États Mentaux Conscients et Inconscients

Le chemin que l'information visuelle emprunte après le cortex visuel pour identifier et reconnaître les objets.

Le chemin que l'information visuelle emprunte après le cortex visuel pour interagir avec l'environnement.

Le processus par lequel le cerveau identifie et reconnaît les objets dans l'environnement.

La capacité de l'organisme à interagir rapidement avec son environnement, par exemple attraper un objet en mouvement.

Le point où l'information visuelle provenant des deux yeux converge avant de se diriger vers le cortex visuel.

La partie du cerveau qui traite l'information visuelle après qu'elle a quitté le thalamus.

Deux chercheurs qui ont proposé l'existence de deux voies distinctes pour le traitement visuel.

La zone du cerveau responsable du traitement des informations visuelles.

Un patient ayant une lésion de la voie ventrale aura des difficultés à identifier et à décrire des formes.

Un patient ayant une lésion de la voie ventrale aura du mal à reproduire des orientations ou des directions.

Un patient ayant une lésion de la voie ventrale peut malgré tout réussir des tâches de manipulation, comme glisser un objet dans une fente.

Le traitement inconscient peut s'effectuer par la voie dorsale.

Le traitement subliminal est une forme de traitement inconscient qui utilise des stimuli visuels très courts et difficiles à percevoir de façon consciente.

La voie dorsale et la voie ventrale travaillent en collaboration pour permettre au système visuel de fonctionner de manière optimale.

La capacité du cerveau à traiter des stimuli et à influencer le comportement. Si un stimulus affecte notre comportement, cela indique que le cerveau l'a traité.

L'intervalle de temps à partir duquel le cerveau traite une information de manière consciente, permettant une distinction significative entre les informations perçues et non perçues.

L'activité neuronale dans différentes régions du cerveau, observable par des techniques d'imagerie cérébrale, indiquant un traitement non conscient d'un stimulus.

Le lobe frontal joue un rôle central dans la conscience. Il est plus activé lors de la perception consciente que non consciente.

La théorie qui explique que la conscience est le résultat de l'activation d'un vaste réseau de connexions dans le cerveau, reliant différentes régions et permettant l'accès flexible à l'information.

La scissure de Rolando est une partie du cortex cérébral impliquée dans l'intégration de fonctions cognitives et le partage d'information.

Le partage d'informations entre différentes régions du cerveau, qui est essentiel pour la conscience et les fonctions cognitives supérieures.

La capacité du cerveau à traiter des stimuli de manière consciente, permettant l'accès à l'information et l'utilisation flexible de toutes les fonctions cognitives.

La technique de masquage utilise un stimulus visuel (le masque) présenté après la cible pour empêcher la conscience de la cible. Le masque est présenté plus longtemps et de façon plus saillante que la cible, empêchant ainsi la cible d'atteindre la conscience.

L'intervalle de temps entre la présentation du stimulus subliminal et le masque est crucial pour déterminer si le stimulus est perçu consciemment ou non. Ce seuil d'intervalle varie d'une personne à l'autre.

La suppression par flash continu (CFS) utilise des flashs visuels alternés pour supprimer la perception consciente d'un stimulus. Le principe repose sur la rivalité binoculaire, c'est-à-dire la compétition entre les images perçues par chaque œil.

La rivalité binoculaire est le phénomène qui se produit lorsque deux images différentes sont présentées à chaque œil, entraînant une alternance de la perception consciente de l'une ou l'autre image.

Le stimulus subliminal est présenté trop brièvement pour être perçu consciemment. La perception consciente est stoppée par le masquage.

Un pré-masque est présenté avant la cible et un post-masque est présenté après la cible. Les post-masques sont généralement plus efficaces pour masquer la cible.

Pour maximiser l'effet de masquage, le masque et la cible sont souvent la même image. Ainsi la conscience ne peut pas distinguer la cible du masque.

Le masquage est une technique utilisée en psychologie cognitive pour étudier la conscience en empêchant un stimulus visuel d'atteindre la conscience.

L'effet d'un mot présenté rapidement et inconsciemment (subliminalement) sur une tâche ultérieure, comme compléter un mot.

Le temps pendant lequel un stimulus est présenté aux participants. Le temps de présentation peut influencer la perception et l'utilisation d'un mot.

La capacité de choisir d'utiliser ou non des informations conscientes pour effectuer une tâche.

L'utilisation d'un mot cible dans une tâche, malgré une consigne de ne pas l'utiliser.

La proportion de participants qui utilisent le mot cible dans une tâche. Elle peut être comparée à la proportion d'utilisation du mot cible dans une condition contrôle.

Une condition expérimentale dans laquelle un mot neutre ou sans rapport avec le mot cible est présenté aux participants.

Lorsque le mot cible est présenté pendant seulement 50 ms, il est utilisé dans 50 % des cas, même lorsqu'il est présenté subliminalement (sans que les participants ne le remarquent réellement).

C'est la capacité à percevoir et interagir avec l'environnement sans conscience de l'information visuelle.

C'est la capacité à identifier et reconnaître les objets.

Une distorsion de la perception visuelle qui altère la perception de la taille réelle des objets.

L'action de saisir un objet en ajustant la main en fonction de la taille réelle de l'objet, malgré les illusions optiques perçues consciemment.

Un test qui mesure la capacité à ouvrir la main en fonction de la taille perçue d'un objet, pour évaluer la prédominance de la vision pour l'action ou la vision pour la perception.