École Inclusive et BEP

École Inclusive

• L'école inclusive vise à accueillir tous les élèves, quelle que soit leur situation.
• Les besoins éducatifs particuliers (BEP) ne concernent pas seulement les enfants handicapés, mais aussi les élèves ayant des difficultés d'apprentissage, des problèmes socio-économiques ou culturels.
• L'expression "BEP" a été proposée en 1978 par le rapport Warnock en Grande-Bretagne comme alternative au concept de "handicap". Le but était de mettre l'accent sur les besoins éducatifs de l'élève plutôt que sur une étiquette médicalisante.
• Le concept de BEP met l'accent sur les difficultés d'apprentissage et non sur l'origine de celles-ci.
• La définition de l'OCDE en 1996 comprend les besoins résultant d'une déficience, des difficultés d'apprentissage et des problèmes socio-économiques ou culturels.
• Les élèves à besoins éducatifs particuliers (EBEP) regroupent une grande variété d'élèves, y compris ceux en situation de handicap (physique, sensoriel, mental), ceux ayant des difficultés d'apprentissage ou d'adaptation, les élèves intellectuellement précoces, ceux en situation familiale ou sociale difficile, les élèves mineurs en milieu carcéral, les élèves allophones, les enfants malades et les enfants du voyage.
• Selon Thomazet (2008), les élèves ayant des difficultés peuvent être exclus des parcours de scolarisation classiques.
• Les parents et l'élève ont le droit d'une discretion sur le type de maladie/handicap.
• L'école inclusive reconnaît la nécessité de s'adapter aux besoins de chaque élève.
• L'intégration et l'inclusion de l'école sont importantes car elles peuvent jouer un rôle central dans la réussite et développement des élèves en difficulté.
• La loi du 11 février 2005 assure le principe de la scolarisation des enfants handicapés en milieu ordinaire.
• La loi du 8 juillet 2013 introduit le terme d'"école inclusive".
• L'école inclusive doit mettre en place des solutions adaptées aux besoins de chaque élève, y compris des aménagements physiques et matériels.
• L'inclusion se différencie de l'intégration en ce que l'école s'adapte aux besoins de l'élève.
• La scolarisation en ULIS (Unités Localisées pour l'Inclusion Scolaire) est prévue pour les élèves ayant des troubles qui empêchent une scolarisation ordinaire.
• La scolarisation en SEGPA (Section d'Enseignement Général et Professionnel Adapté) est pour les élèves ayant de grandes difficultés scolaires.
• Il existe des dispositifs d'accompagnement individualisé (PAI, PPS, PAP, PPRE) en cas de maladie, handicap, troubles d'apprentissage, ou difficultés scolaires.

Dispositifs d'accueil des EBEP (Besoins Éducatifs Particuliers)

• La MDPH (Maison Départementale des Personnes Handicapées) et la CDAPH décident de la scolarisation en ULIS.
• Chaque ULIS a un coordonnateur qui s'occupe de l'organisation du dispositif et de l'adaptation des enseignements.
• Ce coordonnateur est un enseignant du premier ou second cycle du secondaire titulaire d'un certificat d'aptitude.
• Les SEGPA (Section d'Enseignement Général et Professionnel Adapté) sont pour les élèves ayant de grandes difficultés scolaires, avec un objectif de diplôme niveau 5 CAP.
• L'école vise à intégrer les élèves, et non seulement les enfants handicapés.
• Les enseignants de SEGPA peuvent avoir des certificats d'aptitudes spécifiques, selon le niveau et la spécialité.

Scolarisation individuelle en classe ordinaire

• Les élèves peuvent être scolarisés, en classe ordinaire, sans aide, ou avec des aménagements.
• L'école inclusive crée différents dispositifs pour accueillir tous les élèves.
• Les élèves allophones (EANA – Elève Allophone Arrivé en France) sont inclus grâce à l'UPE2A (Unité Pédagogique pour Elèves Allophones Arrivants).
• Les élèves non scolarisés antérieurement peuvent bénéficier d'une année supplémentaire en UPE2A.

Conclusion

• L'école inclusive vise à accueillir tous les élèves en les adaptant aux besoins de chacun des élèves, et la réussite scolaire.
• Une étude menée par le ministère en 2019 a révélé de nombreuses difficultés scolaires des élèves pris en charge dans les dispositifs ULIS, ce qui indique les limites de l'école inclusive.
• De nombreuses questions demeurent, notamment comment garantir une véritable inclusion scolaire, si faut-il favoriser une compensation (AESH) ou l'accessibilité, et si la désinstitutionalisation est nécessaire.