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Summary
This document discusses the history of women in Belgium, highlighting the figures who have been prominent in public life, economic, social, scientific, and cultural spheres. It also examines the legal and social contexts of women's lives in Belgium from 1830 and onward, covering issues like education, employment, and political participation.
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Qui fait l'histoire de la Belgique? Figures dominantes et visibles de l'histoire publique. Majorité masculine. Monarchie dominée par des personnalités masculines: o Léopold I (et son épouse, Louise d'Orléans). o Léopold II (+ Marie-Henriette de Habsbourg-Lo...
Qui fait l'histoire de la Belgique? Figures dominantes et visibles de l'histoire publique. Majorité masculine. Monarchie dominée par des personnalités masculines: o Léopold I (et son épouse, Louise d'Orléans). o Léopold II (+ Marie-Henriette de Habsbourg-Lorraine). o Albert I ( Elisabeth de Bavière, 1e reine à ê dans la sphère publique, sanitaire et culturel, pas politique). o Léopold III (Astrid de Suéde, Lilian Baels). o Régent Charles. o Baudouin I (Fabiola de Mora y Aragón). o Albert II (Paola Ruffo di Calabria). o Philippe I (Mathilde d'Udekem d'Acoz). o Princesse Elisabeth, future 1e reine de Belgique. (Suppression de la Loi salique). => Aucune reine n'a encore régné. La plupart étaient confinées à des fonctions "féminines". Système politique av. 1918 => Exclusivement masculin (classes privilégiées). => Ouverture féminine entre 2 guerres. => Pleine émancipation de droit: 1948. Gouvernements, premiers ministres, ministres, “kern” (Sophie Wilmès ; Marguerite Deriemaecker-Legot). 1e femme ministre belge: Marguerite Deriemaecker-Legot 1965-68. 1e Première ministre (éphémère et intérimaire); Sophie Wilmes. Gouv. De Croo: 1e gouv paritaire. Ministres régionaux: exclusivement des hommes. Des femmes bourgmestres, mais plus de 80% de bourgmestres masculins (2018 – 82% en Wallonie, 85% en Flandre). Présidentes de partis politiques (Antoinette Spaak ; Joëlle Milquet ; Meyrem Almaci ; co- présidence mixte chez Ecolo, Rajae Maouane et Jean-Marc Nollet). Figures dominantes (connues) de l'histoire économique, sociale, scientifique, culturelle,… Majorité masculine. Femmes chefs d'entreprises, association fondée en 1949. Associations féministes: Vie féminine, maternité et petite enfance (santé et accueil). Femmes prévoyantes socialistes/ Soralia, accompagnement femmes enceintes et mères de jeunes enfants, planning familial, éducation populaire. Association de femmes scientifiques en Belgique, promotion égalité H/F dans les unifs. et centres de recherches. 1830: infériorité structurelle des femmes à tous les niveaux de la société. Cadre juridique fondamental: o Code Napoléon basé sur le code civil belge. Vie privée: o L'épouse sous la tutelle de son mari avec un statut d'enfant. o Soumise à l'autorisation du mari pour pouvoir travailler, avoir son salaire, contrats. (→Le mari peut aussi refuser ses modalités et laisser sa femme être libre de ses choix). o Tâches domestiques et familiales assignées. Education des filles. Vie publique; o Jusqu'en 1920, exclusion de participation à la vie poli, X droit de vote, X droit d'éligibilité. Vie scolaire: o D'abord dominée par le catholique, orientation féminine. o 1914 (instruction obligatoire) : un peu d'égalité. Vie économique: o Métiers “féminins”, accès limité à la qualification professionnelle. o Salaires faibles et inférieurs aux salaires des hommes. o Ne peuvent pas avoir de métiers intellectuels. Convergences idéologiques patriarcales: o Modèle bourgeois: Obligation de se marier, d’avoir des enfants. Ne pas être active dans la vie professionnelle. Doit rester à la maison pour s’occuper de ses enfants et des tâches domestiques. Le modèle bourgeois idéalise la femme au foyer. o Modèle religieux chrétien: Autoriser les femmes à travailler mais il faut les protéger en les faisant choisir des métiers de « femmes ». Il faut éviter le contact d’autres hommes dans les ateliers. Elles doivent autant que possible qu’elles restent à la maison. Elles ne doivent surtout pas avoir un métier manuel. ➔ Pourtant ses modèles patriarcaux sont en décalage avec la réalité sociale. Le garçon n’est confiné chez lui. Il est libre de faire ce que bon lui semble. La femme est toujours au service de l’homme. Elle sera toujours en retrait et lui au premier plan. La femme est considérée comme responsable du péché originel. Ce dernier a apporté de la malédiction aux humains. Elle s’occupe jusqu’au bout de ses enfants. Emancipation et égalité éducative au 19e. Au 19ème siècle: o selon les parents, l’éducation scolaire des garçons prime sur celle de filles car s’il y a des nécessités à la maison, la fille doit rester et ne pas aller à l’école. o Écoles primaires publiques en concurrence avec les écoles catholiques pour attirer les élèves (ce qui n’a pas changé aujourd’hui). Av 1800, les premières écoles secondaires publiques pour filles Isabelle Gatti de Gamond (Bruxelles, 1864). Léonie de Waha (Liège, 1868). Henriette Dachsbeck (Bruxelles, 1879). => Elles sont créées par des initiatives privées. o Des « écoles moyennes » aux athénées et lycées pour filles financés par le réseau public : Molenbeek-Saint-Jean en 1880. Gand en 1907. ➔ Les écoles secondaires se sont vraiment développées après la 2GM et elles étaient majoritairement catholiques. o Ouverture de l’accès aux universités. ULB en 1880. Université de Liège en 1881. Université de Gand en 1882. UCL en 1920 (seule université catholique au 20ème siècle). o 1865 : École Bischoffsheim, première école professionnelle laïque pour filles. o Orientations historiques de l’enseignement professionnel destinés aux filles. o Ouverture de l’accès aux filières de l’enseignement technique et professionnel jusque-là réservées aux garçons (1978). o Mixité (garçons et filles) des écoles (dans les faits, se généralise à partir des années 1970, obligatoire depuis 1982). Emancipation juridique et familiale. 1958: o Abolition du principe de la puissance maritale, les femmes peuvent travailler sans autorisation de l’époux. 1967: o Contraception. o Légalisation de la « pilule ». 1973: o Abrogation de la loi de 1923 interdisant la publicité pour les moyens contraceptifs. o Affaire du Dr Willy Peers. 1976: o Egalité homme-femme dans l’exercice des droits sur la propriété patrimoniale. o Egalité dans le mariage. o Les femmes autorisées à ouvrir un compte en banque sans l’autorisation du conjoint. 1867: o Avortement interdit, puis, accepté sous conditions (1990). 1990: o Affaire du refus du roi Baudouin de signer la loi de dépénalisation partielle de l’avortement. Dépénalisation complète de l’avortement et prolongement de la période d’intervention en débat lors de la formation du gouvernement fédéral actuel, CD&V opposé (2020). 2002: o Congé de maternité et congé de paternité => Non égal : plus de congés pour les femmes que pour les hommes. Emancipation économique. 1884: o Accès au métier de médecin. Auparavant, seuls des métiers paramédicaux (sage-femme, infirmière) ouverts aux femmes, mais, à l’époque, ils étaient peu réglementés et peu scolarisés ou pris en charge par des religieuses. 1900 : o réduction de l’autorité maritale et de l’incapacité juridique de la femme instaurées par le Code civil (1804). o Autorisation donnée aux femmes mariées d’ouvrir un compte d’épargne et d’en retirer des sommes limitées, de conclure un contrat de travail et de toucher leur propre salaire. 1921: o Barèmes de salaires identiques pour instituteurs et institutrices, un premier pas qui reste cependant pendant longtemps exceptionnel. 1922 : o accès, sous conditions, au métier d’avocat et à l’inscription au Barreau (totale égalité en 1958). 1933/34: o un contrecoup : réduction massive (25%) du salaire des femmes fonctionnaires mariées et instauration de quotas de femmes mariées dans différentes branches de l’économie. 1962: o Introduction du « cumul des époux », régime fiscal qui désavantage les couples à deux revenus et peut décourager les femmes à s’engager dans le travail salarié (supprimé en 1988). Les raisons du travail à temps partiel (en 2020) : Pour les femmes salariées, les principales raisons pour travailler à temps partiel sont : La garde des enfants ou de personnes dépendantes (25%). Les autres motifs d’ordre personnel ou familial (20,2 %). L’emploi souhaité n’est proposé qu’à temps partiel (17,8 %). Chez les hommes, les principales raisons sont : L’emploi souhaité n’est proposé qu’à temps partiel (17,6 %). Les « autres motifs d’ordre personnel ou familial (13,3 %). Les autres raisons (11,8 %). 10,2 % des hommes travaillant à temps partiel ne trouvent pas de travail à temps plein. 13,7 % des personnes occupées à temps partiel âgées de 15 à 64 ans souhaitent travailler plus. Il s'agit de 162.000 personnes sur un total de 1.186.000 salariés et indépendants âgés de 15 à 64 ans travaillant à temps partiel. Egalité salariale. 1952: o ratification par la Belgique de la « Convention 100 » du Bureau International du Travail (BIT) portant sur l’égalité des salaires. 1957: o Ratification par la Belgique du Traité de Rome (fondation de la CEE) dont l’article 119 porte sur l’égalité salariale homme-femme. 1966: o Grève d’environ 3.000 ouvrières de la FN de Herstal (« salaire égal pour travail égal »), action de longue durée très médiatisée et couronnée de succès. 1971: o Egalité des allocations de chômage mais majoration des allocations pour le « chef de ménage » et, depuis 1980, réduction des allocations pour les « cohabitants ». 2008: o Convention collective du travail sur l’égalité des rémunérations entre travailleurs masculins et féminins à appliquer obligatoirement dans tous les secteurs professionnels. Evolution de l’écart salarial : 10,2% en défaveur des femmes en 2010, 6% en 2018. 1969: o interdiction de licencier une femme pour raison de grossesse ou de mariage. 1976: o « arrêt Defrenne » de la Cour de Justice des Communautés européennes, condamnation de l’État belge pour discrimination des hôtesses de l’air Sabena. Evolution et conséquences de la « double journée » des femmes mères de famille qui travaillent (travaux de ménage, charges éducatives ; en 2020, en moyenne, 8 ½ h par semaine de plus que les hommes d’après une enquête de la Ligue des familles). Part des femmes dans la population active : o 34% en 1983 o 46% en 2013 o 46,2% en 2020.