Entamoeba histolytica et Amoebiasis

La phase de multiplication asexuée du parasite Cryptosporidium dans l'intestin. Elle implique la division d'un schizonte en plusieurs mérozoîtes.

Les formes de reproduction sexuée du parasite Cryptosporidium. Les macro- et micro-gamétocytes fusionnent pour former un zygote.

La forme du parasite Cryptosporidium qui est excrétée dans les selles et qui est résistante à l'environnement.

La transmission de Cryptosporidium par un contact direct entre un hôte infecté et un hôte sain.

La transmission de Cryptosporidium par l'ingestion d'eau ou d'aliments contaminés par les oocystes.

Le stade mobile et actif de l'amibe, capable de se déplacer et de se reproduire.

Forme résistante de l'amibe, capable de survivre dans l'environnement extérieur et de transmettre l'infection.

Transmission de l'amibe par ingestion de kystes.

Facteurs qui favorisent l'adhésion d'Entamoeba histolytica à l'épithélium colique.

Effets pathogènes d'Entamoeba histolytica sur l'épithélium colique.

Manifestations cliniques de l'amoebose colique.

Complications potentielles de l'amoebose colique.

Localisations extra-intestinales d'Entamoeba histolytica

Une amibes responsable de l'amibiase, une maladie parasitaire qui affecte le gros intestin et peut se propager à d'autres organes.

L'adhésion des trophozoïtes d'Entamoeba histolytica à la paroi intestinale provoque la production d'enzymes protéolytiques qui détruisent les tissus.

La dissémination de E. histolytica dans l'organisme se fait par voie sanguine, et elle est capable de phagocytose d'érythrocytes et de bactéries.

Les kystes d'E. histolytica sont résistants à l'environnement extérieur et survivent pendant 10 jours.

La transmission de l'amibiase se fait par la contamination orale, soit directement par contact avec des selles contaminées, soit indirectement par l'eau, la nourriture ou les insectes.

Des parasites intestinaux, sanguins ou tissulaires caractérisés par deux types de multiplication : la gamogonie (sexuelle) et la schizogonie (asexuée).

Un genre de coccidies comprenant plusieurs espèces, dont certaines sont pathogènes pour l'homme. Le réservoir peut être humain ou animal.

Le parasite responsable de la cryptosporidiose. Il est présent dans les réservoirs d'eau, les piscines et les crèches.

Un parasite de l'épithélium intestinal du grêle. Il pénètre dans les microvillosités et se multiplie dans une vacuole au pôle apical des entérocytes.

L'invasion des microvillosités par le parasite entraîne une perte de bordure en brosse et l'apoptose des cellules épithéliales.

La première phase de multiplication asexuée du parasite. Les mérozoïtes envahissent de nouvelles cellules épithéliales.

La deuxième phase de multiplication du parasite. Les oocystes sont formés après différenciation sexuelle et sont libérés dans les selles.

La contamination se produit par l'ingestion de nourriture ou d'eau contaminée, ou par contact avec des mains souillées.

Ulcérations de la muqueuse du colon, mesurant 1 à 2 mm, et réaction inflammatoire lors de l'examen histologique.

Présence d'abcès unique ou multiples, principalement dans le lobe hépatique droit.

Traitement visant à éliminer les trophozoïtes dans la lumière colique. Utilisé pour l'amibiase asymptomatique.

Utilisés pour traiter la phase aigüe de l'amibiase symptomatique. Exemples : métronidazole ou tinidazole.

Réalisé 4 à 6 semaines après le traitement pour prévenir les récidives et l'amibiase asymptomatique.

Amibe fréquente dans les selles, prévalente dans les pays à faible revenu, avec un rôle pathologique controversé.

Signes et symptômes associés à Blastocystis spp. Peuvent être absents ou inclure diarrhée, crampes, nausées, douleurs abdominales et flatulences.

Diagnostiqué par examen direct des selles (recherche de kystes) ou par PCR. Le traitement est réservé aux cas symptomatiques.

Une complication fréquente de l’amibiase qui touche le lobe droit du foie. Elle se caractérise par une incubation de 8 à 20 semaines et se manifeste par une triade de symptômes : douleur dans l’hypochondre droit, fièvre et hépatomégalie.

Une triade typique de symptômes qui se retrouve dans 80% des cas d’amibiase hépatique. Elle comprend la douleur dans l’hypochondre droit, la fièvre et l’hépatomégalie.

La recherche d’amibes dans les selles fraîches est un élément crucial du diagnostic de l’amibiase. Il faut analyser plusieurs selles consécutives pour augmenter la sensibilité du test et différencier Entamoeba histolytica des autres amibes non pathogènes.

Le diagnostic différentiel entre Entamoeba histolytica et Entamoeba dispar se fait par PCR ou par recherche d’antigène dans les selles. Cette distinction est importante car seul E.histolytica est pathogène.

Le test de sérologie infectieuse recherche les anticorps spécifiques à Entamoeba histolytica dans le sang. Il est plus sensible en phase de convalescence qu’en phase aiguë et moins souvent utilisé pour les formes intestinales que pour les formes extra-intestinales.

La ponction de l’abcès hépatique peut être utile pour le diagnostic de l’amibiase hépatique. Le pus est généralement stérile et de couleur chocolat, mais la PCR peut détecter la présence d’amibes dans le pus.

L’examen des signes biologiques peut être utilisé pour le diagnostic de l’amibiase. Une hyperleucocytose à polynucléaires neutrophiles et une augmentation de la CRP sont des signes caractéristiques.

L’amibiase peut affecter d’autres organes que le foie, bien que cela soit moins fréquent. Parmi les localisations possibles, on retrouve le cerveau, la peau, les organes génitaux et le péricarde.