en fonction de leur rôle de mère.

Roussel, un médecin du XVIIIe siècle, définit le sexe comme un principe déterminant tout le corps féminin, le rendant plus nerveux, plus faible et inadapté aux responsabilités.

Condorcet est un penseur du XVIIIe siècle qui défendait l'égalité des droits pour les femmes, allant à l'encontre du courant majoritaire.

La loi de 1905 stipule l'égalité des jeunes devant le service militaire et marque une évolution notable dans les relations entre les sexes et l'armée.

La virilité représente un ensemble de traits culturels qui influencent la masculinité, et qui peuvent évoluer et différer selon les sociétés.

Le Bizutage est un rite d'initiation souvent violent qui marque le passage à l'âge adulte et à la virilité, souvent pratiqué à l'armée.

La loi Naquet de 1884 permet la légalisation du divorce en France et marque un tournant dans les relations entre les sexes.

Le Fauvisme est un mouvement artistique qui s'est développé au début du XXe siècle et qui se caractérise par l'utilisation de couleurs vives et pures.

Henri Matisse est un peintre fauve majeur, connu pour son utilisation intense de la couleur, comme dans son tableau "La Femme au chapeau".

André Derain est un autre peintre fauve majeur, connu pour ses paysages colorés, comme dans son tableau "Bateaux dans le port de Collioure".

Claude Mojesko, un artiste travesti, a contribué à questionner les normes de genre du XIXe siècle grâce à ses performances scéniques.

La garde nationale, créée en 1789, était une troupe populaire ouverte à tous, mais réduite à un groupe de milice bourgeoise pour le maintien de l'ordre.

Pauline Léon a été l'une des premières femmes à défendre l'idée d'une garde nationale féminine, demandant l'égalité des droits entre les femmes et les hommes.

Théroigne de Méricourt était une figure révolutionnaire qui a appelé les femmes à s'organiser en corps d'armée, mais a été victime de la violence politique et internée à la Salpêtrière.

L'histoire du travail des femmes est souvent occultée, même si elles jouent un rôle important dans différentes activités.