HBC CHAP5

La monarchie belge a été dominée par des personnalités masculines, avec des reines principalement confinées à des rôles non politiques.

Avant 1918, le système politique belge était exclusivement masculin. Une ouverture aux femmes s'est produite entre les deux guerres mondiales, et la pleine émancipation légale des femmes a été atteinte en 1948.

Marguerite Deriemaecker-Legot a été la première femme ministre belge en 1965. Sophie Wilmes a été la première Première ministre, mais de manière temporaire et intérimaire.

Le gouvernement De Croo est le premier gouvernement belge à avoir une parité parfaite entre les hommes et les femmes.

Le Code Napoléon, à la base du code civil belge, plaçait la femme sous la tutelle de son mari et limitait son autonomie.

Les associations féministes ont joué un rôle essentiel dans la promotion des droits des femmes, en soutenant les femmes enceintes, en promouvant l'éducation populaire et en défendant l'égalité homme-femme dans la recherche.

L'histoire de la Belgique montre que des femmes, bien qu'elles ne soient souvent pas visibles, ont joué un rôle crucial dans la société, dans des domaines divers comme l'économie, la science et la culture.

Les femmes étaient considérées comme inférieures aux hommes en 1830, à tous les niveaux de la société.

L'accès aux études secondaires s'est développé après la Seconde Guerre mondiale, principalement dans des institutions catholiques.

L'accès aux universités s'est ouvert progressivement à partir de la fin du 19ème siècle, avec la création de plusieurs universités, dont l'UCL en 1920, la seule université catholique du 20ème siècle.

En 1865, la première école professionnelle laïque pour filles, l'école Bischoffsheim, a ouvert ses portes, marquant un tournant dans l'éducation professionnelle féminine.

L'enseignement professionnel était traditionnellement destiné aux filles, mais en 1978, les femmes ont eu accès aux filières techniques et professionnelles auparavant réservées aux hommes .

La mixité des écoles, initialement réservées aux filles ou aux garçons, s'est généralisée à partir des années 1970 et est devenue obligatoire en 1982.

L'abolition du principe de la puissance maritale en 1958 a permis aux femmes de travailler sans l'autorisation de leur époux, marquant un progrès significatif en matière d'émancipation.

La légalisation de la contraception en 1967 et l'abrogation de l'interdiction de la publicité pour les moyens contraceptifs en 1973 ont contribué à l'émancipation des femmes.

Le congé de maternité et le congé de paternité, mis en place en 2002, ne sont pas égaux. Les femmes bénéficient d'un congé plus long que les hommes.

Au 19e siècle, la société considérait que l'éducation des garçons était plus importante que celle des filles. Si besoin, la fille restait à la maison pour aider à la famille.

Au 19e siècle, les écoles primaires publiques étaient en compétition pour attirer des élèves, mais elles n'excluaient pas les écoles catholiques dans cette compétition.

Au 19e siècle, Isabelle Gatti de Gamond (Bruxelles, 1864), Léonie de Waha (Liège, 1868) et Henriette Dachsbeck (Bruxelles, 1879) ont créé des écoles secondaires publiques pour filles.

Au 19e siècle, les femmes n'avaient pas le droit de voter ni de se présenter aux élections. Elles étaient exclues de la vie politique et ne pouvaient pas participer au processus décisionnel.

Au 19e siècle, les femmes étaient limitées dans leur choix de carrière, avec des métiers considérés comme « féminins » et un accès limité à la qualification professionnelle.

Au 19e siècle, les femmes étaient payées moins que les hommes pour le même travail, ce qui reflétait une inégalité salariale flagrante.

Le modèle bourgeois du 19e siècle encourageait les femmes à se marier, avoir des enfants et rester à la maison pour s'occuper du foyer, en les empêchant de poursuivre une carrière professionnelle.

L'Église catholique du 19e siècle, bien qu'autorisant les femmes à travailler, les encourageait à choisir des métiers « féminins » et à éviter le contact avec d'autres hommes, les considérant comme responsables du péché originel.

En 1921, la Belgique a mis en place des barèmes de salaires identiques pour les instituteurs et les institutrices. Cette mesure, bien qu'importante, n'a pas été rapidement généralisée à d'autres professions.

En 1922, les femmes ont obtenu, sous certaines conditions, le droit d'exercer le métier d'avocat et de s'inscrire au Barreau. Il a fallu attendre 1958 pour que cette égalité devienne totale.

En 1933 et 1934, le gouvernement belge a réduit de 25% le salaire des femmes fonctionnaires mariées. De plus, des quotas de femmes mariées ont été instaurés dans différentes branches économiques.

En 1962, la Belgique a instauré le « cumul des époux », un régime fiscal défavorable aux couples à deux revenus. Cela a pu décourager les femmes de travailler.

En 1952, la Belgique a ratifié la Convention 100 du Bureau International du Travail (BIT), qui portait sur l'égalité des salaires.

En 1957, la Belgique a ratifié le Traité de Rome, qui incluait un article (119) sur l'égalité salariale homme-femme.

En 1966, environ 3 000 ouvrières de la FN de Herstal ont mené une grève pour exiger l'égalité salariale (« salaire égal pour travail égal »). Cette action de longue durée a largement été médiatisée et a été couronnée de succès.

En 1971, l'égalité des allocations de chômage a été adoptée en Belgique. Cependant, les allocations étaient majorées pour le « chef de ménage », défavorisant les femmes. En 1980, les allocations des « cohabitants » ont été réduites.